Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, au cours d’une communication à l’endroit du régulateur des postes et communications électroniques, ce vendredi 11 juin 2021, dans son cabinet de travail, a dicté la norme à respecter pour développer et restaurer l’autorité de l’Etat dans ce secteur.
Léon Juste Ibombo a fait son entrée en matière en énumérant les résultats engrangés par son administration, en synergie avec tous les acteurs placés sous sa tutelle. Il s’agit notamment : de l’accession du Congo à la tête de l’Alliance SMART AFRICA pour les deux prochaines années, de la création au sein de l’Université Denis Sassou- N’Guesso de Kintélé, par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique du Centre Africain de Recherche sur l’Intelligence Artificielle. A cela s’ajoute, également la conduite du Projet de réalisation de la Phase pilote des tests 5 G en partenariat avec la CEA et l’opérateur MTN, sans oublier la mise en œuvre de la plateforme africaine de communication et d’information sur la Covid-19 ACIP pour améliorer les interventions sanitaires des États ainsi que la surveillance des maladies.
Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique s’est félicité du travail abattu ensemble avec le régulateur pour booster le secteur, à travers, entre autres l’opérationnalisation du Fonds pour l’Accès et le Service Universel des Communications Électroniques, ayant rendu possible la couverture en télécommunications des localités enclavées, la dotation des établissements scolaires et universitaires en salle multimédias et bien d’autres acquis bénéfiques au développement des postes et des communications électroniques.
Pour la poursuite de cette dynamique, question de permettre à son département ministériel d’assurer au pays les atouts de prendre part à la « Révolution numérique », Léon Juste Ibombo a demandé au régulateur, qu’est l’agence de régulation des communications électroniques (ARPCE) à veiller sur la qualité des communications téléphoniques laisse à désirer, tout en faisant observer que des pertes de crédits répétées sont déplorées par les consommateurs sans défense, de même les consommateurs reçoivent de manière intempestive des sms promotionnels.
En retour, a instruit le ministre, l’organe de régulation se doit de prononcer des sanctions au lieu de simples mises en garde à l’endroit des opérateurs pourtant récalcitrants.
Concernant la régulation postale, a poursuit Léon Juste Ibombo, il faut veiller scrupuleusement à ce que la réglementation soit respectée. Sur ce point précis, le ministre a soutenu les textes d’application de la loi n° 9-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation postale en République du Congo sont au Secrétariat Général du Gouvernement et seront adoptés sous peu. Toutefois, l’ARPCE ne doit pas laisser s’installer une déréglementation du fait des opérateurs postaux privés, fixant aux usagers les tarifs fantaisistes. Au demeurant, Léon Juste Ibombo a exhorté l’agence de régulation d’assurer la sécurité postale, indispensable à la sécurité nationale.
La communication de Léon Juste Ibombo était destinée à l’ARPCE. Et en sa qualité du ministre en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, il a rappelé à l’ARPCE, dont l’absence non justifiée de son directeur général dans la salle a été déploré par le ministre, est un organe de régulation placé sous la tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. A ce titre, elle est soumise à l’obligation de rendre compte de ses principales activités à sa hiérarchie.
Si « la restauration de l’autorité de l’Etat n’est pas négociable. » Insiste Léon Juste Ibombo, l’ARPCE est sommée de faire parvenir à mon cabinet ministre les rapports d’activités semestriels et annuels. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs, et usant des pouvoirs de contrôle, le ministre ne manquera pas de faire auditer l’organe de régulation si jamais, il y a le moindre soupçon de malversations, de concussion ou de fraudes.
Les axes de travail
Après avoir fixé la ligne rouge à ne pas franchir dans la collaboration ministère-agence de régulation, le ministre Léon Juste Ibombo a donné les directives et instructions pour relever les défis communs de développement du secteur des télécommunications et des TIC, en pleine évolution à la vitesse exponentielle.
Léon Juste Ibombo a fixé la feuille de route de l’ARPCE en cinq (5) points essentiels. Il s’agit notamment d’adapter la Régulation des postes et des communications électroniques aux contraintes technologiques et sécuritaires qu’imposent les TIC, d’accompagner substantiellement le département dans la mise en œuvre de sa feuille de route ; (Alliance SMART AFRICA et d’amorcer l’apurement des dettes UPAP ET UPU,…)
Le troisième axe de travail recommande de faire améliorer la qualité des services en communications téléphoniques. Sur ce point, le ministre donne mandat à l’ARPCE de Sanctionner si possible les opérateurs de téléphonie mobile récalcitrants.
Un autre chantier sur lequel devrait travailler l’ARPCE est celui de réguler plus efficacement le secteur des postes en proie à un dérèglement des pratiques postales par de nombreux opérateurs privés agréés et non agréés.
Et, la dernière exigence c’est l’obligation faite à l’ARPCE de rendre compte à la tutelle des activités importantes menées en indiquant les résultats obtenus surtout dans le cadre de la coopération internationale free roaming, fréquences etc.
L’instant de cette communication du ministre Léon Juste Ibombo, en définitive, devrait donner à l’agence de régulation des postes et des communications électroniques un sursaut du travail bien fait respectueux des textes en vigueur et d’un environnement solidaire voulu par tous. Dans cette conjugaison d’efforts et le respect des textes ainsi que des valeurs pourront être relevés les défis de développement du secteur des postes et des communications électroniques, pour le bonheur des congolais et la matérialisation du programme de gouvernement du chef de l’Etat.

L’exploitation postale devrait être dorénavant la principale source de revenu de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), pour permettre à l’entreprise de faire face à ses charges mensuelles. Cette phrase peut résumer la communication du ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, aux agents de cette structure sous tutelle, ce mercredi 09 juin 2021, à Brazzaville.

Dans le dessein de sortir la poste dans la situation dans laquelle est plongée la poste congolaise depuis deux décennies, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo multiplie des stratégies, non seulement pour l’arrimer aux défis du numérique mais aussi de permettre à l’agent postal de rentrer dans ses droits, notamment le paiement des salaires. Après avoir mis en place un comité de gestion de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), l’horizon se dessine pour qu’il en soit ainsi.
Après la mise en exécution des deux premières phases du Projet de Couvertu re Nationale en Télécommunications (PCN), la troisième qui concerne la connexion des ménages peine à se materialiser pour des raisons de financement. Le point a fait l’objet d’ une Réunion tenue le 02 juin 2021 à Brazzaville entre le Gouvernement représenté par les Ministres Léon Juste IBOMBO des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique et Denis Christel SASSOU N’GUESSO en charge de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public‐ privé, George LI DG de Huawei Technology (Société adjudjicataire du Marché) (Congo Télécom, ARPCE)
León Juste IBOMBO, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a été élu, ce jeudi 6 mai 2021, président de l’alliance smart africa, au cours d’une réunion par visioconférence, des ministres africains en charge des TIC.
Un échantillon des jeunes filles est à l’école du donner et du recevoir. Trois jours durant, à compter de ce mercredi 28 avril 2021, à Brazzaville, ces jeunes filles, venues d’horizons divers recevront une plus-value en rapport avec les technologies de l’information et de communication (TIC), pouvant leur permettre de rivaliser d’ardeur à ce 21ème siècle, siècle de la rapidité et du tout numérique.

Monsieur le ministre de la communication et des médias, porte parole du gouvernement, cher collègue,
Trois établissements de l’Université Marien NGouabi, à savoir la Faculté des Sciences et Techniques, l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, l’Institut Supérieur de Gestion et la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines disposent ; ont été pourvus en salles multimédia connectées à internet haut débit. L’acte de leur mise en service a été posé, ce 1er avril 2021, par les ministres Jean Richard Bruno Itoua, en charge de l’enseignement supérieur et Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et de l’économie numérique.
«Devant l’engagement contractuel de poursuivre la réalisation du Projet Central Africa Backbone (CAB) dédié à l’interconnexion de la République du Congo à la République Centrafricaine puis de la République du Congo à la République du Cameroun, mais aussi face à la crise sanitaire mondiale COVID-19 dont les effets ont impacté la prévisibilité des ressources financières et techniques en faveur de la construction des infrastructures d’intégration sous régionale ; il a été convoqué le Comité de Pilotage de ce jour qui traduit la pertinence de la politique de développement des télécommunications transfrontalières insufflée par des télécommunications transfrontalières insufflée par la volonté des Chefs d’Etat de la CEMAC. C’est donc au lendemain de l’élection présidentielle apaisée que se tient la présente session du Comité de Pilotage. Qu’il me soit permis de vous adresser, mesdames et messieurs les membres du Comité de Pilotage, mes salutations chaleureuses et mes souhaits de bienvenue. Je voudrais ici rappeler ma satisfaction au regard des résultats tout aussi satisfaisants qu’encourageants durant l’exercice 2020 auxquels est parvenu le Projet CAB dans la construction des infrastructures à fibre optique entre la République du Congo et la République du Cameroun (Ouesso et Ntam). Que les partenaires techniques et financiers ainsi que tous les acteurs non étatiques reçoivent ici ma sincère gratitude». C’est par ses propos que Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique a ouvert les travaux du Comité de Pilotage du Projet CAB, le 23 mars 2021 à Brazzaville en présence de Michel NGAKALA, Coordonnateur dudit Projet.
Au cours de cette session, il s’est agi de l’examen du Plan, de Passation de Marchés (PPM) ; la validation du Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) ; de faire l’état d’exécution du projet pour l’année 2020 et les recommandations du précédent Comité de Pilotage ; de tirer les meilleurs pratiques en matière d’exécution et prendre des résolutions et recommandations pour le prochain Comité de Pilotage. Pour Léon Juste IBOMBO, à titre de rappel a fait savoir qu’à partir d’aujourd’hui, nous n’aurons plus besoin d’emprunter des routes numériques internationales pour collaborer entre Etats frères. Les échanges digitaux vont fortement augmenter. La fracture numérique entre nos zones frontalières sera réduite et les populations profiteront d’un accès plus aisé au monde numérique, plus performant et moins cher. Cela, nous l’avons accompli ensemble et nous pouvons en être fiers. La matérialisation de la vision stratégique d’interconnexion sous régionale a été au centre de la session du Comité de Pilotage du Projet CAB. Plusieurs chantiers dudit projet ont connu des perturbations énormes, ralentissant ipso facto le rythme des travaux prévus au titre de l’année 2020, tels : l’achèvement des travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun, le lancement des travaux du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-RCA, la poursuite des études devant des études devant favoriser la construction du data center et bien d’autres chantiers en lice. Cependant, et malgré ce contexte très pénible, marqué par cette pandémie quelques activités ont, bon an mal, pu tenir.
Cette session du Comité de Pilotage a été un moment indiqué pour diagnostiquer minutieusement les carences, d’identifier les faiblesses, de corriger les insuffisances et de définir une feuille de route claire afin d’impulser et de réussir la mise en œuvre du Projet.
Au terme de la rencontre, Michel NGAKALA a fait savoir à la presse au cours d’une interview qu’ En 2020, il était prévu de dépenser 15 milliards FCFA. Au regard de la situation sanitaire liée au coronavirus, on a revu nos dépenses à la baisse, six milliards FCFA. Avec le budget qui vient d’être adopté, on espère finaliser les travaux arrêtés et Il s’agit de l’achèvement de plusieurs chantiers ayant connu des perturbations l’année dernière du fait de la pandémie de Covid-19, entre autres, les travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun et Congo-RCA, puis la poursuite des études devant favoriser la construction du data center et bien d’autres chantiers en lice.
Un protocole d’accord portant création du centre de recherche scientifique sur l’intelligence artificielle (Ia) au Congo a été signé, le 3 mars dernier à Brazzaville, entre le gouvernement congolais et la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (Cea)