Forum sur la gouvernance de l’internet : Digitaliser au maximum pour gagner le pari de la «Révolution numérique» au congo

Leon Juste Ibombo Ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique
Léon Juste Ibombo Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

Sous l’égide du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, plus précisément de la direction générale du Développement de l’économie numérique et des Nations unies, le Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF) 2020 se tient sur le thème « Internet, digital et covid-19 : Perspectives et transformations ».

Un thème qui rappelle une fois de plus la nécessité d’une meilleure appropriation des ressources internet, au moment où le monde s’offre opportunément, depuis quatre mois, l’occasion d’expérimenter le télétravail et les autres formes d’administration électronique, en raison de la confiscation par la Covid-19 des libertés individuelles et collectives. L’IGF se révèle comme une opportunité de poser la réflexion sur comment la Covid-19 crée une nouvelle conjoncture d’accélération de la transformation digitale.

Au-delà, le forum se charge de faciliter l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches réglementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet.

Au cours de l’édition 2020 de ce forum les  participants composés d’experts au niveau national et régional, à travers un retour d’expérience et une participation active lors des différentes sessions devront mettre en lumière les questions actuelles et émergentes sur la gouvernance de l’Internet afin de favoriser la durabilité, la robustesse, la sécurité, la stabilité et le développement d’Internet.

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, déroulant son allocution de circonstance, après avoir peint le tableau de l’arsenal juridique du Congo et rappelé le plan national du développement de l’économie numérique a défini le processus d’arrimage du pays au développement de l’économie numérique, qui s’exécute sans anicroche.

Abordant l’objet de ce forum, Léon Juste Ibombo a laissé entendre que « Internet a rendu chaque existence plus intense en donnant l’impression que chaque être humain pouvait vivre mille vies en une et donc plus qu’un changement technologique, c’est une révolution technologique, culturelle, sociale et philosophique qui s’est immiscée dans chaque strate de l’activité humaine. »

Léon Juste Ibombo a précisé, par ailleurs que « Cette révolution digitale est d’ailleurs toujours en cours. Elle s’est même accélérée avec la pandémie du Covid-19. Chaque jour, la liste des évolutions s’allonge : avec l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, et plusieurs autres encore qui nous laissent envisager d’immenses progrès en matière de santé, de sécurité, de culture ou d’éducation. »

Pour lui, cette année reste marquée par la pandémie du coronavirus avec un fort effet de ralentissement de plusieurs secteurs d’activités, mais celui d’internet a su résister et s’est montré très efficace dans la lutte contre la pandémie, avec l’éclosion des plateformes de vidéoconférence, télétravail, E-éducation, E-santé etc. De ce fait, il a formulé le vœu de voir ce forum national sur la gouvernance de l’Internet, apporter des éléments de réponses susceptibles d’aider à la maîtrise des problématiques posées par la pandémie de coronavirus notamment par l’accélération de la transformation digitale de la République du Congo.

Le panel gouvernemental

Le panel gouvernemental sur le thème « L’usage de l’internet dans la gestion des catastrophes ou pandémies » le gouvernement congolais de placer l’usage des NTIC au cœur des enjeux du développement.

Le ministre Bruno Jean Richard Itoua, de l’Enseignement supérieur, qui est intervenu à ce niveau de débat,  a relevé l’écart observé entre l’Afrique et l’Europe dans l’appropriation de la pandémie à Coronavirus. C’est pourquoi, a-t-il souligné la survenue de la pandémie à COVID 19 est une « opportunité de faire l’analyse de nos systèmes de gouvernance, de santé, mais aussi de notre architecture technologique au service de tout ce qui peut concourir à la riposte. » Bruno Jean Richard Itoua a ajouté que « c’est aussi le moment où il faut puiser tous les trésors d’imaginations, de créativité pour faire face à la pandémie. »

Partant de cette constatation, le ministre de l’enseignement supérieur a  noté que c’est le moment de franchir un cap. L’après devant être différent de l’avant, Bruno Itoua a soutenu que la pandémie à coronavirus exige beaucoup d’efforts en termes d’investissement, de sensibilisation, d’information et de communication, de façon à ce qu’on s’approprie la maladie.

De ce point, il propose l’utilisation à fond du numérique.  En ce sens que la population congolaise, étant majoritairement jeune, devrait constituer  un meilleur vecteur de communication et de sensibilisation. Et le Congo dispose d’un taux d’accès appréciable à la téléphonie mobile.

 

Intervenant dans la même optique et dans le contexte de crise sanitaire due à la pandémie à coronavirus, Jacqueline Lidya Mikolo, ministre de la santé, a présenté la situation épidémiologique du Congo à la date du 17 juin 2020, qui fait ressortir sur plus de 8 milles tests réalisés 931 cas positifs, 411 guéris et 27 décès.

 

Partant de ce point elle a rappelé que la survenue de la pandémie a mis les systèmes sanitaires à rude épreuve, à travers le monde. Dans l’effort sur le suivi épidémiologique, les moyens de communication apparaissent indispensables pour faire la sensibilisation et la mobilisation des masses.

L’usage des NTIC et l’internet, en particulier, constitue des moyens efficaces, interactifs simples et dynamiques entre les services de santé et la population, a renchéri Madame la ministre de la Santé, avant de poursuivre que « L’important taux de pénétration de la téléphonie mobile et de l’internet doivent être des acquis majeurs pour relever les défis de la sensibilisation des populations et de la collecte, ainsi que du traitement des données sanitaires de la pandémie. »

 

Présentant par la suite les améliorations apportées dans le système sanitaire congolais, Jacqueline Lidya Mikolo a annoncé les chantiers actuels de son administration, en rapport avec les enjeux de l’heure, qui ont pour finalité la digitalisation des services de santé.

 

Plusieurs autres sessions d’informations et de formations auront lieu au cours de deux jours d’échanges et de partage dans l’optique de formuler, en dernier ressort, des recommandations susceptibles de faire participer le Congo à la société de l’information et du savoir.

Congo : applications et plate-forme numériques une pour la sensibilisation de masse contre la pandémie à la coronavirus

Ce sont l’application « Chatbot » et la plate-forme « Educovid », mises en place par le système des Nations unies qui vont permettre la sensibilisation en masse de la population à la pandémie à coronavirus, par l’usage de la téléphonie mobile. Ce mercredi 10 juin 2020, à Brazzaville, les ministres Jacqueline Lydia Mikolo, de la Santé et Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et de l’Economie numérique, ont posé les gestes, d’abord de réception de la licence zoom, ensuite du lancement officiellement de ces solutions numériques.
Dans le cadre de la réponse à la pandémie à coronavirus, le système des Nations Unies s’inscrit dans la continuité de son appui au gouvernement congolais, notamment pour garantir la continuité du service public, matière d’information et de communication. Conformément aux lignes tracées par les différentes agences onusiennes au niveau mondial, les représentations du Congo contribuent à la réponse du pays contre cette pandémie par des mécanismes multiformes, dont la création des solutions numériques pour sensibiliser la population, précisément celle à risque.
Dans cette perspective, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a présenté la plate-forme « Educovid »,  qui s’appréhende comme une application dotée de trois fonctions essentielles : rappel automatique des conseils et gestes barrières, diffusion d’informations en temps réel par notification, conseil et assistance aux femmes enceintes et aux personnes testées positives à la Covid-19.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), pour sa part, a élaboré l’application « Chatbot ». Elle est un support numérique assurant un service de conversations automatisées par le biais d’arborescence de choix des questions pour répondre aux préoccupations des utilisateurs sur la Covid-19 : gestes barrières, symptômes de la maladie et d’autres mesures de prévention.
« FNUAP et PNUD ont développé ces solutions digitales innovantes pour renforcer le système d’information et de sensibilisation d’une part et, d’autre part, renforcer la production, le traitement, l’analyse, et la dissémination des données pour accompagner la réponse à la Covid-19 », pouvait soutenir le coordonnateur résident du système des Nations unies, Chris Mburu avant d’ajouter « Je souhaite, vivement, que ces solutions numériques contribuent, efficacement aux efforts du Gouvernement en matière de communication et de mobilisation communautaire contre la COVID 19. »
Réagissant au cours de cette cérémonie, Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la Santé, a fait savoir que ces solutions digitales s’inscrivent dans la droite ligne de l’action du gouvernement de la République du Congo, dans le cadre de sa stratégie nationale de cyber santé. Dans ce même ordre d’idées, elle n’a pas manqué de rassurer le système des Nations unies sur la disponibilité de son département ministériel à poursuivre la collaboration, dans l’optique de création  des conditions pour une riposte plus efficace contre la pandémie à coronavirus.
Le ministre Léon Juste Ibombo, des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique a précisé que cet accompagnement des Nations Unies intègre l’ambition du chef de l’Etat congolais « d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. « Cet appui vient épouser bien notre feuille de route que nous exécutons pour l’atteinte d’un Congo arrimer au développement de l’économie numérique ; et ces outils ou applications numériques pour assurer la continuité du service public. » a laissé entendre le ministre Ibombo.
Les nouvelles technologies Zoom et cette plate-forme mise en place apparaissent comme des valeurs ajoutées dans la contribution à la sensibilisation sur la prévention et la prise en charge des personnes testées positives à la COVID 19.

CONGO-COVID 19 : Huawei fait un don de masques au Ministère des Télécommunications

Dans le cadre de la lutte contre la maladie à COVID 19, la société chinoise Huawei a fait un don de masques au ministère des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, ce Mercredi 20 Mai 2020.
Ce geste de générosité a été  accompli par  Li ZHEN ,  directeur General de cette société.  Ce geste de soutien substantiel,   s’inscrit dans le registre des activités de ladite société, dans le cadre de sa responsabilité  sociale d’entreprise.
A travers ce don, le directeur Général de Huawei a réitéré l’engagement de sa société  à œuvrer  avec le gouvernement congolais pour éradiquer cette pandémie  à coronavirus du territoire national, mais aussi à maintenir la continuité  de ses services de communications.
Réceptionnant, ce don en présence  de Franck SIOLO, son directeur de cabinet, le ministre Léon juste IBOMBO a remercié huawei pour ce geste.
Le port de masque étant rendu obligatoire par les autorités congolaises suite au coronavirus, ce geste permettra au personnel du Ministère de renforcer davantage l’observation des mesures  barrières, telles     qu’édictées.
Huawei est un partenaire  stratégique pour le Congo, entendu qu’elle accompagne le gouvernement dans le cadre de l’implémentation de la 3ème phase du Programme de Couverture  Nationale  en Télécommunications(PCN), avec entre autres missions, apporter la fibre optique au niveau des ménages, a indiqué le ministre IBOMBO.
Installée au Congo depuis 2007, la société Huawei accompagne le gouvernement congolais dans la  construction des infrastructures des communications de bases et dans l’implémentation  de sa stratégie nationale de développement de l’économie numérique et dans la formation de la jeunesse congolaise, à travers son Programme phare  Seeds for the Future (en français  (Semences du Futur).

Journée mondiale des télécommunications : le gouvernement invite les congolais à réfléchir sur le rôle des TIC dans le développement intelligent et durable

Ce dimanche 17 mai 2020, le Monde a célébré la journée des télécommunications, sous le thème « Connect 2030 ; Les TIC au service des ODD ». Occasion pour le Gouvernement congolais, par la voix de Léon Juste IBOMBO, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, par une déclaration officielle, d’inviter la communauté nationale à réfléchir aux avancées par les TIC pour faciliter le passage à un développement intelligent et durable. (Intégralité de la déclaration du gouvernement de la République du Congo.)

Déclaration du Gouvernement à l’occasion de la journée mondiale des
télécommunications célébrée sous le thème : Connect 2030: Les TIC au
service des ODD.

17 mai 2020

Mes chers compatriotes,
Cest dans un contexte de crise sanitaire mondiale CoVID19 à forts risques que
notre pays, à l’instar de la Communauté inter nationale, célèbre ce 17 Mai 2020, la
journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.
Ce jour marque, la création de l’Union Internationale des Télécommunications
UIT en sigle. Ceci se passait le, 17 mai 1865, avec la signature à Paris de la
première Convention télégraphique internationale. Notons que L’UIT est une
institution spécialisée des Nations Unies pour le développement des technologies
de linformation et de la communication.
L’année 2020 représente une occasion unique pour les membres de l’Union de célébrer la contribution des Technologies de I’Informations et de la
Communication au progrès de la société de l’information et du savoir, et de présenter le “Programme Connect 2030 pour le développement des
télécommunications/TIC dans le monde “. Le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Atonio GUTERRES déclare à cet effet que, je cite: « les technologies de l’information peuvent être porteuses despoir, car elles permettent à des milliards de personnes dans le monde entier de créer et d’entretenir des liens» fin de citation.

Dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, (ODD), adopté en
vertu de la Résolution A/70/1 de l’Assemblée Générale des Nations Unies et qui compte 17 objectifs de développement durables, il est reconnu que “l’expansion de l’informatique et des communications ainsi que l’interdépendance mondiale des activités ont le potentiel d’accélérer les progrès de l’humanité et de
réduire la fracture numérique”. Aussi, la Résolution 200 adoptée à la Conférence des plénipotentiaires de Dubaí en 2018, recommande-t-elle, désormais, une coordination avec le plan stratégique
de l’Union pour la période 2020-2023, et en particulier de mettre l’accent sur la manière dont les avancées techniques des dix prochaines années contribueront à atteindre plus rapidement les Objectifs de développement durable (ODD) adoptés
par les Nations Unies.

Mes chers compatriotes,
Le thème “Connect 2030: les TIC au service des Objectifs de développement
durable (ODD)” célébrée cette année, permettra aux membres de l’UIT de
réfléchir aux avancées dans le secteur des TIC propres à faciliter le passageà un développement intelligent et durable. Il mettra en avant les solutions concrètes
reposant sur les TICet les tendances qui se font jour pour promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, afin de contribuer à la realisation des cinq buts strategiques du Programme Connect 2030: à savoir
croissance l’inclusion: la durabilité : l’innovation et le partenariat.

Mesdames et messieurs,
Chers compatriotes,
Nous vivons à l’ère du numérique où les frontières traditionnelles entre les mondes physique et virtuel se réduisent. La connectivité large bande est aujourd’hui indispensable pour garantir les résultats attendus du plan stratégique du Programme Connect 2030.
Il est aujourd’hui admis de tous, que le développement numérique est un catalyseur du développement durable. Afin d’en concrétiser pleinement les avantages, il est impératif d’encourager le déploiement de réseaux large bande
haut débit, en les rendant accessibles à tous, y compris sur le plan financier.
En ce qui concerne notre pays, les efforts du président de la République, Chef de
L’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, méritent d’avantage
l’accompagnement de la communauté internationale des TIC.
Il a d’ailleurs, inscrit, l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique comme axe majeur de son contrat social, décliné dans la Marche vers le développement, Allons plus loin ensemble, et la stratégie Congo vision digital 2025 a été approuvée à cet effet.
Cette stratégie prescrit, entre autres, au Gouvernement d’opérationnaliser le
fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques, pour
permettre que les réseaux de télécommunications soient accessibles sur l’ensemble du territoire national et ce, à des coûts abordables pour tous.
Cest pourquoi, au cours de cette année 2020, quelques localités des Départements, jusque-là non desservies, comme BOUANIELA, BOYELLE,
IKPEMBELE, MBOUMBEE, ANGOUANI, OKASSA, LES-SARAS, BOKOMA,
NGOKO, LOULOMBO, pour ne citer que celles-là, seront connectées en réseaux
de télécommunications.
De même, en harmonie avec les chefs d’Etat de la sous-région, le président de la
République, a aussi prescrit l’interconnexion en fibre optique de notre pays les Etats frontaliers, ceci dans le cadre du projet Central African Backbone.
Par ailleurs, en soutien à la lutte contre le Covid 19, le Gouvernement a obtenu, des sociétés de télécommunications certaines mesures pour lui faciliter l’accès à leurs services pour le bien-ëtre des populations.
En offrant par exemple, la gratuité de certains services et en favorisant le
télétravail, la télé éducation, les vidéoconférences, en donnant à leurs clients la possibilité de différer leurs paiements, en annulant les frais sur les transferts monétaires mobiles, en augmentant ou en suspendant les plafonds de données.
Dans cette même perspective, le gouvernement de la République du Congo, à travers le ministère en charge des télécommunications et celui en charge de la santé, travaille déjà en étroite collaboration avec le Système des Nations Unies au Congo, afin de mettre en place des plateformes digitales de lutte contre le
COVID-19.

Mes chers compatriotes,
L’édition de 2020 de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, qui se déroule en pleine crise sanitaire mondiale due au coronavirus Covid-19, permettra aux membres de l’Union et aux autres parties prenantes de premier plan:
de réaffirmer une vision mondiale commune d’une société de l’information
s’appuyant sur un monde interconnecté;
d’adopter et de promouvoir le Programme Connect 2030 en tant que contribution des TIC pour atteindre plus rapidement les ODD, et de sensibiliser l’opinion aux perspectives qu’ouvre l’utilisation de l’internet et des autres TIC dans les domaines économique et social, ainsi qu’aux moyens permettant de réduire la fracture numérique.
Pour terminer mon propos, je voudrais saisir l’opportunité que m’offre la célébration de cette journée, pour exprimer toute la gratitude de l’Etat congolais et de son Gouvernement à ‘Union Internationale des Télécommunications, dont le soutien et les différents appuis à notre pays sont très appréciables.
Les remerciements de l’Etat Congolais et du Gouvernement vont également à l’endroit des acteurs et partenaires du secteur des TIC au Congo, tout en les encourageant à redoubler defforts, à tirer toujours d’avantage profit du rõle catalyseur que doivent jouer les TIC, dans leur ceuvre de promotion des
Technologies de I’Information et de la Communication, afin de contribuer à
fatteinte des Objectifs de développement durable (ODD)
Vive la journée mondiale des télécommunications.
Vive la coopération internationale dans le domaine des TIC.
Je vous remercie.

Léon Juste IBOMBO
Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique

Afrique-économie numérique : vers l’implémentation d’une plateforme homogène pour lutter contre le Covid-19

Au cours d’une visioconférence, ce lundi 11 mai 2020, les ministres africains en charge de l’économie numérique, membres de smart africa, ont échangé sur la possibilité de converger les efforts pour la mise en place d’une plateforme pouvant permettre aux pays africains de lutter efficacement contre le coronavirus.

Cette rencontre, organisée à l’initiative de Smart Africa, a été un lieu d’échange et de partage, avec une seule ambition d’harmoniser les plateformes numériques des différents pays africains, afin d’aboutir à une plateforme homogène permettant aux Etats d’optimiser leur lutte contre le Coronavirus, surtout dans le cadre de la sensibilisation à maxima de la population.

Léon Juste Ibombo, qui a pris part à cette réunion pour le compte du Congo a souligné l’ordre du jour de ces assises internationales. « L’objet de cette réunion était de réunir les ministres membres de smart africa, pour voir comment approuver les plateformes pouvant permettre aux Etats de lutter de manière efficace contre le covid 19. » A-t-il fait savoir avant préciser l’apport du Congo à ce débat.

En effet, au cours de ces échanges par visioconférence, pouvait-il soutenir, « le Congo a apporté sa contribution à travers le projet d’implémentation d’une plateforme de lutte contre le coronavirus. » Cette plateforme est en cours d’élaboration entre le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique et celui de la santé, de la population et de l’intégration de la femme au développement avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Il s’est agi, donc, à travers ces discussions entre ministres en charge de la question d’harmoniser les vues, pour aboutir à l’approbation d’une plateforme homogène pour l’Afrique.

Par ailleurs, au niveau de smart africa il se pose la question du cout et des contributions des Etats membres. Puisque, la quote-part exigée de chaque Etat membre est estimée à 1 million de dollars américains. D’où le nécessaire recours aux partenaires bilatéraux qui peuvent accompagner les pays africains pour implémenter ce type de plateforme.

Pour le cas du Congo, Léon Juste Ibombo a déclaré que son pays est en pourparlers avancés avec le PNUD, dans ce processus d’implémenter de cette plateforme. Dans cette perspective, il a annoncé l’organisation d’une réunion avec l’ensemble des acteurs, à savoir le Système des Nations Unies y compris l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les partenaires œuvrant dans le domaine de l’économie numérique et téléphone mobile, le régulateur, ainsi que Congo Télécom, pour définir les modalités de mise en place de cette plateforme.

Le ministre congolais en charge de la question, Léon Juste Ibombo, au demeurant,  a qualifié la démarche de smart africa d’une bonne initiative, qui mobilise autant de force pour vaincre l’ennemi invisible, qu’est le covid 19.

En rappel, Smart Africa, regroupant une trentaine de pays membres, a pour vocation de faire que l’environnement numérique apporte sa valeur ajoutée, fasse que les pays africains puissent s’interconnecter en réseaux très haut débit. Le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé est le président de son conseil d’administration.