Réinventer l’avenir des startups au Congo », c’est sur ce thème que s’est une soirée « After work startup », ce jeudi 17 octobre 2024, à Brazzaville, sous le patronage de Léon Juste IBOMBO, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Un moment d’échange et de partage sur une Vision Technologique pour l’avenir du Congo.
Ce rendez-vous entre gouvernement-animateur du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA), ses partenaires et les jeunes startupers congolais aura été révélateur pour l’avenir technologique du Congo.
CARIA Tech-village au service des jeunes entrepreneurs congolais
Eric Armel NDOUMBA, coordonnateur du CARIA, a fait la présentation officielle du projet CARIA Tech Village aux jeunes startupers congolais. Il a soutenu que CARIA tech-village est l’instrument mis à la disposition des jeunes congolais pour se réinventer et d’incuber avec d’autres startupers d’Afrique et d’ailleurs.
Porté par la Présidence de la République, dans le cadre de l’Année de la Jeunesse, le projet CARIA Tech Village s’inscrit comme un catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat technologique au Congo.
Lors de cette soirée, les composantes clés du CARIA Tech Village ont été présentées, par son coordonnateur. Il s’agit du CARIA Startup Connect, dédié à l’incubation et à l’accompagnement des startups, le ICT Women, un programme spécialement conçu pour l’autonomisation des femmes dans le secteur technologique, le Business Center, un espace moderne de co-working pour les entrepreneurs, le Education Hub, qui offrira des formations de pointe en technologie, et enfin le Academia & Residence, des infrastructures pour accueillir étudiants et chercheurs.
Fethi MADANI, le PDG de Cloud Control, le partenaire du CARIA, dans cette aventure, participant au développement du Congo, qui a pris la parole pour la circonstance, que martelé que le CARIA Tech village est une opportunité business que les jeunes entrepreneurs congolais devraient s’approprier pour s’inscrire dans la dynamique de la révolution du millénaire, qu’est essentiellement numérique.
Le gouvernement congolais préoccupé par le devenir des startups
Dans la même perspective, le directeur général de l’agence du développement de l’économique numérique, Alex NGOULOUBI, a exposé sur les différents accords que l’agence a déjà signés ou en cours de préparation, avec plusieurs structures, telles le FONEA, le FIGA et bien d’autres, pour valoriser les startups du Congo. Il a invité les jeunes startups congolaises à se rapprocher de l’ADEN, agence créée par le gouvernement congolais en 2022, pour les accompagner dans la valorisation de leurs projets.
S’appuyant sur les propos du président de la République du Congo, Denis SASSOU-N’GUESSO, ainsi énoncés : « J’invite les jeunes à investir dans le secteur de l’économie numérique, promis à un bel avenir », le ministre Léon Juste IBOMBO, a demandé à la jeunesse de se saisir de cette opportunité pour s’épanouir et être décomplexée, afin de participer au développement du pays. Puisque l’économie numérique est cinquième p7ilier du programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, déclinée dans le Plan national du développement du Congo (2022-2026).
Cettee soirée a été l’occasion de recevoir toutes informations indispensables à leur épanouissement dans le monde des affaires. Une initiative appréciée par les jeunes entrepreneurs congolais. Stève NDENDE, incubateur du projet Mboté shop et Essengo solutions a dit toute sa satisfaction pour tout ce que le gouvernement congolais entreprend dans le cadre du numérique pour accompagner les jeunes à se développer.
Cet After work startup, en somme, a débouché sur l’appréhension de la vision du CARIA Tech Village et sur la réaffirmation de l’engagement du gouvernement de faire du Congo un hub technologique en Afrique. Ainsi, CARIA Tech-village sera un tiers de confiance pour déverrouiller les contraintes d’accès aux financements par la jeunesse, pouvait-on retenir.
Il faut conclure qu’il promet d’être une pierre angulaire dans la transformation digitale du Congo, en offrant aux jeunes talents congolais un espace pour innover, créer et prospérer.
Les magistrats et officiers de police judiciaire renforcent leurs compétences en cybercriminalité et techniques d’enquête dans le domaine du numérique. Organisé par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce séminaire de trois jours, a été ouvert ce mardi 15 octobre 2024, à Kintélé, à quelques encablures de Brazzaville, par le 1er ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.
PROJET D’ACCELERATION DE LA TRANSFORMATION NUMERIQUE (PATN)
IS A Prêt N° : BIRD 9398-CG
NIFESTATION D’INTERÊTS
AAOI N°05/MPTEN/PATN-UCP/AOI/F/2024
Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification
POUR LA FOURNITURE ET LA MAINTENANCE DES SALLES MULTIMEDIAS ET DE LEUR CONNECTIVITE INTERNET DANS LES ZONES RURALES.
Le modèle économique de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), va bientôt changer de statut en celui de la société anonyme avec un conseil d’administration, a fait savoir, le 21 mai à Brazzaville, le ministre en charge des postes, M. Léon Juste Ibombo.
Il a donné cette information lors d’une communication adressée aux représentants des deux syndicats, des directeurs centraux et de la direction générale de la Sopeco, sur la crise sociale de cette structure.
Au cours de cette communication, le ministre en charge des postes a signifié que pour restaurer cette structure, la tutelle a pris des mesures afin de ressusciter cet opérateur postal. Il s’agit, entre autres, du changement des statuts en passant du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial, au statut fixé conformément à l’ordonnance n°10-2001 du 1er juillet 2001, à celui de société anonyme avec un conseil d’administration.
Aussi, M. Ibombo a indiqué qu’il est question pour la tutelle d’atteindre les objectifs de modernisation du management, des missions et des différentes prestations financières à proposer aux clients ainsi que s’arrimer au standard d’un monde numérisé de plus en plus où les Technologies de l’information et de la communication (Tic) constituent le principal levier de croissance et de conquête commerciale.
Il a, à cette même occasion, souligné que dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), dont le Plan de travail du budget annuel (Ptba) 2024 va être adopté le 28 mai prochain, la Poste Congolaise va bénéficier d’un appui conséquent pour la modernisation de ses infrastructures.
Au sujet de payement des salaires des travailleurs, le ministre en charge des postes a recommandé à la direction générale de ne ménager aucun effort, mais conformément à la réglementation en vigueur, stipulant que le salaire est la contrepartie du travail.
Abordons le volet de la dette sociale de l’entreprise, M. Ibombo a expliqué qu’étant colossale, l’État n’ayant plus de moyens pour éponger ce passif social, la participation de l’opérateur au capital de la Banque postale du Congo devra être ouverte à des nationaux déjà identifiés pour prendre 10% des 20% dévolues à la Sopeco dans le cadre du capital de la Bpc. A cet effet, une fiche a été adressée à la hiérarchie, suite à la session extraordinaire du comité de direction de la Sopeco du 22 décembre 2023, confère la recommandation n°002/2023-CD du 22 décembre 2023.
Au terme de cette communication, le ministre en charge des postes a précisé que cette réforme sera couronné par la nomination du Président du conseil d’administration et du directeur général de la Poste Société Anonyme.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, a procédé, le 17 avril à Kintélé, dans le département du Pool, à la pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de connectivité Internet à haut débit dans les universités publiques Marien Ngouabi (Umng) et Denis Sassou-N’Guesso (Udsn).
A cette occasion, M. Makosso a souligné que la connectivité Internet à haut débit de ces universités obéit à l’orientation du Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, consacrant cette année à la jeunesse. Il a révélé que la numérisation du système éducatif facilitera la recherche et la formation des étudiants.
Cette initiative s’inscrit dans la deuxième composante du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), soutenu par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars sur une durée de cinq ans.
Présentant ce projet, le coordonnateur du Patn, M. Francis Seck Mangouani, a indiqué que la connectivité internet haut débit pour les deux universités dont les travaux dureront 3 mois, a été confiée à l’opérateur Silicon Connect pour un montant de plus de 4 milliards de Fcfa.
L’installation des points Wi-Fi à l’Udsn, quant à elle, a été attribuée à la société Bureau top pour un montant de près de 2,5 milliards de Fcfa, et une durée de travaux de 6 mois. Celle de l’Umng dont les travaux dureront 6 mois, sera réalisée par le groupement TMI-Sotracom pour plus de 4 milliards de Fcfa.
Selon le coordonnateur du Patn, cet investissement permettra de connecter gratuitement 11 établissements, le complexe de la présidence, la bibliothèque, les amphithéâtres de l’Umng ainsi que l’ensemble des bâtiments de l’Udsn, incluant le complexe des bâtiments du campus universitaire.
Cette connectivité sera bénéfique à près de 51 500 étudiants et 3000 enseignants des deux complexes universitaires.
De son côté, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, M. Léon Juste Ibombo, a souligné que les outils que le gouvernement met à disposition des étudiants visent à les préparer à devenir les leaders de demain.
« En choisissant les universités pour lancer cet ambitieux projet, le gouvernement engage cette catégorie de jeunes à la responsabilité et à la conscience nationale face à leur avenir. L’université a un rôle essentiel à jouer dans la production, la conservation et la transmission du savoir, mais aussi dans l’éducation et l’illumination des populations », a-t-il fait savoir.
Saluant l’implication du ministre en charge de l’économie numérique et de la Banque mondiale, la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, a indiqué que cet acte marque le début d’une phase pratique visant à améliorer les connaissances et les performances des universités.
Pour le chargé des opérations de la Banque mondiale, M. Said Ali Said Antoissi, la mise en œuvre de cette initiative constitue une avancée significative qui va renforcer les capacités numériques du Congo, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour la jeunesse et l’éducation dans le contexte de la révolution numérique mondiale.
Le projet Patn s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation numérique « Congo Digital 2025 », lancée en août 2019, visant à garantir un accès équitable aux services numériques pour tous les citoyens d’ici 2025.
Il a, entre autres, objectifs, celui d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.
et des Plateaux disposent, depuis le 15 avril 2024, une salle multimédia chacune. Celle de Loudima implanté dans l’ l’Institut de formation technique et professionnelle (IFTPL) résout la connexion à l’internet qui faisait défaut de cette école commune au Congo et à la Namibie.
A Kebara, ce temple de l’ouverture au monde et à l’innovation est installé dans le collège d’enseignement général.
Fruit de la mise en œuvre du plan 2023-2024, du Fonds pour l’accès au service universel des communications électroniques (FASUCE), ces temples des télécommunications et de l’innovation ouvrent des perspectives prometteuses aux écoliers et marquent un pas dans la quête de l’inclusion numérique dans laquelle s’est lancée le Congo.
Les plaques inaugurales de ces salles multimédias ont été dévoilées à l’assistance venue en masse notamment les élèves, par le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste Ibombo ; le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) cheville ouvrière du FASUCE, Louis Marc Sakala, les autorités politico administratives de Loudima et de Lékana.
UNE ÈRE NOUVELLE
Ces salles multimédias disposent, chacune, d’un parc informatique de pointe comprenant des ordinateurs connectés à internet haut débit, capables d’accueillir des dizaines d’utilisateurs simultanément. « Ce qui ouvre les nouvelles perspectives pour les communautés de Kebara et de Loudima, particulièrement, les élèves et étudiants, en cette année de la jeunesse.
La connectivité numérique n’est plus un luxe, mais un droit fondamental, elle offre des opportunités économiques et sociales sans précédent ; renforçant ainsi l’inclusion et le développement de nos localités aussi soient-elles éloignées ; l’accès aux savoirs, à l’information et aux nouvelles opportunités pour les habitants et les élèves des localités et des environs.
L’intégration des technologies de l’information et de la communication dans les programmes éducatifs est essentielle pour préparer les jeunes au défi et opportunités du monde numérique.
Le numérique en milieu scolaire est outil et une clé qui ouvre les portes de la connaissance et de l’innovation, transformant l’éducation en une expérience proactive et enrichissante ; concourt aux choix plus avisés dans les métiers de demain », signale Louis Marc Sakala.
FIXER L’AVENIR
Dans un cas comme dans l’autre, l’acte posé permet de mieux scruter les nouveaux horizons et de fixer l’avenir. « C’est une œuvre capitale dans la vie des apprenants. Elle participe à l’amélioration des conditions d’études et d’encadrement de notre jeunesse, un pilier du développement. Aux bénéficiaires d’en saisir la portée », a dit Egide Abou, le sous-préfet de Lékana pour qui s’approprie le dicton selon lequel, « qui n’apprend rien, rien ne saura ».
Message intériorisé par Dieu Avec Moi Ngouloubi, candidat au BEPC qui trouve, à travers cette salle multimédia de Kébara, un créneau complémentaire non seulement dans l’acquisition des savoirs et connaissance dans la perspective des épreuves, mais aussi dans son ouverture au monde.
Autant pour Florida Mbamié, élève en cinquième. Pour elle, la salle multimédia est avant tout un espace d’amélioration et d’enrichissement des connaissances, un lieu de divertissement à travers les jeux en ligne, u outil de création de nouveaux amis à travers le monde.
PRENDRE SOINS
C’est l’appel lancé par le ministre Léon Juste Ibombo, avant la visite guidée et les échanges avec les premiers élèves et autres étudiants, assis devant les postes, qui s’émerveillaient déjà devant la nouveauté. « Après Loudima, où nous venons de procéder à l’inauguration de la salle multimédia de l’institut de formation technique et professionnelle…
nous voici…à Kebara pour remplir le même engagement à nous prescrit par » le président de la République, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique et d’en assurer l’inclusion, dit le ministre.
Les élèves de Kebara, leurs collègues de Loudima « peuvent donc se réjouir d’être aujourd’hui connectés au reste du territoire national et du monde », note le ministre qui émet le souhait de voir, « toutes les populations ainsi que les sages et les mânes de Kebara… Prendre soin de cette salle multimédia ».
Loudima (La Swapo) et Kebara allongent ainsi la liste des localités bénéficiaires des faveurs du FASUCE dans la mise en place des salles multimédias dont Ngonaka, Kounzoulou centre, Edzounga, Oyo, Ngania-Tsongo, Kouznoulou village, Ekouassendé, Alla, Mossendé, Tchikapika…