Léon Juste Ibombo inaugure PosteMobile, l’App de la SOPECO permettant les transactions et paiements par téléphonie mobile

Né du partenariat public-privé entre la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) et l’entreprise Sikar finance, l’application PosteMobile visant à effectuer des transactions et paiements par téléphonie mobile a été officiellement lancée le 13 décembre 2019 par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, à Brazzaville.
Cette application favorisera l’inclusion financière en donnant accès au plus grand nombre aux outils financiers. Elle permettra également de faire des dépôts ou retraits, de payer des factures, de recevoir des salaires pour d’aucuns, ou d’effectuer des opérations de transfert d’argent, avec tous les opérateurs mobiles du pays offrant les services de paiement mobile.
« PosteMobile offre une nouvelle opportunité à la population de faire, depuis son téléphone Android ou de première génération, ses opérations d’ouverture de compte, de transfert d’argent, de retrait et dépôt, et même recevoir le salaire, la pension, des bonus quel que soit le lieu où l’on se trouve », a indiqué le ministre.
En effet, l’un des points novateurs de cette application est que la transaction sur la plate-forme sera possible quel que soit l’opérateur de téléphonie mobile. Cette synergie favorisera ainsi l’accès du grand public aux services financiers digitaux.

« A travers cet instrument et le réseau postal très étendu, on peut faire en sorte que nos compatriotes puissent assurer des transactions électroniques sur tout le territoire sans se déplacer  » .Léon Juste Ibombo

Développer l’économie locale et animer l’écosystème
«  PosteMobile ne sera pas qu’une banque coffre-fort, elle est un service qui cible l’enrôlement de la plupart de la population et qui cherche à développer l’économie locale et animer l’écosystème avec tous les acteurs de cette économie », a affirmé la représentante de Tagpay, Ana-Maria Garcia Blanco.
Selon le ministre Léon Juste Ibombo, cette nouvelle application assurera l’autonomie de la poste congolaise et l’inclusion financière. Car, le taux de bancarisation dans le pays est bas. « A travers cet instrument et le réseau postal très étendu, on peut faire en sorte que nos compatriotes puissent assurer des transactions électroniques sur tout le territoire sans se déplacer », a-t-il expliqué.
Le mobile money ou porte-monnaie électronique a considérablement transformé le quotidien des citoyens congolais, en leur facilitant la vie et en donnant accès à des services financiers digitaux.
La directrice générale de la Sopéco, Ludovique Mbossa, a, quant à elle, signifié que l’objectif premier de sa structure est de contribuer à l’amélioration de l’inclusion financière et sociale, de faire en sorte qu’à travers PosteMobile, chaque Congolais, quel que soit son lieu sur le territoire national, puisse disposer d’un compte afin d’effectuer une quelconque transaction financière mobile de façon fiable facilitant ainsi son quotidien.
Renaître la poste
Comme dans plusieurs pays africains, les activités principales et traditionnelles de la Poste que sont le courrier ont considérablement régressées au fil des années. Ceci du fait de l’avènement des technologies de l’information et de la communication. Ce qui a conduit à la baisse des revenus postaux. Les Postes se sont dès lors engagées dans le schéma de la diversification et de la digitalisation de leurs produits et services, notamment par la valorisation des services financiers digitaux. « La Société des Postes et de l’Epargne du Congo par le pas qu’elle franchit dans la digitalisation de ses services financiers, à travers le projet PosteMobile, n’est pas en marge de cette dynamique insufflée par le Président de la République, son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO au Point 5 de son programme de société, « La Marche vers le Développement», « arrimer le Congo au développement de l’économie numérique », rappelle le ministre Léon Juste Ibombo qui invite par ailleurs les agents de la SOPECO à saisir cette « véritable opportunité de prendre un nouveau départ vers l’amélioration de vos performances et la croissance ». « Faites de ce nouveau service votre cheval de bataille pour reconquérir la place qui était, autrefois, celle de la Poste, acteur incontournable et majeur du paysage économique congolais ! », conseille-t-il.

Congo-Télécommunications : Présentation des patchs de GINKO-CoNTROL en présence du Ministre Léon Juste Ibombo

Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce mercredi 4 décembre 2019, à Brazzaville, a participé à la cérémonie de présentation des patchs Ginko-Control, qu’est une solution de rééquilibre et de protection contre les ondes électromagnétiques.

Intervenant à cette tribune, Léon Juste Ibombo est revenu sur l’action nocive exercée, notamment par l’utilisation des téléphones. « Nous le savons, les téléphones émettent et réceptionnent des ondes radios dans le but d’établir une communication. Ces ondes électromagnétiques permettent ainsi la communication de toutes les informations entre le terminal mobile et l’antenne relais voisine. » A fait observer le ministre Ibombo avant d’ajouter : « Le problème est qu’une partie de l’énergie qu’elles (ondes) transportent est absorbée par le corps humain sous forme de chaleur. »

Aussi, est-il établi que cette exposition aux ondes est dangereuse pour la santé de l’Homme. Au point que certaines entreprises proposent désormais des dispositifs anti-ondes.

Et les patchs de GINKO Control, représentent l’une des solutions qui protègent des ondes électromagnétiques. Ces patchs  permettent d’appliquer le principe de précaution (de l’O.M.S.) vis à vis d’éventuels effets nocifs des ondes électromagnétiques.
Ils réduisent, en effet, l’exposition aux ondes électromagnétiques et préviennent au quotidien contre d’éventuels effets nocifs des ondes électromagnétiques afin de protéger l’Homme, si c’était nécessaire, de leur effet au quotidien.
Le patch GINKO Control fonctionne selon un principe physique de déphasage à 180°. Il ne consomme pas d’énergie supplémentaire aux dépends de la batterie.

ALLOCUTION DU MINISTRE LEON JUSTE IBOMBO, A L’OCCASION DU CHOIX PORTE SUR LE CONGO POUR LA PHASE PILOTE DE LA 5G

Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux,

La révolution numérique aujourd’hui en marche dans le monde, permet aux Etats de pouvoir accélérer leur croissance en créant de la richesse et des emplois. Ce défi est de taille, et chaque Etat s’emploie donc à utiliser la transformation digitale comme moteur de développement inclusif. En République du Congo, le Président de la République très visionnaire, a créé un ministère en charge du développement de l’économie numérique, chargé entre autres d’arrimer le Congo à l’économie numérique.

Le 13 aout 2019, Madame Vera SONGWE, Secrétaire exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), adressait au Gouvernement une correspondance dans laquelle, elle nous informait que le Congo a été sélectionné comme pays pilote en Afrique pour le lancement du réseau 5G, organisé par la CEA en collaboration avec ses partenaires, dont l’Union Internationale des Télécommunications.
C’est avec une immense joie que le gouvernement a accueilli cette information que je mets ce jour à votre disposition. Je saisis donc cette occasion pour vous annoncer officiellement que notre pays a bien été sélectionné pour expérimenter la 5G.
Mesdames et messieurs,
Le choix de notre pays n’est pas anodin. Il témoigne de la reconnaissance par les organisations internationales en générale et de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique en particulier, de la volonté affirmée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO qui a fait du numérique un des axes majeurs de son engagement présidentiel décliné dans la Marche vers le Développement, allons plus loin ensemble.

En illustration de ces efforts vous avez entre autres, le projet de couverture nationale en fibre optique, le projet Central Africa Backbone d’interconnexion de notre pays avec ses voisins, le point d’échange internet régional, l’adoption de la stratégie Vision Congo digital 2025, l’opérationnalisation du Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques, l’adoption des lois notamment sur la cybersécurité, la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques et la création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information.
C’est donc tout cet effort du gouvernement et de son Chef, le Premier Ministre SEM Clément MOUAMBA qui est aujourd’hui reconnu. Et nous ne pouvons donc que nous en réjouir.
La 5G est la 5ème génération de technologie réseau mobile conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de la société moderne. Elle offre des débits jusqu’à 10x plus rapides que la 4G, donc plus de monde connecté de façon optimale ; des milliards d’objets connectés : le pilotage des voitures autonomes ; objets de santé connectés ; lunettes de réalité virtuelle. La 5G absorbera la croissance exponentielle du trafic mobile, et rendra possible un grand nombre de cas d’usages par l’amélioration des débits en mobilité et la meilleure qualité de la connexion. Elle permettra également de faire face aux besoins de l’internet des objets qui connectera des milliards d’appareil entre eux et sera le support des innovations de demain.
Conformément à notre stratégie nationale de développement de l’économie qui s’appuie sur trois piliers à savoir :

• L’e-business
• L’e-citoyen
• L’e-gouvernement, la 5G aura des répercussions certaines sur les différentes couches de notre société.

●Pour nos entreprises, il est évident que l’avènement de la 5G marquera un tournant décisif dans le développement de leurs activités. De nouveaux services à forte valeur ajoutée qui génèreront davantage de richesses pour leurs caisses seront introduits sur le marché. Ce sera l’opportunité d’investir sur de nouveaux segments, d’améliorer ses rendements financiers. Le Congo en tirera également un grand bénéfice sur le plan économique au regard du dynamisme que la technologie suscitera dans le secteur des services et produits innovants.

●Pour nos concitoyens qui désirent une amélioration de leur cadre de vie, la 5G devrait avoir un impact certain dans les secteurs tels que les transports, la gestion des déchets, la sécurité, la protection de l’environnement, etc., grâce à son rôle clé dans les segments de l’Internet des Objet et l’Intelligence Artificielle.

●Pour l’administration publique, la 5G devrait permettre d’accélérer le développement des applications nécessaires à l’e-administration et avoir un impact certain dans les domaines tels que l’e-visa, l’e-taxe, l’e-douane, l’e-bourse mais aussi l’e-justice, l’e-santé etc…
Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives. Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunications locaux, l’Autorité de Régulation des télécommunications à savoir l’ARPCE ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les nouvelles opportunités émergentes offertes par la 5G. Ces tests permettront aussi au gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux.
Le succès de l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G pourra servir de modèle à d’autres Etats africains à y être aussi favorable afin d’effectuer ce grand saut technologique qui aura pour but d’offrir aux consommateurs une expérience télécom très poussée. Pour cette expérimentation, le Gouvernement congolais s’alliera à un opérateur de télécommunication répondant aux critères nécessaires sa mise en œuvre.
A l’attention des acteurs du secteur,

J’annonce solennellement ici, le lancement officiel de l’appel à candidature pour la manifestation d’intérêt à l’ensemble des acteurs du secteur, concernés, pour accompagner le gouvernement dans l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G. Vous êtes invité à vous rapprocher du Cabinet du Ministre pour les modalités pratiques. Vous aurez un délai de 7 jours pour vous manifester. Le lancement officiel de ces tests 5G s’effectuera d’ici le 24 décembre prochain.

Je vous remercie !

Telecharger Discours https://postetelecom.gouv.cg/wp-content/uploads/2019/11/dgare-wu72f1.pdf

Monsieur Ayham MOUSSA Directeur General Par interim de MTN CONGO reçu en Audience par le Ministre Léon Juste IBOMBO

Echange entre le Ministre des Postes, des
Télécommunications, et de l’Economie numérique LéonJuste IBOMBO et Monsieur Ayham MOUSSA Directeur Général Par Intérim de MTN Congo. Au menu la collaboration entre le Ministre et cette société de
Téléphonie Mobile. Par l’occasion le DG par intérim nouvellement en fonction a présenté ses civilités au Ministre en charge du secteur des Télécommunications au Congo. Ayham MOUSSA comble pour l’heure le vide laissé par le DG sortant de
MTN Congo Djibril OUATTARA.

Brazzaville le 25 Novembre 2019

Economie numérique : Les premiers tests de la 5G annoncés pour le 24 décembre à Brazzaville

Le Congo a été choisi comme pays pilote pour le lancement de la 5G. Les premiers tests de cette nouvelle technologie se feront le 24 décembre 2019, à Brazzaville, en présence d’une délégation de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

C’est une série de tests techniques et d’analyse des opérations qui constituera cette première phase de déploiement de la 5G. Il ne faut pas rater la « Révolution digitale », comme aime à le dire Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. La 5G, dont le Congo marquera le point de départ complétera les 3 et 4G et se révèle plus efficace.
La République du Congo qui dispose d’une couverture nationale en infrastructures large bande, d’une interconnexion avec le Gabon et qui s’attèle à se connecter à le Cameroun et la République Centrafricaine, dans le cadre de l’intégration sous régionale, sera à l’honneur pour le lancement de cette technologie.
En effet, les exigences des consommateurs déterminent l’évolution des services large bande mobiles. Il faudra, alors, des solutions innovantes pour faire face à l’augmentation attendue du trafic, de nombre de dispositifs et de services, ainsi qu’à la demande d’amélioration de l’accessibilité financière et de l’expérience de l’utilisateur.
Le gouvernement congolais a exprimé sa satisfaction pour le choix de Brazzaville, pour la phase pilote. « Pour l’administration publique, la 5G devrait permettre d’accélérer le développement des applications nécessaires à l’e-administration et avoir un impact certain dans les domaines tels que l’e-visa, l’e-taxe, l’e-douane, mais aussi l’e-justice, l’e-santé… », a fait constater le ministre Léon Juste Ibombo, en présence des acteurs congolais œuvrant dans ce secteur.
La 5G, dix fois plus performante que l’actuelle 4G, permet de transporter plus rapidement un volume considérable de données, de connecter de manière fiable un très grand nombre de dispositifs et de traiter de très gros volumes de données en un temps record. Cette nouvelle technologie connectera les personnes, les objets, les données, les applications, les systèmes de transport et les villes dans des environnements de communications en réseau intelligentes.
C’est pourquoi, dans une déclaration, publiée le 25 novembre 2019, Léon Juste Ibombo a présenté les atouts de la cinquième génération de technologie mobile, dont le bénéfice est de répondre à la grande croissance des données et à la connectivité.
De ce point de vue, la 5G devrait prendre en charge des applications telles que les domiciles et bâtiments intelligents, les villes intelligentes, la vidéo 3D, le travail et les jeux dans le nuage, la chirurgie à distance, la réalité virtuelle et augmentée, ainsi que les communications massives de machine à machine pour les systèmes d’automatisation industrielle et les voitures autonomes, autant de services que les réseaux 3G et 4G ont actuellement des difficultés à prendre en charge.
Ainsi présentée, la 5G, a soutenu le ministre congolais en charge de la question, constitue un tournant décisif pour les entreprises dans le développement de leurs activités. Car de nouveaux services à forte valeur ajoutée seront introduits sur le marché ; ce sera également l’opportunité d’investir sur de nouveaux segments, d’améliorer ses rendements financiers, pouvait-il faire savoir.
En somme, et au regard de son ampleur considérable et de ses nombreuses applications, la 5G devrait accélérer la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD), de l’énergie propre et la réunion des mécanismes pouvant permettre l’éradication de la faim.

Congo-Brazzaville : L’un des pays africains sélectionnés pour le lancement d’une phase de pilotage du réseau 5G

L’information est parvenue à travers une lettre de correspondance adressée à Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique par Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), dans laquelle le Congo-Brazzaville a été sélectionné pour le lancement d’une phase de pilotage du réseau 5G, organisé par la CEA en collaboration avec ses partenaires.

Cette phase d’expérimentation fait suite à l’engagement que fait preuve le Congo-Brazzaville pour le développement inclusif et durable des Télécommunications et TIC dans tout le territoire.
En effet, le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives dans un certain nombre de pays africains. Le projet relève de la politique de la CEA à l’appui des efforts des Etats membres pour tirer profit de la révolution numérique aux fins de la transformation économique des pays africains.
Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunications locaux, l’Autorité de Régulation des télécommunications à savoir l’ARPCE ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les nouvelles opportunités émergentes offertes par la 5G. Ces tests permettront aussi au gouvernement et à l’ARPCE de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux.
Pour la petite histoire, la 5G est la 5ème génération de technologie réseau mobile conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de la société moderne. Elle offre des débits jusqu’à 10x plus rapides que la 4G, donc plus de monde connecté de façon optimale ; des milliards d’objets connectés : le pilotage des voitures autonomes ; objets de santé connectées ; lunettes de réalité virtuelle. La 5G absorbera la croissance exponentielle du trafic mobile, et rendra possible un grand nombre de cas d’usages par l’amélioration des débits en mobilité et la meilleure qualité de la connexion. Elle permettra également de faire face aux besoins de l’internet des objets qui connectera des milliards d’appareil entre eux et sera le support des innovations de demain.
Le succès de l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G pourra servir de modèle à d’autres Etats africains à y être aussi favorable afin d’effectuer ce grand saut technologique qui aura pour but d’offrir aux consommateurs une expérience télécom très poussée.

Emission du MPTEN 17 Novembre 2019

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Suivez la marche vers le développement, dans le secteur des Télécommunications Une gazette du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique consacrée sur les activités menée par ce Ministère.

Télécommunications: Les lauréats du prix de l’innovation s’envolent pour la Chine

Les 8 lauréats du prix de l’innovation 2019 viennent de quitter Brazzaville pour Shenzhen en Chine. Ces jeunes âgés de 19 à 29 ans se sont ainsi ouverts les portes de Huawei technology, le géant mondial du numérique et des TIC, initiateur du projet « Seed for the future ». En compagnie des jeunes autres Etats africains et du monde, ils approfondiront leurs savoirs sur les métiers du numérique et l’innovation technologique. Ils seront parmi les premiers citoyens du monde à se former et à expérimenter la 5G, dont Huawei est la première firme à expérimenter dans le monde. Tout se passe comme prévu par le ministre des postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique Léon Juste Ibombo dans son point de presse y relatif le 6 septembre dernier quand il disait : « les 8 meilleurs challenger gagneront le prix seeds for the future 2019 du géant chinois de la technologie Huawei et profiteront d’un renforcement de capacités à Shenzhen.

Le Congo et la BAD s’assurent de la bonne exécution du projet cab

Le Congo et la BAD assurés de la bonne exécution du projet CAB
L’interconnexion entre la République du Congo, la Centrafrique et le Cameroun avance normalement. Léon Juste Ibombo, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique et Antoine Marie Sié Tioye, économiste résident de la Banque Africaine de Développement en République du Congo s’en sont assuré ce 4 novembre 2019.
Dans un entretien au siège du ministère, ils ont passé en revue le niveau d’exécution du projet CAB, dans son volet interconnexion fibre optique entre la République du Congo, la République centrafricaine et le Cameroun, de ce projet soutenu par le groupe de la Banque mondiale. « Il fallait en parler encore avec le ministre, pour avancer un certain nombre de choses et s’assurer de la bonne exécution du projet », a déclaré l’hôte de Léon Juste Ibombo. En effet, des appels d’offre en vue de la réalisation des travaux ont été lancés, le projet est donc dans la phase de la réalisation des travaux en direction du Cameroun, de la RCA. « Il y a eu une bonne collaboration entre le Congo et la RCA. Ce qui nous a permis d’avancer de ce côté », a indiqué l’économiste résident de la BAD.
Rappelons que l’économiste pays résident de la BAD apporte son expertise pour l’analyse des politiques de développement et la mise en place des reformes. Il joue aussi un rôle de conseil auprès du gouverneur de la BAD et des autorités du Congo. Il travaille avec un expert en gouvernance et un chargé de programme.

Nouvelles technologies : le Congo veut la traçabilité dans les transactions numériques

Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) et le Financial software & systems (FSS) zone Afrique centrale, spécialisés dans le système de transfert de fonds, sont appelées à fournir au hub digital du pays toutes les données nécessaires dans le cadre de la traçabilité de tout ce qui se fait au niveau des transactions électroniques.

Valentin Mbozo’o et Rishi Pillay, respectivement directeur général de Gimac et manager de FSS, ont donné l’information, le 30 octobre à Brazzaville, au terme d’une audience avec le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.
« Il a été question de l’interconnexion du Gimac avec le hub digital du Congo. Il s’occupe de l’opérabilité au niveau de la banque centrale et de toutes les banques ; et dans cette opérabilité, les données du Congo vont être déterminantes dans la comptabilisation de la taxe sur les transactions numériques. C’est sur cette base-là que nous sommes venus discuter avec le ministre Ibombo, sur cette interconnexion », a expliqué à la presse Valentin Mbozo’o.
Le directeur général de Gimac a ajouté que la problématique des Etats dans la crise actuelle des matières premières, c’est d’essayer de ratisser large et de trouver des financements un peu partout. Le financement de base de l’Etat, a-t-il dit, c’est l’impôt et sans le numérique, il est difficile de mettre la main sur les transactions qui peuvent se faire pour que l’Etat tire profit de sa côte part en termes de taxes et tout ce qui en découle. « Donc, c’est une première et, d’ailleurs, j’ai été surpris agréablement de constater, à la réunion qui vient d’avoir lieu à Sotchi, que le Congo est à côté du Rwanda et de l’Afrique du Sud, comme les pays avancés en termes du numérique », a-t-il témoigné.
Concernant ce processus, Rishi Pillay a exprimé, pour sa part, sa satisfaction de travailler avec le gouvernement congolais de concert avec leur partenaire local. « Nous gérons annuellement plus de dix milliards de transactions et ce projet est juste à sa première phase ; nous nous lançons vers la deuxième et nous nous félicitons du partenariat que nous avons avec le Gimac et du travail qui a déjà été abattu jusque-là », a-t-il commenté.
Pour le ministre Léon Juste Ibombo,  des plates-formes doivent être mises en place pour créer de la valeur ajoutée afin de maximiser l’économie nationale et le numérique peut contribuer à cela. « Nous nous réjouissons de ce partenariat et nous sommes en train de travailler pour faire en sorte que l’économie numérique joue son rôle dans notre pays. En gros, on va avoir une meilleure traçabilité dans tout ce qui se fait au niveau de Mobile Money ; au niveau des transactions électroniques. FSS a dit que toute la phase des tests est achevée ; on va maintenant rentrer dans la phase d’exploitation », a indiqué le ministre. Il a poursuivi que dans le cadre de traçabilité de tout ce qui se fait au niveau des transactions électroniques, le gouvernement a signé un accord avec un partenaire privé ; une société indienne et une société congolaise, avec le soutien du Gimac qui est un ensemble, au niveau de la sous-région, qui accompagne les Etats dans le système bancaire
A noter qu’en Afrique centrale, le Congo est le premier pays à mettre en œuvre cette exploitation, suivi à l’échelle du continent de l’Afrique du Sud et du Rwanda.