CONGO / TIC La gouvernance de l’internet au coeur des discussions à Brazzaville

 “L’accès à l internet et le Développement des Infrastructures sont-ils les leviers suffisants d’une Économie Numerique durable? ,” c’est sous ce theme que se tient ce vendredi 5 juillet à Brazzaville, le premier forum sur la gouvernance de l’internet au congo. La ceremonie a été patronnée par le Ministre des Postes des Télécommunications et de l’Economie Numerique, Léon Juste IBOMBO en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne au congo Raoul MATEUS PAULA ainsi que de plusieurs cadres evoluant dans le secteur des TIC.

Les participants ont suivi plusieurs exposés sur les themes: cadre legal et institutionnel de l’ecosysteme au congo; protection de la famille dans le cyberespace.

Ouvrant les travaux de ce Forum qui se tient quelques mois avant celui devant regrouper les acteurs de la Sous Region prevu pour le Mois d’octobre prochain, le Ministre Léon Juste IBOMBO a salué cette intiative de l’IGF (Internet Gouvernance Forum ) que coordonne Darcia KANDZA. Le Ministre qui a souligné la multiplicité de défis à relever ensemble par le gouvernement et les acteurs privés a tout de même rappelé les efforts fournis par le gouvernement notament l’elaboration des textes juridiques en cours d’adoption au parlement relatives à la cybercriminalité,la protection des données à caractère personnel et la cybersecurité.

Des investisseurs Iraniens à la conquête du marché congolais des TIC

Le Congo et l’Iran entendent se rapprocher en matière de télécommunications et de l’économie numérique. C’est la conclusion tirée de l’échange entre le nouvel ambassadeur de la République Islamique d’Iran et le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, le 2 juillet à Brazzaville. Au ministre Léon Juste Ibombo, J Hassanzadeh a fait part de la volonté et de la détermination de son pays de renforcer la coopération dans ces secteurs porteurs, avec la République du Congo. Le diplomate a également présenté au membre du gouvernement une société spécialisée qui s’installera sous peu au Congo pour tirer les dividendes qu’offrent les opportunités congolaises en la matière.

CONGO – ECONOMIE NUMÉRIQUE la COGEPACO entend mettre sa pierre à l’édifice. Après son approbation officielle,la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, plan directeur de la transformation socio-Economique continue de susciter les adhésions.

Après son approbation officielle,la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, plan directeur de la transformation socio-économique continue de susciter les adhésions.

Reçue en audience ce Mercredi 29 Mai 2019 par le Ministre Léon Juste IBOMBO des postes, des télécommunications et de l’Économie Numérique, la délégation de la Confédération Générale du Patronat du Congo, COGEPACO en sigle, conduite par son Président Jean GALESSAMY IBOMBOT a fait savoir que cette organisation entend contribuer efficacement au développement du secteur du numérique.

Afin d’amplifier les relations avec ce département dans le cadre du partenariat public Privé, la COGEPACO a saisi cette occasion pour dévoiler ses axes de partenariat. Il s’agit notamment de l’accessibilité des opérateurs economiques de ladite structure aux marchés nationaux et internationaux dans le cadre du ” local content “;l’intégration des opérateurs économiques de la COGEPACO dans la réalisation de certains programmes et activités du Ministère et la mise en place d’un cadre de travail pour le suivi et l’évaluation du programme conjoint de travail COGEPACO -Ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
En rappel, la COGEPACO est une organisation syndicale patronale créée en Août 1998, pour entre autres les objectifs:former les chefs d’entreprises des PME,PMI;contribuer au partenariat d’affaires gagnant-gagnant des membres affilies et créer et développer les PME-PMI en vue de leur participation aux performances économiques et la créatio d’emploi.

DECLARATION DU GOUVERNEMENT A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DES TELECOMMUNICATIONS ET DE LA SOCIETE DE L’INFORMATION CÉLÉBRER LE 17 MAI DE CHAQUE ANNEE

Aujourd’hui, le Congo se joint à la communauté internationale pour célébrer la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information. C’est aussi l’occasion pour le gouvernement de manifester son engagement à encourager l’arrimage de notre pays au développement des technologies de l’information et de la communication et de réaffirmer sa détermination à promouvoir les valeurs qui s’y rattachent. Le 17 Mai marque la date de l’anniversaire de la signature de la première Convention télégraphique et la fondation de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) en 1865. L’UIT est devenue aujourd’hui la principale institution des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Pour l’année 2019, la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information a été placée sous le thème : « Réduire l’écart en matière de normalisation ». Ce thème permettra aux Etats membres de l’UIT de se concentrer sur les travaux réalisés par l’union et de veiller à ce que les pays en développement soient à même de contribuer aux importants efforts effectués en matière de normalisation dans le secteur des télécommunications/TIC et d’en tirer profit, en leur permettant de contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Les Etats Membres pourront ainsi mettre en lumière les avantages qu’offrent les normes harmonisées à l’échelle mondiale, ainsi que les risques qu’impliquent les efforts de normalisation trop peu inclusifs.
Ce thème s’inscrit également dans le mandat de l’UIT qui est celui d’améliorer l’identification et l’analyse des nouvelles tendances dans l’environnement des télécommunications, telles que définies dans la Résolution 71 (Rév. Busan, 2014) de la Conférence de plénipotentiaires.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Cette journée, nous invite à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru à travers les initiatives nationales, régionales et à apprécier les efforts mises en œuvre pour l’équilibre du secteur des télécommunications et l’épanouissement des consommateurs des services de communications électroniques.
C’est également l’occasion pour nous, acteurs du secteur, de prendre conscience des défis qu’il reste à relever, ainsi que des opportunités qui nous sont offertes. Chacun d’entre nous a son rôle à jouer dans la transformation digitale de notre pays pour les générations futures.
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO a manifesté clairement son engagement aux potentiels qu’offrent les télécommunications, à travers son projet de société « la marche vers le développement » au point 5 : Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique ».
En effet, nous vivons à l’ère du numérique où les frontières traditionnelles entre les mondes physique et virtuel se réduisent. C’est ainsi qu’on parle de la révolution numérique, caractérisée par des technologies de rupture telles que l’intelligence artificielle, la robotique, les nanotechnologies, les big Data, l’Internet des objets, la réalité virtuelle, le porte-monnaie électronique. Cette révolution touche pratiquement tous les secteurs notre pays.
Si la convergence des technologies recèle des opportunités considérables, elle présente aussi tout un éventail d’enjeux éthiques, économiques et scientifiques. Historiquement, le rythme des évolutions n’a jamais été aussi rapide et la société ne peut que s’interroger sur différents aspects de leur durabilité sur le long terme.
A cet effet, la normalisation en technologie contribue à façonner notre avenir. Elle appuie non seulement l’élaboration de solutions sur mesure pour tous les secteurs, mais est aussi l’outil permettant la diffusion des meilleures pratiques, des connaissances et des innovations dans le monde entier. La normalisation a toujours joué un rôle déterminant pour faciliter l’adoption des technologies nouvelles.
Elle garantit la compatibilité et l’interopérabilité partout dans le monde et aide ainsi nos sociétés à adopter facilement les technologies émergentes de demain.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Réduire l’écart en matière de normalisation, c’est aussi s’assurer que le cadre juridique et règlementaire, les stratégies et politique sectorielle s’harmonisent avec des modèles types proposés par nos régions respectives.
C’est dans ce contexte que le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique dont j’ai la charge s’est engagé à marquer une attention particulière en procédant à l’approbation de la législation sur la lutte contre la cybercriminalité, la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel et les transactions électroniques, validée récemment en conseil des ministres et transmis au parlement pour adoption.
Pour mettre en œuvre les lois précitées, plusieurs textes d’applications sectorielle seront élaborés avec la participation inclusive de toutes les parties prenantes. Il s’agit notamment de :
la stratégie nationale de cybersécurité ;
la stratégie nationale d’accès et de partage de données ;
la stratégie nationale du e-commerce ;
le plan national de développement des infrastructures haut débit ;
la politique nationale de migration du protocole internet IPv4 en IPv6.
Je prescris à tous les sachants et acteurs du numérique qui vont, dans les prochains jours, recevoir le programme de travail et toute la documentation qui l’accompagne de le rendre effectif et productif dans le seul but d’avoir un environnement digital bien assainie.
Mesdames et messieurs,
Quelle que soit l’acuité de la vision Congo digital 2025, quelle que soit la pertinence et l’efficacité de nos stratégies et politique, les effets de la normalisation seraient limités si elle ne se tournait pas vers la sous-région, dans une dynamique d’intégration. C’est dans cette optique que le Parlement a été saisi pour ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et les données à caractère personnel.
La promotion des politiques d’amélioration des performances nécessite une mutualisation des efforts, à travers une fédération des acteurs publics et privés, afin de permettre aux bénéficiaires de pouvoir accéder à un accompagnement structuré et coordonné. Cette journée nous rassemble aujourd’hui autour d’une thématique qui nous offre justement des occasions pour dire aux organismes concernés de trouver les ajustements nécessaires.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Je ne pourrais terminer mon propos sans rendre hommage aux efforts déployés en collaboration avec des milliers d’experts du monde entier qui travaillent sans désemparer pour mettre en place les processus de normalisation permettant de réduire l’écart en matière de technologie et d’atteindre les objectifs de développement durable tant souhaité.
Vive la journée mondiale des télécommunications.
Vive la coopération internationale dans le domaine des TIC

AU CONGO BRAZZAVILLE : Denis SASSOU NGUESSO CREE LE FOND D’ACCES POUR LE SERVICE UNIVERSEL DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES.

Le président de la République S.E.M Denis Sassou N’Guesso a signé ce 03 mai 2019 le décret N°2019/123 fixant les modalités de gestion du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques et le décret N°2019/124 du 03 mai 2019 fixant les modalités de mise en œuvre de l’accès et du service universel des communications électroniques.

L’article 2 du décret N°2019/123 fixant les modalités de gestion du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques indique que ce fonds est un compte d’affectation spéciale ouvert dans les écritures du trésor public.

Les ressources du fonds proviennent notamment du pourcentage du chiffre d’affaires de l’année N-1 hors taxes de chaque opérateur et fournisseur concerné, fixé par la loi de finances, après l’évaluation annuelle du coût du service universel faite par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques ; des dotations du budget de l’Etat ; de l’appui des bailleurs de fonds, publics ou privés, désireux de contribuer au développement des services de communications électroniques au Congo dans les zones défavorisées ou isolées ; et enfin de l’apport des collectivités territoriales désireuses de favoriser le développement des communications électroniques dans leurs circonscriptions – des dons et legs – de toutes autres recettes qui pourraient lui être affectées.

C’est l’ARPCE qui s’assure de l’effectivité des versements des contributions des opérateurs. Elle assure le contrôle de sincérité des chiffres d’affaires déclarés auprès d’elle par les opérateurs des réseaux et les fournisseurs des services de communications électroniques. En cas de doute sur la sincérité du chiffre d’affaires déclaré, le décret autorise l’agence de régulation des postes et des communications électroniques à commettre un audit aux frais de l’opérateur et/ou de l’exploitant.

Les dépenses du fonds

L’article 15 du décret présidentiel stipule que les principales dépenses du fonds sont le financement du service universel et les frais de formation des ressources humaines chargées du développement du secteur des communications électroniques.

C’est la structure interne de contrôle de gestion et d’audit des comptes de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques qui assure le contrôle interne du fonds dont les comptes sont audités au moins une fois tous les trois ans par un cabinet d’audit choisi par le comité du fonds après appel d’offres organisé par le directeur général de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques.

Ce fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques comprend un organe de décision et un organe de gestion.

L’organe de décision du fonds

L’organe de décision du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques est le Comité du fonds. A ce titre, il est chargé, notamment, d’examiner et d’ approuver les orientations stratégiques, les programmes d’actions annuels et pluriannuels du fonds ; de l’examen et de l’approbation du budget annuel du fonds ; de l’examiner et de l’approbation des comptes administratifs et financiers de fin d’exercice du fonds ainsi que le rapport d’activités que lui soumet l’organe de gestion ; de l’approbation du choix des exploitants chargés du service universel, qui lui est proposé par l’organe de gestion ; et de l’examen et de l’approbation du règlement intérieur et le manuel des procédures administratives, financières et comptables du fonds élaborés par l’organe de gestion.

L’article 5 du décret stipule que le comité du fonds est présidé par le ministre chargé des communications électroniques (Léon Juste Ibombo, ndlr). Il est assisté par deux vice-présidents. Le premier, représentant de la Présidence de la République et le deuxième représentant de la Primature. Le secrétariat du Comité est assuré par le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE, Yves Castanou, ndlr).

L’organe de gestion du fonds

C’est également l’ARPCE qui est, selon l’article 10 du décret, l’organe de gestion de ce fonds. D’après l’article 11, le directeur général de l’ARPCE est l’ordonnateur principal du fonds. C’est lui qui prépare les comptes administratifs et financiers annuels du fonds et les soumet pour approbation au comité du fonds.

A ce titre, détaille le décret, le DG de l’ARPCE est chargé de veiller à la bonne exécution de le politique d’accès et de service universel ainsi que des objectifs fixés par le Gouvernement ; de réaliser les études et enquêtes appropriées, l’instruction des procédures pour la sélection des exploitants chargés du service universel des communications électroniques, tant en s’appuyant sur les ressources humaines de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques qu’en ayant recours, le cas échéant, à d’autres sachants ; d’élaborer le plan d’actions pour l’accès et le service universel ; d’élaborer et d’exécuter les programmes et budgets annuels du fonds ; de déterminer le pourcentage du chiffre d’affaires annuel nécessaire au financement du fonds et de le soumettre eu ministre chargé des communications électroniques.

C’est toujours le DG de l’ARPCE qui signe tous les marchés relatifs à l’accès du service universel, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. Il signe aussi tous les contrats ou conventions conformes à la mission qui lui est confiée. Enfin, il s’assure du bon fonctionnement du fonds.

Le décret indique qu’un agent comptable nommé par les structures chargées des finances tient la comptabilité du fonds qui est totalement distincte de celle des autres activités de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques. C’est cet agent comptable qui assure l’exécution des recettes et des dépenses du fonds. Il prépare le compte financier annuel du fonds qu’il transmet à l’ordonnateur principal du fonds.

Avec ces décrets, les zones blanches du Congo auront plus de chance d’être couvertes par les services de communications électroniques. Car d’après Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, et de fait président du Comité du fonds, les estimations de l’apport des deux opérateurs MTN et AIRTELactuellement sont d’au moins 2.3 milliards de F.CFA. « Une niche pour permettre au gouvernement de couvrir les zones non couvertes en réseau de communications électroniques », indique le ministre.

CEEAC-Télécommunications : Les experts en réflexion pour produire des documents pouvant accélérer l’interconnexion des Etats.

Les experts venus des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), en charge des télécommunications, à compter de ce mardi 26 février 2019, ont la mission de préparer documents, à savoir Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre, que les ministres adopteront le 1er mars prochain.

La réunion des experts, prélude à celle des ministres, en charge des télécommunications a été ouverte par le ministre Léon Juste IBOMBO, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, du Congo.

Le projet CAB (Central Africa Backbone) a été mis en place en 2009. Dix ans après, le point fait sur l’interconnexion des Etats d’Afrique Centrale fait ressortir des obstacles qui freineraient l’accélération de ces interconnexions. Les sachants en télécommunications réunis à Kintélé dans la banlieue Nord de Brazzaville, devraient diagnostiquer ces obstacles. S’adressant aux participants,  Jean-Jacques Massima-Landji, représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, a fait remarquer qu’il « reste encore cinq interconnexions majeures à réaliser », avant d’ajouter que « l’Afrique Centrale est la sous-région la moins intégrée. »

Or, il faut aller vers la concrétisation de la volonté politique exprimée par les chefs d’Etat et de Gouvernement de cette communauté, le 16 janvier 2012 à N’Djamena, de faire du développement des infrastructures leur axe prioritaire dans le processus de mise en œuvre de la politique régionale de l’édification de véritables sociétés de l’information en Afrique Centrale, à travers une Déclaration.

Aussi, Jean-Jacques Massima-Landji, représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, propose-t-il à ces intelligences présentes à Brazzaville, de faire accompagner la volonté politique des chefs d’Etats et de Gouvernement de CEEAC d’une volonté économique, à travers des actions concrètes avec des projets simples.

Dans cette perspective, les assises de Brazzaville sont indispensables à deux niveaux : l’adoption du Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre, en rapport avec le Programme de Développement des Infrastructures de l’Afrique (PIDA).

Le secrétariat général de la CEEAC, pour sa part, a soumis à la validation de ces experts le projet de renforcement des capacités techniques des principaux acteurs nationaux intervenants dans la mise en œuvre du PACDICE-AC.

Invitant les participants à faire œuvre utile, le ministre congolais de tutelle, Léon Juste IBOMBO, a présenté l’importance de la rencontre de Brazzaville : « Il s’agira donc au cours des présents travaux, par rapport aux assises des 23 et 24 juillet 2012, de passer en revue les projets nationaux d’infrastructures de transport réalisés, de valider le plan d’action consensuel, le cadre institutionnel de sa mise en œuvre et le projet de renforcement des capacités en approche du cadre logique. »

A l’évidence, Brazzaville devrait faire date. En ce sens qu’actuellement, dans la sous-région de l’Afrique Centrale, beaucoup d’infrastructures large bande ont été bâties à l’initiative du projet Central African Backbone (CAB). Il est donc important que ces projets d’infrastructures s’inscrivent dans un plan consensuel répondant aux besoins de développement des infrastructures numériques communautaires afin d’accélérer l’intégration à laquelle l’Afrique Centrale aspire à travers la liberté des échanges de communications dans l’espace CEEAC.

Ce rendez-vous de Brazzaville intègre le prolongement de l’atelier régional de validation du Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) organisé à Douala (République du Cameroun) les 23 et 24 juillet 2012.

Interconnexion des Etats africains : Les ministres des télécommunications de l’Afrique Centrale attendus à Brazzaville

Du 26 février au 1er mars 2019, Brazzaville abrite la réunion ministérielle d’adoption du plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre.

Cette réunion qui intègre le processus de construction et de développement des infrastructures essentielles à l’intégration régionale, se propose de soumettre à la l’adoption des ministres, d’une part du projet de Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques (PACDICE-AC) qui regorge l’ensemble des projets d’infrastructures transfrontaliers de la communauté et de l’autre part du cadre institutionnel de sa mise en œuvre.

Le plan d’action qui sera adopté à l’issue de ces travaux à huis-clos des ministres en charge des télécommunications dotera l’Afrique Centrale d’un schéma directeur d’interconnexion transfrontalière qui lui faisait jusque-là défaut. Ce document indispensable à la mobilisation des ressources auprès des partenaires, est la somme des projets d’infrastructures de communications électroniques de l’Afrique centrale.

Les ministres de la CEEAC en charge des télécommunications examineront ces différents documents dans leur version tenant compte de toutes les évolutions intervenues dans les Etats membres dans le développement des infrastructures Large Bande et des recommandations formulées par les Experts des Etats membres au cours de la réunion de validation.

De ce point de vue, la réunion ministérielle sera, alors, précédée des travaux des experts des Etats membres. En séance plénière, deux jours durant les experts s’assureront que les différentes recommandations formulées par les experts des Etats membres de la CEEAC au cours de la réunion de validation du PACDICE-AC tenue en juillet 2012 à Douala ont bien été intégrées, que le contenu du PACDICE-AC en ce qui concerne l’état des pays membres est conforme à l’existant, que l’ensemble des projets d’interconnexion transfrontalières pour chaque pays avec les Etats voisins de la communauté et d’autres communautés économiques régionales ont bien été pris en compte, et, enfin, que chaque Etat membre se retrouve sur les projets d’infrastructures sous tendant le développement de l’économie numérique, ainsi identifiés dans le PACDICE.

A l’évidence, la réunion de Brazzaville s’inscrit dans la perspective visant à traduire dans les faits l’engagement des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’union Africaine pris en marge de la XIVème session ordinaire de l’organisation continentale de Janvier-février 2009. Une volonté réitérée en 2012, relayée par les dirigeants de la CEEAC, la même année,  recommande le renforcement des programmes nationaux et la coopération régionale pour le développement et l’interconnexion des infrastructures panafricaines Large Bande, la création de points d’échanges Internet régionaux.

En somme, tout devrait concourir à la concrétisation de la politique Régionale de l’édification de véritables société et économie de l’information, ainsi que la stratégie régionale de développement des infrastructures et des réseaux large bande de communications électroniques en Afrique centrale.

Congo : Les travailleurs de l’ex-ONPT satisfaits de percevoir leur créance de télé-mutuelle

Le gouvernement congolais vient de tenir la promesse faite aux ex-agents de l’Office Nationale des Postes et Télécommunications (ONPT), en commençant, ce jeudi 10 janvier 2019, dans les guichets de la Banque postale, le paiement de la créance télé-mutuelle due par l’Etat.

Interpellé par la chambre haute du parlement congolais sur la question des ex travailleurs, le ministre Léon Juste IBOMBO, des postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, rassurait les sénateurs de ce que le gouvernement était très sensible à cette question, et qu’il ne ménagerait aucun effort pour y trouver une solution idoine. C’est ainsi que, le 31 décembre 2018, au cours d’une séance de travail avec les partenaires sociaux, Léon Juste IBOMBO, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, traduisait cette assurance, en annonçant pour le 10 janvier 2019, le paiement de la créance télé-mutuelle.

Et ce jeudi 10 janvier 2019, les guichets de la Banque postale du Congo leur ont été ouverts pour percevoir ce qui leur revient de plein. Visiblement ému, Etienne Mouyongui, agent licencié de l’ex-ONPT, voit en 2019, l’année de l’apport des solutions à ce qu’il qualifie de « souffrance inouïe » « 2019 démarre déjà sous les bonnes auspices pour les ex-travailleurs de l’ONPT. » pouvait, à son tour soutenir Véronique MOUNTOU, ex-agent de l’ONPT, tout en remerciant le ministre de tutelle, Léon Juste IBOMBO : «  Le Gouvernement a tenu l’engagement pris en procédant au paiement de ce qui nous revient de droit. »

L’une des principales revendications qui figuraient au menu de leur combat et mouvement syndicaux, assortis des concerts de casseroles portait sur le versement par l’Etat de la créance télé-mutuelle. « Son paiement est effectif dès ce jeudi 10 janvier 2019, dans les guichets de la Banque Postale. » renchérissait André NIANGUI, qui, pour avoir travaillé au sein de cette société publique, encourage le gouvernement à poursuivre sur cette dynamique, afin de donner sens à la vie de ces congolais, qui ont travaillé et cotisé, conformément à la législation en la matière.

Bien plus, le paiement de cette créance télé-mutuelle a été annoncée quelques jours auparavant par l’affichage des listes dans l’enceinte des bureaux de poste du Centre-ville de Brazzaville, que les concernés se précipitaient à consulter.

Il s’agit là de la paie de l’argent qui, jadis, était prélevé à la source pour tous les travailleurs de l’ex ONPT, soit 3500francs CFA par mois pour chaque travailleur, d’août 1988 à 2003. « Personne ne sera laissé au bord de la route », a indiqué Vivien OBANDA, secrétaire général de la FESYPOSTEL.

En rétrospective, le 8 janvier 2019, le président du comité de suivi du collectif des anciens travailleurs de l’ONPT, Gilbert EDOLI, donnait l’annonce relative à la paie de cette créance, sans manquer de préciser la situation des retraités commençait à trouver un début de solution. « Nous avons eu deux problèmes : celui de la dette de la télé-mutuelle et celui des pensions des retraités à la CNSS et à la CRF. » A souligné Gilbert EDOLI, qui pouvait déduire que la créance télé-mutuelle a connu une solution favorable. « Le 10 janvier 2019 la Banque postale du Congo procédera au paiement des différents mutualistes. »

Toutefois, l’autre revendication est en train d’être traitée et connaitra un dénouement sous peu. Celle-ci concerne la pension des ex-travailleurs de l’ONPT payable à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), bloquée du fait du non-respect de la procédure de reversement des cotisations par l’Etat à cette caisse de retraite.

Pour les ex agents de l’ONPT ce paiement est un début de solution et cela soulage certaines peines et difficultés.

Un autre point à souligner c’est celui portant sur le traitement de certains pensionnés dont le litige est porté devant les tribunaux.

Avec ce paiement le dossier de la créance de 587 millions tombe dans les oubliettes puisque la dette est payée. Il reste d’autres questions en rapport avec la leurs sécurité sociale en traitement par le gouvernement.