Communications électroniques : le fonds pour l’accès au service universel tient sa 1ère session administrative et budgétaire

Sous le signe de l’application de l’instruction du gouvernement du Congo d’opérationnaliser le développement du fonds de l’accès universel des communications électroniques que le comité en charge de la question tient, ce mercredi 25 mars 2020, à Brazzaville, sa session inaugurale dite administrative et budgétaire, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
La mission assignée à ce comité est de matérialiser l’ambition du chef de l’Etat congolais qui recommande d’assurer l’accès des communications électroniques à l’ensemble de la population sur le territoire congolais.
Pour lier la parole à l’acte, la session administrative et budgétaire du comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications universel devrait examiner et adopter le règlement intérieur, le document d’orientations stratégique, le manuel de procédures administratives, financières et comptables, le budget exercice 2020, ainsi que le plan d’action annuel.
Il faut doter le comité des outils pouvant lui permettre d’agir dans le sens de rendre accessible les communications électroniques à tous.
Un objectif à atteindre et qui s’impose en termes de droit fondamental de l’homme. Yves Castanou, secrétaire dudit fonds et directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, prenant la parole au cours de la cérémonie d’ouverture a rappelé l’importance de cet organe chargé d’assurer l’accès aux communications électroniques. « A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales, isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, la mise en place  par l’Etat du Fonds d’accès et du service universel est une réponse concrète. » A fait savoir Yves Castanou, tout en précisant que cette réponse permettra à chaque congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques (voix et données) à des tarifs abordables.
Abordant dans cette même perspective, avant d’ouvrir les travaux, Léon Juste Ibombo, a fait observer « malgré les performances réalisées avec la libéralisation du secteur et des efforts déployés au plan des investissements en infrastructures, entre autres, le projet de couverture nationale en télécommunications, force est de reconnaître qu’il existe encore, et, à ce jour, sur notre territoire national, des zones qui ne bénéficient pas encore des services de communications électroniques, et ce, pour des raisons diverses. »
L’accès aux technologies de l’information et de la communication étant considéré comme un préalable au développement de l’économie numérique, le comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques se doit de tout mettre en œuvre pour promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.
Ce qui pourra induire d’effets positifs dans le développement économique et social du pays. Une traduction en acte de l’ambition du président Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.
Ce qui, en somme, permettra au Congo de réduire la fracture numérique.