Nouvelles technologies : le Congo veut la traçabilité dans les transactions numériques

Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) et le Financial software & systems (FSS) zone Afrique centrale, spécialisés dans le système de transfert de fonds, sont appelées à fournir au hub digital du pays toutes les données nécessaires dans le cadre de la traçabilité de tout ce qui se fait au niveau des transactions électroniques.

Valentin Mbozo’o et Rishi Pillay, respectivement directeur général de Gimac et manager de FSS, ont donné l’information, le 30 octobre à Brazzaville, au terme d’une audience avec le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.
« Il a été question de l’interconnexion du Gimac avec le hub digital du Congo. Il s’occupe de l’opérabilité au niveau de la banque centrale et de toutes les banques ; et dans cette opérabilité, les données du Congo vont être déterminantes dans la comptabilisation de la taxe sur les transactions numériques. C’est sur cette base-là que nous sommes venus discuter avec le ministre Ibombo, sur cette interconnexion », a expliqué à la presse Valentin Mbozo’o.
Le directeur général de Gimac a ajouté que la problématique des Etats dans la crise actuelle des matières premières, c’est d’essayer de ratisser large et de trouver des financements un peu partout. Le financement de base de l’Etat, a-t-il dit, c’est l’impôt et sans le numérique, il est difficile de mettre la main sur les transactions qui peuvent se faire pour que l’Etat tire profit de sa côte part en termes de taxes et tout ce qui en découle. « Donc, c’est une première et, d’ailleurs, j’ai été surpris agréablement de constater, à la réunion qui vient d’avoir lieu à Sotchi, que le Congo est à côté du Rwanda et de l’Afrique du Sud, comme les pays avancés en termes du numérique », a-t-il témoigné.
Concernant ce processus, Rishi Pillay a exprimé, pour sa part, sa satisfaction de travailler avec le gouvernement congolais de concert avec leur partenaire local. « Nous gérons annuellement plus de dix milliards de transactions et ce projet est juste à sa première phase ; nous nous lançons vers la deuxième et nous nous félicitons du partenariat que nous avons avec le Gimac et du travail qui a déjà été abattu jusque-là », a-t-il commenté.
Pour le ministre Léon Juste Ibombo,  des plates-formes doivent être mises en place pour créer de la valeur ajoutée afin de maximiser l’économie nationale et le numérique peut contribuer à cela. « Nous nous réjouissons de ce partenariat et nous sommes en train de travailler pour faire en sorte que l’économie numérique joue son rôle dans notre pays. En gros, on va avoir une meilleure traçabilité dans tout ce qui se fait au niveau de Mobile Money ; au niveau des transactions électroniques. FSS a dit que toute la phase des tests est achevée ; on va maintenant rentrer dans la phase d’exploitation », a indiqué le ministre. Il a poursuivi que dans le cadre de traçabilité de tout ce qui se fait au niveau des transactions électroniques, le gouvernement a signé un accord avec un partenaire privé ; une société indienne et une société congolaise, avec le soutien du Gimac qui est un ensemble, au niveau de la sous-région, qui accompagne les Etats dans le système bancaire
A noter qu’en Afrique centrale, le Congo est le premier pays à mettre en œuvre cette exploitation, suivi à l’échelle du continent de l’Afrique du Sud et du Rwanda.

Congo-Brazza : Une stratégie nationale d’e-santé bientôt adoptée

Léon Juste Ibombo et Jacqueline Lydia Mikolo

Le document-cadre y afférent a  été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques.

La République du Congo a décidé d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour améliorer son système de santé. Une stratégie nationale d’e-santé sera bientôt adoptée à cet effet par le pays. Le 18 octobre 2019, le document-cadre y afférent a d’abord été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques. C’était au cours d’un atelier organisé à Brazzaville.
Au cours de la rencontre, Jacqueline Lydia Mikolo, la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, a déclaré que la stratégie nationale « permettra de disposer d’une information sanitaire de qualité pour la prise de décision, en utilisant les technologies numériques adaptées au secteur de la santé ». Elle a indiqué que son approbation « ouvrira la voie à son adoption avant sa mise en œuvre d’ici à 2020 ».

Pour Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, la stratégie nationale d’e-santé, qui est en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, contribuera grandement à renforcer l’offre de soins et améliorer les services de santé à travers le pays.
« Grâce au numérique, notre système de santé pourra compter de nouvelles synergies entre les professionnels libéraux, hospitaliers et médico-sociaux, mais aussi des outils innovants mis au service de tous : patients et professionnels », s’est-il réjoui.

Economie numérique : Vers la mise en place de la stratégie nationale de cyber-santé

Un comité technique paritaire ministère de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Selon la note n°0046, signée de deux ministres de tutelle, ce comité est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre pour le compte du gouvernement la stratégie de cyber-santé.

Le dispositif juridique portant sécurité cyberespace et protection des données à caractère personnel mis en place

Et nº30-2019 du 10 octobre 2019 portant création de l’agence national de sécurité des systèmes d’information ont été promulguées Par le Président de la République du Congo, SEM DENIS SASSOU N’GUESSO.

Vers une couverture en téléphonie mobile des zones congolaises non couvertes et frontalières

La préoccupation sur l’accès au téléphone mobile par les populations des localités non couvertes à ce jour a figuré au centre de l’échange que Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Belgacen Christi, directeur général de Hélios Towers, ce jeudi 17 octobre 2019, à Brazzaville.

Les deux personnalités ont longuement épilogué sur la couverture nationale en téléphonie mobile. L’hôte de ministre Léon Juste Ibombo est tenu à faire savoir l’intention de sa société d’amener la téléphonie mobile et tout ce qu’elle induit vers les zones dites « Blanches ». Il s’agit de certaines localités de la Likouala, au Nord de République du Congo et d’autres zones frontalières.

Ces discussions du ministre Ibombo avec l’administration de Helios Towers est une valeur ajoutée à la traduction en acte de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, de faire du Congo une société connectée, et cela passe par l’extension de la couverture en téléphonie mobile dans les milieux ruraux. Ce qui obéit au service universel en télécommunications, qui fait obligation aux Etats du Monde d’assurer l’accès à tous à un réseau fixe ouvert au public et un service téléphonique.

De ces échanges, il en découle, à l’évidence, que les deux interlocuteurs, sont engagés à soutenir le secteur de l’industrie mobile, afin d’augmenter l’adoption de l’Internet par les populations non desservies et le taux de pénétration du téléphone mobile, en surmontant les principaux obstacles: la couverture réseau, l’accessibilité financière, les compétences numériques et le contenu localement pertinent.

Il sied de noter qu’Helios Towers s’est installée en République du Congo en 2015, en faisant l’acquisition de l’infrastructure de la tour Airtel. En peu de temps, elle a fourni d’excellents niveaux de disponibilité et des améliorations de service grâce à des partenariats de maintenance améliorés et à des sites mis à niveau.

Et dans la dynamique de la couverture nationale en téléphonie mobile, le ministre Léon Juste Ibombo, en décembre 2017, dans son cabinet de travail partageait cette ambition du gouvernement avec Jeffrey Schimacher, Président du Conseil d’Administration de Helios Tower.

145ème JOURNÉE MONDIALE DE LA POSTE

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Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique Léon Juste IBOMBO a rendu public le message du gouvernement à l’occasion de la 145ème journée mondiale de la Poste dont la célébration est prévue le 09 octobre 2019 Sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès »

L’Union Postale Universelle fondée en 1874 s’emploie depuis, à promouvoir les principes fondamentaux de partage, d’échange et de communication entre les peuples sous l’impulsion des services postaux.

C’est ainsi qu’elle accompagne les Postes du monde entier dans l’atteinte des objectifs économiques et sociaux aux fins de contribuer au développement durable de nos sociétés et au bien-être de nos populations. Pour ce faire, elle s’attèle à la mise en place d’une stratégie commune appelée, « Stratégie Postale Mondiale d’Istanbul » pour la période 2017-2020.

Nous sommes donc à la fin d’un cycle puisque les Postes du monde entier se préparent à élaborer un nouveau cycle stratégique pour la période 2021-2024. Pour marquer cette fin de cycle, la République sœur de Côte d’Ivoire organisera en août 2020 le premier Congrès ordinaire d’Afrique sub-saharienne de l’UPU. Le Gouvernement congolais par ma voix lui exprime d’ores et déjà son total soutien.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

A l’occasion de la célébration de la 145ème journée mondiale de la Poste, je tiens à présenter mes vives félicitations à la famille postale, aux institutions postales de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la qualité des négociations menées en vue de sauver la cohésion de l’Union. En effet, un des Etats membres menace de quitter l’UPU si un accord sur la réforme des modes de calculs des frais terminaux n’était trouvé, mettant ainsi en péril l’équilibre et la pérennité de l’UPU. Le consensus obtenu au travers l’option dénommée « V », V pour Victoire, octroie à chaque pays la possibilité de fixer lui-même ses taux, et non plus d’appliquer ceux déterminés de façon unique par l’UPU. Soulignons que les pays les moins avancés, notamment les pays africains bénéficieront de dispositifs progressifs et particuliers pour ne pas être défavorisés.

C’est là l’expression d’une belle réussite du travail d’ensemble. Ainsi, unis les hommes ne peuvent être que plus forts puisque l’UPU s’en sort ragaillardie et plus solide, disposée à guider davantage les postes dans leurs nombreux autres défis.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Les Postes du monde sont de plus en plus confrontées à des difficultés de taille, tel que le déclin des activités classiques du courrier, l’intensification de la concurrence, l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication. Ceci implique un changement de comportement envers les consommateurs de plus en plus demandeurs de services immédiats et de proximité, les Postes doivent saisir les nouvelles opportunités pour y faire face.

Il s’agit notamment de la digitalisation des services, de la diversification des produits, de l’accentuation de l’activité de commerce électronique, du développement de Partenariat Public Privé, du renforcement de la coopération et des synergies entre Postes et institutions clés ou encore de facilitation des services gouvernementaux en qualité de tiers de confiance.

Mesdames, Messieurs,

Le 145ème anniversaire de la Journée Mondiale de la Poste est célébré aujourd’hui sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès ».

La Poste du Congo, forte de ses 42 agences actives, fait partie d’un des réseaux les plus vastes qui lui permet d’envoyer et recevoir des courriers et des colis en provenance ou à destination de plus de 600.000 bureaux de poste répartis dans le monde, à des prix très compétitifs.

L’activité traditionnelle de la Poste a été tirée par la branche colis du fait de la multiplication des échanges locaux ou internationaux grâce au e-commerce notamment. La réussite de cette activité requiert une forte implication des différents acteurs de la chaine logistique à savoir la douane, la Poste, les compagnies aériennes ou encore les agences gérant les frontières. C’est ici l’occasion d’encourager les institutions postales et douanières à davantage de collaboration dans la prise en compte des attentes des clients en matière d’information, mais aussi à davantage de coopération dans l’intégration informatique et l’interopérabilité de leurs systèmes respectifs de données en vue de favoriser l’essor des activités commerciales.

A l’approche de cette fin d’année, et pour marquer la célébration de cette journée mémorable, la Société des Postes et de l’Epargne du Congo procède au lancement, ce 9 octobre, de l’opération « Lettre au Père Noël » destinée au jeune public. Elle concilie ainsi son savoir-faire traditionnel dans l’acheminement et la distribution des colis et les métiers en croissance du e-commerce.

« Livrer la croissance est synonyme de progrès » c’est également contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer l’inclusion sociale et financière. Les postes sont le « deuxième plus grand contributeur à l’inclusion financière dans le monde » dixit Monsieur Bishar A. Hussein, Directeur Général du Bureau International de l’UPU, puisque plus d’un milliard de personnes ont recours aux services financiers du réseau postal.

Dans le cadre de la feuille de route qui nous a été assignée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, nous avons instruit la SOPECO à diversifier ses produits financiers en l’encourageant à innover et à introduire d’avantage d’outils numériques, plus flexibles et disponibles en tout lieu et tout temps.

La mission du gouvernement est d’accompagner l’essor du secteur postal par l’innovation et l’impulsion des TIC tout au long de la chaine de valeur des services postaux. C’est ainsi que nous avons accompagné la Poste à travers la mise en œuvre du projet de digitalisation de la Poste (SIMPOST), projet visant, dans un premier volet, l’informatisation et la sécurisation des bureaux de poste.

Dans le cadre des activités liées à l’innovation et au numérique des startupper sont mises à contribution en vue de réfléchir à des solutions technologiques innovantes pour la Poste. Les résultats seront bientôt connus.

Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens,

En cette journée mondiale de la poste, j’adresse aussi mes remerciements aux partenaires privés, mes encouragements à la direction générale de la SOPECO, et à l’ensemble des travailleurs qui, malgré une conjoncture difficile ne cessent de faire preuve d’ingéniosité et de volonté pour faire face aux challenges grandissants.

Votre travail collaboratif est à l’image de la grande famille postale qui face à l’adversité et au risque d’éclatement a su trouver le chemin du dialogue, de la concertation en proposant des solutions idoines à la sauvegarde de l’Union dans l’intérêt des Postes et de l’Institution.

Vive la Poste,

Bonne fête à tous les postiers,

Je vous remercie !

Télécommunications et économie numérique : Léon Juste Ibombo lance l’appel à candidature du prix de l’innovation numérique

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, au cours d’un point de presse, ce vendredi 6 septembre 2019, a, officiellement, donné l’annonce sur l’ouverture de l’appel à candidature pour l’attribution du prix sur l’innovation numérique.

Ce concours est destiné aux jeunes dont l’âge varie entre 18 et 29 ans. Le prix de l’innovation numérique, qui sera attribué au terme de cet appel à candidature, s’appuie sur les piliers de la vision Congo digital 2025, encore appelée cyberstratégie nationale de développement de l’économie numérique, à savoir l’e-gouvernement, l’e-citoyen et l’e-business.

Ce prix, lancé en partenariat avec le géant chinois des télécommunications et de la technologie, Huawei, est une opportunité pour les jeunes de développer leurs connaissances en technologie de l’information et de la communication (TIC), de promouvoir la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Le ministre Léon Juste Ibombo a soutenu qu’« Un appel à candidature est lancé, dès ce jour 6 septembre 2019, pour permettre aux jeunes de concourir. Le dossier de candidature sera diffusé en ligne via le site du ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, www.postetelecom.gouv.cg ».

Les postulants à ce prix ont, ainsi, la possibilité de s’inscrire soit en ligne, soit en déposant leur dossier au ministère. Les huit meilleurs projets innovants dans le domaine du numérique gagneront le prix “Seeds for the futur 2019” de Huawei. Aussi pourront-ils bénéficier d’un renforcement de capacité en Chine, à Shendzen. Avant de se rendre en Chine, les récipiendaires seront présentés au cours de la multipartite, un atelier sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation que le Congo organisera du 14 au 18 octobre, en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications.

L’instant de cette annonce à la presse a servi de tribune au ministre des postes, des télécommunications et de l’économie de présenter l’ensemble des textes régissant le secteur de l’économie numérique, récemment adoptés par le parlement, en complément à l’arsenal juridique du pays dans ce secteur. « Le ministère dont nous avons la charge a entrepris la mise en place et le renforcement de l’arsenal législatif et juridique du secteur de l’économie numérique. C’est ainsi que cinq projets de lois ont été présentés », a fait savoir le ministre Ibombo.

De ce point l’orateur a cité la loi sur la protection des données à caractère personnel ou de la loi portant création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Sur la première loi, Léon Juste Ibombo a souligné que tout citoyen congolais peut désormais porter plainte au cas où son nom, son prénom, sa photo, une vidéo, un extrait sonore ou un numéro social le concernant serait mis sur internet sans son consentement.

A l’évidence, si la transformation digitale actuelle influence structurellement tous les secteurs d’activités, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pouvait déduire que tout se met en œuvre pour permettre au Congo de ne pas rater la révolution du 21ème siècle, qu’est celle de la révolution du numérique. Un atout majeur pour la diversification de son économie. Puisque le monde actuel est celui de la rapidité, de la globalité. Et la digitalisation est le pétrole de ce millénaire.

UIT : Brazzaville abritera L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation

L’intégration numérique au centre des priorités de L’atelier multipartite de l’UIT. Organisé par l’Union International des Télécommunications (UIT), et le Bureau de Développement des Télécommunications (BDT), dans le cadre de la Conférence mondiale de développement des télécommunications 2017 (CMDT-17), c’est sous le thème « accélérer la transformation digitale vers la 4ème révolution industrielle », que Brazzaville abritera L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation du 14 au 16 Octobre 2019 au centre de conférence de Kintélé.

Aujourd’hui, l’intégration numérique faisant parti des grands axes des stratégies de développement des pays africains, cet atelier mettra notamment l’accent sur la promotion de l’adoption des technologies intelligentes et l’accélération de la transformation numérique, ainsi que sur le développement des compétences, l’accès aux talents numériques et aux technologies numériques appropriées. Il vise donc à renforcer les capacités et les compétences régionales et nationales en matière de développement des écosystèmes numériques, y compris la conception de politiques, de programmes et de projets de mise en œuvre.

Le programme de cet atelier va s’appuyer sur la ‘‘boîte à outils’’ lancée récemment dans le but de « Combler la fracture de l’innovation numérique : une boîte à outils pour renforcer les écosystèmes centrés sur les TIC ». Il sera constitué essentiellement par une série de meilleures pratiques et initiatives nationales et régionales favorisant l’innovation et la transformation numérique axées sur les TIC.

Parmi les résultats attendu lors de cet atelier, il y’aura l’identification des parties prenantes, des champions et des programmes de bonnes pratiques de la région intéressés à entreprendre des examens nationaux des écosystèmes d’innovation centrés sur les TIC, faisant ainsi progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. En outre, permettre aux participants de disposer de méthodologies, de cadres, d’outils et d’études de cas pertinentes pour accélérer la transformation numérique en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise.

 L’atelier multipartite s’adresse à toutes les parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique favorable à l’entrepreneuriat et à la création des jeunes entreprises, à la transformation numérique spécifique au secteur. Notamment, avec son programme qui a été adapté aux besoins des décideurs en matière des TIC, des régulateurs, des agences de développement, des entrepreneurs, des constructeurs d’écosystème, des acteurs financiers, des universités et des institutions prêtes à entreprendre un processus de transformation numérique favorisant l’innovation centrée sur les TIC et élaborer des approches cohérentes pour amener les pays vers une économie axée sur l’innovation.

Notons que l’enregistrement pour participer à cet étalier se fait en ligne sur l’adresse http://www.itu.int/go/regitud.

Lieu de la réunion: Centre international de conférence de Kintélé 

Economie numérique : l’Union internationale des télécommunications exprime son ambition d’accompagner les efforts du Congo

Andrew RUGEGE, directeur Afrique de l’Union internationale des télécommunications(UIT), a fait savoir à Léon Juste IBOMBO, ministre des postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, ce mardi 20 août 2019, à Brazzaville. l’intention de l’institution mondiale en charge des télécommunications de renforcer et d’intensifier l’action du Congo dans le développement de l’économie numérique,

 

Andrew RUGEGE, en séjour de travail dans la capitale congolaise, franchissait le cabinet de travail de Léon Juste IBOMBO, pour un tête-à-tête.

 

Ces entretiens étaient une tribune pour le ministre congolais de ce secteur-pétrole du 21ème siècle de présenter les instruments mis en place par le Congo en la matière et de solliciter l’accompagnement de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, à travers la promotion des transactions électroniques, la règlementation du e-commerce, la protection des données personnelles, la lutte contre la cybercriminalité et la création d’un centre d’alerte contre la cybercriminalité.

 

Le Congo a fait un bond en avant. Puisque ces textes qui régissent actuellement l’économie numérique en République du Congo ont été adoptés par le parlement congolais. Et dans cette perspective, Brazzaville, en partenariat avec l’UIT, annonce l’organisation, du 14 au 19 octobre 2019, d’un atelier national sur l’innovation, afin de booster le secteur du numérique puis vulgariser la législation y afférente. Une action sera mise sur la formation et le renforcement des compétences, a précisé le ministre Léon Juste IBOMBO : « Nous sommes tombés d’accord pour que l’UIT puisse nous accompagner à renforcer les capacités de tous les acteurs du secteur numérique, y compris les juges et les policiers. »

 

Le moment de ces échanges a permis, également à Léon Juste IBOMBO de donner à son hôte l’information sur la création par le Congo du fonds d’accès pour le service universel, afin de réduire la fracture numérique.

 

A travers ce fonds, le gouvernement congolais entend accompagner les opérateurs de téléphonie mobile à fournir les mêmes services en zones rurales ou reculées que ceux fournis en ville.

 

Tout ceci constitue une série d’initiatives destinées à traduire en acte la vision du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Léon Juste IBOMO l’a révélée au directeur Afrique de l’UIT : « Nous avons informé le directeur régional Afrique de la mise en place d’un Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques. C’est un instrument important parce qu’il permettra l’inclusion numérique et facilitera la couverture des zones difficiles d’accès.

 

Andrew RUGEGE a profité de cette séance de travail avec Léon Juste IBOMBO pour présenter la vision de l’UIT pour l’Afrique : « Je suis venu à Brazzaville pour rencontrer le ministre et lui présenter la vision continentale de l’UIT. Mon rôle en tant que directeur régional de l’UIT c’est de travailler avec les États membres et d’autres structures pour le développement des télécom », a fait-il savoir avant d’inviter le gouvernement congolais à participer à la prochaine conférence mondiale de l’UIT, prévue à Budapest, en Hongrie, du 9 au 12 septembre prochain.