Congo :  Le gouvernement place les jeunes au cœur de l’innovation

Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a participé, ce 25 novembre 2020, par visioconférence à une table-ronde sur l’innovation en Afrique. Il s’est agi, au cours de ces échanges, d’appréhender pour les jeunes d’être et de demeurer des piliers de l’innovation.

 Le développement de l’économie numérique nécessite, en ce 21ème siècle l’implication des jeunes, précisément des start-upers. Et la République du Congo y travaille déjà. Intervenant à la faveur de cette table-ronde le ministre congolais Léon Juste Ibombo en charge de la question a évoqué, outre l’arsenal juridique déjà opérationnel, l’avant-projet de loi portant statut particulier et protection des jeunes start-upers au Congo, en gestation avec la collaboration des start-upers congolais.

Une démarche qui concourt à stimuler l’innovation et à doter le pays des atouts indispensable au développement de l’économie numérique. Question de se mettre au diapason de l’ambition du chef de l’Etat congolais d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

Organisée par le CIO Mag, magazine traitant de la technologie et de l’informatique, cette table-ronde, qui se tient dans le cadre de la 9ème édition des assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA), s’était fixé pour objectif d’échanger sur les questions relatives à l’innovation numérique en Afrique.

De ce point de vue le ministre Ibombo a invité les participants d’échanger non seulement sur l’innovation en Afrique mais aussi de tracer en deux questions essentielles la perspective de l’innovation : « Comment investir dans l’innovation en Afrique ? et pourquoi investir dans l’innovation en Afrique et particulièrement au Congo. »

Dans son exposé Léon Juste Ibombo a justifié l’urgence d’investir dans l’innovation. « Les premières raisons tiennent aux potentialités naturelles, hydrauliques, climatiques et minières du Congo, sans oublier la jeunesse de sa population. » « Les deuxièmes raisons tiennent à la mondialisation  des économies pour laquelle l’Afrique est en mesure d’y prendre une place spécifique et originale »

C’est sur cette voie que s’inscrit l’Afrique, le Congo aussi ne faisant pas exception, conformément à l’agenda 2063 de l’Union Africaine, qui met l’accent sur les sciences, la technologie et l’innovation comme leviers importants et indispensables au renforcement des capacités pour l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD).

Aussi, soutient Léon Juste Ibombo, la politique du gouvernement de l’innovation s’articule en deux phases à savoir l’accompagnement de l’Etat dans l’innovation et la facilitation de son département ministériel.

En somme, les efforts se déploient pour assurer au Congo les outils de l’émergence de l’économie numérique, en mettant un accent sur l’interconnexion avec les pays voisins et limitrophes dans le cadre de l’intégration sous régionale.

Communciations électroniques – Des « zones blanches » connectées au réseau mobile

Plusieurs localités dites « zones blanches » car jusque-là non couvertes par un réseau mobile, ont été connectées, à l’instar de Bokoma dans le département de la Cuvette, Bouanela dans la Likouala et Mboubée dans les Plateaux, dont les sites inaugurés le 21 novembre par le ministre en charge des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, redonnent la joie aux populations qui peuvent dorénavant communiquer avec le monde.
C’est grâce au Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques (Fasuce), présidé par le ministre Léon Juste Ibombo et dont la mise en œuvre est assurée par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), qu’une trentaine de districts peuvent se réjouir d’avoir accès à la téléphonie mobile, précisément à la voix, sms et à la data à partir d’un réseau appelé edge. Une équipe de techniciens d’Africa Mobile Network (AMN), partenaire de l’opérateur mobile MTN Congo, a ainsi procédé à l’installation des équipements de réseau mobile.
Le défi pour le gouvernement, cette année, dans le cadre de ce projet, était de connecter le maximum de localités dans le respect des engagements pris par le comité du Facuse qui s’est doté pour l’année 2020 d’un budget d’environ 3 milliards de FCFA.
« Le gouvernement s’est fixé l’objectif de couvrir les zones blanches et de réduire la fracture numérique avec à terme des projets ayant un impact social et économique », a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo, lors de l’inauguration du site de Bokoma.
Pour réussir ce pari à mi-chemin, l’opérateur mobile MTN a déployé en un temps record une cinquantaine d’antennes dans les départements du Kouilou, Niari, Bouenza, Lekoumou, Pool, Plateaux, Cuvette, Cuvette-ouest, Likouala et Sangha. Les équipes techniques de l’Arpce ont œuvré au côté de l’opérateur pour assurer la connectivité des localités dont certaines utilisaient encore des radios communément appelées « phonie ».
« Nous comptons donc faire un travail de connexion de 60 villes qui étaient jusque-là non connectées », a souligné, sur le site de Bouanela, le directeur général de l’Arpce, Marc Sakala, par ailleurs secrétaire du Fasuce.
Il a rappelé que le Fonds se donne l’objectif de promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population afin qu’elles bénéficient des mêmes opportunités. « Le Fasuce est initié par le gouvernement sous la volonté du président Denis Sassou N’Guesso qui nous a instruit de vite concrétiser ce projet », a dit Marc Sakala.
A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, le Fasuce est une réponse concrète pour permettre à chaque Congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques, voix et données, à des tarifs abordables et non discriminatoires quelle que soit sa localisation géographique.
À peine connectées, quelques localités, comme Bouanela, affichent déjà des bribes d’une économie numérique locale. Si hier il était impossible de voir un kiosque de vente de crédit de téléphonie, c’est désormais une réalité. Bientôt les populations de ces zones, qui savourent les bienfaits du numérique, pourront accéder à d’autres services de communications électroniques, comme le mobile money.

Economie numérique : des solutions pour accélérer l’inclusion financière, à l’éducation ou à l’accès à l’eau potable en Afrique

Dans le dessein de disposer d’outils nécessaires pouvant aider à accélérer davantage la transformation numérique Etats africains par la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat, un forum régional de l’innovation a été organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), le 29 octobre 2020, par visioconférence. Le Congo y a participé par le biais de son ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.
Les problématiques au cœur de ce forum international
Ce Forum régional d’innovation pour l’Afrique d’une journée s’était fixé pour objectif de donner aux participants de nouvelles approches, idées, outils, cadres, communautés et études de cas pertinentes pour comprendre comment intégrer les écosystèmes durables et tirer parti des opportunités pour accélérer la transformation numérique en Afrique subsaharienne.
Les conférenciers qui sont intervenus au cours des assises ont mis en évidence les meilleures pratiques, initiatives, programmes et projets nationaux et régionaux qui favorisent l’innovation centrée sur les TIC et la transformation numérique. Réagissant au cours des travaux pour le compte du Congo, Léon Juste Ibombo, ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a soutenu la démarche visant à définir « des politiques pour favoriser les écosystèmes d’innovation numérique et la transformation numérique ; le rôle que jouent la collaboration et les partenaires régionaux ; leur importance pour l’intégration d’un écosystème compétitif à l’ère de la Covid-19 ;les principaux défis et opportunités auxquels nos pays sont confrontés et les politiques nationales en la matière. »
Ce haut lieu d’échanges et de partage a embarqué les participants dans un voyage d’apprentissage, qui leur a permis d’obtenir des informations sur la façon de renforcer les capacités régionales et nationales des constructeurs d’écosystèmes, des innovateurs et des champions qui identifieront les défis et les opportunités de la région. C’est pourquoi, « l’innovation lorsqu’elle est bien accompagnée, peut agir comme un catalyseur et un puissant accélérateur pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). »  a martelé le ministre Léon Juste Ibombo avant d’ajouter qu’ « Elle (l’innovation)  joue un rôle essentiel en apportant des solutions durables, inclusives et adaptées aux contextes de nos pays permettant ainsi aux populations d’accéder à des besoins et des services fondamentaux tels que l’énergie, l’éducation ou la santé. »
Au cours de ce rendez-vous du savoir, il a été mis en évidence les bonnes pratiques de travail et les efforts de collaboration entre toutes les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation numérique, ainsi que les «histoires de force» des lauréats de ITU Innovation Challenges.
Cet événement, organisé dans le cadre du Forum Mondial sur l’innovation de l’UIT 2020, aura été une tribune pour ces intelligences de capitaliser l’idée selon laquelle la transformation numérique en Afrique subsaharienne a fait de grands progrès grâce à des entrepreneurs innovants, des initiatives gouvernementales progressistes et des constructeurs d’écosystèmes collaboratifs partout sur le continent, résolvant en utilisant les TIC pour résoudre des problèmes locaux tels que le manque d’accès à l’inclusion financière, à l’éducation et à l’eau potable.
A ce stade du débat le ministre congolais en charge de l’économie numérique a présenté les progrès que le Congo continue à réaliser. « Le Gouvernement a élaboré la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, dite Vision Congo digital 2025, qui s’articule autour de trois piliers que sont : l’e-Gouvernement, l’e-citoyen et l’e-business et qui est assortie d’un plan d’actions pour la période 2018-2022, répondant ainsi aux recommandations internationales, avec le concours des acteurs majeurs de l’écosystème du numérique. » A dit le ministre Ibombo tout en précisant que « La politique de l’innovation numérique dans mon pays repose d’abord sur les infrastructures et en particulier, sur les autoroutes de l’information. C’est ainsi que ce sont mise en œuvre successivement les projets, Couverture Nationale en Télécommunications, West African Cable System et Central African Backbone afin de doter le Congo mais aussi notre sous-région, des autoroutes de l’information à très haut débit. »
Le ministre Léon Juste Ibombo a saisi cette occasion pour présenter l’arsenal juridique mis en place par le Congo, à savoir: la loi portant lutte contre la cybercriminalité, la loi relative à la cybersécurité, a loi relative à la protection des données à caractère personnel, la loi portant création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information, ainsi que la loi relative aux transactions électroniques, qui réglemente notamment les services financiers digitaux dans notre pays, sans oublier l’avant-projet de loi portant protection des start-ups en instance de transmission au conseil de ministre avant son adoption par le parlement.
Par ailleurs, sous le même registre des évolutions notables, pour ne pas rater la révolution numérique, le Congo a ratifié la convention de l’Union Africaine, dite Convention de Malabo, sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Actuellement, ce pays travaille déjà sur la perspective de ratification de la convention de l’Union Européenne dite, convention de Budapest sur la cybercriminalité.
« C’est tout cet arsenal juridique qui devrait permettre de créer les conditions favorables et le cadre législatif nécessaire pour créer la confiance numérique, condition nécessaire pour garantir le développement de l’innovation dans notre pays. » Pouvait déduire le ministre Léon Juste Ibombo.
Ce qui fallait attendre de ce forum international ?
Ce forum s’adressait à toutes les parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique propice à l’entrepreneuriat et à la création de start-up, la croissance et l’expansion des petites entreprises, ainsi que la transformation numérique des secteurs public et privé.
En somme, ce forum a donné aux participants des méthodologies, des cadres, des outils et des études de cas pertinentes au contexte pour accélérer la transformation numérique dans la région Afrique en promouvant l’innovation et l’entrepreneuriat. Les participants, en dernier ressort, pourront rencontrer des innovateurs et des entrepreneurs numériques prospères, ainsi que des projets et des initiatives propices au développement d’écosystèmes d’innovation centrés sur les TICs.

Congo : la journée mondiale de la poste célébrée sous le signe du partenariat douane-poste.

Un focus, organisé par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie, sous le thème « impact de la douane dans l’activité de la poste », a tenue en haleine, ce vendredi 9 octobre 2020, à Brazzaville, opérateurs postaux, douaniers et opérateurs économiques ; afin de penser l’avenir de la poste congolaise dans cette période de grandes mutations économiques, marquée par la digitalisation de tous les secteurs d’activités.

Sous le thème quadriennal innovation-intégration-inclusion l’humanité célèbre le 09 octobre 2020, dans un contexte de crise sanitaire du à la pandémie à coronavirus, la journée mondiale de la poste.

Dans l’optique de jeter les bases d’un développement de l’écosystème postal national en mal de croissance , du fait  des tendances de substitution et de concurrence croissante générées par l’ouverture du marché postal  et les nouvelles exigences  des technologies  de l’information et de la communication, le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a organisé cette tribune d’expression, d’échange et de partage pour mobiliser les principaux acteurs  du secteur postal.

La thématique « impact de la douane dans l’activité postale », inspirée du guide conjoint UPU-OMD pour le dédouanement postal et des praxis douane-poste, a été l’occasion de traiter les questions et préoccupations communes  et partagées de partenariat douane-poste.

Il en ressort que cette vision particulière de la thématique « impact de la douane dans l’activité de la poste  a reçu un écho favorable de la part de la coordination de l’Union postale Universelle (UPU) qui en a décliné tout l’intérêt d’associer la douane, partenaire indispensable de E-commerce.

L’objectif général de ce focus  aura été de promouvoir la mise en valeur des potentialités du réseau postal.

Aussi, déclinant le bien-fondé de ces retrouvailles entre acteurs, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, projette t-il la nouvelle activité postale « S’agissant du focus  dont la vocation s’adosse sur l’analyse critique et l’acquisition  de connaissances nouvelles, je vous invite à une réflexion féconde, encadrée  par l’observation des textes en vigueur. », pouvait-il soutenir, dans son mot d’ouverture.

Ce focus auquel ont pris part les opérateurs postaux  publics et privés, les douaniers  et les opérateurs ures économiques, s’était fixé comme objectif principal de promouvoir la mise en place des potentialités du réseau postal.

Les réflexions produites au cours de cette activité ont consisté à identifier les facteurs limitant et fragilisant  la praxis poste-douane, ainsi que d’améliorer le revenus postaux et la qualité des services.

A travers une projection cinématographique du travail au quotidien de la poste et le développement de plusieurs sous thèmes, tels « La transformation digitale », l’expérience des opérateurs postaux privés  sur l’impact de la douane dans leur activité, l’impact de la douane dans l’activité postale, la réglementation postale, la régulation postale de l’ARPCE, et bien d’autres, les participants ont été sensibilisés sur sur l’impact de la douane dans l’activité postale, sur la situation de la poste au Congo dans la perspective  de la transformation digitale, de e-commerce ; sans oublier le cadre règlementaire postal, dans un marché postal  libéralisé.

La cérémonie, qui rentre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la poste, a été ponctuée par la signature d’un protocole d’accord entre la douane congolaise et la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO).

Coopération : La Banque Mondiale disposée à accompagner le Congo dans le développement de l’économie numérique

Au cours d’une séance de travail, par visioconférence, ce mercredi 8 octobre 2020, avec le ministre Léon Juste Ibombo, des poste, des télécommunications et de l’économie numérique, portant sur l’examen du diagnostic de l’économie numérique, le groupe de la Banque Mondiale, par la voix de sa représentante résidente au Congo, Korotoumou Ouattara, a exprimé son intention d’accompagner ce pays dans le développement de l’économie numérique.

Le ministre Léon Juste Ibombo, suite aux recommandations formulées par  le groupe de la Banque, a apporté des éclairages, afin d’enrichir et d’actualisé ce document que l’institution financière mondiale s’apprête à présenter dans les jours à venir, sur l’état du secteur du numérique au Congo.

La voie de la République du Congo vers une croissance inclusive passe par le diversification de son économie, le renforcement du capital humain et l’appui à l’amélioration des services publics et au développement du secteur privé. L’économie numérique offre des opportunités pour atteindre ces objectifs.

De cette séance de travail, il en ressort que les cinq piliers fondamentaux de l’économie numérique, qui y ressortissent, présentent des forces et faiblesses. Il s’agit de l’infrastructure numérique,  des compétences, des services financiers numériques et de l’entreprenariat numérique.

Intervenant à ce stade du débat, le ministre Ibombo a fait savoir, une thèse soutenu également par ce diagnostic,  que le Congo a obtenu un succès sur le terrain de l’infrastructure des TIC, avec un taux de pénétration mobile allant jusqu’à 94%.

S’agissant de la collaboration et du dialogue au sein des ministères et des parties prenantes concernées, y compris le secteur privé et les associations, le ministre Léon Juste Ibombo a signifié que le gouvernement travaille là-dessus, avant de soutenir l’effectivité de la libéralisation du marché des télécoms et l’amélioration des performances de Congo-Télécom, l’opérateur historique public.

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a apporté des éclairages sur l’opérationnalisation du fonds de service universel. Puisque, illustre le ministre, à la date d’aujourd’hui plus 66 villages et localités  ont été connectés au téléphone mobile dans le cadre du financement du fonds de service universel.

L’Etat congolais avec l’appui de ses partenaires consent des investissements conséquents. Surtout avec l’interconnexion Congo-Gabon, déjà opérationnelle, Congo-Cameroun en chantier et Congo-RCA en perspective, le Congo s’offre des redondances pouvant participer au développement de l’économie numérique.

Si l’ambition est de digitaliser davantage le pays au travers de la vision Congo digital 2025, Léon Juste Ibombo a rappelé l’avant-projet de loi portant statut particulier des start-ups en cours d’élaboration et l’ensemble des textes législatifs régissant le domaine du numérique déjà adoptés par le parlement et promulgué par le président de la République, qui sécurise le cyber espace congolais (cybersecurité, cybercriminalité, transaction électronique et protection des données personnelles.)

Bien plus, tout se met en œuvre pour implémenter la stratégie nationale d’inclusion financière numérique. Sur la question son département ministériel, a dit Léon Juste Ibombo, travail avec le groupement interbancaire de l’Afrique Centrale (GIMAC), en vue de l’arrimage des différents acteurs du paiement électronique.

Au terme de cette réunion par télétravail le ministre Léon Juste Ibombo a promis à mettre à la disposition des experts de la Banque Mondiale des données actuelles, question de mettre à jour le rapport sur le diagnostic de l’économie numérique, qu’elle devrait publier avant fin octobre.

Ce travail de diagnostic et de publication du rapport sur l’économie numérique, a conclu la Représentante résidente de la Banque Mondiale Congo, Korotoumou Ouattara, se fait prélude à un programme d’accompagnement du Congo par l’institution financière mondiale, au développement de l’économie numérique.

Une décision que le ministre Léon Juste Ibombo a apprécié positivement. En ce sens qu’elle offrira au gouvernement la possibilité de s’armer davantage pour offrir à la vision Congo digital 2025 d’autres moyens de sa materialisation.

Discours du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique à L’Occasion de la Journée Mondiale de La Poste le 9 Octobre 2020

DISCOURS DU MINISTRE DES POSTES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE.      L’ECONOMIE NUMERIQUE

A L’OCCASION DE LA JOURNÉE                        MONDIALE DE LA POSTE

9 OCTOBRE 2020

Chers Compatriotes,
Mesdames et Messieurs, 9 octobre 1874 – 9 octobre 2020, voici 146 ans que l’humanité célèbre la journée mondiale de la poste.
Je saisis cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux illustres initiateurs de cette journée.
Je voudrais ici tout particulièrement saluer l’Union Postale Universelle (UPU) qui, est-il encore vraiment besoin de le souligner, œuvre au développement
du secteur postal international et à la promotion du développement socio- économique des pays membres.
Avec un vaste territoire postal unique, l’Union Postale Universelle compte 192 pays membres dont la République du Congo qui, au lendemain de son accession à l’indépendance, a adhéré en 1961 à cet organe intergouvernemental qui est engagé dans le développement du territoire postal unique.
Reconnaissant le rôle important de cet organisme ainsi que ses objectifs prioritaires fixés pour assurer un développement durable à l’horizon 2030, le Gouvernement réaffirme avec force son attachement aux principes fondamentaux de Berne en 1874, ainsi qu’aux résolutions des congrès de Tokyo en 1969, et d’Istanbul en 2016, et s’engage à leur pleine mise en œuvre.
En encourageant, à l’ère de la dynamique du Numérique, les postes à donner
la priorité à la transformation digitale, l’UPU qui est à l’écoute systémique a
mis en lumière sa vision postale pour l’avenir de la poste.
La digitalisation de la poste, comme on peut le noter, est un impératif des temps modernes qui appelle à l’innovation- l’intégration et l’inclusion, sans
lesquelles grand serait le risque d’éliminer la fracture numérique.
Chers compatriotes,2
Mesdames et Messieurs,
L’apparition de la pandémie de la Covid-19 a bousculé le secteur mondial
postal qui emploie plus de 5 millions de personnes, son agenda 2020 a connu
le report de tous les événements importants, au nombre desquels, figure le
27ème congrès de l’UPU initialement prévu du 10 au 20 août 2020 à Abidjan
en Côte d’Ivoire, qui devrait aboutir à l’adoption de la stratégie postale
internationale pour le prochain cycle quadriennal.

Les effets induits de la covid-19 ont fortement affecté le secteur postal par :
• la réduction drastique du trafic entrant et sortant ;
• la mise en berne des activités génératrices de volumes et de
recettes domestiques ;
• les coûts supplémentaires liés aux contraintes de protection
covid-19 et de transport du personnel réquisitionné.
Chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
Le gouvernement interpelle la population, dans ce contexte à l’observation du
triptyque : solidarité – responsabilité – république, afin de poursuivre, en
dépit de la pandémie, le relèvement des défis de développement durable.
Le plan de mesures du Gouvernement contre la Covid-19 a réquisitionné la
poste parmi les services publics indispensables à la normalisation de la vie des populations.
Le nouveau service de la poste congolaise issu du Partenariat Public Privé (PPP) a pesé dans le choix du Gouvernement à concéder à la Société des Postes et de l’Epargne du Congo le paiement à plus de 10 000 ménages, au
titre des allocations d’urgence, octroyées par le Président de la République
pour soulager les souffrances de 200000 familles vulnérables.
Cette approche qui induit les actions d’innovation – d’intégration – d’inclusion, traduit l’interface entre la poste, les pouvoirs publics, les clients,
les Technologies de l’Information et de la Communication, et donne le sens du thème de la 146ème journée mondiale.
Face aux écueils de terrain du secteur, où le E-commerce et l’express constituent le présent et l’avenir de l’activité du courrier de la poste, le ministère dont j’ai la charge a dans une approche participative, associé à cette journée les principaux acteurs étatiques et privés du secteur postal pour
débattre de la problématique de l’impact de la douane sur l’activité postale.
Leur identité de vues et leurs engagements pris ouvrent les perspectives d’une
amélioration de relations de travail dans l’intérêt de notre pays.
La crise sanitaire et économique sans précédent que nous traversons, n’obère
nullement l’ambition et la détermination du Président de la République Son
Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO d’arrimer le Congo au
développement de l’économie numérique. Cette ambition vise à faire du réseau postal national un véritable pôle d’attractivité médiathèque et socio-
économique grâce aux réseaux informatiques à fibre optique haut débit.
A cet effet, au titre de l’opérationnalisation du timbre électronique, une quote- part a été concédée à la SOPECO pour assurer ses obligations réglementaires
et statutaires. En outre, les décrets d’application de la loi n°10-2009 du
25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des postes ont été transmis au Secrétariat Général du Gouvernement pour leur adoption.
En ce qui concerne l’année 2021, nous poursuivrons le redéploiement du
réseau postal national et la mise en place d’un système d’information intégré
de management Postal-Simpost.
Puisse l’UPU favoriser l’avènement d’un secteur postal international adapté
aux exigences de la transformation numérique dans un territoire postal
unique : un monde, un réseau.
Puisse la poste elle-même se rapprocher davantage de ses principes
fondateurs d’acteur clé de développement socio-économique de nos pays respectifs.
Vive la journée mondiale de la poste !
Vive la coopération postale internationale !
Je vous remercie.

 

DISCOURS DU MINISTRE RELATIF AU PROGRAMME TALENTS DU CONGO INITIÉ PAR L’ASSOCIATION PRATIC

Brazzaville, le 31 Juillet 2020

Monsieur le Président de Pratic,
Madame la Représentante Adjointe du PNUD en République du Congo,
Mesdames et messieurs tous protocoles respectés,
Chers lauréats,
Mesdames et messieurs.
L’économe numérique est promise à un bel avenir affirmait Son Excellence
Monsieur le Président de la République Denis SASSOU NGUESSO ; aussi
invitait-il les jeunes congolais à s’insérer dans ce secteur porteur de bonnes
perspectives d’avenir.
Aujourd’hui, cette invite du chef de l’état a été entendue par l’Association
Pratic qui a initié ce programme Talents du Congo.
Monsieur le Président recevez les sincères encouragements et félicitations du
Gouvernement.
Je profite aussi pour remercier le PNUD pour son accompagnement
constant.
Aux lauréats, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour vous soutenir,
encourager et accompagner.
C’est d’ailleurs, le sens de l’avant-projet de loi portant statut des startups
que nous porterons au niveau du gouvernement.
Un atelier de restitution est prévu début de la semaine prochaine pour
qu’ensemble nous construisions un écosystème favorable pour l’innovation
et l’autonomisation des jeunes dans notre pays.
Je vous remercie !

Léon Juste IBOMBO

Le Ministre Léon Juste IBOMBO posant avec les lauréats de Talents du Congo organisé par Pratic
Le Ministre Léon Juste IBOMBO posant avec les lauréats de Talents du Congo organisé par Pratic

Cybercriminalité : Vers la conformité de la législation congolaise aux conventions de Budapest et de Malabo

La question de la conformité du cadre juridique sur la cybercriminalité de la République du Congo au regard de la Convention de Budapest du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité et de la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (Convention de Malabo), a figuré au cœur de l’atelier tripartite de restitution, entre le gouvernement congolais et l’Union Européenne et Conseil de l’Europe en charge en la matière, tenu par visioconférence, ce mercredi 29 juillet 2020, à Brazzaville.
Le gouvernement congolais a été représenté à cette rencontre par les ministres Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et économique numérique et Aimé Wilfrid Bininga, de la justice, des droits humains et de la protection des peuples autochtones.
Au cours de cette réunion de haut niveau sur la cyberlégislation, la cybercriminalité et la convention de Budapest les efforts du Congo, à travers l’adoption et la promulgation d’un arsenal juridique destiné à protéger son cyberespace ont été mis en valeur, au travers de la présentation de l’étude de la loi portant lutte contre  la cybercriminalité de la République du Congo au regard des dispositions de la Convention sur la Cybercriminalité du Conseil de l’Europe et de la Convention de Malabo.
De l’étude de la loi congolaise portant lutte contre la cybercriminalité
L’étude de la loi portant lutte contre la cybercriminalité de la République du Congo au regard des dispositions de la Convention sur la Cybercriminalité du Conseil de l’Europe et de la Convention de Malabo a été conduite et présentée par Papa Assane Touré, magistrat, secrétaire général Adjoint du Gouvernement du Sénégal, chargé des Affaires juridiques, Docteur en Droit Privé et Sciences Criminelles et Expert en Cyberdroit.
Le conférencier a placé l’enjeu de la loi congolaise sur la cybercriminalité dans le tournant majeur de la civilisation humaine.

S’il est évident que l’interconnexion des réseaux numériques, au Congo et ailleurs dans le Monde, a donné naissance à une nouvelle forme de criminalité appelée « cybercriminalité », qui pose de réels enjeux de sécurité et de politique criminelle, il ne pouvait qu’être fondamental de renforcer la législation, afin de protéger le cyberespace.
Dans ce chéminement, a souligné Papa Assane Touré, le Congo a reçu, à Brazzaville, du 28 au 30 janvier 2020, la mission conjointe de cadrage sur la cybersécurité, la cyber résilience et la cybercriminalité effectuée dans le cadre des projets GLACY + et Cyber4Dev de l’Union européenne. L’objectif de cette activité était d’identifier les priorités et les besoins des institutions nationales dans les domaines de la cybersécurité et de la résilience cybernétique (Cyber4Dev), de la cybercriminalité et de la coopération internationale en matière de justice pénale (GLACY+).
Dans ce cadre, le rôle pilote que le Congo pourrait jouer dans la région de l’Afrique Centrale a été souligné, a fait observer l’orateur avant de préciser « Jusqu’à une période récente, le Congo ne disposait pas d’une législation spécifique à la cybercriminalité. »
Ce qui révient à dire que le Code pénal applicable au Congo, ne comportait pas d’infractions spécifiques pouvant être mobilisées dans la lutte contre la cybercriminalité. Et la loi n° 1-63 du 13 janvier 1963 portant Code de Procédure pénale n’a ni institué des dispositifs procéduraux spécifiques à la cybercriminalité (injonction de produire, conservation rapide des données, interception de données de contenus, etc.), ni adapté les mécanismes procéduraux classiques à l’univers numérique (perquisition informatique, saisie électronique). Par ailleurs, sous l’angle de la coopération internationale, le Congo n’a pas encore adhéré à la Convention de Budapest (2001) et n’a pas également pour l’instant ratifié la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (2014).
Or depuis fin 2019, le gouvernement congolais a élaboré et fait adopter des projets de lois, encadrant la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel, la cybercriminalité et les transactions électroniques et une agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Ces textes ont été régulièrement promulgués.
Sur cette base, Papa Assane Touré a déclaré qu’une des chambres du parlement congolais a déjà adopté la Convention de Malabo, en attendant l’adoption par la seconde chambre. Il a, en outre, fait savoir l’intention des pouvoirs publics intention d’adhérer à la Convention de Budapest et de bénéficier des programmes de renforcement des capacités qui y sont liés, tels que le projet GLACY+, afin de s’inspirer des principes dégagés dans la Convention de Budapest sur la cybercriminalité du 23 novembre 2001, pour définir les infractions à poursuivre : infractions contre la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données et systèmes informatique, falsifications et fraudes informatiques, infractions se rapportant au contenu (pornographie infantile, propos racistes), infractions liées aux atteintes à la propriété intellectuelle
Autant dire que tout se met en place, en vue de conformer le cadre juridique de la République du Congo aux standards internationaux, notamment à la Convention de Budapest.
Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, qui est intervenu au cours de ses assises a notifié l’importance de protéger le cyberespace, dans cette marche du pays vers la diversification de son économie. « Conscient de cet engagement, le Gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour protéger son cyberespace contre les attaques malveillantes et se conformer à la règlementation internationale en vigueur en matière de lutte contre la cybercriminalité par l’assainissement de sa cyber législation »
En somme, cette réunion de haut niveau a eu le mérite d’apprécier ces textes législatifs, vue de finaliser leur alignement à la convention de Budapest.