Afrique-Numérique : les premières formations en ligne annoncées pour Janvier 2022 au centre régional sur l’intelligence artificielle.

Le premier centre régional sur l’intelligence artificielle en Afrique sera logé à l’Université Denis Sassou-N’Guesso, en République du Congo. En attendant la mise a disposition des bâtiments fonctionnels du Centre au cours de l’année 2023, l’atelier de revue à mi-parcours des travaux de sa mise en place, clos à Brazzaville, ce jeudi 5 août 2021, par le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a décidé du lancement de la formation en ligne dès le 2 Janvier 2022.

Trois jours durant les participants à l’atelier de revue à mi-parcours des travaux de mise en place du Centre Africain de Recherche sur l’Intelligence Artificielle (CARIA), ont tracé la route à suivre pour établir le premier centre régional sur l’intelligence artificielle en Afrique.

Les experts de la CEA, communauté technique et universitaire, structures publiques et privées, société civile venus de plusieurs horizons ont fait œuvre utile dans cette marche vers l’opérationnalisation du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle.

Ces moments d’échanges et de partages ont été l’occasion d’apprécier l’engagement de des partenaires et les contributions de tous les participants.  Ce qu’a permis l’adoption d’une feuille de route permettant la réalisation des objectifs dans le calendrier prescrit dans le cadre de ce projet.

C’est ainsi, intervenant à la clôture des travaux de cet atelier Jean Paul Adam, Directeur Division Technologique, Changement Climatique et Ressources Naturelles, CEA, n’a pas manqué de souligner la nécessité de ce centre en ce millénaire : « La vision du centre est d’être le premier centre de recherche en IA en Afrique avec des laboratoires de pointe dans les domaines de l’intelligence artificielle qui pourraient répondre aux objectifs STI de la nation et du continent. »

Au cours des ces assises il s’est dégagé l’idée d’accélérer le processus de création du centre. Clôturant lesdits travaux, Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a pu mesurer l’engagement des différents acteurs impliqués d’aller vite vers le démarrage effectif des activités de ce centre, le tout premier en Afrique. « Nous avons constaté la détermination de tous les collaborateurs de démarrer des cours a partir de janvier 2022 dans un format virtuel. » A fait observer le ministre Léon Juste Ibombo.

L’investissement dans la construction du Datacenter de classe mondiale et les avancés réalisés dans la mise en ouvre des capacités 5G au Congo, seraient autant d’atouts à la création d’un environnement propice pour le développement de l’Intelligence artificielle et la réussite de ce centre.

Cet atelier a apprécié l’attention apporté au renforcement de l‘écosystème pour le développement de l’Intelligence Artificielle en ce qui concerne les règlements et le cadre légal.

De ce point de vue, le ministre Léon Juste Ibombo est revenu sur la vision du chef de l’Etat congolais d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique : « Cette vision se traduit, non seulement par l’implémentation des infrastructures indispensables, mais aussi par la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets. »Pouvait-il déclarer. Bien avant lui, Jean Paul Adam signifiait que « la réussite de ce centre va se mesurer surtout à travers sa contribution vers une industrialisation verte et durable du pays et du continent. »

Pour la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ce centre sera aussi un partenaire privilégié pour le secteur privé pour encourager leur investissement dans ces technologies, mais aussi pour qu’il soit demandeurs des solutions pour les défis économiques auxquels les Etats africains font face. Ainsi l’intelligence artificielle devrait s’appréhender comme un levier pour multiplier les opportunités des start-ups, et de privilégier l’innovation et l’esprit entrepreneur.

Cela nécessitera une coopération forte et approfondie avec le secteur financier pour libérer l’investissement et le financement requis pour l’adoption des technologies autour de l’Intelligence Artificielle.

En somme, satisfait des conclusions de cette rencontre Léon Juste Ibombo a déduit que la plus-value découlant cet atelier contribuera tant au niveau national qu’international, à entreprendre des recherches sur les implications juridiques, éthiques, économiques et sociétales des technologies d’Intelligence Artificielle, ainsi que de développer des outils, produits et services basés sur l’intelligence artificielle, afin d’aider le continent africain dans son ensemble à adopter la mise en œuvre de cette nouvelle technologie.

Numérique : le lancement des activités du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle en discussion à Brazzaville

Brazzaville abrite, depuis ce 2 août 2021, un atelier de revue à mi-parcours des travaux de mise en place du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle. Les assises ouvertes par le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, s’étaleront sur quatre jours.

Durant cette période les experts de la CEA, communauté technique et universitaire, structures publiques et privées, société civile venus de plusieurs horizons devraient engager des discussions portant sur un examen des arguments pour accélérer, si possible, la mise en place, si attendue, du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle (CARIA), dont l’acuité n’a pas toujours été évidente aux yeux du plus grand nombre.

Il s’agit, pour eux, de faire le point des recommandations de la 7ème session du forum régional africain pour le développement (ODD), en partenariat avec la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, organisée à Kintélé, Banlieue Brazzavilloise, du 1er au 4 Mars 2021. Au cours de celle-ci, il avait été procédé au lancement officiel du Centre Africain de Recherche sur l’intelligence artificielle (CARIA).

Vu l’importance du numérique dans la construction d’une Afrique digit       alisée, innovante à l’heure de la 5ème révolution, le ministre Léon Juste Ibombo, dans son mot d’ouverture a présenté le caractère transversal de l’intelligence artificielle. « Étant entendu que, l’intelligence artificielle consiste à mettre en œuvre un certain nombre de techniques, développant des programmes informatiques complexes capables de permettre aux machines d’imiter une forme d’intelligence humaine. » Pouvait-il préciser avant d’ajouter « L’Intelligence Artificielle se retrouve implémentée dans un nombre grandissant de domaine d’application. »

Cette tribune d’échange et de partage se veut être une manifestation de l’intérêt tout particulier que revêt  le développement des télécoms, de l’Economie Numérique, de la recherche Scientifique, de l’innovation technologique, ainsi que le Développement Humain.

Dans ce sens le ministre Léon Juste Ibombo, qui intervenait après sa collègue de l’enseignement supérieur, de l’innovation et la recherche scientifique, Delphine Adouki, et du représentant de la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Jean Pierre Adam, a fait une projection des atouts que l’Afrique pourrait tirer de l’intelligence artificielle. « Pendant ce temps, il est de plus en plus affirmé qu’à moins de 10 ans d’atteinte des Objectifs de Développement Durable, les perspectives liées à l’intelligence artificielle semblent très prometteuses. » A dit le ministre Ibombo, tout en notant que « leur utilisation responsable offrirait des avantages substantiels aux acteurs de développement ainsi qu’à ses bénéficiaires parmi lesquels les étudiants de l’Université Denis Sassou-N’Guesso. »

La mission de ces sachants réunis à Brazzaville consiste à examiner les progrès réalisés conformément aux objectifs assignés lors du Forum de Kintélé et de   formuler une feuille de route claire pour un démarrage rapide des activités du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle.

De manière précise, il s’agit pour les participants de porter un regard critique sur l’amélioration du paysage actuel de recherche en Intelligence Artificielle au Congo et en Afrique de façon générale, sur l’exploration du potentiel de cette technologie et les impacts macroéconomiques, ces effets transformateurs sur les sociétés et les économies. De l’avis du ministre Léon Juste Ibombo, il s’agira, également de se prononcer sur l’exploration de nouveaux domaines de recherche sur l’intelligence artificielle au service de l’homme, calcul génétique ; vision par ordinateur et la reconnaissance des formes, la robotique, etc. ainsi que sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour promouvoir le développement économique et sociale du continent, la promotion d’une approche de collaboration étroite entre le monde universitaire et les industries de transformation en utilisant l’intelligence artificielle et la robotique, sans oublier la consolidation de la coopération internationale pour l’accès inclusif à l’intelligence artificielle et aux innovations numériques.

Dans cette perspective,  l’impact s’avère prépondérant de l’intelligence artificielle  dans le domaine notamment de la cybersécurité au cours des prochaines années, où les cyber opérations offensives et défensives devraient être renforcées face aux cybermenaces. Aussi, le gouvernement congolais s’est-il résolu de mettre en place des outils nécessaires à la préservation de sa souveraineté numérique.

En Conséquence, tout devrait être mise en œuvre pour opérationnaliser le centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle. Un centre au service de la jeunesse, des entreprises, des administrations et de la société civile africaine.

En Rappel le Centre de Recherche sur l’Intelligence Artificielle s’assigne comme objectif d’entreprendre des recherches de pointe sur l’intelligence artificielle (IA) en se concentrant sur une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages et de contrer les défis du développement et de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour le développement socioéconomique du continent.

Afrique-Inde : Le Congo engagé à tirer profit de ce partenariat pour développer le numérique

« SERV Africa III : Connexion aux sphères de croissance IT » est la session à laquelle a participé, ce jeudi 15 juillet 2021, par visio-conférence, Léon Juste Ibombo, ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à l’occasion de la seizième édition du conclave CII-EXIM Bank sur le partenariat Inde-Afrique.

Cette session, au cours de laquelle, le ministre Léon Juste Ibombo a porté la voix du Congo, a révélé que le potentiel des TIC qui domine les marchés mondiaux et ayant un impact sur un large éventail d’industries, a fait une incursion dans la région Afrique, qui voit l’émergence de nouveaux produits et services qui, dans un proche avenir, auront un impact profond sur la croissance et le développement de l’Afrique.

Saisissant l’instant de cette tribune, le ministre Léon Juste Ibombo a souligné la volonté du gouvernement congolais d’aller vers la diversification de l’économie nationale, dont l’un des leviers est le développement des technologies de l’information et de la communication. « Il ne fait par conséquent nul doute que les TIC continueront à gagner en importance, notamment grâce aux progrès et innovations futurs. » A signifié Léon Juste Ibombo dans son intervention avant d’ajouter « Il est plus qu’urgent que notre pays intègre le train de la révolution technologique, en développant efficacement les relations entre notre continent et l’Inde. »

Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique n’a pas manqué de justifier la participation congolaise à ce conclave, précisément à cette session, jugée indispensable que les autres, regard de la transversalité des TIC, surtout en cette crise de pandémie à coronavirus. « Nous participons à ce conclave pour contribuer au développement des TIC et pour placer notre pays dans le concert des nations afin de tirer profit du développement par la mise en œuvre des résolutions et recommandations qui seront approuvées. » Pouvait marteler le ministre Léon Juste Ibombo.

En déroulant son propos, le ministre congolais a souhaité qu’à la fin de ce conclave, après avoir conjugué les points de vue, les expertises et les expériences, que les pays participants saisissent les belles opportunités qu’offre les TIC pour raffermir les liens entre l’Afrique et l’Inde.
Nous pouvons donc prendre le risque d’affirmer que les conditions sont donc réunies pour favoriser l’émergence d’une véritable industrie numérique et technologique.

Léon Juste Ibombo a reconnu l’existence encore des freins à lever pour rendre possible l’essor d’une industrie robuste et stable, mais l’espoir est permis, pouvait-il renchérir. Et, dans le dessein de tirer profit du partenariat Afrique-Inde, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, tout en rappelant l’objet dudit conclave, qu’est celui d’aider certainement à transformer ces freins en avantage, en mettant en exergue les relations entre l’Inde et l’Afrique, s’est réjoui de l’avance que le Congo a pris avec l’Inde, dans le développement des TIC.

Ainsi, le ministère congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique est pourparlers avec le Ministère des Affaires Etrangères de l’Inde pour signer un protocole d’accord, aux fins de faire participer la République du Congo au projet du réseau e-VidyaBharati et e-AerogyaBharati (e-VBAB), Projet de réseau électronique panafricain de mise à niveau technologique. Ce projet a pour objectif de mettre en œuvre avec succès le réseau afin de fournir des services de télé-enseignement et de télémédecine par le biais d’une plateforme Web.

Cette seizième édition, la confédération indienne de l’industrie l’a placée sous le thème principal : « exploiter l’opportunité Afrique-Inde : se connecter, créer, collaborer ». Ce thème revêt une importance capitale, dans la mesure où les relations entre l’Inde et l’Afrique se consolident chaque jour davantage. Ce conclave est considéré comme une passerelle qui réunit des acteurs tant publics que privés, afin de discuter et partager des expériences et idées autour des thématiques en rapport direct avec les TIC et bien d’autres domaines.

Congo-Télécommunications : vers la conclusion d’un partenariat avec une société tunisienne pour la couverture des zones blanches

La Tunisie entend accompagner le gouvernement congolais dans la fourniture d’installation pouvant permettre la couverture en télécommunications des zones blanches. C’est ce qui ressort de la visite de deux sociétés tunisiennes par le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui séjournait à Tunis, le 2 et 4 juillet 2021.

 

Le ministre Léon Juste Ibombo répondait à l’invitation du gouvernement Tunisien et la société Mellouli Steel Galvanizingg Industries. La délégation congolaise, qu’il conduisait à visiter les usines de la société Mellouli Steel Galvanizing Industries (MSGI) Sise à Sfax-Tunisie.

 

Cette visite, qui s’est déroulėe en deux phases, a commencé par la découverte de l’usine MSGI TOWERS, spécialisée dans la fabrication des poteaux de ligne métalliques, candélabres, poteaux d’eclairage public. Le ministre congolais en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique ainsi que sa suite ont touché du doigt le processus de fabrication des supports produits par cette société. Du cisalage à la finition, en passant par le pliage, et le soudage, La délégation congolaise a découvert les différents compartiments de cette société.

Il faut retenir que la société fabrique plusieurs types des candélabres d’éclairage et stupports de lignes

électriques suivants les hauteurs de poteaux de 5 metre à 35 metre. La production mensuelle de fabrication s’élève ente 7 000 ef 8 000 poteaux de ligne métallique.

 

Autre lieu, autre moment, c’est la visite de l’usine MSGI, spécialisée dans la fabrication des pylônes de telécommunications (tubulaire et cornière), des charpentes et des ponts métalliques.

 

Etape après étape le ministre et sa suite ont visité la partie planage et dressage, ensuite ils ont découvert le lieu du cisaillage- découpage- tronçonnage, avant de découvrir les compartiments d’oxycoupge, de traçage et perçage, du pliage, de la soudure, de la galvanisation, enfin de la peinture.

 

La production annuelle de fabrication s’élève entre 1 000 à 1 500 Pylônes de télécommunications et 12 000 Tonnes de charpente métallique.

 

Au terme de la visite, s’est bien déroulée, le Ministre congolais des Postes des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon Juste IBOMBO et le gérant de MSGI Mr MELLOULI Lotfi, ont exprimé leur satisfaction pour ce contact et cette passerelle que les deux parties ont résolu d’établir entre Tunis et Brazzaville, à travers un partenariat de fourniture d’équipements de couverture en télécommunications des zones enclavées ou non couvertes, avant de poser pour une photo de famille.

 

En somme, les discussions vont se poursuivre par les deux parties, afin de finaliser ce processus de conclusion de ce partenariat entre le Congo et la Tunisie, pour accompagner le processus de développement des télécommunications.

Congo-Poste : Léon Juste Ibombo entend réactiver les conseils de discipline

Pour restaurer l’autorité de l’Etat et permettre à l’administration postale de faire face à la concurrence du secteur et de ses charges mensuelles, le ministre Léon Juste Ibombo, au cours d’un échange avec les postiers, ce mardi 29 juin 2021, à Brazzaville, a donné l’information sur la relance des conseils de disciplines au sein de la Société des Postes et de l’épargne du Congo (SOPECO).
L’administration postale fait face à d’énormes défis. Et les énergies doivent se déployer pour sortir cette entreprise étatique de sa situation actuelle. Pour ce faire la première des exigences est celle que chaque agent réponde présent à son poste de travail. Ceci permettra que chaque agent postal remplisse sa mission. Le faisant chacun jouera sa partition dans la vente des produits et services de la poste congolaise et renflouera les caisses de la SOPECO.
Des pointeurs arrivées et départs seront installés dans les prochains jours dans les services de la poste congolaise, question de matérialiser cette ambition de remettre chaque agent à son poste de travail et de sévir les absents. Une initiative qui a été bien apprécié par les concernés qui ont formulé une doléance la mise à leur disposition d’un moyen de transport pouvant faciliter leur déplacement de leur zone de résidences pour le lieu de travail.
Le ministre Léon Juste Ibombo a promis trouver une solution à cette doléance qui intègre la dynamique du fonctionnement harmonieux de l’entreprise.
A cette mesure de mise en place d’un procédé numérique avec un pointeur de présence pour les agences de Brazzaville et Pointe-Noire, le ministre Léon Juste Ibombo a ajouté de l’octroi des badges aux agents des différentes caisses.
Cette décision découle du constat que le ministre a fait en synergie avec le comité de gestion de la SOPECO qu’il avait mis en place pour sortir l’entreprise de sa crise qui perdure, de ce qu’il y avait un décalage criard entre les recettes et les charges de la SOPECO, dans l’espace d’un mois.
De ce point de vue, au cours de cet échange ministre-agents des postes, Léon Juste Ibombo a fait le point des démarches entreprises par le cabinet concernant l’apaisement des tensions au sein de la SOPECO.
Comme prévu par le comité de gestion qui doit évaluer chaque semaine les recettes et les dépenses et prioriser la première dépense qui est le paiement du salaire mensuel, cette rencontre a permis au Ministre de mettre à la disposition de ces travailleurs les encaissements et recettes attendues de la SOPECO pour des raisons de clarté.
A ce jour, là SOPECO attend cinq millions (5.000.000) de franc/CFA de son partenaire privilégié Money Gram, treize millions (13.000.000) de franc/CFA des loyers par la Banque Postale du Congo, vingt millions (20.000.000) de franc/CFA des frais destinés aux payements des retraités.
En engageant les dépenses essentielles à son fonctionnement la SOPECO se reste avec 2045255 francs/CFA dans ses caisses. Or la masse salariale de cette entreprise publique s’élève à 38820739 francs/CFA, soit un gap de 36775484 francs/CFA. D’où il faut maximiser les recettes pour établir l’équilibre entre les recettes et les charges mensuelles. Ainsi, chaque agent est attendu à son poste de travail, pour sortir l’entreprise de l’ornière.
A propos des recettes dissimulées, Léon Juste IBOMBO a dit qu’il s’agit là d’une fausse information. Pour permettre à la SOPECO de retrouver ses lettres de noblesse, il appelle les travailleurs au ressaisissement et à préserver l’outil de travail.
Pendant ces échanges, les travailleurs ont formulé quelques suggestions, notamment la nécessité de créer une autorité de régulation, le fonds postal tout en demandant au gouvernement de revoir la subvention jusqu’alors estimé à cent treize millions (113.000.000) de franc/CFA l’année.
Le Ministre a, par ailleurs, déploré le retrait des partenaires sociaux du comité de gestion récemment mis en place de façon collégiale. Un outil, pourtant, institué par le ministre pour assurer la gestion collégiale et transparente de la SOPECO.

Descente du ministre Léon Juste Ibombo à la SOPECO

Dans sa démarche d’amener l’administration postale congolaise à retrouver ses lettres de noblesse, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique multiplie des stratégies et initiatives. Le tout dans le but de redonner à l’agent postal sa stature d’antan. Dans ce sens, Léon Juste Ibombo sera face aux travailleurs de la SOPECO (société des postes et de l’épargne du Congo), ce mardi 29 juin 2021, à 14 heures.

Dans le souci de préserver le climat social et de maintenir le dialogue au sein de la société des postes et de l’épargne du Congo, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo effectue, ce mardi, une descente à la recette principale de la poste. Tout en les exhortant à une prise de conscience professionnelle, afin de s’approprier leur outil de travail, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique invite l’ensemble des travailleurs de cette entreprise publique sous tutelle d’y répondre présents. Puisque le ministre Léon Juste Ibombo fera, encore, une importante communication à leur endroit.

L’objectif de cette descente est de poursuivre la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie de gestion de l’entreprise, à savoir leur faire le point à chaque étape de l’évolution de la situation, telle qu’elle est examiné par le comité de gestion de la SOPECO, mise en place et pilotée par le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

CEEAC : Les ministres en charge des télécommunications et TIC adoptent un Plan d’Action pour le Déploiement des Infrastructures de communications Électroniques

Brazzaville, ce jeudi 24 juin 2021, le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a présidé, en visio-conférence, la rencontre de haut niveau des ministres en charge des télécoms et des technologies de l’information et de la communication des pays membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette réunion a débouché sur l’adoption du Plan d’Action pour le Déploiement des Infrastructures de communications Électroniques (PACDICE-AC).

Progressivement la CEEAC s’achemine vers la mise en œuvre du Plan d’Action pour le Déploiement des Infrastructures de communications Électroniques (PACDICE-AC). Les ministres de la communauté en charge de cette question se sont accordés ce jeudi. Le document qu’ils ont approuvé sera transmis aux chefs d’Etat pour son adoption et sa mise en œuvre.
Après avoir suivi et examiné les conclusions des travaux des experts qui portaient sur le contenu de ce plan d’action pour le développement des infrastructures de communications électroniques, cette réunion de haut niveau des ministres de la CEEAC en charge des télécoms et des TIC a approuvé des documents transversaux au développement des Télécoms et TIC en Afrique Centrale. Il s’agit de la méthodologie analytique de priorisation des projets du Plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques de l’Afrique centrale (Pacdice-ac).
Il a été, également, question d’examiner la note stratégique sur la priorisation des projets du Pacdice-ac ; la feuille de route 2021 de mise en œuvre du Pacdice-ac et la déclaration des chefs d’État sur le développement des infrastructures de communications électroniques dans la sous-région.
Comme à l’ouverture des travaux, à leur clôture le ministre congolais en charge des télécoms qui présidait lesdits travaux a souligné que l’examen approfondi de ces documents permettra de disposer des documents de qualité. « Au cours de notre réunion nous avons apprécié, à leur juste valeur les recommandations pertinentes des experts qui durant 3 jours n’ont ménagé ni leur énergie ni leur temps pour produire un travail de qualité » , a fait savoir Léon Juste Ibombo dans son mot de clôture.
La moisson de ce segment de haut niveau aura été abondante. Et le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pouvait s’en féliciter ; puisque l’inclusion numérique est en marche. « Au regard des résultats auxquels nous sommes parvenus il nous appartient donc d’affirmer notre ferme volonté d’aller plus loin dans la mise en place d’une infrastructure numérique régionale, inclusive, économiquement viable et techniquement durable. Ce, afin de promouvoir le développement socio-économique de l’Afrique Centrale et son intégration dans l’économie continentale et mondiale. » Pouvait signifier Léon Juste Ibombo.
Conscients de la situation du développement des infrastructures en Afrique centrale, les ministres de la communauté ont estimé que la CEEAC a tout intérêt à prioriser les infrastructures de communication électronique sur la base d’une méthodologie ayant fait ses preuves dans le processus de priorisation des projets d’infrastructures au niveau continental.
La CEEAC s’est réjouie de la tenue de cet atelier qui permettra l’amélioration des documents proposés. En conséquence la responsabilité grande des participants s’est dégagée pour le développement de ce secteur qui connaît encore un déficit.
La mise en œuvre des projets du PACDICE-AC permettra entre autres d’augmenter l’accès à l’internet haut débit , de réduire les couts de la connectivité internationale, d’améliorer les performances des services entre les Etats membres, et d’accéder à la souveraineté numérique des Etats.

Congo : Chaque postier attendu aux résultats pour la survie de la Poste

Président de la République
L’exploitation postale devrait être dorénavant la principale source de revenu de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), pour permettre à l’entreprise de faire face à ses charges mensuelles. Cette phrase peut résumer la communication du ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, aux agents de cette structure sous tutelle, ce mercredi 09 juin 2021, à Brazzaville.

Léon Juste Ibombo est venu à la rencontre de ces postiers pour leur faire l’état de lieu, la réalité des comptes qui sont en deçà des charges de l’entreprise, ainsi que leur présenter les pistes de solutions, afin de donner du dynamisme à leur outil de travail.Le ministre Léon Juste Ibombo

En face du ministre Léon Juste Ibombo, ce sont des femmes et hommes qui traditionnellement ont la missionde collecter, d’acheminer, la distribuer du courrier  mais aussi de commercialiser les produits financiers (transferts d’argents à l’international et en national ainsi que les produits d’assurance). En conséquence, ils devraient assurer le Service Postal Universel, lequel consiste à acheminer et distribuer le courrier sur l’ensemble du territoire à moindre coût.

Or de du diagnostic des maux dont souffre la poste congolaise, il en ressort que les principaux revenus de la SOPECO proviennent des activités annexes liées à la location des terrains et bâtiments de la Poste. Par conséquent l’activité relative à l’exploitation postale devient une activité secondaire génératrice de revenu. Ce constat a permis au ministre de faire observer que les travailleurs de la Poste se sont profondément éloignés de leur cœur de métier. Du coup, cela bloque les leviers qu’ils pouvaient actionner, notamment en améliorant la productivité, le service rendu au client ou encore la qualité de service, afin d’accroitre les revenus nécessaires à son développement.

L’attitude démissionnaire du postier a pour corollaire le client se tourne vers d’autres acteurs proposant les mêmes services que la poste ; alors que la poste est présente dans tout le Congo et devrait profiter de cet atout pour faire des bonnes recettes le mois, et partant, faire face à ses charges.

Les postiers entrain de suivre le ministre sectoriel Léon Juste Ibombo

Il est évident quela Poste connait depuis plusieurs années une crise profonde et structurelle, exacerbée, aujourd’hui, par un environnement économique national et international concurrentielle et difficile.

Plus que déterminé à sortir l’administration postale de cette situation, Léon Juste Ibombo a exposé les avancées enregistrées à ce jour. « C’est donc à ce titre, que j’ai mis en place, le 20 mai dernier, un dispositif absolument inédit et exceptionnel : le comité de gestion. » A soutenu le ministre face à l’assistance avant de préciser la composition et la mission dudit comité : « Composé des membres du Cabinet, de votre Direction Générale et de vos Représentants Syndicaux (le Postier et la Fésypostel), ce comité, dont j’assure personnellement la présidence, a pour objectif, pendant une période de trois mois, d’examiner la situation des recettes et des dépenses de votre entreprise, afin de définir, de façon collégiale, les meilleures options visant à vous assurer de façon plus régulière des revenus, et vous rendre ainsi votre dignité d’homme et femme, de père et mère, enfants du Congo. »

Il est question de juguler le déséquilibre persistant au sein de la SOPECO entre les recettes, qui sont de l’ordre de 23 millions et le paiement d’un mois de salaire estimé à 39 millions de francs CFA. « Il est donc impossible au rythme actuel de répondre à des paiements de salaires mensuellement. Par contre, vous disposez en vous des moyens et de leviers pour permettre d’atteindre de meilleurs résultats. » A dit le ministre Ibombo avant d’inviter l’ensemble du personnel de la SOPECO dans tout le Congo à reprendre du service, afin de renverser la tendance.

Pour sa part le ministre Léon Juste Ibombo a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour faire que le postier recouvre sa dignité. « Que chacun se mette à son poste de travail pour travailler. Et le comité de gestion de la SOPECO, dans un délai de 3 mois, mettra tout à contribution pour la résurrection de la poste congolaise. » Pouvait-il déduire. 

Léon Juste Ibombo faisant le tour du propriétaire

A ce titre, la feuille de route pour le développement du secteur postal demeure la redynamisation et la diversification des activités postales, la modernisation de la Poste, notamment à travers la digitalisation de ses services et l’amélioration de ses outils de production, la préservation de la paix et le dialogue sociale au sein de l’entreprise, l’assurance du Service Postal Universel (octroi de la concession postale à la SOPECO, mise en place d’un Fonds de Service Postal Universel). Il ne faut pas occulter l’amélioration de la gouvernance postale, la lutte contre les antivaleurs, ainsi que la restauration de la place du Congo sur l’échiquier postal international.

Congo : l’invite de Léon Juste Ibombo pour une régulation respectueuse des textes, des valeurs et de la tutelle

Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, au cours d’une communication à l’endroit du régulateur des postes et communications électroniques, ce vendredi 11 juin 2021, dans son cabinet de travail, a dicté la norme à respecter pour développer et restaurer l’autorité de l’Etat dans ce secteur.

 

Léon Juste Ibombo a fait son entrée en matière en énumérant les résultats engrangés par son administration, en synergie avec tous les acteurs placés sous sa tutelle. Il s’agit notamment : de l’accession du Congo à la tête de l’Alliance SMART AFRICA pour les deux prochaines années, de la création au sein de l’Université Denis Sassou- N’Guesso de Kintélé, par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique du Centre Africain de Recherche sur l’Intelligence Artificielle. A cela s’ajoute, également la conduite du Projet de réalisation de la Phase pilote des tests 5 G en partenariat avec la CEA et l’opérateur MTN, sans oublier la mise en œuvre de la plateforme africaine de communication et d’information sur la Covid-19 ACIP pour améliorer les interventions sanitaires des États ainsi que la surveillance des maladies.

 

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique s’est félicité du travail abattu ensemble avec le régulateur pour booster le secteur, à travers, entre autres l’opérationnalisation du Fonds pour l’Accès et le Service Universel des Communications Électroniques, ayant rendu possible la couverture en télécommunications des localités enclavées, la dotation des établissements scolaires et universitaires en salle multimédias et bien d’autres acquis bénéfiques au développement des postes et des communications électroniques.

Pour la poursuite de cette dynamique, question de permettre à son département ministériel d’assurer au pays les atouts de prendre part à la « Révolution numérique », Léon Juste Ibombo a demandé au régulateur, qu’est l’agence de régulation des communications électroniques (ARPCE) à veiller sur la qualité des communications téléphoniques laisse à désirer, tout en faisant observer que des pertes de crédits répétées sont déplorées par les consommateurs sans défense, de même les consommateurs reçoivent de manière intempestive des sms promotionnels.

 

En retour, a instruit le ministre, l’organe de régulation se doit de prononcer des sanctions au lieu de simples mises en garde à l’endroit des opérateurs pourtant récalcitrants.

 

Concernant la régulation postale, a poursuit Léon Juste Ibombo, il faut veiller scrupuleusement à ce que la réglementation soit respectée. Sur ce point précis, le ministre a soutenu les textes d’application de la loi n° 9-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation postale en République du Congo sont au Secrétariat Général du Gouvernement et seront adoptés sous peu. Toutefois, l’ARPCE ne doit pas laisser s’installer une déréglementation du fait des opérateurs postaux privés, fixant aux usagers les tarifs fantaisistes. Au demeurant, Léon Juste Ibombo a exhorté l’agence de régulation d’assurer la sécurité postale, indispensable à la sécurité nationale.

 

La communication de Léon Juste Ibombo était destinée à l’ARPCE. Et en sa qualité du ministre en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, il a rappelé à l’ARPCE, dont l’absence non justifiée de son directeur général dans la salle a été déploré par le ministre, est un organe de régulation placé sous la tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. A ce titre, elle est soumise à l’obligation de rendre compte de ses principales activités à sa hiérarchie.

 

Si « la restauration de l’autorité de l’Etat n’est pas négociable. » Insiste Léon Juste Ibombo, l’ARPCE est sommée de faire parvenir à mon cabinet ministre les rapports d’activités semestriels et annuels. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs, et usant des pouvoirs de contrôle, le ministre ne manquera pas de faire auditer l’organe de régulation si jamais, il y a le moindre soupçon de malversations, de concussion ou de fraudes.

 

Les axes de travail

 

Après avoir fixé la ligne rouge à ne pas franchir dans la collaboration ministère-agence de régulation, le ministre Léon Juste Ibombo a donné les directives et instructions pour relever les défis communs de développement du secteur des télécommunications et des TIC, en pleine évolution à la vitesse exponentielle.

 

Léon Juste Ibombo a fixé la feuille de route de l’ARPCE en cinq (5) points essentiels. Il s’agit notamment d’adapter la Régulation des postes et des communications électroniques aux contraintes technologiques et sécuritaires qu’imposent les TIC, d’accompagner substantiellement le département dans la mise en œuvre de sa feuille de route ; (Alliance SMART AFRICA et d’amorcer l’apurement des dettes UPAP ET UPU,…)

Le troisième axe de travail recommande de faire améliorer la qualité des services en communications téléphoniques. Sur ce point, le ministre donne mandat à l’ARPCE de Sanctionner si possible les opérateurs de téléphonie mobile récalcitrants.

 

Un autre chantier sur lequel devrait travailler l’ARPCE est celui de réguler plus efficacement le secteur des postes en proie à un dérèglement des pratiques postales par de nombreux opérateurs privés agréés et non agréés.

 

Et, la dernière exigence c’est l’obligation faite à l’ARPCE de rendre compte à la tutelle des activités importantes menées en indiquant les résultats obtenus surtout dans le cadre de la coopération internationale free roaming, fréquences etc.

 

L’instant de cette communication du ministre Léon Juste Ibombo, en définitive, devrait donner à l’agence de régulation des postes et des communications électroniques un sursaut du travail bien fait respectueux des textes en vigueur et d’un environnement solidaire voulu par tous. Dans cette conjugaison d’efforts et le respect des textes ainsi que des valeurs pourront être relevés les défis de développement du secteur des postes et des communications électroniques, pour le bonheur des congolais et la matérialisation du programme de gouvernement du chef de l’Etat.

Congo : Léon Juste Ibombo invite l’agent postal au regain d’intérêts des principales missions de la poste  

L’exploitation postale devrait être dorénavant la principale source de revenu de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), pour permettre à l’entreprise de faire face à ses charges mensuelles. Cette phrase peut résumer la communication du ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, aux agents de cette structure sous tutelle, ce mercredi 09 juin 2021, à Brazzaville.

 

Léon Juste Ibombo est venu à la rencontre de ces postiers pour leur faire l’état de lieu, la réalité des comptes qui sont en deçà des charges de l’entreprise, ainsi que leur présenter les pistes de solutions, afin de donner du dynamisme à leur outil de travail.

 

En face du ministre Léon Juste Ibombo, ce sont des femmes et hommes qui traditionnellement ont la mission de collecter, d’acheminer, la distribuer du courrier mais aussi de commercialiser les produits financiers (transferts d’argents à l’international et en national ainsi que les produits d’assurance). En conséquence, ils devraient assurer le Service Postal Universel, lequel consiste à acheminer et distribuer le courrier sur l’ensemble du territoire à moindre coût.

 

Or de du diagnostic des maux dont souffre la poste congolaise, il en ressort que les principaux revenus de la SOPECO proviennent des activités annexes liées à la location des terrains et bâtiments de la Poste. Par conséquent l’activité relative à l’exploitation postale devient une activité secondaire génératrice de revenu. Ce constat a permis au ministre de faire observer que les travailleurs de la Poste se sont profondément éloignés de leur cœur de métier. Du coup, cela bloque les leviers qu’ils pouvaient actionner, notamment en améliorant la productivité, le service rendu au client ou encore la qualité de service, afin d’accroitre les revenus nécessaires à son développement.

 

L’attitude démissionnaire du postier a pour corollaire le client se tourne vers d’autres acteurs proposant les mêmes services que la poste ; alors que la poste est présente dans tout le Congo et devrait profiter de cet atout pour faire des bonnes recettes le mois, et partant, faire face à ses charges.

 

Il est évident que la Poste connait depuis plusieurs années une crise profonde et structurelle, exacerbée, aujourd’hui, par un environnement économique national et international concurrentielle et difficile.

 

Plus que déterminé à sortir l’administration postale de cette situation, Léon Juste Ibombo a exposé les avancées enregistrées à ce jour. « C’est donc à ce titre, que j’ai mis en place, le 20 mai dernier, un dispositif absolument inédit et exceptionnel : le comité de gestion. » A soutenu le ministre face à l’assistance avant de préciser la composition et la mission dudit comité : « Composé des membres du Cabinet, de votre Direction Générale et de vos Représentants Syndicaux (le Postier et la Fésypostel), ce comité, dont j’assure personnellement la présidence, a pour objectif, pendant une période de trois mois, d’examiner la situation des recettes et des dépenses de votre entreprise, afin de définir, de façon collégiale, les meilleures options visant à vous assurer de façon plus régulière des revenus, et vous rendre ainsi votre dignité d’homme et femme, de père et mère, enfants du Congo. »

 

Il est question de juguler le déséquilibre persistant au sein de la SOPECO entre les recettes, qui sont de l’ordre de 23 millions et le paiement d’un mois de salaire estimé à 39 millions de francs CFA. « Il est donc impossible au rythme actuel de répondre à des paiements de salaires mensuellement. Par contre, vous disposez en vous des moyens et de leviers pour permettre d’atteindre de meilleurs résultats. » A dit le ministre Ibombo avant d’inviter l’ensemble du personnel de la SOPECO dans tout le Congo à reprendre du service, afin de renverser la tendance.

 

Pour sa part le ministre Léon Juste Ibombo a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour faire que le postier recouvre sa dignité. « Que chacun se mette à son poste de travail pour travailler. Et le comité de gestion de la SOPECO, dans un délai de 3 mois, mettra tout à contribution pour la résurrection de la poste congolaise. » Pouvait-il déduire.

 

A ce titre, la feuille de route pour le développement du secteur postal demeure la redynamisation et la diversification des activités postales, la modernisation de la Poste, notamment à travers la digitalisation de ses services et l’amélioration de ses outils de production, la préservation de la paix et le dialogue sociale au sein de l’entreprise, l’assurance du Service Postal Universel (octroi de la concession postale à la SOPECO, mise en place d’un Fonds de Service Postal Universel). Il ne faut pas occulter l’amélioration de la gouvernance postale, la lutte contre les antivaleurs, ainsi que la restauration de la place du Congo sur l’échiquier postal international.

COMMUNICATION DU MINISTRE EN CHARGE DES POSTES A L’ENDROIT DES TRAVAILLEURS DE LA SOPECO