Congo : 53 jeunes lauréats de la 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique

Ils sont 53 jeunes férus des nouvelles technologies de l’information et de la communication à candidater cette année pour le 2ème prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique, contre 45 participants l’année dernière. Le lancement de la formation d’une semaine, sanctionnée par une évaluation pour en retenir trois meilleurs, a eu lieu ce vendredi 11 décembre 2020, à Brazzaville, par le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Ces 53 jeunes, dont 1 venu de Libreville au Gabon et 5 de Pointe Noire vont faire valoir leur talents dans le domaine du numérique, afin de figurer, au terme de la formation, parmi les 3 bénéficiaires de la 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique associé au programme de formation « seeds for the future » (semence du futur), appuyée par la société chinoise Huawei.

Les acteurs intervenant dans cette formation, à savoir Kosala, le conseiller en charge du numérique du ministre concerné et le directeur général de Huawei ont, à tour de rôle, au cours de la cérémonie de lancement dudit prix, présenté le prix et sa plus-value, tant pour les bénéficiaires que pour le pays.

C’est ainsi, qu’il a été soutenu qu’après le lancement de l’appel à candidature, le 2 novembre de l’année en cours, que la session de formation sera complétée par une évaluation des produits innovants que chaque participant aura conçu et présenté.

En effet, le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique est un carrefour de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique Congo digital 2025, du plan d’actions d’accompagnement des jeunes innovants à l’entreprenariat juvénile  et de soutien aux Startups.

Intervenant au lancement de la formation, le ministre Léon Juste Ibombo a rappelé les efforts que déploie le gouvernement congolais en faveur des jeunes start-upers. « S’agissant des startups, son avant-projet de loi en cours, que nous avons initié dans notre pays participe au renforcement du dispositif législatif de notre écosystème numérique pour le bien-être de nos populations. », a fait savoir le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

A l’évidence, le prix de l’innovation numérique Denis SASSOU-N’GUESSO engage les créateurs, les jeunes innovants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour inventer le futur, pour apporter leur pierre à l’édifice national en matière du développement du numérique.

Pour Léon Juste Ibombo, ces jeunes participants à cette 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique ont entendu et répondu à l’appel du Chef de l’Etat congolais, lequel invite instamment les jeunes à « investir le domaine de l’économie numérique, promis à un bel avenir ». « Vous bénéficierez d’une formation de haute facture, donnée notamment par les experts de HUAWEI, ce géant mondial dans les technologies de pointe comme la 5G, l’intelligence artificielle ou encore, l’internet des objets. » a martelé le ministre Ibombo, avant d’ajouter «  Vous serez enrichis des expériences nouvelles et de l’expertise de vos aînés, professionnels congolais du domaine. »

Cette 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique aura le mérite de faire bénéficier aux récipiendaires, outre la formation de seeds of the future, 4 places pour une formation au Caire en février 2021, offertes par le ministère égyptien des nouvelles technologies.

En rappel, la première édition du prix Denis SASSOU-N’GUESSO de l’innovation numérique avait eu lieu le 16 octobre 2019, à Kintélé, et huit (8) jeunes avaient remporté le prestigieux prix.

Congo :  Le gouvernement place les jeunes au cœur de l’innovation

Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a participé, ce 25 novembre 2020, par visioconférence à une table-ronde sur l’innovation en Afrique. Il s’est agi, au cours de ces échanges, d’appréhender pour les jeunes d’être et de demeurer des piliers de l’innovation.

 Le développement de l’économie numérique nécessite, en ce 21ème siècle l’implication des jeunes, précisément des start-upers. Et la République du Congo y travaille déjà. Intervenant à la faveur de cette table-ronde le ministre congolais Léon Juste Ibombo en charge de la question a évoqué, outre l’arsenal juridique déjà opérationnel, l’avant-projet de loi portant statut particulier et protection des jeunes start-upers au Congo, en gestation avec la collaboration des start-upers congolais.

Une démarche qui concourt à stimuler l’innovation et à doter le pays des atouts indispensable au développement de l’économie numérique. Question de se mettre au diapason de l’ambition du chef de l’Etat congolais d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

Organisée par le CIO Mag, magazine traitant de la technologie et de l’informatique, cette table-ronde, qui se tient dans le cadre de la 9ème édition des assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA), s’était fixé pour objectif d’échanger sur les questions relatives à l’innovation numérique en Afrique.

De ce point de vue le ministre Ibombo a invité les participants d’échanger non seulement sur l’innovation en Afrique mais aussi de tracer en deux questions essentielles la perspective de l’innovation : « Comment investir dans l’innovation en Afrique ? et pourquoi investir dans l’innovation en Afrique et particulièrement au Congo. »

Dans son exposé Léon Juste Ibombo a justifié l’urgence d’investir dans l’innovation. « Les premières raisons tiennent aux potentialités naturelles, hydrauliques, climatiques et minières du Congo, sans oublier la jeunesse de sa population. » « Les deuxièmes raisons tiennent à la mondialisation  des économies pour laquelle l’Afrique est en mesure d’y prendre une place spécifique et originale »

C’est sur cette voie que s’inscrit l’Afrique, le Congo aussi ne faisant pas exception, conformément à l’agenda 2063 de l’Union Africaine, qui met l’accent sur les sciences, la technologie et l’innovation comme leviers importants et indispensables au renforcement des capacités pour l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD).

Aussi, soutient Léon Juste Ibombo, la politique du gouvernement de l’innovation s’articule en deux phases à savoir l’accompagnement de l’Etat dans l’innovation et la facilitation de son département ministériel.

En somme, les efforts se déploient pour assurer au Congo les outils de l’émergence de l’économie numérique, en mettant un accent sur l’interconnexion avec les pays voisins et limitrophes dans le cadre de l’intégration sous régionale.

Communciations électroniques – Des « zones blanches » connectées au réseau mobile

Plusieurs localités dites « zones blanches » car jusque-là non couvertes par un réseau mobile, ont été connectées, à l’instar de Bokoma dans le département de la Cuvette, Bouanela dans la Likouala et Mboubée dans les Plateaux, dont les sites inaugurés le 21 novembre par le ministre en charge des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, redonnent la joie aux populations qui peuvent dorénavant communiquer avec le monde.
C’est grâce au Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques (Fasuce), présidé par le ministre Léon Juste Ibombo et dont la mise en œuvre est assurée par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), qu’une trentaine de districts peuvent se réjouir d’avoir accès à la téléphonie mobile, précisément à la voix, sms et à la data à partir d’un réseau appelé edge. Une équipe de techniciens d’Africa Mobile Network (AMN), partenaire de l’opérateur mobile MTN Congo, a ainsi procédé à l’installation des équipements de réseau mobile.
Le défi pour le gouvernement, cette année, dans le cadre de ce projet, était de connecter le maximum de localités dans le respect des engagements pris par le comité du Facuse qui s’est doté pour l’année 2020 d’un budget d’environ 3 milliards de FCFA.
« Le gouvernement s’est fixé l’objectif de couvrir les zones blanches et de réduire la fracture numérique avec à terme des projets ayant un impact social et économique », a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo, lors de l’inauguration du site de Bokoma.
Pour réussir ce pari à mi-chemin, l’opérateur mobile MTN a déployé en un temps record une cinquantaine d’antennes dans les départements du Kouilou, Niari, Bouenza, Lekoumou, Pool, Plateaux, Cuvette, Cuvette-ouest, Likouala et Sangha. Les équipes techniques de l’Arpce ont œuvré au côté de l’opérateur pour assurer la connectivité des localités dont certaines utilisaient encore des radios communément appelées « phonie ».
« Nous comptons donc faire un travail de connexion de 60 villes qui étaient jusque-là non connectées », a souligné, sur le site de Bouanela, le directeur général de l’Arpce, Marc Sakala, par ailleurs secrétaire du Fasuce.
Il a rappelé que le Fonds se donne l’objectif de promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population afin qu’elles bénéficient des mêmes opportunités. « Le Fasuce est initié par le gouvernement sous la volonté du président Denis Sassou N’Guesso qui nous a instruit de vite concrétiser ce projet », a dit Marc Sakala.
A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, le Fasuce est une réponse concrète pour permettre à chaque Congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques, voix et données, à des tarifs abordables et non discriminatoires quelle que soit sa localisation géographique.
À peine connectées, quelques localités, comme Bouanela, affichent déjà des bribes d’une économie numérique locale. Si hier il était impossible de voir un kiosque de vente de crédit de téléphonie, c’est désormais une réalité. Bientôt les populations de ces zones, qui savourent les bienfaits du numérique, pourront accéder à d’autres services de communications électroniques, comme le mobile money.

Economie numérique : des solutions pour accélérer l’inclusion financière, à l’éducation ou à l’accès à l’eau potable en Afrique

Dans le dessein de disposer d’outils nécessaires pouvant aider à accélérer davantage la transformation numérique Etats africains par la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat, un forum régional de l’innovation a été organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), le 29 octobre 2020, par visioconférence. Le Congo y a participé par le biais de son ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.
Les problématiques au cœur de ce forum international
Ce Forum régional d’innovation pour l’Afrique d’une journée s’était fixé pour objectif de donner aux participants de nouvelles approches, idées, outils, cadres, communautés et études de cas pertinentes pour comprendre comment intégrer les écosystèmes durables et tirer parti des opportunités pour accélérer la transformation numérique en Afrique subsaharienne.
Les conférenciers qui sont intervenus au cours des assises ont mis en évidence les meilleures pratiques, initiatives, programmes et projets nationaux et régionaux qui favorisent l’innovation centrée sur les TIC et la transformation numérique. Réagissant au cours des travaux pour le compte du Congo, Léon Juste Ibombo, ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a soutenu la démarche visant à définir « des politiques pour favoriser les écosystèmes d’innovation numérique et la transformation numérique ; le rôle que jouent la collaboration et les partenaires régionaux ; leur importance pour l’intégration d’un écosystème compétitif à l’ère de la Covid-19 ;les principaux défis et opportunités auxquels nos pays sont confrontés et les politiques nationales en la matière. »
Ce haut lieu d’échanges et de partage a embarqué les participants dans un voyage d’apprentissage, qui leur a permis d’obtenir des informations sur la façon de renforcer les capacités régionales et nationales des constructeurs d’écosystèmes, des innovateurs et des champions qui identifieront les défis et les opportunités de la région. C’est pourquoi, « l’innovation lorsqu’elle est bien accompagnée, peut agir comme un catalyseur et un puissant accélérateur pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). »  a martelé le ministre Léon Juste Ibombo avant d’ajouter qu’ « Elle (l’innovation)  joue un rôle essentiel en apportant des solutions durables, inclusives et adaptées aux contextes de nos pays permettant ainsi aux populations d’accéder à des besoins et des services fondamentaux tels que l’énergie, l’éducation ou la santé. »
Au cours de ce rendez-vous du savoir, il a été mis en évidence les bonnes pratiques de travail et les efforts de collaboration entre toutes les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation numérique, ainsi que les «histoires de force» des lauréats de ITU Innovation Challenges.
Cet événement, organisé dans le cadre du Forum Mondial sur l’innovation de l’UIT 2020, aura été une tribune pour ces intelligences de capitaliser l’idée selon laquelle la transformation numérique en Afrique subsaharienne a fait de grands progrès grâce à des entrepreneurs innovants, des initiatives gouvernementales progressistes et des constructeurs d’écosystèmes collaboratifs partout sur le continent, résolvant en utilisant les TIC pour résoudre des problèmes locaux tels que le manque d’accès à l’inclusion financière, à l’éducation et à l’eau potable.
A ce stade du débat le ministre congolais en charge de l’économie numérique a présenté les progrès que le Congo continue à réaliser. « Le Gouvernement a élaboré la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, dite Vision Congo digital 2025, qui s’articule autour de trois piliers que sont : l’e-Gouvernement, l’e-citoyen et l’e-business et qui est assortie d’un plan d’actions pour la période 2018-2022, répondant ainsi aux recommandations internationales, avec le concours des acteurs majeurs de l’écosystème du numérique. » A dit le ministre Ibombo tout en précisant que « La politique de l’innovation numérique dans mon pays repose d’abord sur les infrastructures et en particulier, sur les autoroutes de l’information. C’est ainsi que ce sont mise en œuvre successivement les projets, Couverture Nationale en Télécommunications, West African Cable System et Central African Backbone afin de doter le Congo mais aussi notre sous-région, des autoroutes de l’information à très haut débit. »
Le ministre Léon Juste Ibombo a saisi cette occasion pour présenter l’arsenal juridique mis en place par le Congo, à savoir: la loi portant lutte contre la cybercriminalité, la loi relative à la cybersécurité, a loi relative à la protection des données à caractère personnel, la loi portant création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information, ainsi que la loi relative aux transactions électroniques, qui réglemente notamment les services financiers digitaux dans notre pays, sans oublier l’avant-projet de loi portant protection des start-ups en instance de transmission au conseil de ministre avant son adoption par le parlement.
Par ailleurs, sous le même registre des évolutions notables, pour ne pas rater la révolution numérique, le Congo a ratifié la convention de l’Union Africaine, dite Convention de Malabo, sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Actuellement, ce pays travaille déjà sur la perspective de ratification de la convention de l’Union Européenne dite, convention de Budapest sur la cybercriminalité.
« C’est tout cet arsenal juridique qui devrait permettre de créer les conditions favorables et le cadre législatif nécessaire pour créer la confiance numérique, condition nécessaire pour garantir le développement de l’innovation dans notre pays. » Pouvait déduire le ministre Léon Juste Ibombo.
Ce qui fallait attendre de ce forum international ?
Ce forum s’adressait à toutes les parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique propice à l’entrepreneuriat et à la création de start-up, la croissance et l’expansion des petites entreprises, ainsi que la transformation numérique des secteurs public et privé.
En somme, ce forum a donné aux participants des méthodologies, des cadres, des outils et des études de cas pertinentes au contexte pour accélérer la transformation numérique dans la région Afrique en promouvant l’innovation et l’entrepreneuriat. Les participants, en dernier ressort, pourront rencontrer des innovateurs et des entrepreneurs numériques prospères, ainsi que des projets et des initiatives propices au développement d’écosystèmes d’innovation centrés sur les TICs.

Congo : la journée mondiale de la poste célébrée sous le signe du partenariat douane-poste.

Un focus, organisé par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie, sous le thème « impact de la douane dans l’activité de la poste », a tenue en haleine, ce vendredi 9 octobre 2020, à Brazzaville, opérateurs postaux, douaniers et opérateurs économiques ; afin de penser l’avenir de la poste congolaise dans cette période de grandes mutations économiques, marquée par la digitalisation de tous les secteurs d’activités.

Sous le thème quadriennal innovation-intégration-inclusion l’humanité célèbre le 09 octobre 2020, dans un contexte de crise sanitaire du à la pandémie à coronavirus, la journée mondiale de la poste.

Dans l’optique de jeter les bases d’un développement de l’écosystème postal national en mal de croissance , du fait  des tendances de substitution et de concurrence croissante générées par l’ouverture du marché postal  et les nouvelles exigences  des technologies  de l’information et de la communication, le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a organisé cette tribune d’expression, d’échange et de partage pour mobiliser les principaux acteurs  du secteur postal.

La thématique « impact de la douane dans l’activité postale », inspirée du guide conjoint UPU-OMD pour le dédouanement postal et des praxis douane-poste, a été l’occasion de traiter les questions et préoccupations communes  et partagées de partenariat douane-poste.

Il en ressort que cette vision particulière de la thématique « impact de la douane dans l’activité de la poste  a reçu un écho favorable de la part de la coordination de l’Union postale Universelle (UPU) qui en a décliné tout l’intérêt d’associer la douane, partenaire indispensable de E-commerce.

L’objectif général de ce focus  aura été de promouvoir la mise en valeur des potentialités du réseau postal.

Aussi, déclinant le bien-fondé de ces retrouvailles entre acteurs, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, projette t-il la nouvelle activité postale « S’agissant du focus  dont la vocation s’adosse sur l’analyse critique et l’acquisition  de connaissances nouvelles, je vous invite à une réflexion féconde, encadrée  par l’observation des textes en vigueur. », pouvait-il soutenir, dans son mot d’ouverture.

Ce focus auquel ont pris part les opérateurs postaux  publics et privés, les douaniers  et les opérateurs ures économiques, s’était fixé comme objectif principal de promouvoir la mise en place des potentialités du réseau postal.

Les réflexions produites au cours de cette activité ont consisté à identifier les facteurs limitant et fragilisant  la praxis poste-douane, ainsi que d’améliorer le revenus postaux et la qualité des services.

A travers une projection cinématographique du travail au quotidien de la poste et le développement de plusieurs sous thèmes, tels « La transformation digitale », l’expérience des opérateurs postaux privés  sur l’impact de la douane dans leur activité, l’impact de la douane dans l’activité postale, la réglementation postale, la régulation postale de l’ARPCE, et bien d’autres, les participants ont été sensibilisés sur sur l’impact de la douane dans l’activité postale, sur la situation de la poste au Congo dans la perspective  de la transformation digitale, de e-commerce ; sans oublier le cadre règlementaire postal, dans un marché postal  libéralisé.

La cérémonie, qui rentre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la poste, a été ponctuée par la signature d’un protocole d’accord entre la douane congolaise et la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO).

Coopération : La Banque Mondiale disposée à accompagner le Congo dans le développement de l’économie numérique

Au cours d’une séance de travail, par visioconférence, ce mercredi 8 octobre 2020, avec le ministre Léon Juste Ibombo, des poste, des télécommunications et de l’économie numérique, portant sur l’examen du diagnostic de l’économie numérique, le groupe de la Banque Mondiale, par la voix de sa représentante résidente au Congo, Korotoumou Ouattara, a exprimé son intention d’accompagner ce pays dans le développement de l’économie numérique.

Le ministre Léon Juste Ibombo, suite aux recommandations formulées par  le groupe de la Banque, a apporté des éclairages, afin d’enrichir et d’actualisé ce document que l’institution financière mondiale s’apprête à présenter dans les jours à venir, sur l’état du secteur du numérique au Congo.

La voie de la République du Congo vers une croissance inclusive passe par le diversification de son économie, le renforcement du capital humain et l’appui à l’amélioration des services publics et au développement du secteur privé. L’économie numérique offre des opportunités pour atteindre ces objectifs.

De cette séance de travail, il en ressort que les cinq piliers fondamentaux de l’économie numérique, qui y ressortissent, présentent des forces et faiblesses. Il s’agit de l’infrastructure numérique,  des compétences, des services financiers numériques et de l’entreprenariat numérique.

Intervenant à ce stade du débat, le ministre Ibombo a fait savoir, une thèse soutenu également par ce diagnostic,  que le Congo a obtenu un succès sur le terrain de l’infrastructure des TIC, avec un taux de pénétration mobile allant jusqu’à 94%.

S’agissant de la collaboration et du dialogue au sein des ministères et des parties prenantes concernées, y compris le secteur privé et les associations, le ministre Léon Juste Ibombo a signifié que le gouvernement travaille là-dessus, avant de soutenir l’effectivité de la libéralisation du marché des télécoms et l’amélioration des performances de Congo-Télécom, l’opérateur historique public.

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a apporté des éclairages sur l’opérationnalisation du fonds de service universel. Puisque, illustre le ministre, à la date d’aujourd’hui plus 66 villages et localités  ont été connectés au téléphone mobile dans le cadre du financement du fonds de service universel.

L’Etat congolais avec l’appui de ses partenaires consent des investissements conséquents. Surtout avec l’interconnexion Congo-Gabon, déjà opérationnelle, Congo-Cameroun en chantier et Congo-RCA en perspective, le Congo s’offre des redondances pouvant participer au développement de l’économie numérique.

Si l’ambition est de digitaliser davantage le pays au travers de la vision Congo digital 2025, Léon Juste Ibombo a rappelé l’avant-projet de loi portant statut particulier des start-ups en cours d’élaboration et l’ensemble des textes législatifs régissant le domaine du numérique déjà adoptés par le parlement et promulgué par le président de la République, qui sécurise le cyber espace congolais (cybersecurité, cybercriminalité, transaction électronique et protection des données personnelles.)

Bien plus, tout se met en œuvre pour implémenter la stratégie nationale d’inclusion financière numérique. Sur la question son département ministériel, a dit Léon Juste Ibombo, travail avec le groupement interbancaire de l’Afrique Centrale (GIMAC), en vue de l’arrimage des différents acteurs du paiement électronique.

Au terme de cette réunion par télétravail le ministre Léon Juste Ibombo a promis à mettre à la disposition des experts de la Banque Mondiale des données actuelles, question de mettre à jour le rapport sur le diagnostic de l’économie numérique, qu’elle devrait publier avant fin octobre.

Ce travail de diagnostic et de publication du rapport sur l’économie numérique, a conclu la Représentante résidente de la Banque Mondiale Congo, Korotoumou Ouattara, se fait prélude à un programme d’accompagnement du Congo par l’institution financière mondiale, au développement de l’économie numérique.

Une décision que le ministre Léon Juste Ibombo a apprécié positivement. En ce sens qu’elle offrira au gouvernement la possibilité de s’armer davantage pour offrir à la vision Congo digital 2025 d’autres moyens de sa materialisation.

Discours du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique à L’Occasion de la Journée Mondiale de La Poste le 9 Octobre 2020

DISCOURS DU MINISTRE DES POSTES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE.      L’ECONOMIE NUMERIQUE

A L’OCCASION DE LA JOURNÉE                        MONDIALE DE LA POSTE

9 OCTOBRE 2020

Chers Compatriotes,
Mesdames et Messieurs, 9 octobre 1874 – 9 octobre 2020, voici 146 ans que l’humanité célèbre la journée mondiale de la poste.
Je saisis cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux illustres initiateurs de cette journée.
Je voudrais ici tout particulièrement saluer l’Union Postale Universelle (UPU) qui, est-il encore vraiment besoin de le souligner, œuvre au développement
du secteur postal international et à la promotion du développement socio- économique des pays membres.
Avec un vaste territoire postal unique, l’Union Postale Universelle compte 192 pays membres dont la République du Congo qui, au lendemain de son accession à l’indépendance, a adhéré en 1961 à cet organe intergouvernemental qui est engagé dans le développement du territoire postal unique.
Reconnaissant le rôle important de cet organisme ainsi que ses objectifs prioritaires fixés pour assurer un développement durable à l’horizon 2030, le Gouvernement réaffirme avec force son attachement aux principes fondamentaux de Berne en 1874, ainsi qu’aux résolutions des congrès de Tokyo en 1969, et d’Istanbul en 2016, et s’engage à leur pleine mise en œuvre.
En encourageant, à l’ère de la dynamique du Numérique, les postes à donner
la priorité à la transformation digitale, l’UPU qui est à l’écoute systémique a
mis en lumière sa vision postale pour l’avenir de la poste.
La digitalisation de la poste, comme on peut le noter, est un impératif des temps modernes qui appelle à l’innovation- l’intégration et l’inclusion, sans
lesquelles grand serait le risque d’éliminer la fracture numérique.
Chers compatriotes,2
Mesdames et Messieurs,
L’apparition de la pandémie de la Covid-19 a bousculé le secteur mondial
postal qui emploie plus de 5 millions de personnes, son agenda 2020 a connu
le report de tous les événements importants, au nombre desquels, figure le
27ème congrès de l’UPU initialement prévu du 10 au 20 août 2020 à Abidjan
en Côte d’Ivoire, qui devrait aboutir à l’adoption de la stratégie postale
internationale pour le prochain cycle quadriennal.

Les effets induits de la covid-19 ont fortement affecté le secteur postal par :
• la réduction drastique du trafic entrant et sortant ;
• la mise en berne des activités génératrices de volumes et de
recettes domestiques ;
• les coûts supplémentaires liés aux contraintes de protection
covid-19 et de transport du personnel réquisitionné.
Chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
Le gouvernement interpelle la population, dans ce contexte à l’observation du
triptyque : solidarité – responsabilité – république, afin de poursuivre, en
dépit de la pandémie, le relèvement des défis de développement durable.
Le plan de mesures du Gouvernement contre la Covid-19 a réquisitionné la
poste parmi les services publics indispensables à la normalisation de la vie des populations.
Le nouveau service de la poste congolaise issu du Partenariat Public Privé (PPP) a pesé dans le choix du Gouvernement à concéder à la Société des Postes et de l’Epargne du Congo le paiement à plus de 10 000 ménages, au
titre des allocations d’urgence, octroyées par le Président de la République
pour soulager les souffrances de 200000 familles vulnérables.
Cette approche qui induit les actions d’innovation – d’intégration – d’inclusion, traduit l’interface entre la poste, les pouvoirs publics, les clients,
les Technologies de l’Information et de la Communication, et donne le sens du thème de la 146ème journée mondiale.
Face aux écueils de terrain du secteur, où le E-commerce et l’express constituent le présent et l’avenir de l’activité du courrier de la poste, le ministère dont j’ai la charge a dans une approche participative, associé à cette journée les principaux acteurs étatiques et privés du secteur postal pour
débattre de la problématique de l’impact de la douane sur l’activité postale.
Leur identité de vues et leurs engagements pris ouvrent les perspectives d’une
amélioration de relations de travail dans l’intérêt de notre pays.
La crise sanitaire et économique sans précédent que nous traversons, n’obère
nullement l’ambition et la détermination du Président de la République Son
Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO d’arrimer le Congo au
développement de l’économie numérique. Cette ambition vise à faire du réseau postal national un véritable pôle d’attractivité médiathèque et socio-
économique grâce aux réseaux informatiques à fibre optique haut débit.
A cet effet, au titre de l’opérationnalisation du timbre électronique, une quote- part a été concédée à la SOPECO pour assurer ses obligations réglementaires
et statutaires. En outre, les décrets d’application de la loi n°10-2009 du
25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des postes ont été transmis au Secrétariat Général du Gouvernement pour leur adoption.
En ce qui concerne l’année 2021, nous poursuivrons le redéploiement du
réseau postal national et la mise en place d’un système d’information intégré
de management Postal-Simpost.
Puisse l’UPU favoriser l’avènement d’un secteur postal international adapté
aux exigences de la transformation numérique dans un territoire postal
unique : un monde, un réseau.
Puisse la poste elle-même se rapprocher davantage de ses principes
fondateurs d’acteur clé de développement socio-économique de nos pays respectifs.
Vive la journée mondiale de la poste !
Vive la coopération postale internationale !
Je vous remercie.

 

Congo-Economie numérique : Une journée de réflexion à Brazzaville sur l’avant-projet de loi des startups

La chambre de commerce, d’industrie et des métiers de Brazzaville a servi de cadre, ce mardi 11 août 2020, à l’organisation, à l’initiative du ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à l’organisation d’une journée d’échanges et de partage pour apporter des contributions à l’élaboration du document final de l’avant-projet de loi portant statut des startups au Congo.
La réflexion a été menée par un échantillon des startupeurs de la place de Brazzaville, avec les cadres du secteur de l’économie numérique, des petites et moyennes entreprises ainsi que de la chambre de commerce congolaise. L’objectif était d’apporter des contributions dans le peaufinage de cet avant-projet de loi.
La journée de réflexion, projetée comme un instrument économico-juridique au service d’une jeunesse congolaise innovante et décomplexée, aura été un lieu de convergence des vues, pour bien appréhender les défis actuels et aller vers des nouveaux challenges pour développer l’économie numérique au Congo.
« Cette Journée est l’occasion de reconnaître l’impact des startups sur l’économie nationale et encourager les femmes et les hommes qui créent, qui transmettent et qui, sans conteste, jouent un rôle crucial dans l’éradication de la pauvreté, dans la perspective de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable. » a soutenu le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, l’initiateur de l’événement.
L’avant-projet de loi au cœur de cette réflexion et que Léon Juste Ibombo s’apprête  à soumettre à l’examen et adoption du gouvernement et du parlement offrira un régime juridique spécial pour les entreprises bénéficiaires du label de «startup» au Congo. Et partant, il donnerait lieu à un certain nombre d’avantages, tels que l’accès à un appui financier, l’exonération fiscale, la facilitation et la simplification de certaines opérations douanières, l’accès à un coût préférentiel à internet.
« En se dotant d’une part d’infrastructures à fibre optique de très haut débit de dernière génération et d’interconnexion avec les pays de la sous-région, et d’autre part de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, le Congo offre donc à l’ensemble des services publics, privés et aux startups un écosystème compétitif, attractif et porteur de véritable éclosion », a fait savoir le ministre Léon Juste Ibombo.
Pour Léon Juste Ibombo, il faut aller vers l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique. Pour y parvenir, « le développement continu des technologies de l’information et de la communication vers des services et des applications plus sophistiqués a pour moteur, le dynamisme de l’écosystème du numérique aux rangs desquels figurent les startups. »
Le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, saluant cette initiative, qui fait la promotion du dialogue public-privé, a invité l’intelligentsia présente dans cette salle à faire œuvre utile pour enrichir davantage ce cadre juridique : « Qui crée une startup, crée de l’emploi pour lui et pour les autres. Chers startupeurs, prêtons attention à l’ensemble de cette loi qui, pour une fois, est soumise à notre attention, afin d’espérer voir ce qui nous est vital dans son contenu », a renchéri le président de la chambre de commerce.
Les bénéficiaires de ce document encore en gestation, par exemple KOSALA et HIGH SERVICES SOLUTIONS,  impliquées dans l’organisation technique et matérielle de cette journée, se disent enthousiastes et honorées pour cette attention que le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique vient de porter sur les startups, évoluant au Congo.
C’est le 27 juin 2020 à la faveur de la célébration de la troisième journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, que le ministre Léon Juste Ibombo avait annoncé l’élaboration d’un avant-projet de loi portant statut des startups en République du Congo, afin d’aménager un régime juridique spécial pour les entreprises bénéficiaires du label de « startup ».

Intégration : vers l’interconnexion par fibre optique du Congo avec le Cameroun 

le ministre Ibombo procédant à la pose de la première pierre

L’acte de pose de la 1ère pierre, marquant le lancement officiellement des travaux de construction du réseau d’interconnexion à fibre optique, entre le Congo et Cameroun a été posé, ce samedi 8 août 2020, à Ntam, localité du département de la Sangha, frontalière avec le Cameroun, par Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, en présence du  représentant du Cameroun, Mohamadou Saoudi et des autorités locales.
Bien avant la pose de la 1ère pierre pour le début effectif des travaux, des mots ont été prononcés pour saluer, au travers de cet acte, la concrétisation de la volonté affichée et exprimée, depuis 2007, par les chefs d’Etat de la CEMAC en général, de ceux du Congo et du Cameroun en particulier, d’interconnecter les pays membres de la Communauté.
Les travaux lancés par Léon Juste Ibombo constituent la deuxième phase du projet Central African Backbone (CAB II), qui « vise l’interconnexion inter-Etat en réseau fibre optique », a fait savoir le coordonnateur national par intérim dudit projet, pour le compte du Congo, Michel Ngakala.

le coordonnateur national par intérim du projet Cab, M. Michel Ngakala

Il s’agira, pour rentre possible cette interconnexion, de construire 347km de réseau en fibre optique, avec pour point de départ la ville de Ouesso, chef-lieu de la Sangha et Ntam, comme point de raccordement avec le Cameroun. De manière précise les sociétés adjudicataires du marché, à l’ouvrage déjà sur terrain, sont chargées de construire six postes techniques, de procéder à la pose de 347km de fibre optique de 72 brins, de 705km de tube PEHD, de 347km de grillage avertisseur, de plus de 350 chambres L3TV.
Il est prévu, en outre, la fourniture, l’installation et la configuration des équipements actifs de transmission, d’un système de télésurveillance, avec cameras IP pour la surveillance centralisée des sites techniques, des équipements d’énergie. A cela s’ajoutent la mise en place d’un système d’alimentation électrique hybride pour l’ensemble des six sites, ainsi que d’un système de gestion et de monitoring de l’ensemble du réseau.
Les travaux de la ligne dorsale à fibre optique d’Afrique centrale Cab composante Congo, financés par la Banque africaine de développement (BAD) à environ 66,5 millions d’euros, soit plus de 155,3 milliards FCFA, une fois achevés renforceront l’intégration sous régionale, créeront un climat favorable au développement de l’économie numérique et boostera la productivité, a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo, après avoir accompli le geste historique de pose de pierre, tout en ajoutant à partir de Ntam le Congo se dote une autre redondance, après celle qui le raccorde au Gabon, à partir de Mbinda.
Le secrétaire général du ministère camerounais des télécoms, représentant sa tutelle à cette cérémonie, Mohamadou Saoudi, après avoir présenté niveau appréciable d’avancement des travaux, coté camerounais, a rassuré faire le point à sa hiérarchie sur ce qu’il a vu et entendu, tout en soutenant que l’interconnexion en construction est « un excellent projet intégrateur. »
L’infrastructure en construction, désenclave les localités qu’elle traverse et offre, par la même occasion, la possibilité au Congo de ne rater la révolution numérique, de digitaliser au maximum son administration, et par conséquent d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique, conformément au programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, dans le numérique.