Télécharger 👉AMI pour le recrutement du RAFC PATN
Les magistrats et officiers de police judiciaire renforcent leurs compétences en cybercriminalité et techniques d’enquête dans le domaine du numérique. Organisé par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce séminaire de trois jours, a été ouvert ce mardi 15 octobre 2024, à Kintélé, à quelques encablures de Brazzaville, par le 1er ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.
Il est établi que la numérisation rapide de l’Afrique l’a exposée à une cybercriminalité importante. Face à l’inadéquation des mesures ayant rendu le continent vulnérable aux cybermenaces et l’impact exercé par la cybercriminalité dans la réduction du PIB de plus de 10%, il fallait une réponse.
Ce séminaire de formation vise à fournir au corps judiciaire et aux forces de l’ordre les compétences et connaissances essentielles pour faire face aux complexités de la cybercriminalité. En favorisant une approche collaborative et éclairée, le pays pourra améliorer sa capacité à protéger les espaces numériques et à garantir la justice.
« La présente formation permettra à nos structures de sécurité et à notre appareil judiciaire de développer des compétences indispensables pour combattre la cybercriminalité en matière d’identification des cyberattaques, de collecte de preuves numériques, d’analyse des données, de traçabilité des cybercriminels, et de prononciation des peines », a fait savoir le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, de la décentralisation, chargé du développement local, Juste Désiré Mondélé, qui a pris la parole en premier au cours de la cérémonie d’ouverture dudit séminaire.
Succédant au lutrin, le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a planché sur l’importance de ce rendez-vous du recevoir, mieux de renforcement des capacités. Pour lui l’importance de ce séminaire destinés les membres du corps judiciaire et de répression se révèle autour des problématiques se rapportant à la protection des données personnelles, au renforcement de la sécurité nationale, à la réduction des pertes économiques, au renforcement de la confiance dans le numérique et à la conformité avec les normes internationales.
« Dans notre quête vers cette conformité qui caractérise la coopération numérique internationale le président de la République a promulgué, entre autres, la loi n°43-2020 du 20 août 2020 portant ratification de la convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel dite convention de MALABO », a soutenu Léon Juste Ibombo, tout en appelant les participants à tirer profit de ces enseignements : « Vos connaissances seront enrichies dans le cadre du droit pénal du cyberespace. Vos armes avec des capacités techniques de pointe seront affûtées face aux enjeux de la cybermenace ».
Dans la même perspective le 1er ministre Anatole Collinet Makosso, avant d’ouvrir ledit séminaire a exhorté les bénéficiaires de renforcer leurs compétences et outils nécessaires pour contrer les cybercriminels et renforcer la résilience de l’espace numérique congolais.
À l’évidence, au terme de cette formation, les participants vont améliorer leur compréhension sur la lutte contre la cybercriminalité, leur capacités techniques, leurs capacités à conduire les enquêtes numériques et à renforcer la collaboration institutionnelle.
PROJET D’ACCELERATION DE LA TRANSFORMATION NUMERIQUE (PATN)
IS A Prêt N° : BIRD 9398-CG
NIFESTATION D’INTERÊTS
AAOI N°05/MPTEN/PATN-UCP/AOI/F/2024
Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification
POUR LA FOURNITURE ET LA MAINTENANCE DES SALLES MULTIMEDIAS ET DE LEUR CONNECTIVITE INTERNET DANS LES ZONES RURALES.
Le modèle économique de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), va bientôt changer de statut en celui de la société anonyme avec un conseil d’administration, a fait savoir, le 21 mai à Brazzaville, le ministre en charge des postes, M. Léon Juste Ibombo.
Il a donné cette information lors d’une communication adressée aux représentants des deux syndicats, des directeurs centraux et de la direction générale de la Sopeco, sur la crise sociale de cette structure.
Au cours de cette communication, le ministre en charge des postes a signifié que pour restaurer cette structure, la tutelle a pris des mesures afin de ressusciter cet opérateur postal. Il s’agit, entre autres, du changement des statuts en passant du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial, au statut fixé conformément à l’ordonnance n°10-2001 du 1er juillet 2001, à celui de société anonyme avec un conseil d’administration.
Aussi, M. Ibombo a indiqué qu’il est question pour la tutelle d’atteindre les objectifs de modernisation du management, des missions et des différentes prestations financières à proposer aux clients ainsi que s’arrimer au standard d’un monde numérisé de plus en plus où les Technologies de l’information et de la communication (Tic) constituent le principal levier de croissance et de conquête commerciale.
Il a, à cette même occasion, souligné que dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), dont le Plan de travail du budget annuel (Ptba) 2024 va être adopté le 28 mai prochain, la Poste Congolaise va bénéficier d’un appui conséquent pour la modernisation de ses infrastructures.
Au sujet de payement des salaires des travailleurs, le ministre en charge des postes a recommandé à la direction générale de ne ménager aucun effort, mais conformément à la réglementation en vigueur, stipulant que le salaire est la contrepartie du travail.
Abordons le volet de la dette sociale de l’entreprise, M. Ibombo a expliqué qu’étant colossale, l’État n’ayant plus de moyens pour éponger ce passif social, la participation de l’opérateur au capital de la Banque postale du Congo devra être ouverte à des nationaux déjà identifiés pour prendre 10% des 20% dévolues à la Sopeco dans le cadre du capital de la Bpc. A cet effet, une fiche a été adressée à la hiérarchie, suite à la session extraordinaire du comité de direction de la Sopeco du 22 décembre 2023, confère la recommandation n°002/2023-CD du 22 décembre 2023.
Au terme de cette communication, le ministre en charge des postes a précisé que cette réforme sera couronné par la nomination du Président du conseil d’administration et du directeur général de la Poste Société Anonyme.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, a procédé, le 17 avril à Kintélé, dans le département du Pool, à la pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de connectivité Internet à haut débit dans les universités publiques Marien Ngouabi (Umng) et Denis Sassou-N’Guesso (Udsn).
A cette occasion, M. Makosso a souligné que la connectivité Internet à haut débit de ces universités obéit à l’orientation du Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, consacrant cette année à la jeunesse. Il a révélé que la numérisation du système éducatif facilitera la recherche et la formation des étudiants.
Cette initiative s’inscrit dans la deuxième composante du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), soutenu par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars sur une durée de cinq ans.
Présentant ce projet, le coordonnateur du Patn, M. Francis Seck Mangouani, a indiqué que la connectivité internet haut débit pour les deux universités dont les travaux dureront 3 mois, a été confiée à l’opérateur Silicon Connect pour un montant de plus de 4 milliards de Fcfa.
L’installation des points Wi-Fi à l’Udsn, quant à elle, a été attribuée à la société Bureau top pour un montant de près de 2,5 milliards de Fcfa, et une durée de travaux de 6 mois. Celle de l’Umng dont les travaux dureront 6 mois, sera réalisée par le groupement TMI-Sotracom pour plus de 4 milliards de Fcfa.
Selon le coordonnateur du Patn, cet investissement permettra de connecter gratuitement 11 établissements, le complexe de la présidence, la bibliothèque, les amphithéâtres de l’Umng ainsi que l’ensemble des bâtiments de l’Udsn, incluant le complexe des bâtiments du campus universitaire.
Cette connectivité sera bénéfique à près de 51 500 étudiants et 3000 enseignants des deux complexes universitaires.
De son côté, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, M. Léon Juste Ibombo, a souligné que les outils que le gouvernement met à disposition des étudiants visent à les préparer à devenir les leaders de demain.
« En choisissant les universités pour lancer cet ambitieux projet, le gouvernement engage cette catégorie de jeunes à la responsabilité et à la conscience nationale face à leur avenir. L’université a un rôle essentiel à jouer dans la production, la conservation et la transmission du savoir, mais aussi dans l’éducation et l’illumination des populations », a-t-il fait savoir.
Saluant l’implication du ministre en charge de l’économie numérique et de la Banque mondiale, la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, a indiqué que cet acte marque le début d’une phase pratique visant à améliorer les connaissances et les performances des universités.
Pour le chargé des opérations de la Banque mondiale, M. Said Ali Said Antoissi, la mise en œuvre de cette initiative constitue une avancée significative qui va renforcer les capacités numériques du Congo, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour la jeunesse et l’éducation dans le contexte de la révolution numérique mondiale.
Le projet Patn s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation numérique « Congo Digital 2025 », lancée en août 2019, visant à garantir un accès équitable aux services numériques pour tous les citoyens d’ici 2025.
Il a, entre autres, objectifs, celui d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.
et des Plateaux disposent, depuis le 15 avril 2024, une salle multimédia chacune. Celle de Loudima implanté dans l’ l’Institut de formation technique et professionnelle (IFTPL) résout la connexion à l’internet qui faisait défaut de cette école commune au Congo et à la Namibie.
A Kebara, ce temple de l’ouverture au monde et à l’innovation est installé dans le collège d’enseignement général.
Fruit de la mise en œuvre du plan 2023-2024, du Fonds pour l’accès au service universel des communications électroniques (FASUCE), ces temples des télécommunications et de l’innovation ouvrent des perspectives prometteuses aux écoliers et marquent un pas dans la quête de l’inclusion numérique dans laquelle s’est lancée le Congo.
Les plaques inaugurales de ces salles multimédias ont été dévoilées à l’assistance venue en masse notamment les élèves, par le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste Ibombo ; le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) cheville ouvrière du FASUCE, Louis Marc Sakala, les autorités politico administratives de Loudima et de Lékana.
UNE ÈRE NOUVELLE
Ces salles multimédias disposent, chacune, d’un parc informatique de pointe comprenant des ordinateurs connectés à internet haut débit, capables d’accueillir des dizaines d’utilisateurs simultanément. « Ce qui ouvre les nouvelles perspectives pour les communautés de Kebara et de Loudima, particulièrement, les élèves et étudiants, en cette année de la jeunesse.
La connectivité numérique n’est plus un luxe, mais un droit fondamental, elle offre des opportunités économiques et sociales sans précédent ; renforçant ainsi l’inclusion et le développement de nos localités aussi soient-elles éloignées ; l’accès aux savoirs, à l’information et aux nouvelles opportunités pour les habitants et les élèves des localités et des environs.
L’intégration des technologies de l’information et de la communication dans les programmes éducatifs est essentielle pour préparer les jeunes au défi et opportunités du monde numérique.
Le numérique en milieu scolaire est outil et une clé qui ouvre les portes de la connaissance et de l’innovation, transformant l’éducation en une expérience proactive et enrichissante ; concourt aux choix plus avisés dans les métiers de demain », signale Louis Marc Sakala.
FIXER L’AVENIR
Dans un cas comme dans l’autre, l’acte posé permet de mieux scruter les nouveaux horizons et de fixer l’avenir. « C’est une œuvre capitale dans la vie des apprenants. Elle participe à l’amélioration des conditions d’études et d’encadrement de notre jeunesse, un pilier du développement. Aux bénéficiaires d’en saisir la portée », a dit Egide Abou, le sous-préfet de Lékana pour qui s’approprie le dicton selon lequel, « qui n’apprend rien, rien ne saura ».
Message intériorisé par Dieu Avec Moi Ngouloubi, candidat au BEPC qui trouve, à travers cette salle multimédia de Kébara, un créneau complémentaire non seulement dans l’acquisition des savoirs et connaissance dans la perspective des épreuves, mais aussi dans son ouverture au monde.
Autant pour Florida Mbamié, élève en cinquième. Pour elle, la salle multimédia est avant tout un espace d’amélioration et d’enrichissement des connaissances, un lieu de divertissement à travers les jeux en ligne, u outil de création de nouveaux amis à travers le monde.
PRENDRE SOINS
C’est l’appel lancé par le ministre Léon Juste Ibombo, avant la visite guidée et les échanges avec les premiers élèves et autres étudiants, assis devant les postes, qui s’émerveillaient déjà devant la nouveauté. « Après Loudima, où nous venons de procéder à l’inauguration de la salle multimédia de l’institut de formation technique et professionnelle…
nous voici…à Kebara pour remplir le même engagement à nous prescrit par » le président de la République, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique et d’en assurer l’inclusion, dit le ministre.
Les élèves de Kebara, leurs collègues de Loudima « peuvent donc se réjouir d’être aujourd’hui connectés au reste du territoire national et du monde », note le ministre qui émet le souhait de voir, « toutes les populations ainsi que les sages et les mânes de Kebara… Prendre soin de cette salle multimédia ».
Loudima (La Swapo) et Kebara allongent ainsi la liste des localités bénéficiaires des faveurs du FASUCE dans la mise en place des salles multimédias dont Ngonaka, Kounzoulou centre, Edzounga, Oyo, Ngania-Tsongo, Kouznoulou village, Ekouassendé, Alla, Mossendé, Tchikapika…
Léon Juste Ibombo, ministre des postes, des télécommunications et de l’économie a patronné, ce samedi 13 avril 2024, la cérémonie de signature d’un protocole d’accord, dans le but de permettre à l’administration postale de s’arrimer aux enjeux du millénaire et d’aller vers un pays connecté.
Dans le but d’impulser la digitalisation du Congo, la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO), PAY REM Group, la poste gabonaise et SILICONE CONNECT, ont procédé, ce samedi 13 avril 2024, à Brazzaville, à la signature d’un protocole d’accord, en présence du ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo. L’objectif de ce cadre de collaboration est d’étendre la couverture réseau internet dans les zones rurales, promouvoir l’adoption des services numériques auprès des populations. A l’évidence cet accord offre à la poste congolaise l’opportunité de se réinventer et de s’arrimer aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Gaëtan Soltesz, directeur général de SILICONE CONNECT, partenaire technique qui s’emploie dans le déploiement de la couverture réseau, a soutenu que sa structure, c’est-à-dire SILICONE CONNECT s’emploiera à accompagner la poste congolaise pour qu’elle se numérise, en déployant la fibre optique dans les bureaux des postes à travers tout le pays.
Ce document qui constitue un cadre de travail pour développer l’économie numérique vient compléter le mémorandum d’entente, conclu il y a deux mois, entre l’Agence de développement de l’économie numérique (ADEN), la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) et PAY REM Group, avec pour objectif principal de réduire la fracture numérique, de redynamiser et réinventer la poste, ainsi que de promouvoir la richesse et l’emploi des jeunes.