Le Congo et la BAD assurés de la bonne exécution du projet CAB
L’interconnexion entre la République du Congo, la Centrafrique et le Cameroun avance normalement. Léon Juste Ibombo, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique et Antoine Marie Sié Tioye, économiste résident de la Banque Africaine de Développement en République du Congo s’en sont assuré ce 4 novembre 2019.
Dans un entretien au siège du ministère, ils ont passé en revue le niveau d’exécution du projet CAB, dans son volet interconnexion fibre optique entre la République du Congo, la République centrafricaine et le Cameroun, de ce projet soutenu par le groupe de la Banque mondiale. « Il fallait en parler encore avec le ministre, pour avancer un certain nombre de choses et s’assurer de la bonne exécution du projet », a déclaré l’hôte de Léon Juste Ibombo. En effet, des appels d’offre en vue de la réalisation des travaux ont été lancés, le projet est donc dans la phase de la réalisation des travaux en direction du Cameroun, de la RCA. « Il y a eu une bonne collaboration entre le Congo et la RCA. Ce qui nous a permis d’avancer de ce côté », a indiqué l’économiste résident de la BAD.
Rappelons que l’économiste pays résident de la BAD apporte son expertise pour l’analyse des politiques de développement et la mise en place des reformes. Il joue aussi un rôle de conseil auprès du gouverneur de la BAD et des autorités du Congo. Il travaille avec un expert en gouvernance et un chargé de programme.
Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) et le Financial software & systems (FSS) zone Afrique centrale, spécialisés dans le système de transfert de fonds, sont appelées à fournir au hub digital du pays toutes les données nécessaires dans le cadre de la traçabilité de tout ce qui se fait au niveau des transactions électroniques.
Valentin Mbozo’o et Rishi Pillay, respectivement directeur général de Gimac et manager de FSS, ont donné l’information, le 30 octobre à Brazzaville, au terme d’une audience avec le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.
« Il a été question de l’interconnexion du Gimac avec le hub digital du Congo. Il s’occupe de l’opérabilité au niveau de la banque centrale et de toutes les banques ; et dans cette opérabilité, les données du Congo vont être déterminantes dans la comptabilisation de la taxe sur les transactions numériques. C’est sur cette base-là que nous sommes venus discuter avec le ministre Ibombo, sur cette interconnexion », a expliqué à la presse Valentin Mbozo’o.
Le directeur général de Gimac a ajouté que la problématique des Etats dans la crise actuelle des matières premières, c’est d’essayer de ratisser large et de trouver des financements un peu partout. Le financement de base de l’Etat, a-t-il dit, c’est l’impôt et sans le numérique, il est difficile de mettre la main sur les transactions qui peuvent se faire pour que l’Etat tire profit de sa côte part en termes de taxes et tout ce qui en découle. « Donc, c’est une première et, d’ailleurs, j’ai été surpris agréablement de constater, à la réunion qui vient d’avoir lieu à Sotchi, que le Congo est à côté du Rwanda et de l’Afrique du Sud, comme les pays avancés en termes du numérique », a-t-il témoigné.
Concernant ce processus, Rishi Pillay a exprimé, pour sa part, sa satisfaction de travailler avec le gouvernement congolais de concert avec leur partenaire local. « Nous gérons annuellement plus de dix milliards de transactions et ce projet est juste à sa première phase ; nous nous lançons vers la deuxième et nous nous félicitons du partenariat que nous avons avec le Gimac et du travail qui a déjà été abattu jusque-là », a-t-il commenté.
Pour le ministre Léon Juste Ibombo, des plates-formes doivent être mises en place pour créer de la valeur ajoutée afin de maximiser l’économie nationale et le numérique peut contribuer à cela. « Nous nous réjouissons de ce partenariat et nous sommes en train de travailler pour faire en sorte que l’économie numérique joue son rôle dans notre pays. En gros, on va avoir une meilleure traçabilité dans tout ce qui se fait au niveau de Mobile Money ; au niveau des transactions électroniques. FSS a dit que toute la phase des tests est achevée ; on va maintenant rentrer dans la phase d’exploitation », a indiqué le ministre. Il a poursuivi que dans le cadre de traçabilité de tout ce qui se fait au niveau des transactions électroniques, le gouvernement a signé un accord avec un partenaire privé ; une société indienne et une société congolaise, avec le soutien du Gimac qui est un ensemble, au niveau de la sous-région, qui accompagne les Etats dans le système bancaire
A noter qu’en Afrique centrale, le Congo est le premier pays à mettre en œuvre cette exploitation, suivi à l’échelle du continent de l’Afrique du Sud et du Rwanda.
Le document-cadre y afférent a été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques.
La République du Congo a décidé d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour améliorer son système de santé. Une stratégie nationale d’e-santé sera bientôt adoptée à cet effet par le pays. Le 18 octobre 2019, le document-cadre y afférent a d’abord été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques. C’était au cours d’un atelier organisé à Brazzaville.
Au cours de la rencontre, Jacqueline Lydia Mikolo, la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, a déclaré que la stratégie nationale « permettra de disposer d’une information sanitaire de qualité pour la prise de décision, en utilisant les technologies numériques adaptées au secteur de la santé ». Elle a indiqué que son approbation « ouvrira la voie à son adoption avant sa mise en œuvre d’ici à 2020 ».
Pour Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, la stratégie nationale d’e-santé, qui est en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, contribuera grandement à renforcer l’offre de soins et améliorer les services de santé à travers le pays.
« Grâce au numérique, notre système de santé pourra compter de nouvelles synergies entre les professionnels libéraux, hospitaliers et médico-sociaux, mais aussi des outils innovants mis au service de tous : patients et professionnels », s’est-il réjoui.
Léon Juste Ibombo et Jacqueline Lydia Mikolo
Un comité technique paritaire ministère de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Selon la note n°0046, signée de deux ministres de tutelle, ce comité est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre pour le compte du gouvernement la stratégie de cyber-santé.
Et nº30-2019 du 10 octobre 2019 portant création de l’agence national de sécurité des systèmes d’information ont été promulguées Par le Président de la République du Congo, SEM DENIS SASSOU N’GUESSO.

La préoccupation sur l’accès au téléphone mobile par les populations des localités non couvertes à ce jour a figuré au centre de l’échange que Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Belgacen Christi, directeur général de Hélios Towers, ce jeudi 17 octobre 2019, à Brazzaville.
Les deux personnalités ont longuement épilogué sur la couverture nationale en téléphonie mobile. L’hôte de ministre Léon Juste Ibombo est tenu à faire savoir l’intention de sa société d’amener la téléphonie mobile et tout ce qu’elle induit vers les zones dites « Blanches ». Il s’agit de certaines localités de la Likouala, au Nord de République du Congo et d’autres zones frontalières.
Ces discussions du ministre Ibombo avec l’administration de Helios Towers est une valeur ajoutée à la traduction en acte de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, de faire du Congo une société connectée, et cela passe par l’extension de la couverture en téléphonie mobile dans les milieux ruraux. Ce qui obéit au service universel en télécommunications, qui fait obligation aux Etats du Monde d’assurer l’accès à tous à un réseau fixe ouvert au public et un service téléphonique.
De ces échanges, il en découle, à l’évidence, que les deux interlocuteurs, sont engagés à soutenir le secteur de l’industrie mobile, afin d’augmenter l’adoption de l’Internet par les populations non desservies et le taux de pénétration du téléphone mobile, en surmontant les principaux obstacles: la couverture réseau, l’accessibilité financière, les compétences numériques et le contenu localement pertinent.
Il sied de noter qu’Helios Towers s’est installée en République du Congo en 2015, en faisant l’acquisition de l’infrastructure de la tour Airtel. En peu de temps, elle a fourni d’excellents niveaux de disponibilité et des améliorations de service grâce à des partenariats de maintenance améliorés et à des sites mis à niveau.
Et dans la dynamique de la couverture nationale en téléphonie mobile, le ministre Léon Juste Ibombo, en décembre 2017, dans son cabinet de travail partageait cette ambition du gouvernement avec Jeffrey Schimacher, Président du Conseil d’Administration de Helios Tower.
AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N° 003/MPTEN/2019/UCP/CAB
APPUI AU RECRUTEMENT D’UN OPERATEUR EN CHARGE DE LA GESTION, LA MAINTENANCE ET LA COMMERCIALISATION DES INFRASTRUCTURES OPTIQUES
PROJET DE LA DORSALE A FIBRE OPTIQUE D’AFRIQUE CENTRALE(CAB) – COMPOSANTE CONGO
Référence de l’accord de financement : 2000200000001
N° d’Identification du Projet : P- CG- GB0-002
Le Gouvernement de la République du Congo a reçu un financement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) afin de couvrir le coût du projet de la Dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB), Composante Congo, et a l’intention d’utiliser une partie des sommes accordées au titre de ce prêtpour financer le contrat d’une firme pour l’appui au recrutement d’un opérateur en charge de la gestion, la maintenance et la commercialisation des infrastructures optiques.
L’objectif global du projet CAB est de contribuer à :
- l’intégration régionale à travers la mise en œuvre d’interconnexions terrestres à fibre optique entre les pays d’Afrique centrale ;
- la réduction du coût élevé des télécommunications/TIC sur le climat des affaires dans la sous-région ;
- la création d’emplois grâce à l’effet catalytique des TIC sur tous les secteurs d’activité ; et
- l’extension de la production des biens et services aux fins de l’avènement d’une industrie numérique dans la sous-région.
Les services prévus au titre de ce contrat consistent à assister l’Unité de Coordination du Projet CAB (UCP/CAB) dans le processus de recrutement d’un Délégataire de Service Public (DSP) aux fins de l’exploitation, la maintenance et la commercialisation des infrastructures optiques.
Dans les grandes lignes, le cabinet sélectionné devra appuyer l’UCP/CAB dans l’élaboration, entre autres, des livrables suivants :
- Projet de plan d’affaires ;
- Projet de convention de Délégation de Service Public (DSP) liant l’Etat congolais (représenté par le MPTEN) et le Délégataire ;
- Projet de licence d’exploitation des infrastructures optiques ; et
- Projet d’accord avec les autres partenaires souhaitant commercialiser de la capacité optique.
La présente mission a une durée d’exécution de six (6) mois.
Le Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique (MPTEN) invite les consultants à présenter leurs candidatures en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, disponibilité de personnel qualifié, etc.). Les consultants peuvent se mettre en association pour augmenter leurs chances de qualification.
Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes à la Politique d’acquisition de la Banque Africaine de Développement en date d’octobre 2015 disponible sur le site web de la Banque à l’adresse : http://www.afdb.org.
Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse mentionnée ci-dessous aux heures d’ouverture de bureaux suivantes : 09h00-16h00 GMT.
Les expressions d’intérêt doivent être déposées à l’adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 15 octobre 2019 à 16h00 et porter expressément la mention « Avis à Manifestation d’Intérêt pour l’appui au recrutement d’un opérateur en charge de la gestion, la maintenance et la commercialisation des infrastructures optiques » ou transmis par mail à l’adresse ci-après :
Unité de Coordination du Projet CAB – République du Congo
À l’attention : M. Yvon Didier MIEHAKANDA, Coordonnateur du projet CAB-Congo
Rue Locko Issac, derrière l’ambassade des Etats Unis
Tel : +242 06 835 00 41
Mail : contact@cabcongo.com; omfnadin@gmail.com
Yvon Didier MIEHAKANDA
Coordonnateur du projet CAB-Congo
Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,
L’Union Postale Universelle fondée en 1874 s’emploie depuis, à promouvoir les principes fondamentaux de partage, d’échange et de communication entre les peuples sous l’impulsion des services postaux.
C’est ainsi qu’elle accompagne les Postes du monde entier dans l’atteinte des objectifs économiques et sociaux aux fins de contribuer au développement durable de nos sociétés et au bien-être de nos populations. Pour ce faire, elle s’attèle à la mise en place d’une stratégie commune appelée, « Stratégie Postale Mondiale d’Istanbul » pour la période 2017-2020.
Nous sommes donc à la fin d’un cycle puisque les Postes du monde entier se préparent à élaborer un nouveau cycle stratégique pour la période 2021-2024. Pour marquer cette fin de cycle, la République sœur de Côte d’Ivoire organisera en août 2020 le premier Congrès ordinaire d’Afrique sub-saharienne de l’UPU. Le Gouvernement congolais par ma voix lui exprime d’ores et déjà son total soutien.
Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,
A l’occasion de la célébration de la 145ème journée mondiale de la Poste, je tiens à présenter mes vives félicitations à la famille postale, aux institutions postales de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la qualité des négociations menées en vue de sauver la cohésion de l’Union. En effet, un des Etats membres menace de quitter l’UPU si un accord sur la réforme des modes de calculs des frais terminaux n’était trouvé, mettant ainsi en péril l’équilibre et la pérennité de l’UPU. Le consensus obtenu au travers l’option dénommée « V », V pour Victoire, octroie à chaque pays la possibilité de fixer lui-même ses taux, et non plus d’appliquer ceux déterminés de façon unique par l’UPU. Soulignons que les pays les moins avancés, notamment les pays africains bénéficieront de dispositifs progressifs et particuliers pour ne pas être défavorisés.
C’est là l’expression d’une belle réussite du travail d’ensemble. Ainsi, unis les hommes ne peuvent être que plus forts puisque l’UPU s’en sort ragaillardie et plus solide, disposée à guider davantage les postes dans leurs nombreux autres défis.
Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,
Les Postes du monde sont de plus en plus confrontées à des difficultés de taille, tel que le déclin des activités classiques du courrier, l’intensification de la concurrence, l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication. Ceci implique un changement de comportement envers les consommateurs de plus en plus demandeurs de services immédiats et de proximité, les Postes doivent saisir les nouvelles opportunités pour y faire face.
Il s’agit notamment de la digitalisation des services, de la diversification des produits, de l’accentuation de l’activité de commerce électronique, du développement de Partenariat Public Privé, du renforcement de la coopération et des synergies entre Postes et institutions clés ou encore de facilitation des services gouvernementaux en qualité de tiers de confiance.
Mesdames, Messieurs,
Le 145ème anniversaire de la Journée Mondiale de la Poste est célébré aujourd’hui sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès ».
La Poste du Congo, forte de ses 42 agences actives, fait partie d’un des réseaux les plus vastes qui lui permet d’envoyer et recevoir des courriers et des colis en provenance ou à destination de plus de 600.000 bureaux de poste répartis dans le monde, à des prix très compétitifs.
L’activité traditionnelle de la Poste a été tirée par la branche colis du fait de la multiplication des échanges locaux ou internationaux grâce au e-commerce notamment. La réussite de cette activité requiert une forte implication des différents acteurs de la chaine logistique à savoir la douane, la Poste, les compagnies aériennes ou encore les agences gérant les frontières. C’est ici l’occasion d’encourager les institutions postales et douanières à davantage de collaboration dans la prise en compte des attentes des clients en matière d’information, mais aussi à davantage de coopération dans l’intégration informatique et l’interopérabilité de leurs systèmes respectifs de données en vue de favoriser l’essor des activités commerciales.
A l’approche de cette fin d’année, et pour marquer la célébration de cette journée mémorable, la Société des Postes et de l’Epargne du Congo procède au lancement, ce 9 octobre, de l’opération « Lettre au Père Noël » destinée au jeune public. Elle concilie ainsi son savoir-faire traditionnel dans l’acheminement et la distribution des colis et les métiers en croissance du e-commerce.
« Livrer la croissance est synonyme de progrès » c’est également contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer l’inclusion sociale et financière. Les postes sont le « deuxième plus grand contributeur à l’inclusion financière dans le monde » dixit Monsieur Bishar A. Hussein, Directeur Général du Bureau International de l’UPU, puisque plus d’un milliard de personnes ont recours aux services financiers du réseau postal.
Dans le cadre de la feuille de route qui nous a été assignée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, nous avons instruit la SOPECO à diversifier ses produits financiers en l’encourageant à innover et à introduire d’avantage d’outils numériques, plus flexibles et disponibles en tout lieu et tout temps.
La mission du gouvernement est d’accompagner l’essor du secteur postal par l’innovation et l’impulsion des TIC tout au long de la chaine de valeur des services postaux. C’est ainsi que nous avons accompagné la Poste à travers la mise en œuvre du projet de digitalisation de la Poste (SIMPOST), projet visant, dans un premier volet, l’informatisation et la sécurisation des bureaux de poste.
Dans le cadre des activités liées à l’innovation et au numérique des startupper sont mises à contribution en vue de réfléchir à des solutions technologiques innovantes pour la Poste. Les résultats seront bientôt connus.
Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens,
En cette journée mondiale de la poste, j’adresse aussi mes remerciements aux partenaires privés, mes encouragements à la direction générale de la SOPECO, et à l’ensemble des travailleurs qui, malgré une conjoncture difficile ne cessent de faire preuve d’ingéniosité et de volonté pour faire face aux challenges grandissants.
Votre travail collaboratif est à l’image de la grande famille postale qui face à l’adversité et au risque d’éclatement a su trouver le chemin du dialogue, de la concertation en proposant des solutions idoines à la sauvegarde de l’Union dans l’intérêt des Postes et de l’Institution.
Vive la Poste,
Bonne fête à tous les postiers,
Je vous remercie !
Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, au cours d’un point de presse, ce vendredi 6 septembre 2019, a, officiellement, donné l’annonce sur l’ouverture de l’appel à candidature pour l’attribution du prix sur l’innovation numérique.
Ce concours est destiné aux jeunes dont l’âge varie entre 18 et 29 ans. Le prix de l’innovation numérique, qui sera attribué au terme de cet appel à candidature, s’appuie sur les piliers de la vision Congo digital 2025, encore appelée cyberstratégie nationale de développement de l’économie numérique, à savoir l’e-gouvernement, l’e-citoyen et l’e-business.
Ce prix, lancé en partenariat avec le géant chinois des télécommunications et de la technologie, Huawei, est une opportunité pour les jeunes de développer leurs connaissances en technologie de l’information et de la communication (TIC), de promouvoir la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Le ministre Léon Juste Ibombo a soutenu qu’« Un appel à candidature est lancé, dès ce jour 6 septembre 2019, pour permettre aux jeunes de concourir. Le dossier de candidature sera diffusé en ligne via le site du ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, www.postetelecom.gouv.cg ».
Les postulants à ce prix ont, ainsi, la possibilité de s’inscrire soit en ligne, soit en déposant leur dossier au ministère. Les huit meilleurs projets innovants dans le domaine du numérique gagneront le prix “Seeds for the futur 2019” de Huawei. Aussi pourront-ils bénéficier d’un renforcement de capacité en Chine, à Shendzen. Avant de se rendre en Chine, les récipiendaires seront présentés au cours de la multipartite, un atelier sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation que le Congo organisera du 14 au 18 octobre, en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications.
L’instant de cette annonce à la presse a servi de tribune au ministre des postes, des télécommunications et de l’économie de présenter l’ensemble des textes régissant le secteur de l’économie numérique, récemment adoptés par le parlement, en complément à l’arsenal juridique du pays dans ce secteur. « Le ministère dont nous avons la charge a entrepris la mise en place et le renforcement de l’arsenal législatif et juridique du secteur de l’économie numérique. C’est ainsi que cinq projets de lois ont été présentés », a fait savoir le ministre Ibombo.
De ce point l’orateur a cité la loi sur la protection des données à caractère personnel ou de la loi portant création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Sur la première loi, Léon Juste Ibombo a souligné que tout citoyen congolais peut désormais porter plainte au cas où son nom, son prénom, sa photo, une vidéo, un extrait sonore ou un numéro social le concernant serait mis sur internet sans son consentement.
A l’évidence, si la transformation digitale actuelle influence structurellement tous les secteurs d’activités, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pouvait déduire que tout se met en œuvre pour permettre au Congo de ne pas rater la révolution du 21ème siècle, qu’est celle de la révolution du numérique. Un atout majeur pour la diversification de son économie. Puisque le monde actuel est celui de la rapidité, de la globalité. Et la digitalisation est le pétrole de ce millénaire.