Pour restaurer l’autorité de l’Etat et permettre à l’administration postale de faire face à la concurrence du secteur et de ses charges mensuelles, le ministre Léon Juste Ibombo, au cours d’un échange avec les postiers, ce mardi 29 juin 2021, à Brazzaville, a donné l’information sur la relance des conseils de disciplines au sein de la Société des Postes et de l’épargne du Congo (SOPECO).
L’administration postale fait face à d’énormes défis. Et les énergies doivent se déployer pour sortir cette entreprise étatique de sa situation actuelle. Pour ce faire la première des exigences est celle que chaque agent réponde présent à son poste de travail. Ceci permettra que chaque agent postal remplisse sa mission. Le faisant chacun jouera sa partition dans la vente des produits et services de la poste congolaise et renflouera les caisses de la SOPECO.
Des pointeurs arrivées et départs seront installés dans les prochains jours dans les services de la poste congolaise, question de matérialiser cette ambition de remettre chaque agent à son poste de travail et de sévir les absents. Une initiative qui a été bien apprécié par les concernés qui ont formulé une doléance la mise à leur disposition d’un moyen de transport pouvant faciliter leur déplacement de leur zone de résidences pour le lieu de travail.
Le ministre Léon Juste Ibombo a promis trouver une solution à cette doléance qui intègre la dynamique du fonctionnement harmonieux de l’entreprise.
A cette mesure de mise en place d’un procédé numérique avec un pointeur de présence pour les agences de Brazzaville et Pointe-Noire, le ministre Léon Juste Ibombo a ajouté de l’octroi des badges aux agents des différentes caisses.
Cette décision découle du constat que le ministre a fait en synergie avec le comité de gestion de la SOPECO qu’il avait mis en place pour sortir l’entreprise de sa crise qui perdure, de ce qu’il y avait un décalage criard entre les recettes et les charges de la SOPECO, dans l’espace d’un mois.
De ce point de vue, au cours de cet échange ministre-agents des postes, Léon Juste Ibombo a fait le point des démarches entreprises par le cabinet concernant l’apaisement des tensions au sein de la SOPECO.
Comme prévu par le comité de gestion qui doit évaluer chaque semaine les recettes et les dépenses et prioriser la première dépense qui est le paiement du salaire mensuel, cette rencontre a permis au Ministre de mettre à la disposition de ces travailleurs les encaissements et recettes attendues de la SOPECO pour des raisons de clarté.
A ce jour, là SOPECO attend cinq millions (5.000.000) de franc/CFA de son partenaire privilégié Money Gram, treize millions (13.000.000) de franc/CFA des loyers par la Banque Postale du Congo, vingt millions (20.000.000) de franc/CFA des frais destinés aux payements des retraités.
En engageant les dépenses essentielles à son fonctionnement la SOPECO se reste avec 2045255 francs/CFA dans ses caisses. Or la masse salariale de cette entreprise publique s’élève à 38820739 francs/CFA, soit un gap de 36775484 francs/CFA. D’où il faut maximiser les recettes pour établir l’équilibre entre les recettes et les charges mensuelles. Ainsi, chaque agent est attendu à son poste de travail, pour sortir l’entreprise de l’ornière.
A propos des recettes dissimulées, Léon Juste IBOMBO a dit qu’il s’agit là d’une fausse information. Pour permettre à la SOPECO de retrouver ses lettres de noblesse, il appelle les travailleurs au ressaisissement et à préserver l’outil de travail.
Pendant ces échanges, les travailleurs ont formulé quelques suggestions, notamment la nécessité de créer une autorité de régulation, le fonds postal tout en demandant au gouvernement de revoir la subvention jusqu’alors estimé à cent treize millions (113.000.000) de franc/CFA l’année.
Le Ministre a, par ailleurs, déploré le retrait des partenaires sociaux du comité de gestion récemment mis en place de façon collégiale. Un outil, pourtant, institué par le ministre pour assurer la gestion collégiale et transparente de la SOPECO.
Léon Juste Ibombo est venu à la rencontre de ces postiers pour leur faire l’état de lieu, la réalité des comptes qui sont en deçà des charges de l’entreprise, ainsi que leur présenter les pistes de solutions, afin de donner du dynamisme à leur outil de travail.Le ministre Léon Juste Ibombo
En face du ministre Léon Juste Ibombo, ce sont des femmes et hommes qui traditionnellement ont la missionde collecter, d’acheminer, la distribuer du courrier mais aussi de commercialiser les produits financiers (transferts d’argents à l’international et en national ainsi que les produits d’assurance). En conséquence, ils devraient assurer le Service Postal Universel, lequel consiste à acheminer et distribuer le courrier sur l’ensemble du territoire à moindre coût.
Or de du diagnostic des maux dont souffre la poste congolaise, il en ressort que les principaux revenus de la SOPECO proviennent des activités annexes liées à la location des terrains et bâtiments de la Poste. Par conséquent l’activité relative à l’exploitation postale devient une activité secondaire génératrice de revenu. Ce constat a permis au ministre de faire observer que les travailleurs de la Poste se sont profondément éloignés de leur cœur de métier. Du coup, cela bloque les leviers qu’ils pouvaient actionner, notamment en améliorant la productivité, le service rendu au client ou encore la qualité de service, afin d’accroitre les revenus nécessaires à son développement.
L’attitude démissionnaire du postier a pour corollaire le client se tourne vers d’autres acteurs proposant les mêmes services que la poste ; alors que la poste est présente dans tout le Congo et devrait profiter de cet atout pour faire des bonnes recettes le mois, et partant, faire face à ses charges.
Il est évident quela Poste connait depuis plusieurs années une crise profonde et structurelle, exacerbée, aujourd’hui, par un environnement économique national et international concurrentielle et difficile.
Plus que déterminé à sortir l’administration postale de cette situation, Léon Juste Ibombo a exposé les avancées enregistrées à ce jour. « C’est donc à ce titre, que j’ai mis en place, le 20 mai dernier, un dispositif absolument inédit et exceptionnel : le comité de gestion. » A soutenu le ministre face à l’assistance avant de préciser la composition et la mission dudit comité : « Composé des membres du Cabinet, de votre Direction Générale et de vos Représentants Syndicaux (le Postier et la Fésypostel), ce comité, dont j’assure personnellement la présidence, a pour objectif, pendant une période de trois mois, d’examiner la situation des recettes et des dépenses de votre entreprise, afin de définir, de façon collégiale, les meilleures options visant à vous assurer de façon plus régulière des revenus, et vous rendre ainsi votre dignité d’homme et femme, de père et mère, enfants du Congo. »
Il est question de juguler le déséquilibre persistant au sein de la SOPECO entre les recettes, qui sont de l’ordre de 23 millions et le paiement d’un mois de salaire estimé à 39 millions de francs CFA. « Il est donc impossible au rythme actuel de répondre à des paiements de salaires mensuellement. Par contre, vous disposez en vous des moyens et de leviers pour permettre d’atteindre de meilleurs résultats. » A dit le ministre Ibombo avant d’inviter l’ensemble du personnel de la SOPECO dans tout le Congo à reprendre du service, afin de renverser la tendance.
Pour sa part le ministre Léon Juste Ibombo a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour faire que le postier recouvre sa dignité. « Que chacun se mette à son poste de travail pour travailler. Et le comité de gestion de la SOPECO, dans un délai de 3 mois, mettra tout à contribution pour la résurrection de la poste congolaise. » Pouvait-il déduire.
Léon Juste Ibombo faisant le tour du propriétaire
A ce titre, la feuille de route pour le développement du secteur postal demeure la redynamisation et la diversification des activités postales, la modernisation de la Poste, notamment à travers la digitalisation de ses services et l’amélioration de ses outils de production, la préservation de la paix et le dialogue sociale au sein de l’entreprise, l’assurance du Service Postal Universel (octroi de la concession postale à la SOPECO, mise en place d’un Fonds de Service Postal Universel). Il ne faut pas occulter l’amélioration de la gouvernance postale, la lutte contre les antivaleurs, ainsi que la restauration de la place du Congo sur l’échiquier postal international.
Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, au cours d’une communication à l’endroit du régulateur des postes et communications électroniques, ce vendredi 11 juin 2021, dans son cabinet de travail, a dicté la norme à respecter pour développer et restaurer l’autorité de l’Etat dans ce secteur.
Léon Juste Ibombo a fait son entrée en matière en énumérant les résultats engrangés par son administration, en synergie avec tous les acteurs placés sous sa tutelle. Il s’agit notamment : de l’accession du Congo à la tête de l’Alliance SMART AFRICA pour les deux prochaines années, de la création au sein de l’Université Denis Sassou- N’Guesso de Kintélé, par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique du Centre Africain de Recherche sur l’Intelligence Artificielle. A cela s’ajoute, également la conduite du Projet de réalisation de la Phase pilote des tests 5 G en partenariat avec la CEA et l’opérateur MTN, sans oublier la mise en œuvre de la plateforme africaine de communication et d’information sur la Covid-19 ACIP pour améliorer les interventions sanitaires des États ainsi que la surveillance des maladies.
Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique s’est félicité du travail abattu ensemble avec le régulateur pour booster le secteur, à travers, entre autres l’opérationnalisation du Fonds pour l’Accès et le Service Universel des Communications Électroniques, ayant rendu possible la couverture en télécommunications des localités enclavées, la dotation des établissements scolaires et universitaires en salle multimédias et bien d’autres acquis bénéfiques au développement des postes et des communications électroniques.
Pour la poursuite de cette dynamique, question de permettre à son département ministériel d’assurer au pays les atouts de prendre part à la « Révolution numérique », Léon Juste Ibombo a demandé au régulateur, qu’est l’agence de régulation des communications électroniques (ARPCE) à veiller sur la qualité des communications téléphoniques laisse à désirer, tout en faisant observer que des pertes de crédits répétées sont déplorées par les consommateurs sans défense, de même les consommateurs reçoivent de manière intempestive des sms promotionnels.
En retour, a instruit le ministre, l’organe de régulation se doit de prononcer des sanctions au lieu de simples mises en garde à l’endroit des opérateurs pourtant récalcitrants.
Concernant la régulation postale, a poursuit Léon Juste Ibombo, il faut veiller scrupuleusement à ce que la réglementation soit respectée. Sur ce point précis, le ministre a soutenu les textes d’application de la loi n° 9-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation postale en République du Congo sont au Secrétariat Général du Gouvernement et seront adoptés sous peu. Toutefois, l’ARPCE ne doit pas laisser s’installer une déréglementation du fait des opérateurs postaux privés, fixant aux usagers les tarifs fantaisistes. Au demeurant, Léon Juste Ibombo a exhorté l’agence de régulation d’assurer la sécurité postale, indispensable à la sécurité nationale.
La communication de Léon Juste Ibombo était destinée à l’ARPCE. Et en sa qualité du ministre en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, il a rappelé à l’ARPCE, dont l’absence non justifiée de son directeur général dans la salle a été déploré par le ministre, est un organe de régulation placé sous la tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. A ce titre, elle est soumise à l’obligation de rendre compte de ses principales activités à sa hiérarchie.
Si « la restauration de l’autorité de l’Etat n’est pas négociable. » Insiste Léon Juste Ibombo, l’ARPCE est sommée de faire parvenir à mon cabinet ministre les rapports d’activités semestriels et annuels. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs, et usant des pouvoirs de contrôle, le ministre ne manquera pas de faire auditer l’organe de régulation si jamais, il y a le moindre soupçon de malversations, de concussion ou de fraudes.
Les axes de travail
Après avoir fixé la ligne rouge à ne pas franchir dans la collaboration ministère-agence de régulation, le ministre Léon Juste Ibombo a donné les directives et instructions pour relever les défis communs de développement du secteur des télécommunications et des TIC, en pleine évolution à la vitesse exponentielle.
Léon Juste Ibombo a fixé la feuille de route de l’ARPCE en cinq (5) points essentiels. Il s’agit notamment d’adapter la Régulation des postes et des communications électroniques aux contraintes technologiques et sécuritaires qu’imposent les TIC, d’accompagner substantiellement le département dans la mise en œuvre de sa feuille de route ; (Alliance SMART AFRICA et d’amorcer l’apurement des dettes UPAP ET UPU,…)
Le troisième axe de travail recommande de faire améliorer la qualité des services en communications téléphoniques. Sur ce point, le ministre donne mandat à l’ARPCE de Sanctionner si possible les opérateurs de téléphonie mobile récalcitrants.
Un autre chantier sur lequel devrait travailler l’ARPCE est celui de réguler plus efficacement le secteur des postes en proie à un dérèglement des pratiques postales par de nombreux opérateurs privés agréés et non agréés.
Et, la dernière exigence c’est l’obligation faite à l’ARPCE de rendre compte à la tutelle des activités importantes menées en indiquant les résultats obtenus surtout dans le cadre de la coopération internationale free roaming, fréquences etc.
L’instant de cette communication du ministre Léon Juste Ibombo, en définitive, devrait donner à l’agence de régulation des postes et des communications électroniques un sursaut du travail bien fait respectueux des textes en vigueur et d’un environnement solidaire voulu par tous. Dans cette conjugaison d’efforts et le respect des textes ainsi que des valeurs pourront être relevés les défis de développement du secteur des postes et des communications électroniques, pour le bonheur des congolais et la matérialisation du programme de gouvernement du chef de l’Etat.
L’exploitation postale devrait être dorénavant la principale source de revenu de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), pour permettre à l’entreprise de faire face à ses charges mensuelles. Cette phrase peut résumer la communication du ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, aux agents de cette structure sous tutelle, ce mercredi 09 juin 2021, à Brazzaville.
Léon Juste Ibombo est venu à la rencontre de ces postiers pour leur faire l’état de lieu, la réalité des comptes qui sont en deçà des charges de l’entreprise, ainsi que leur présenter les pistes de solutions, afin de donner du dynamisme à leur outil de travail.
En face du ministre Léon Juste Ibombo, ce sont des femmes et hommes qui traditionnellement ont la mission de collecter, d’acheminer, la distribuer du courrier mais aussi de commercialiser les produits financiers (transferts d’argents à l’international et en national ainsi que les produits d’assurance). En conséquence, ils devraient assurer le Service Postal Universel, lequel consiste à acheminer et distribuer le courrier sur l’ensemble du territoire à moindre coût.
Or de du diagnostic des maux dont souffre la poste congolaise, il en ressort que les principaux revenus de la SOPECO proviennent des activités annexes liées à la location des terrains et bâtiments de la Poste. Par conséquent l’activité relative à l’exploitation postale devient une activité secondaire génératrice de revenu. Ce constat a permis au ministre de faire observer que les travailleurs de la Poste se sont profondément éloignés de leur cœur de métier. Du coup, cela bloque les leviers qu’ils pouvaient actionner, notamment en améliorant la productivité, le service rendu au client ou encore la qualité de service, afin d’accroitre les revenus nécessaires à son développement.
L’attitude démissionnaire du postier a pour corollaire le client se tourne vers d’autres acteurs proposant les mêmes services que la poste ; alors que la poste est présente dans tout le Congo et devrait profiter de cet atout pour faire des bonnes recettes le mois, et partant, faire face à ses charges.
Il est évident que la Poste connait depuis plusieurs années une crise profonde et structurelle, exacerbée, aujourd’hui, par un environnement économique national et international concurrentielle et difficile.
Plus que déterminé à sortir l’administration postale de cette situation, Léon Juste Ibombo a exposé les avancées enregistrées à ce jour. « C’est donc à ce titre, que j’ai mis en place, le 20 mai dernier, un dispositif absolument inédit et exceptionnel : le comité de gestion. » A soutenu le ministre face à l’assistance avant de préciser la composition et la mission dudit comité : « Composé des membres du Cabinet, de votre Direction Générale et de vos Représentants Syndicaux (le Postier et la Fésypostel), ce comité, dont j’assure personnellement la présidence, a pour objectif, pendant une période de trois mois, d’examiner la situation des recettes et des dépenses de votre entreprise, afin de définir, de façon collégiale, les meilleures options visant à vous assurer de façon plus régulière des revenus, et vous rendre ainsi votre dignité d’homme et femme, de père et mère, enfants du Congo. »
Il est question de juguler le déséquilibre persistant au sein de la SOPECO entre les recettes, qui sont de l’ordre de 23 millions et le paiement d’un mois de salaire estimé à 39 millions de francs CFA. « Il est donc impossible au rythme actuel de répondre à des paiements de salaires mensuellement. Par contre, vous disposez en vous des moyens et de leviers pour permettre d’atteindre de meilleurs résultats. » A dit le ministre Ibombo avant d’inviter l’ensemble du personnel de la SOPECO dans tout le Congo à reprendre du service, afin de renverser la tendance.
Pour sa part le ministre Léon Juste Ibombo a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour faire que le postier recouvre sa dignité. « Que chacun se mette à son poste de travail pour travailler. Et le comité de gestion de la SOPECO, dans un délai de 3 mois, mettra tout à contribution pour la résurrection de la poste congolaise. » Pouvait-il déduire.
A ce titre, la feuille de route pour le développement du secteur postal demeure la redynamisation et la diversification des activités postales, la modernisation de la Poste, notamment à travers la digitalisation de ses services et l’amélioration de ses outils de production, la préservation de la paix et le dialogue sociale au sein de l’entreprise, l’assurance du Service Postal Universel (octroi de la concession postale à la SOPECO, mise en place d’un Fonds de Service Postal Universel). Il ne faut pas occulter l’amélioration de la gouvernance postale, la lutte contre les antivaleurs, ainsi que la restauration de la place du Congo sur l’échiquier postal international.
COMMUNICATION DU MINISTRE EN CHARGE DES POSTES A L’ENDROIT DES TRAVAILLEURS DE LA SOPECO
Dans le dessein de sortir la poste dans la situation dans laquelle est plongée la poste congolaise depuis deux décennies, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo multiplie des stratégies, non seulement pour l’arrimer aux défis du numérique mais aussi de permettre à l’agent postal de rentrer dans ses droits, notamment le paiement des salaires. Après avoir mis en place un comité de gestion de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), l’horizon se dessine pour qu’il en soit ainsi.
En date du 20 mai 2021, et par note 004/MPTEN-CAB/21, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo avait mis en place, à titre exceptionnel et pour une durée de trois mois un comité de gestion chargé de gérer de façon collégiale entre le ministre, la direction générale et les représentants syndicaux, les recettes et les dépenses de l’entreprise postale.
Une démarche engagée par le ministre Léon Juste Ibombo pour mettre autour de la SOPECO une gestion participative, mettant en musique l’implication des tous acteurs intervenant tant la gestion que dans le fonctionnement de l’entreprise.
Aussitôt, installé dans ses fonctions, l’organe mis en place par le ministre de tutelle et dont il assure la présidence, multiplie les séances de travail pour déboucher à une solution salutaire tant pour la survie de l’entreprise et pour l’agent qui, à ce jour, accuse plusieurs mois de salaires impayés.
C’est ainsi au cours de sa 3ème réunion, tenue le mardi 1er juin 2021, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, le comité de gestion de la SOPECO, a tenu ce mardi 1er juin 2021, a engagé une réflexion pour explorer les niches pouvant permettre à l’administration postale de faire face à ses charges mensuelles.
Pour y parvenir le point des récettes et dépenses de l’entreprise a été fait. Il en ressort un déficit de 28.000.000frs à combler pour prioriser le paiement de salaire. Ce qui revient à dire que la SOPECO dispose dans son compte bancaire la somme de 13.915.601 francs/CFA. Ce qui, en conséquence, ne peut couvrir la charge salariale mensuelle, qu’est de 38.914.818 Francs/CFA.
Afin de combler le gap, le comité de gestion de la SOPECO pense qu’il est urgent de tourner vers les partenaires sociaux. De ce point de vue le concours financier de la Banque Postale du Congo et de Money gram, qui ont souscrit des engagements avec la SOPECO dans la mise en valeur de son patrimoine, est sollicité. Cette décision a été prise en accord partie avec les syndicats.
Une autre source de financement de la SOPECO est l’appui financier de l État, qui s’avère aussi indispensable, afin de préserver la paix sociale au sien de l’entreprise
A l’évidence, le comité de gestion de la SOPECO a pris une option, c’est la nécessité de restaurer la confiance et d’observer la transparence dans la gestion financière de cette entreprise publique, qu’est la SOPECO. Tout se met en place, somme toute, pour permettre à l’administration postale de payer les salaires des agents ; une manière de rétablir l’agent postal dans sa dignité. La prochaine réunion du comité de gestion de la SOPECO, prévue pour le 8 juin 2021, pourrait s’inscrire dans cette dynamique. Ainsi, Léon Juste Ibombo engage son administration dans un triptyque qui se résume en la transparence, des propositions concrètes et le dialogue social.
Après la mise en exécution des deux premières phases du Projet de Couvertu re Nationale en Télécommunications (PCN), la troisième qui concerne la connexion des ménages peine à se materialiser pour des raisons de financement. Le point a fait l’objet d’ une Réunion tenue le 02 juin 2021 à Brazzaville entre le Gouvernement représenté par les Ministres Léon Juste IBOMBO des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique et Denis Christel SASSOU N’GUESSO en charge de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public‐ privé, George LI DG de Huawei Technology (Société adjudjicataire du Marché) (Congo Télécom, ARPCE)
. A l’issue de celle-ci les membres du Gouvernement ont pris l’engagement de débloquer la situation en mettant en place des stratégies dans le cadre de la diplomatie économique et du Partenariat Public‐privé pour solliciter le concours des investisseurs et des bailleurs de fonds étrangers.
Trois établissements de l’Université Marien NGouabi, à savoir la Faculté des Sciences et Techniques, l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, l’Institut Supérieur de Gestion et la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines disposent ; ont été pourvus en salles multimédia connectées à internet haut débit. L’acte de leur mise en service a été posé, ce 1er avril 2021, par les ministres Jean Richard Bruno Itoua, en charge de l’enseignement supérieur et Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et de l’économie numérique.
Ces salles, qui participent du processus de modernisation de l’université Marien Ngouabi sont dédiées aux étudiants et enseignants, grâce à un don du Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE) dont l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) est en assure la gestion.
Patronnant la cérémonie de mise en service de ces salles multimédia, aux côtés de son collègue de l’enseignement supérieur, Léon Juste Ibombo, par ailleurs Président du Comité du Fonds, a inscrit l’acte du jour dans le cadre de la poursuite de la marche du pays vers son arrimage à la modernité. « La poursuite de cette marche vers le développement nous conduit ce jour à l’Université Marien Ngouabi, notre Alma mater, qui d’ailleurs, nous a aussi formé, où nous procéderons à la remise officielle des salles multimédias équipées des ordinateurs modernes et d’une connexion internet haut débit, avec un service garanti par numéro vert, dans certains établissements… », a précisé Léon Juste Ibombo, dans son mot de circonstance.
En mettant à la disposition du ministère de l’enseignement supérieur, l’administration placée sous la tutelle du ministre Léon Juste Ibombo vient de traduire en acte une orientation reçu du chef du gouvernement et un engagement contenu dans le programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais. « C’est donc, pour nous un honneur et une fierté d’avoir accompli une mission confiée à notre département ministériel par le Chef du gouvernement, Monsieur Clément Mouamba, sous le leadership éclairé du Président de la République, SEM Denis Sassou-N’Guesso. »
Avant la rémise des clefs de ces salles qui doivent rendre efficace le travail et des enseignants et des étudiants ; qui en sont les principaux bénéficiaires, Léon Juste Ibombo a exhorté les utilisateurs de faire bon usage du matériel et outils de recherche mis à leur disposition par le gouvernement. « En pareille circonstance, il est d’usage protocolaire de prodiguer quelques conseils à l’endroit des heureux bénéficiaires d’en faire œuvre utile et d’en assurer une meilleure protection. » A soutenu le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, tout en invitant les uns et les autres à la responsabilité : « Aussi, nous comptons énormément sur votre sens de responsabilité vis à vis du bien commun, plus est, une donation du Chef de l’Etat à la jeunesse, décomplexée de notre pays. »
A travers ce geste, le Fonds d’Accès pour le Service Universel des Communications Électroniques (FESUCE), Entrée depuis mai 2020 dans sa phase opérationnelle, s’affirme comme un instrument d’une part de conquête des territoires numériques et d’autre part de soutien au développement durable. A ce titre, il a déjà rendu possible la mise en service des antennes de télécommunications dans certaines localités des départements jadis totalement non desservies en communications électroniques, dans les Plateaux, la Cuvette, le Pool, la Bouenza, le Niari et le Kouilou, pour ne citer que celles là, ainsi que remise officielle des salles multimédias dans certains établissements scolaires à Oyo, Dolisie et Pointe-Noire. Un travail d’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique qui suivra son corps normal, dans le dessein de permettre au pays de prendre part active à la « Révolution du numérique » et se digitaliser au maximum.
«Devant l’engagement contractuel de poursuivre la réalisation du Projet Central Africa Backbone (CAB) dédié à l’interconnexion de la République du Congo à la République Centrafricaine puis de la République du Congo à la République du Cameroun, mais aussi face à la crise sanitaire mondiale COVID-19 dont les effets ont impacté la prévisibilité des ressources financières et techniques en faveur de la construction des infrastructures d’intégration sous régionale ; il a été convoqué le Comité de Pilotage de ce jour qui traduit la pertinence de la politique de développement des télécommunications transfrontalières insufflée par des télécommunications transfrontalières insufflée par la volonté des Chefs d’Etat de la CEMAC. C’est donc au lendemain de l’élection présidentielle apaisée que se tient la présente session du Comité de Pilotage. Qu’il me soit permis de vous adresser, mesdames et messieurs les membres du Comité de Pilotage, mes salutations chaleureuses et mes souhaits de bienvenue. Je voudrais ici rappeler ma satisfaction au regard des résultats tout aussi satisfaisants qu’encourageants durant l’exercice 2020 auxquels est parvenu le Projet CAB dans la construction des infrastructures à fibre optique entre la République du Congo et la République du Cameroun (Ouesso et Ntam). Que les partenaires techniques et financiers ainsi que tous les acteurs non étatiques reçoivent ici ma sincère gratitude». C’est par ses propos que Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique a ouvert les travaux du Comité de Pilotage du Projet CAB, le 23 mars 2021 à Brazzaville en présence de Michel NGAKALA, Coordonnateur dudit Projet.
Au cours de cette session, il s’est agi de l’examen du Plan, de Passation de Marchés (PPM) ; la validation du Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) ; de faire l’état d’exécution du projet pour l’année 2020 et les recommandations du précédent Comité de Pilotage ; de tirer les meilleurs pratiques en matière d’exécution et prendre des résolutions et recommandations pour le prochain Comité de Pilotage. Pour Léon Juste IBOMBO, à titre de rappel a fait savoir qu’à partir d’aujourd’hui, nous n’aurons plus besoin d’emprunter des routes numériques internationales pour collaborer entre Etats frères. Les échanges digitaux vont fortement augmenter. La fracture numérique entre nos zones frontalières sera réduite et les populations profiteront d’un accès plus aisé au monde numérique, plus performant et moins cher. Cela, nous l’avons accompli ensemble et nous pouvons en être fiers. La matérialisation de la vision stratégique d’interconnexion sous régionale a été au centre de la session du Comité de Pilotage du Projet CAB. Plusieurs chantiers dudit projet ont connu des perturbations énormes, ralentissant ipso facto le rythme des travaux prévus au titre de l’année 2020, tels : l’achèvement des travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun, le lancement des travaux du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-RCA, la poursuite des études devant des études devant favoriser la construction du data center et bien d’autres chantiers en lice. Cependant, et malgré ce contexte très pénible, marqué par cette pandémie quelques activités ont, bon an mal, pu tenir.
Cette session du Comité de Pilotage a été un moment indiqué pour diagnostiquer minutieusement les carences, d’identifier les faiblesses, de corriger les insuffisances et de définir une feuille de route claire afin d’impulser et de réussir la mise en œuvre du Projet.
Au terme de la rencontre, Michel NGAKALA a fait savoir à la presse au cours d’une interview qu’ En 2020, il était prévu de dépenser 15 milliards FCFA. Au regard de la situation sanitaire liée au coronavirus, on a revu nos dépenses à la baisse, six milliards FCFA. Avec le budget qui vient d’être adopté, on espère finaliser les travaux arrêtés et Il s’agit de l’achèvement de plusieurs chantiers ayant connu des perturbations l’année dernière du fait de la pandémie de Covid-19, entre autres, les travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun et Congo-RCA, puis la poursuite des études devant favoriser la construction du data center et bien d’autres chantiers en lice.
Poursuivre la digitalisation pour arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, est bien le challenge que l’administration des postes, des télécommunications et de l’économie numérique placée sous la tutelle du ministre Léon Juste Ibombo, entend relever en cette année 2021. L’animateur principal de ce département ministériel, ce vendredi 8 janvier 2021, à Brazzaville, face à la presse, a décliné les axes de travail du secteur, qui s’appuient sur la « Révolution numérique. »
L’objectif cet échange avec la presse était de faire le point des activités entreprises à la lumière de « la marche vers le développement », programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais et d’explorer toutes les possibilités qu’offre la révolution du numérique, pour poursuivre l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique, point n° dudit contrat social.
Après s’être réjoui de ce que sous sa direction le Congo s’est doté d’un arsenal juridique pouvant encadrer le numérique, à savoir la stratégie nationale du développement de l’économie numérique adossée au plan d’actions 2018-2022, la loi sur la cyber sécurité, la protection des données à caractère personnel, la lutte contre la cybercriminalité, la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Informations, et bien d’autres, Léon Juste a prescrit une feuille de route pour le secteur des postes, des télécommunications et de l’économie numérique sur 12 mois.
Au cours de cette année 2021, il doit être mise en place d’un Centre d’Excellence et d’Intelligence artificielle avec l’apport de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, le free roaming en Afrique centrale qui permettra aux abonnés des pays de la CEMAC d’être connectés dans tous les pays de ladite zone avec leur numéro local à partir de janvier 2021.
Il est prévu, par ailleurs, l’acquisition d’un système automatique de gestion et de contrôle du spectre de fréquences radioélectriques.
Dans le dessein de donner un nouvel élan à l’administration postale, Léon Juste Ibombo a révélé à la presse l’effectivité du projet d’adressage postal, qui vise l’amélioration des conditions de traitements des envois postaux. Des axes prioritaires de travail serviront de tableau de bord à la poste congolaise pour sa compétitivité et son dynamisme. Il s’agit de la préservation de la paix sociale à l’entreprise par le dialogue permanent comme moyen de règlement des différends, l’opérationnalisation du Fonds d’Accès pour le service postal universel aiderait la SOPECO à assurer plus efficacement le service sur l’ensemble du territoire national, la formation du personnel aux métiers du numérique ;
Au cours de cette même année, tout devrait être mis en œuvre pour la maitrise du patrimoine de la SOPECO, véritable niche de ressources financières dont le défaut expose à la délinquance foncière.
Le ministère appuiera la SOPECO pour le règlement de sa dette à l’égard de la société Air France, afin de renouer avec le transport postal de 85% avec la SOPECO.
Et dans du fonds d’accès pour le service universel (FESUCE), le ministère poursuivra la couverture des zones blanches et l’équipement multimédia des établissements scolaires, dans les zones rurales encore enclavées dans l’utilisation des communications électroniques.
Peu avant, Léon Juste Ibombo, avant de se prêter aux questions de la presse a fait le bilan de son action à la tête du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Un bilan qu’il juge positif et satisfaisant. Puisque, d’après ses propos « l’action du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique a été dense. »
En somme, le ministre Léon Juste Ibombo au terme de ce jeu de questions-réponses avec la presse pouvait déduire que le travail se fait et continuera à se faire conformément aux orientations reçues du président de la République. Ainsi l’architecture voulue par le président Denis Sassou-N’Guesso, dans le secteur des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, se met, progressivement en place.