Congo : Léon Juste Ibombo engagé à restaurer la dignité de l’agent postal

Dans le dessein de sortir la poste dans la situation dans laquelle est plongée la poste congolaise depuis deux décennies, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo multiplie des stratégies, non seulement pour l’arrimer aux défis du numérique mais aussi de permettre à l’agent postal de rentrer dans ses droits, notamment le paiement des salaires. Après avoir mis en place un comité de gestion de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), l’horizon se dessine pour qu’il en soit ainsi.
En date du 20 mai 2021, et par note 004/MPTEN-CAB/21, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo avait mis en place, à titre exceptionnel et pour une durée de trois mois un comité de gestion chargé de gérer de façon collégiale entre le ministre, la direction générale et les représentants syndicaux, les recettes et les dépenses de l’entreprise postale.
Une démarche engagée par le ministre Léon Juste Ibombo pour mettre autour de la SOPECO une gestion participative, mettant en musique l’implication des tous acteurs intervenant tant la gestion que dans le fonctionnement de l’entreprise.
Aussitôt, installé dans ses fonctions, l’organe mis en place par le ministre de tutelle et dont il assure la présidence, multiplie les séances de travail pour déboucher à une solution salutaire tant pour la survie de l’entreprise et pour l’agent qui, à ce jour, accuse plusieurs mois de salaires impayés.
C’est ainsi au cours de sa 3ème réunion, tenue le mardi 1er juin 2021, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, le comité de gestion de la SOPECO, a tenu ce mardi 1er juin 2021, a engagé une réflexion pour explorer les niches pouvant permettre à l’administration postale de faire face à ses charges mensuelles.
Pour y parvenir le point des récettes et dépenses de l’entreprise a été fait. Il en ressort un déficit de 28.000.000frs à combler pour prioriser le paiement de salaire. Ce qui revient à dire que la SOPECO dispose dans son compte bancaire la somme de 13.915.601 francs/CFA. Ce qui, en conséquence, ne peut couvrir la charge salariale mensuelle, qu’est de 38.914.818 Francs/CFA.
Afin de combler le gap, le comité de gestion de la SOPECO pense qu’il est urgent de tourner vers les partenaires sociaux. De ce point de vue le concours financier de la Banque Postale du Congo et de Money gram, qui ont souscrit des engagements avec la SOPECO dans la mise en valeur de son patrimoine, est sollicité. Cette décision a été prise en accord partie avec les syndicats.
Une autre source de financement de la SOPECO est l’appui financier de l État, qui s’avère aussi indispensable, afin de préserver la paix sociale au sien de l’entreprise
A l’évidence, le comité de gestion de la SOPECO a pris une option, c’est la nécessité de restaurer la confiance et d’observer la transparence dans la gestion financière de cette entreprise publique, qu’est la SOPECO. Tout se met en place, somme toute, pour permettre à l’administration postale de payer les salaires des agents ; une manière de rétablir l’agent postal dans sa dignité. La prochaine réunion du comité de gestion de la SOPECO, prévue pour le 8 juin 2021, pourrait s’inscrire dans cette dynamique. Ainsi, Léon Juste Ibombo engage son administration dans un triptyque qui se résume en la transparence, des propositions concrètes et le dialogue social.

Congo/Tic Point sur la 3ème phase du projet de Couverture nationale en télécommunications

Après la mise en exécution des deux premières phases du Projet de Couvertu re Nationale en Télécommunications (PCN), la troisième qui concerne la connexion des ménages peine à se materialiser pour des raisons de financement. Le point a fait l’objet d’ une Réunion tenue le 02 juin 2021 à Brazzaville entre le Gouvernement représenté par les Ministres Léon Juste IBOMBO des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique et Denis Christel SASSOU N’GUESSO en charge de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public‐ privé, George LI DG de Huawei Technology (Société adjudjicataire du Marché) (Congo Télécom, ARPCE)
. A l’issue de celle-ci les membres du Gouvernement ont pris l’engagement de débloquer la situation en mettant en place des stratégies dans le cadre de la diplomatie économique et du Partenariat Public‐privé pour solliciter le concours des investisseurs et des bailleurs de fonds étrangers.

Numérique : Léon Juste Ibombo prend la tête du conseil des ministres de l’Alliance Smart Africa

León Juste IBOMBO, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a été  élu, ce jeudi 6 mai 2021, président de l’alliance smart africa, au cours d’une réunion par visioconférence, des ministres africains en charge des TIC.
Les ministres africains, membres de Smart africa, ont porté leur dévolu sur le Ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique,  à la faveur de la réunion de cette organisation, tenue, ce jour,  par visio conférence. Le nouveau Président du Conseil des ministres en charge des TIC de l’Alliance Smart Africa présidera aux destinées de cette organisation pour un mandat de 2 ans. Léon Juste Ibombo, mesurant les défis, a placé cette élection sous le signe de la poursuite des efforts pour rendre dynamique l’écosystème numérique africain. Il  faut œuvrer à ne pas rater la Révolution numérique, pouvait s’exclamer le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Il succède à ce poste à Said Oumar Koulibaly de la Guinée Conakry.
Si l’objectif de Smart africa est de vulgariser les TIC pour contribuer au développement socio-économique des Etats. Léon Juste Ibombo, en présidant le conseil des ministres pour 2 ans affiche son optimisme et son engagement à travailler pour la concrétisation de la vision de l’organisation, qui se décline en cinq objectifs, à savoir :  placer les TIC au cœur des programmes de développement socio-économique, améliorer leur accès et particulièrement celui à la large bande, améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC, accorder la priorité au développement du secteur privé, et impulser le développement durable via les TIC.
Sur cette base, il y a lieu de que l’alliance Smart Africa, est un réseau dont l’objectif est de rapprocher le secteur privé et les gouvernements africains autour du développement de l’internet en Afrique. Elle est, à l’évidence,  un partenariat entre 30 pays africains qui a pour objectif l’accélération du développement socio-économique durable sur le continent africain à travers le numérique (TIC) dans le but de faire de l’Afrique un marché digital unique (Digital single market ).
Le plus grand objectif de Smart Africa est de mettre la transformation digitale au cœur du développement économique du continent, en mettant un point d’orgue sur le secteur privé et les Etats membres autour d’initiatives concrètes comme par exemple le projet “One Africa Network” qui vise à supprimer progressivement le roaming entre les pays africains ou le développement d’un réseau de villes africaines intelligentes.
En somme,  la Smart Africa Alliance a été créée en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue cette année-là à Kigali au Rwanda. Il naît du constat selon lequel les pays d’Afrique du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique subsaharienne en matière de développement des TIC.

Congo : la gent féminine veut faire des technologies de l’information et de la communication une arme pour son autonomisation

Un échantillon des jeunes filles est à l’école du donner et du recevoir. Trois jours durant, à compter de ce mercredi 28 avril 2021, à Brazzaville, ces jeunes filles, venues d’horizons divers recevront une plus-value en rapport avec les technologies de l’information et de communication (TIC), pouvant leur permettre de rivaliser d’ardeur à ce 21ème siècle, siècle de la rapidité et du tout numérique.
Ouverts, ce 28 Avril, par Léon Juste Ibombo, ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à l’occasion de la journée internationale des jeunes filles dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), instituée par l’UIT (Union Internationale des Télécommunications), les travaux de cet atelier visent à améliorer les connaissances des jeunes filles et des jeunes femmes à la conception , au développement et à l’utilisation des outils et applications des technologies de l’information et de la communication, tout en mettant à leur disposition des outils en leur permettant d’être « actrices du changement dans ce secteur, jusqu’à ce jour majoritairement masculin. De sorte que la gente féminine prenne part active au processus du développement durable.
Aussi, dans son allocution d’ouverture, le ministre Léon Juste Ibombo a-t-il inscrit ses propos dans cette perspective.« … Le fait de promouvoir l’enseignement des femmes et des jeunes filles dans le secteur des TIC s’inscrit dans le droit fil des objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations Unies, en particulier l’ODD 5, qui vise à parvenir à l’égalité des sexes et à autonomiser toutes les femmes et les filles, notamment grâce aux TIC », pouvait-il soutenir, tout en faisant un rapprochement des attentes de cet atelier avec l’objectif poursuivi par la journée internationale des jeunes filles dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), conformément à la vision de l’UIT. « En effet, l’organisation d’une Journée mondiale des jeunes filles dans le secteur des TIC a pour ambition avant tout d’offrir des perspectives d’emploi à la jeune fille. » A rappelé le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
Si, cette journée valorise les jeunes filles et les encourage à poursuivre les études et leurs carrières dans le secteur technologique à travers la formation en codage, en développement d’applications mobiles et en informatique, les résultats attendus de cet atelier, organisé par la Force Montante Congolaise (FMC), jeunesse du Parti Congolais du Travail (PCT), par le biais du département de la promotion de la jeune fille, des questions du genre et des affaires sociale, sont entre autres, permettre aux jeunes filles et femmes de faire des TIC une arme de leur autonomisation.
De ce point de vue, les jeunes filles et femmes seront utiles et compétitives face aux contraintes de ce millénaire et du marché de l’emploi. Léon Juste Ibombo a trouvé les mots pour rappeler l’ambition de l’UIT : « Beaucoup d’entreprises et d’organisations cherchent à accroître le nombre de femmes représentées dans leur secteur, et en tant que principale institution des Nations Unies pour les télécommunications et les TIC, l’Union Internationale des Télécommunications veut encourager et promouvoir l’équilibre entre les femmes et les hommes dans le secteur des TIC à tous les niveaux au moyen de nombreuses initiatives, parmi lesquelles le partenariat mondial pour l’égalité hommes-femmes à l’ère du numérique (EQUALS), un partenariat mondial multi-parties prenantes visant à réduire la fracture numérique entre les hommes et les femmes. »
Ainsi, cette tribune, comme le veut la Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC, devrait, en dernier ressort accroître la représentation des filles et des femmes dans les sciences, technologies, Ingénierie et les mathématiques.
S’appuyant sur un extrait d’une déclaration du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui reconnait qu’« Il est essentiel de rendre ces technologies accessibles à toutes et à tous si l’on veut reconstruire des collectivités et des économies plus fortes, et ainsi relever les nombreux défis les plus pressants du monde », Léon Juste Ibombo a exhorté les formateurs à donner à la jeunesse féminine congolaise, durant ces trois jours du donner et du recevoir, les arguments nécessaires pour entreprendre dans ce secteur.
Organisé sous le thème : « Femmes et technologies », cet atelier de renforcement des capacités au bénéfice des jeunes filles et femmes congolaises, est une manière pour la Force montante congolaise, jeunesse du PCT de s’inscrire dans le programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, « Ensemble poursuivi la marche », qui lance une invite en direction des jeunes à s’insérer dans le secteur de l’économie numérique, promis à un bel avenir. Il est, également, l’occasion de promouvoir l’utilisation inclusive et équitable des TIC pour tous.

OSIANE: Conférence sur le financement du numérique et de l’innovation 28 avril 2021.

Monsieur le ministre de la communication et des médias, porte parole du gouvernement, cher collègue,
Monsieur le promoteur du Salon Osiane,
Mesdames et Messieurs, tous protocoles respectés,
Distingués invités,
Chers participants au salon des technologies de l’information et de l’innovation,
Mesdames et messieurs,

c’est avec un réel plaisir que je saisis l’opportunité que nous offre le salon Osiane pour vous partager les ambitions du Gouvernement du Congo dans l’espoir de susciter votre accompagnement multiforme pour le développement du numérique en République du Congo.

Mesdames, Messieurs,

Depuis quelques années le Président de la République du Congo, Son Excellence Monsieur Dénis Sassou Nguesso a mis au coeur de ses priorités le développement du numérique.

Cette volonté a été appuyée par les nombreuses réalisations du Gouvernement à travers notamment, la construction des réseaux modernes à fibres optiques tant au niveau national que sous-regional, notamment avec les interconnexions avec le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique et la République Démocratique du Congo à ces infrastructures, le gouvernement par le biais du Ministre des postes, des Télécommunications et de l’économie numérique a mis en place un dispositif législatif conséquent à travers notamment la publication de 5 lois relatives à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité pour encadrer notre cyberespace.

À cela s’est ajoutée la mise en place des structures chargées de gérer la mise en œuvre du numérique, dont la Direction générale du développement de l’Economie numérique et la loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’informations.

En vue de tout coordonner, le Gouvernement a adopté une politique nationale du numérique, dite Vision Congo Digital 2025.
Cette stratégie s’appuie sur 3 piliers qui sont le e-Gouv, le e-Citoyen et le e-Business.

Cette stratégie s’appuie essentiellement sur les partenariats public-privés et identifie plusieurs projets que j’espère retiendront votre attention.

Mesdames, Messieurs,

Le Congo de part sa stabilité politique et ses efforts de développement aspire à donner au numérique une véritable éclosion.

Aussi voudrais-je saluer l’intérêt que vous voudrez manifester à accompagner non seulement les projets d’envergure proposés dans le cadre de la stratégie nationale, mais aussi les projets individuels, non moins importants que proposent quelques start-ups férus du numérique, mais en mal de financement et d’encadrement adéquat.

Pour terminer mon propos, je me réjouis qu’il existe déjà des passerelles, à l’exemple du Club Congo France Numérique.
Mais le Congo reste largement ouvert à tous les partenaires qui voudront bien participer au développement de l’écosystème numérique dans notre pays.

Je vous souhaite bon travail et vous remercie pour votre attention !

Congo-Infrastructure numérique : vers la modernisation de l’université Marien-Ngouabi

Trois établissements de l’Université Marien NGouabi, à savoir la Faculté des Sciences et Techniques, l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, l’Institut Supérieur de Gestion et la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines disposent ; ont été pourvus en salles multimédia connectées à internet haut débit. L’acte de leur mise en service a été posé, ce 1er avril 2021, par les ministres Jean Richard Bruno Itoua, en charge de l’enseignement supérieur et Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et de l’économie numérique.
Ces salles, qui participent du processus de modernisation de l’université Marien Ngouabi sont dédiées aux étudiants et enseignants, grâce à un don du Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE) dont l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) est en assure la gestion.
Patronnant la cérémonie de mise en service de ces salles multimédia, aux côtés de son collègue de l’enseignement supérieur, Léon Juste Ibombo, par ailleurs Président du Comité du Fonds, a inscrit l’acte du jour dans le cadre de la poursuite de la marche du pays vers son arrimage à la modernité. « La poursuite de cette marche vers le développement nous conduit ce jour à l’Université Marien Ngouabi, notre Alma mater, qui d’ailleurs, nous a aussi formé, où nous procéderons à la remise officielle des salles multimédias équipées des ordinateurs modernes et d’une connexion internet haut débit, avec un service garanti par numéro vert, dans certains établissements… », a précisé Léon Juste Ibombo, dans son mot de circonstance.
En mettant à la disposition du ministère de l’enseignement supérieur, l’administration placée sous la tutelle du ministre Léon Juste Ibombo vient de traduire en acte une orientation reçu du chef du gouvernement et un engagement contenu dans le programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais. « C’est donc, pour nous un honneur et une fierté d’avoir accompli une mission confiée à notre département ministériel par le Chef du gouvernement, Monsieur Clément Mouamba, sous le leadership éclairé du Président de la République, SEM Denis Sassou-N’Guesso. »
Avant la rémise des clefs de ces salles qui doivent rendre efficace le travail et des enseignants et des étudiants ; qui en sont les principaux bénéficiaires, Léon Juste Ibombo a exhorté les utilisateurs de faire bon usage du matériel et outils de recherche mis à leur disposition par le gouvernement. « En pareille circonstance, il est d’usage protocolaire de prodiguer quelques conseils à l’endroit des heureux bénéficiaires d’en faire œuvre utile et d’en assurer une meilleure protection. » A soutenu le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, tout en invitant les uns et les autres à la responsabilité : « Aussi, nous comptons énormément sur votre sens de responsabilité vis à vis du bien commun, plus est, une donation du Chef de l’Etat à la jeunesse, décomplexée de notre pays. »
A travers ce geste, le Fonds d’Accès pour le Service Universel des Communications Électroniques (FESUCE), Entrée depuis mai 2020 dans sa phase opérationnelle, s’affirme comme un instrument d’une part de conquête des territoires numériques et d’autre part de soutien au développement durable. A ce titre, il a déjà rendu possible la mise en service des antennes de télécommunications dans certaines localités des départements jadis totalement non desservies en communications électroniques, dans les Plateaux, la Cuvette, le Pool, la Bouenza, le Niari et le Kouilou, pour ne citer que celles là, ainsi que remise officielle des salles multimédias dans certains établissements scolaires à Oyo, Dolisie et Pointe-Noire. Un travail d’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique qui suivra son corps normal, dans le dessein de permettre au pays de prendre part active à la « Révolution du numérique » et se digitaliser au maximum.

Projet CAB : après examen et adoption le budget exercice 2021 s’élève à plus de 13 milliards FCFA

«Devant l’engagement contractuel de poursuivre la réalisation du Projet Central Africa Backbone (CAB) dédié à l’interconnexion de la République du Congo à la République Centrafricaine puis de la République du Congo à la République du Cameroun, mais aussi face à la crise sanitaire mondiale COVID-19 dont les effets ont impacté la prévisibilité des ressources financières et techniques en faveur de la construction des infrastructures d’intégration sous régionale ; il a été convoqué le Comité de Pilotage de ce jour qui traduit la pertinence de la politique de développement des télécommunications transfrontalières insufflée par des télécommunications transfrontalières insufflée par la volonté des Chefs d’Etat de la CEMAC. C’est donc au lendemain de l’élection présidentielle apaisée que se tient la présente session du Comité de Pilotage. Qu’il me soit permis de vous adresser, mesdames et messieurs les membres du Comité de Pilotage, mes salutations chaleureuses et mes souhaits de bienvenue. Je voudrais ici rappeler ma satisfaction au regard des résultats tout aussi satisfaisants qu’encourageants durant l’exercice 2020 auxquels est parvenu le Projet CAB dans la construction des infrastructures à fibre optique entre la République du Congo et la République du Cameroun (Ouesso et Ntam). Que les partenaires techniques et financiers ainsi que tous les acteurs non étatiques reçoivent ici ma sincère gratitude». C’est par ses propos que Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique a ouvert les travaux du Comité de Pilotage du Projet CAB, le 23 mars 2021 à Brazzaville en présence de Michel NGAKALA, Coordonnateur dudit Projet.Au cours de cette session, il s’est agi de l’examen du Plan, de Passation de Marchés (PPM) ; la validation du Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) ; de faire l’état d’exécution du projet pour l’année 2020 et les recommandations du précédent Comité de Pilotage ; de tirer les meilleurs pratiques en matière d’exécution et prendre des résolutions et recommandations pour le prochain Comité de Pilotage. Pour Léon Juste IBOMBO, à titre de rappel a fait savoir qu’à partir d’aujourd’hui, nous n’aurons plus besoin d’emprunter des routes numériques internationales pour collaborer entre Etats frères. Les échanges digitaux vont fortement augmenter. La fracture numérique entre nos zones frontalières sera réduite et les populations profiteront d’un accès plus aisé au monde numérique, plus performant et moins cher. Cela, nous l’avons accompli ensemble et nous pouvons en être fiers. La matérialisation de la vision stratégique d’interconnexion sous régionale a été au centre de la session du Comité de Pilotage du Projet CAB. Plusieurs chantiers dudit projet ont connu des perturbations énormes, ralentissant ipso facto le rythme des travaux prévus au titre de l’année 2020, tels : l’achèvement des travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun, le lancement des travaux du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-RCA, la poursuite des études devant des études devant favoriser la construction du data center et bien d’autres chantiers en lice. Cependant, et malgré ce contexte très pénible, marqué par cette pandémie quelques activités ont, bon an mal, pu tenir.Cette session du Comité de Pilotage a été un moment indiqué pour diagnostiquer minutieusement les carences, d’identifier les faiblesses, de corriger les insuffisances et de définir une feuille de route claire afin d’impulser et de réussir la mise en œuvre du Projet.

Au terme de la rencontre, Michel NGAKALA a fait savoir à la presse au cours d’une interview qu’ En 2020, il était prévu de dépenser 15 milliards FCFA. Au regard de la situation sanitaire liée au coronavirus, on a revu nos dépenses à la baisse, six milliards FCFA. Avec le budget qui vient d’être adopté, on espère finaliser les travaux arrêtés et Il s’agit de l’achèvement de plusieurs chantiers ayant connu des perturbations l’année dernière du fait de la pandémie de Covid-19, entre autres, les travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun et Congo-RCA, puis la poursuite des études devant favoriser la construction du data center et bien d’autres chantiers en lice.

http://geoafriquemedias.over-blog.com/2021/03/projet-cab-apres-examen-et-adoption-le-budget-exercice-2021-s-eleve-a-plus-de-13-milliards-fcfa.html

 

Signature d’un accord sur la création d’un centre de recherche scientifique sur l’intelligence artificielle

Un protocole d’accord portant création du centre de recherche scientifique sur l’intelligence artificielle (Ia) au Congo a été signé, le 3 mars dernier à Brazzaville,  entre  le gouvernement congolais et la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (Cea)

Ce protocole a été signé du côté congolais par les ministres en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo et de l’Enseignement supérieur, M. Jean Bruno Itoua et du côté de la Cea par sa secrétaire exécutive, Mme Vera Songwe, en présence des autres membres du gouvernement.

Le centre de recherche sur l’Ia a six missions principales, à savoir améliorer le paysage actuel de la recherche sur Ia au Congo et en Afrique de façon générale ; explorer le potentiel de l’Ia et les impacts macroéconomiques, les effets transformateurs sur les sociétés et les économies, en particulier dans les secteurs des banques, de la santé, de l’agriculture, des transports, et de l’environnement.  La promotion d’une collaboration étroite entre le monde universitaire et les industries dans les domaines de l’Ia et de la robotique, fait également partie des missions de ce centre.

Toutes les études de faisabilité liées à la mise en œuvre de ce centre ont été financées par la Cea. Le lancement de cette structure va s’effectuer pendant la cérémonie de la 7ème session du Forum régional africain pour le développement, organisée par la République du Congo, du 1er au 5 mars 2021 à Brazzaville. Le Chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou N’Guesso a suivi la signature de cet accord par visioconférence, indique-t-on.

Le Centre africain de recherche scientifique sur l’intelligence artificielle créé pour améliorer l’expérience client et des citoyens dans les secteurs public et privé, a été visité, le 3 mars dernier, par les ministres en charge de l’Enseignement supérieur, de l’Economie numérique, de l’Environnement et la secrétaire exécutive de la Cea.

La  création de ce centre régional, avec l’appui de la Cea et de ses partenaires, va faire du Congo un grand carrefour des technologies en Afrique centrale. D’ici 2021, l’Ia va générer près de 16 milliards de dollars et créer plus de 2,3 millions de nouveaux emplois. De même, elle va croître de 33% au cours des cinq prochaines années.

Au cours de cette visite, le ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a précisé que ce centre va entreprendre des recherches de pointe sur l’Ia en se concentrant sur une approche centrée sur l’homme, afin de maximiser les avantages et de contrer les défis du développement et de l’utilisation de l’Ia pour le développement socio-économique du continent.

M. Ibombo a signifié que cette structure va également entreprendre des recherches sur les implications juridiques, éthiques, économiques et sociétales des technologies de l’Ia.

En outre, il a fait savoir que ce centre va aussi développer des outils, produits et services basés sur l’Ia pour aider les pays africains à adopter la mise en œuvre de cette technologie émergeante dans leurs efforts pour répondre aux aspirations de développement national et aux exigences des Objectifs de développement durable (Odd), comme convenu au niveau international.

A l’occasion de cette visite, la secrétaire exécutive de la Cea, Mme Vera Songwe, a édifié les étudiants sur la notion de l’Ia, avant de les inviter à s’en approprier. A travers la création de ce centre au Congo, la Cea va étudier la manière de créer plus d’emplois pour les jeunes Congolais, a-t-elle fait savoir.

Le Congo choisi pour tester le réseau 5G afin d’exploiter le potentiel numérique

 les ,participants à la 7ème forumLe Congo a été sélectionné parmi les 10 pays africains pour expérimenter le réseau 5G, afin d’exploiter pleinement le potentiel numérique et les avantages de la numérisation pour le développement du continent, a indiqué, le 3 mars à Brazzaville, la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (Cea), Mme Vera Songwé.

Cette initiative a pour but d’établir un partenariat et de mettre en œuvre des tests 5G dans certains pays africains, en vue de renforcer les capacités des partenaires à ouvrir des opportunités dans les réseaux commerciaux 5G dans plusieurs pays.

Pour Mme Songwé, le déploiement de la 5G va offrir aux opérateurs la possibilité d’améliorer leurs activités et services de consommation existants et de s’attaquer aux chaînes de valeur inexploitées dans la numérisation des industries. «Cette technologie ouvre de nouvelles opportunités dans un nouvel écosystème et les tests vont définir les accords de partenariat nécessaires à sa mise en œuvre», a-t-elle précisé.

Elle a fait savoir que les projets de test 5G impliquent la participation de plusieurs partenaires des organisations des Nations unies, de l’Uit, de l’Onudi, des opérateurs des télécommunications et des régulateurs ainsi que les industries qui peuvent représenter différents domaines, sans oublier les fournisseurs et fabricants de matériels, les fournisseurs des outils de test et de surveillance, la recherche et l’analyse, les entreprises et les opérateurs de réseaux.

Les tests seront menés en étroite collaboration avec les gouvernements et les opérateurs de télécommunication locaux pour s’assurer que toutes les dispositions réglementaires ont été mises en place pour permettre aux opérateurs de réallouer le spectre existant pour la 5G dans le milieu de gamme (par exemple 3,5 GHz), les micro-ondes et millimètres ainsi que les bandes de fréquences Wave (mmWave), par exemple le 26 GHz, a-t-elle souligné.

Pour sa part, le ministre en charge des télécommunications, M. Léon Juste Ibombo, a énuméré les objectifs spécifiques de ce test du réseau 5G, qui consistent à développer les cas d’utilisation de la 5G via un système 5G autonome de bout en bout pour couvrir à terme un large éventail de nouvelles applications, comme les services financiers, la santé, l’éducation, la fabrication, l’Internet, les objets et les villes intelligentes.

Ce réseau 5G va également développer une boîte à outils de test 5G pour chaque phase de déploiement individuelle, afin d’assurer une intégration et un déploiement réussis, de développer des modèles de test 5G standardisés et précis en vue de créer des pratiques de test plus harmonisées à travers le continent, d’identifier les principaux défis lors du test et du déploiement d’un réseau 5G et d’entreprendre des activités de sensibilisation, a-t-il ajouté.

Parmi les pays sélectionnés pour entreprendre le test du réseau 5G, figurent le Maroc, le Cameroun, le Sénégal, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Kenya et le Zimbabwe. https://www.aci.cg/congo-telecommunications-le-congo-choisi-pour-tester-le-reseau-5g-afin-dexploiter-le-potentiel-numerique/?fbclid=IwAR3SoiV3_bBxy5xb3nZepAOpr2Lxhfeq4hVFTsTcYfRwDt_UaFZGp–8BKE

 

 

Congo : une feuille de route ambitieuse fixée par Léon Juste Ibombo pour digitaliser au maximum le pays en 2021

Poursuivre la digitalisation pour arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, est bien le challenge que l’administration des postes, des télécommunications et de l’économie numérique placée sous la tutelle du ministre Léon Juste Ibombo, entend relever en cette année 2021. L’animateur principal de ce département ministériel, ce vendredi 8 janvier 2021, à Brazzaville, face à la presse, a décliné les axes de travail du secteur, qui s’appuient sur la « Révolution numérique. »

L’objectif cet échange avec la presse était  de faire le point des activités entreprises à la lumière de « la marche vers le développement », programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais et d’explorer toutes les possibilités qu’offre la révolution du numérique, pour poursuivre l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique, point n° dudit contrat social.

Après s’être réjoui de ce que sous sa direction le Congo s’est doté d’un arsenal juridique pouvant encadrer le numérique, à savoir la stratégie nationale du développement de l’économie numérique adossée au plan d’actions 2018-2022, la loi sur la cyber sécurité, la protection des données à caractère personnel, la lutte contre la cybercriminalité, la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Informations,  et bien d’autres, Léon Juste a prescrit une feuille de route pour le secteur des postes, des télécommunications et de l’économie numérique sur 12 mois.

Avec l’apport de la Banque Africaine de Développement (BAD), et par le biais du Projet Central African Backbone, organe technique du gouvernement congolais, il s’agira de construire le Data center national, une fois les obstacles liés à la finalisation des études, levés, les travaux débuteront en juillet 2021. Toujours avec l’appui de la BAD,  il sera lancé, selon le planning prévisionnel, la construction du réseau fibre optique axe fluvial, en février 2021, pour l’interconnexion avec la république Centrafricaine. Une façon de poursuivre la concrétisation de la volonté des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC d’interconnecter et d’intégrer les pays membres de la communauté.

Au cours de cette année 2021, il doit être mise en place d’un Centre d’Excellence et d’Intelligence artificielle avec l’apport de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, le free roaming en Afrique centrale qui permettra aux abonnés des pays de la CEMAC d’être connectés dans tous les pays de ladite zone avec leur numéro local à partir de janvier 2021.

Il est prévu, par ailleurs, l’acquisition d’un système automatique de gestion et de contrôle du spectre de fréquences radioélectriques.

Dans le dessein de donner un nouvel élan à l’administration postale, Léon Juste Ibombo a révélé à la presse l’effectivité du projet d’adressage postal, qui vise l’amélioration des conditions de traitements des envois postaux. Des axes prioritaires de travail serviront de tableau de bord à la poste congolaise pour sa compétitivité et son dynamisme. Il s’agit de la préservation de la paix sociale à l’entreprise par le dialogue permanent comme moyen de règlement des différends, l’opérationnalisation du Fonds d’Accès pour le service postal universel aiderait la SOPECO à assurer plus efficacement le service sur l’ensemble du territoire national, la formation du personnel aux métiers du numérique ;

Au cours de cette même année, tout devrait être mis en œuvre pour la maitrise du patrimoine de la SOPECO, véritable niche de ressources financières dont le défaut expose à la délinquance foncière.

Le ministère appuiera la SOPECO pour le règlement de sa dette à l’égard de la société Air France, afin de renouer avec le transport postal de 85% avec la SOPECO.

Et dans du fonds d’accès pour le service universel (FESUCE), le ministère poursuivra  la couverture des zones blanches et l’équipement multimédia des établissements scolaires, dans les zones rurales encore enclavées dans l’utilisation des communications électroniques.

Peu avant, Léon Juste Ibombo, avant de se prêter aux questions de la presse a fait le bilan de son action à la tête du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Un bilan qu’il juge positif et satisfaisant. Puisque, d’après ses propos « l’action du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique a été dense. »

En somme, le ministre Léon Juste Ibombo au terme de ce jeu de questions-réponses avec la presse pouvait déduire que le travail se fait et continuera à se faire conformément aux orientations reçues du président de la République. Ainsi l’architecture voulue par le président Denis Sassou-N’Guesso, dans le secteur des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, se met, progressivement en place.