Avis d’appel à candidature pour bénéficier des formations « D-CLIC, Formez-vous au numérique avec l’OIF »

Mesdames et Messieurs,

Chers collaborateurs,

 

Dans le cadre de l’initiative « D-CLIC, Formez-vous au numérique avec l’OIF », nous attirons votre attention sur le lancement d’un appel à candidatures se clôturant le 30 juillet 2023 pour un cycle de formation certifiante, en ligne, sur la gouvernance de l’Internet, dispensé gratuitement, du 7 septembre au 9 novembre 2023, au bénéfice d’une cohorte de 25 apprenant(e)s.

 

Réalisé en partenariat avec l’Université Senghor d’Alexandrie, ce cycle de formation en ligne s’adresse aux agents publics ressortissants des 54 États et gouvernements membres de l’OIF, en particulier :

les fonctionnaires nationaux chargés des questions numériques ;
les diplomates et fonctionnaires des missions diplomatiques qui ont besoin de comprendre le jeu d’acteurs dans la gouvernance de l’Internet et du numérique ;
les agents publics francophones représentant leurs pays dans des postes multilatéraux ouÌ sont traités les enjeux du numérique ;
les parlementaires, et le cas échéant les assistants parlementaires, qui ont besoin de mieux connaître les réalités du numérique dans le cadre de l’exercice de leur fonction.

Merci de noter que les candidatures féminines sont fortement encouragées, ainsi que celles provenant des pays francophones en développement.

Pour en savoir plus sur ce cycle de formation, et pour candidater, nous vous invitons à consulter la brochure de présentation ci-jointe.

Le formulaire d’inscription est accessible sur le site de l’Université Senghor : cliquez ici.
La date limite de candidature est fixée au : dimanche 30 juillet 2023 à minuit GMT.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir partager et diffuser cette information au sein de vos réseaux respectifs, et auprès des publics qui pourraient trouver un intérêt dans cette formation.

Nous restons à votre disposition pour plus d’information si nécessaire, et vous prions de bien vouloir recevoir, Mesdames, Messieurs, l’assurance de notre parfaite considération.

Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

Représentation de l’OIF pour l’océan Indien

29, rue Prince Ratsimamanga

BP 206 – Antananarivo, Madagascar

Téléphone : +261 (0) 20 22 234 72

Mail : repoi@francophonie.org

francophonie.org/

CONGO: Les pays africains’attellent à trouver des solutions pour l’utilisation du spectre des fréquences

Près de 50 délégués des pays d’Afrique, membres de l’Union internationale des télécommunications (Uit), participent au séminaire régional des radiocommunications 2023 pour l’Afrique (RRS-23-Afrique) en vue d’apporter des solutions idoines pour améliorer les communications électroniques.


L’objectif de ce séminaire qui se tient du 20 au 22 juin à Brazzaville, est de trouver des solutions pour l’utilisation du spectre des fréquences radio et des orbites des satellites avec l’application du règlement des radiocommunications de l’Uit.
Les travaux y relatifs portent sur les procédures d’enregistrement des assignations de fréquences dans le fichier de référence international des fréquences, le cadre réglementaire actuel de la gestion internationale des ressources en fréquences ainsi que les recommandations et les meilleures pratiques de l’Uit-R concernant l’utilisation du spectre pour les services de terre et  spatiaux.
En outre, ce séminaire permettra aux participants de se familiariser avec les procédures de notification de l’Uit ainsi qu’avec les logiciels et les publications électroniques mis à la disposition des administrations des États membres et des membres du secteur de l’Uit-R par le bureau des radiocommunications.


Pour le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala, ce séminaire témoigne de la volonté de développer les communications électroniques et d’assurer la gestion efficiente et rationnelle du spectre de fréquences radio et des orbites en Afrique afin que l’Afrique soit prête et parle d’une même voix lors des différentes conférences.


« Dans l’optique de tirer parti du potentiel des Tic et de réduire la fracture numérique entre les peuples en profitant des avantages de l’accès au haut débit large bande, l’Afrique a le devoir d’exceller en matière de gouvernance, de l’internet et en matière de gestion du spectre radioélectrique», a-t-il ajouté.
De son côté, le représentant de l’Uit pour la zone Afrique centrale et Madagascar, M. Jean-Jacques Massima-Landji, a fait savoir que ce séminaire technique prépare les propositions communes africaines qui seront présentées à la réunion de Yaoundé avant d’aller à Dubaï pour la conférence internationale des télécommunications.


« L’utilisation des fréquences attribuées aux pays africains participe à la fiabilité et à la cohérence plane. L’Afrique doit jouer sa partition et rechercher les meilleures fréquences qui coûtent moins cher dans les services de roaming», a-t-il déclaré.
Ouvrant les travaux, le ministre des Postes et des télécommunications et de l’économie numérique, M. Leon Juste Ibombo, a invité les participants à adopter une approche commune régionale afin de faire entendre la voix de la sous-région et du continent lors de la conférence mondiale des radiocommunications prévue à Dubaï aux Émirats Arabes Unis.
Selon lui, en adhérence avec les objectifs d’arrimage du Congo à l’économie numérique, le présent séminaire régional participe à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique «Congo Digital 2025».


«Le but de ce séminaire est d’échanger les expériences en matière de gouvernance des ressources en fréquences afin de répondre aux besoins en lien avec la 5G.  Il s’agit aussi d’assurer une utilisation des spectres sans interférence, implémenter des nouvelles technologies émergentes et leur utilisation pour répondre aux besoins des secteurs vitaux et promouvoir la hausse de la connectivité internet dans les zones urbaines et rurales »,a-t-il précisé.

Ce séminaire est organisé par l’Uit et l’Initiative de politique et de régulation pour l’Afrique numérique (Prida) en partenariat avec l’Arpce

Congo/Inauguration imminente de deux antennes de télécommunication électronique au centre agropastorale de Koundzoulou

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, va effectuer une descente à Ngabé, dans le département du Pool, pour inaugurer deux antennes de télécommunication électronique implantées dans le centre agropastorale de Koundzoulou.

L’objet de cette visite a été au centre d’une séance de travail,  le 13 juin à Brazzaville, entre M. Ibombo


et la marraine du projet agropastoral de ce centre,  Mme Stella Mensah Sassou Nguesso, ainsi que d’autres responsables du comité de suivi et d’évaluation dudit projet, conduit par le président du collège exécutif national de l’église Kimbanguiste, le révérend Brice-Voltaire  Itou-Obami.

«Nous irons voir comment les antennes ont été installées au centre de  Koundzoulou et à Koundzoulou village», a souligné Mme  Mensah Sassou Nguesso qui s’est réjoui du travail réalisé par le ministère en charge des télécommunications en peu de temps.

De son côté, le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique a fait savoir qu’il a connecté Koundzoulou, parce que cela favorisera l’inclusion numérique et la création des très petites, petites et moyennes entreprises.

Avec une superficie de plus de neuf mille hectare, ce centre a été relancé depuis le 9 juin 2022 par le représentant légal et chef spirituel de l’église Kimbanguiste, Sa divinité Simon Kimbangu Kiangani, suite à l’audience que lui avait accordée le Chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, le 2 juin de la même année.
Présenté  comme la capitale économique et spirituelle de l’église Kimbaguiste, ce centre de  a été rouvert dans le cadre de la promotion de l’autosuffisance alimentaire prônée par M. Denis Sassou-N’Guesso, dans son programme de gouvernance 2021-2026. Il s’inscrit, également, dans la matérialisation de l’initiative de la vision de Simon Kimbangu,  «Tolona mpé tobokola», qui signifie  «cultivons et élevons».
La phase test (58 ha) de cette relance a permis à la «Fondation papa Simon Kimbangu» (Fsk), acteur exécutif de ce projet, de récolter une grande quantité des cultures du riz, du maïs, de l’arachide, du soja  et du manioc, semées par 230 cultivateurs en  trois mois.
Après la phase test appelée saison A,  les kimbanguistes ont lancé la saison B pour l’année 2023-2024, en vue d’ensemencer les mêmes cultures sur 1.350 ha.

Construit en 1983 par le fils cadet de Simon Kimbangu, M. Joseph Diangienda Kuntima, ce centre comporte également une section  d’élevage de 500 espèces, à savoir les bovins, les ovins et les caprins.

Projet d’accélération de la transformation numérique: le Congo lance le deuxième volet en la matière

Six mois après, la République du Congo vient de lancer le deuxième volet du projet d’accélération numérique. La cérémonie s’est déroulée le 8 juin, à Brazzaville, sous l’égide du ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, en présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Giacomo Durazzo, et du représentant régional de la Banque européenne d’investissement (BEI).

L’objectif général du projet est d’accélérer la transformation numérique au Congo en tant que source d’emplois et vecteur d’une meilleure gouvernance, notamment en soutenant la modernisation des systèmes d’information de l’administration publique et le développement de l’économie numérique dans le pays.
Trois partenaires au développement sont mobilisés pour financer ce projet phare de 89,4 milliards de FCFA. Il réunit un don de 10 milliards de FCFA de l’UE, un prêt de 17 milliards de FCFA de la BEI et un financement de la Banque mondiale d’environ 61,4 milliards de FCFA. Ce projet est entièrement aligné sur le Plan national de développement 2022-2026 et la stratégie nationale « Congo Digital 2025 ».

Il sera mis en œuvre par une unité de gestion de projet, sous la tutelle du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

« L’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique, loin d’être une vue de l’esprit, participe à l’instar de ce projet à l’économie forte, diversifiée, résiliente, pour une croissance inclusive et un développement irréversible, aux fins de créer de la richesse et des emplois pour les jeunes… Je tiens à remercier les partenaires, pour cette harmonieuse collaboration touchant les domaines des télécommunications, des postes, de l’économie numérique, des finances, de l’entrepreneuriat, de la jeunesse, de la santé, de l’éducation, de l’urbanisme, de l’administration publique, de la justice, de l’état civil, des statistiques, de la cyber sécurité, du i. gouvernement, de la gouvernance des données, des compétences numériques, et enfin, de la connectivité des populations », a indiqué le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Le volet européen de ce projet phare met l’accent sur le renforcement de la gouvernance à travers la digitalisation, l’amélioration de l’employabilité à travers le renforcement des compétences numériques de la population congolaise, la protection des données personnelles et la cyber sécurité.

Selon l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo, le lancement de ce projet est une étape-clé pour le partenariat UE-Congo, en appui à la diversification économique et l’amélioration de la gouvernance. A travers sa mise en œuvre, l’objectif pour l’UE est d’accompagner ses partenaires congolais dans la réponse aux défis qui se posent, en matière de digitalisation.

Pour sa part, le représentant régional de la BEI, Nikolaos Milianitis, a souligné qu’il s’est réjouit que cette banque soutienne un projet aussi important pour le développement du Congo, en contribuant à la fois financièrement et techniquement à ce projet. Selon lui, la BEI démontre son engagement à développer une vision stratégique d’envergure au bénéfice de la population locale.

« Au nom de la BEI, je tiens à réitérer notre volonté d’accompagner la République du Congo dans la réalisation de ses objectifs de développement et de ses priorités nationales… », a-t-il indiqué.

Un projet à fort impact économique

En définitive, le projet vise notamment à appuyer la diversification de l’économie en République du Congo. Il s’agit, d’une part, de promouvoir une main-d’œuvre qualifiée, capable de prospérer dans une économie plus digitalisée, grâce au renforcement des compétences numériques en phase avec les besoins du secteur privé.

D’autre part, en utilisant la digitalisation pour renforcer la gouvernance, le projet vise également de contribuer à l’amélioration des services publics pour les citoyens et les entreprises, à une administration publique plus efficace, en contribuant ainsi à l’amélioration du climat des affaires et des investissements.

Congo : Top center, un maillon de l’inclusion numérique au Congo

Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a mis en service, ce mardi 9 mai 2023, le centre d’appel multicanal Top center, une start-up congolaise qui intègre la marche du Congo vers l’inclusion numérique.

Top center est un centre d’appel de pointe équipé des dernières technologiques pour assurer une communication efficace et une expérience client optimale. Le manager général de Top center, Gess NGUIE, déroulant son mot de circonstance, au cours de la cérémonie d’inauguration, a soutenu ce point de vue, sans manquer de préciser que « l’ouverture de Top center est un accomplissement important pour notre entreprise. »

Le début des activités de Top center, à en croire son manager général, constitue un des moments essentiels de l’histoire du Congo, dans l’implémentation et l’utilisation du tout numérique. Top center se propose d’amener au plus près des congolais et d’autres citoyens, partout ailleurs, les services et prestations en ligne, sur tous les domaines de la vie. Ce qui permettrait de gagner en temps et en efficacité. « Chez Top center, nous croyons que la transparence et l’efficacité sont essentielles pour réussir dans le monde des affaires », a fait savoir Gess NGUIE, avant d’ajouter « Nous sommes fiers de fournir des services call center multicanal qui permettent à nos clients de communiquer avec nous à leur convenance. »

Top center a bénéficié de l’accompagnement du ministre Léon Juste Ibombo, pour son éclosion. Gess NGUIE, dans ses propos, a été reconnaissant pour cette marque de confiance.

Léon Juste Ibombo, avant de procéder à la coupure du ruban symbolique, a pris la parole pour féliciter et saluer l’initiative de création de Top center, en tant qu’elle participe à la promotion de l’inclusion numérique et à la socialisation des jeunes décomplexés du Congo.

Ici trouve sa matérialisation l’axe 5 de la matrice économique du projet de société du Chef de l’État, Dénis SASSOU N’GUESSO, décliné dans le Plan National de Développement 2022-2026, à savoir « arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. »

Léon Juste Ibombo a invité la jeunesse à s’engager dans l’entrepreneuriat, en suivant l’exemple de Top center. « En inaugurant ce nouveau local de Top Center, nous célébrons non seulement une réalisation exceptionnelle, mais également le potentiel infini de notre secteur des télécommunications et de l’économie numérique. »

A martelé le ministre Ibombo, tout en exprimant son optimisme pour l’essor du numérique au Congo : « Je suis convaincu que nous sommes sur la voie de l’excellence et de la prospérité, et je suis impatient de voir les réalisations futures de Top Center et de l’ensemble du secteur. »

Au nom du gouvernement, Léon Juste Ibombo a rassuré l’assistance de l’engagement du Congo de créer un environnement favorable à l’innovation, à l’investissement et à la collaboration, en veillant à ce que les ressources et les infrastructures nécessaires soient disponibles pour soutenir le développement du numérique, un secteur transversal et vital.

Congo : vers la tenue des assises nationales sur le numérique

Les deux parties, mission de supervision du PATN (projet pour l’accélération de la transformation numérique) pour le compte de la Banque Mondiale et gouvernement congolais, représenté par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique,  au cours d’une séance de travail, ce lundi 1er mai 2023, à Brazzaville, se sont convenus d’organiser au cours de cette année 2023, les assises sur le numérique au Congo.

Cette conclusion découle de l’évaluation faite sur la mise en œuvre du PATN. En effet, les experts de la Banque Mondiale en synergie avec le cabinet du ministre Léon Juste Ibombo ont constaté des progrès à la fois physique que sur la mobilisation des bénéficiaires, ainsi que sur le plus grand intérêt que revêt ce projet.

Autant dire que le PATN, qu’est un projet financé par la Banque Mondiale à hauteur de 100 millions de dollars, est une réponse aux besoins en équipements, en infrastructures et en compétences.

Il est donc question, pour assurer le succès de ce projet sur l’accélération de la transformation numérique du Congo d’aller au plus vite à la connectivité des centres qui sont situés à proximité de la fibre optique, afin d’assurer un accès gratuit du plus grand nombre à l’internet. Il sera question, grâce à ce projet de connecter les deux universités publiques, à savoir Marien  Ngouabi et Denis Sassou-N’Guesso, les lycées d’excellence et autres centres…Une manière de mettre en lignes les services qui répondent à la fois aux besoins des citoyens, mais aussi aux besoins des petites et moyennes entreprises et des artisans.

C’est à se niveau que se justifie l’objectif de la tenue des assises sur le numérique au Congo cette année. Le fondamental sera de mutualiser les efforts, mieux  les énergies de tous les acteurs intervenant dans la mise en œuvre du PATN. Il s’agira en somme, pour les cadres des 14 ministères concernés par le projet  pour l’accélération de la transformation numérique, avec l’appui de la Banque Mondiale, de parler d’une seule et même voix pour exécution harmonieuse dudit projet.

Ce qui permettra de s’inscrire dans un des piliers du Plan National du Développement (PND) 2022-2026 et de traduire en acte l’ambition du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

A cette séance de travail présidée par Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique,  la mission de supervision du PATN au niveau de la Banque Mondiale a été  conduite par Samia Melhem, chargée du portefeuille de ce projet.

Le budget 2023 du Patn arrêté à plus de 13 milliards de Fcfa

Les membres du Comité de pilotage (Copil) du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn) ont adopté, le 11 avril à Brazzaville, le Plan de travail et budget annuel (Ptba) 2023 dudit projet à la somme de 13 milliards 995 millions 349 mille 446 Fcfa, en vue d’appuyer la transformation numérique en ce qui concerne la prestation des services publics.

Adopté lors de la première session ordinaire dudit comité, ce Ptba est sous réserve de la revue de la stratégie du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria), par le ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, et de l’examen par la Chambre de commerce de l’activité concernant l’appui aux incubateurs et au sens de l’innovation.

Le Ptba 2023 va renforcer l’accélération numérique, développer la connectivité à large bande et à l’inclusion numérique, améliorer la prestation et l’accès aux services numériques centrés sur les personnes et la gestion du projet. S’agissant de ce projet, 27 structures sont bénéficiaires directs, parmi lesquels les agences, les ministères, les incubateurs et les universités.

Au cours de cette première session, les membres du comité de pilotage ont reformulé des recommandations à l’endroit du projet. Il s’agit, entre autres, de mettre à la disposition de tous les membres du comité de pilotage les documents en format électronique, de mettre le Ptba et le plan de passation des marchés à la disposition des membres du Copil pour une bonne appréciation des budgets des activités et d’inscrire l’appui des incubateurs du Ptba.

Intervenant à l’ouverture de cette session, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a recommandé aux membres du Copil d’examiner les activités sur la connectivité des universités ‘’Marien Ngouabi’’ et ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’, de certains bâtiments administratifs et des zones enclavées, tel que le département de la Likouala, et d’œuvrer à la modernisation de l’état civil.

De son côté, le président du Copil, M. Sosthène Likouka, a exhorté les membres du comité à veiller à la mise œuvre desdites activités.

Financé par le Banque mondiale et lancé officiellement en janvier 2023, le Patn a pour but d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.

Vers la numérisation de la Sopeco par la mise en exploitation de l’épargne digitale Nova

Le Président directeur général de la société Atdxt, M. Gournatan Saravana Murty, et la directrice générale de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), Mme Ludovique Mbossa Mabwere, ont signé, le 29 mars à Brazzaville, une convention pour la digitalisation de la Sopeco, par la mise en exploitation de l’épargne digitale Nova, en vue d’offrir des services financiers digitaux à la population.

Signée en présence du ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, cette convention va permettre aux deux parties de travailler ensemble pour relever le secteur épargne de cette société avec une nouvelle appellation épargne numérique, afin que celle-ci s’arrime également aux nouvelles technologies et rehausser ainsi l’économie du pays.

Ces services financiers digitaux vont participer à l’inclusion financière, sociale, numérique et économique des citoyens, a dit la directrice générale de la Sopeco.
Selon elle, il s’agira d’accompagner les personnes et entités, particulièrement les micros, petites et moyennes entreprises, pour lesquelles l’accès aux produits financiers reste encore un parcours du combattant.

Poursuivant son propos, Mme Mbossa Mabwere a signifié que l’ambition de sa structure est de vulgariser ces produits inclusifs, allant de l’épargne digitale et du wallet au micro crédit à terme, grâce à une plateforme numérique et au téléphone. Cela, pour permettre à la femme commerçante de pouvoir acheter la marchandise, sans pour autant avoir des fonds disponibles, et la revendre en générant de nouveaux revenus, afin de pérenniser son affaire.

Ainsi, elle a remercié son partenaire, la société Atdxt, experte dans le domaine des infrastructures et de la transformation numérique, en particulier dans les pays en développement. Aussi, elle a appelé les responsables de cette entreprise à croire en la Sopeco et en sa capacité à se renouveler, en vue de répondre aux nouvelles attentes des populations désireuses d’avoir des services rapides, de qualité, disponibles en tout lieu et en tout temps, via son smartphone.

De l’avis du ministre en charge de l’Economie numérique, le partenariat entre la Sopeco et Atdxt va élargir l’écosystème numérique en offrant au public des services d’épargne digitaux modernes par le biais de la plateforme Nova digitale.

Par ailleurs, M. Ibombo a fait savoir que ce protocole fixe les principes de base pour la numérisation de la poste, qui contiennent des dispositions claires d’un partenariat mutuellement avantageux en termes de transfert de compétences et d’exploitation d’un sous-secteur de l’épargne par des moyens digitaux innovants.

 

La société Atdxt spécialisé dans la digitalisation est basée à Dubaï. Elle est installée dans plusieurs pays parmi lesquels, l’Inde, l’Angleterre, les États-Unis et la République démocratique du Congo (RDC).