Congo-Communications électroniques : Alla et Mossendé connectée

Mossendé et ses environs, dans le département des Plateaux vont utiliser à compter de ce jour le téléphone, l’internet et bien d’autres outils des TIC. L’antenne y donnant accès a été mise en service, ce lundi 13 mars 2023, par le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie.

Faisant partie des zones blanches, puisque non couverte jusqu’à la date d’aujourd’hui par les communications électroniques, la zone de Mossendé s’ouvre ce jour au reste du pays et du monde, grâce à l’antenne qui fait souffler le vent de la modernité dans cette zone rurale. De ce point, prenant la parole pour la circonstance, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste Ibombo, a fait observer que « La couverture en communications électroniques des zones rurales est une prescription expresse de Son Excellence Monsieur DENIS Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat. »

Fort de cette orientation de travail du chef de l’Etat congolais et s’appuyant sur la volonté affichée du président Denis Sassou-N’Guesso, le ministre Léon Juste Ibombo, par l’entremise du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FASUCE), s’emploie à connecter les territoires pour permettre à tous de bénéficier des services universels en communications électroniques.

« …En ayant fait de l’Economie Numérique, un des six piliers du Plan National de Développement 2022-2026, traduction programmatique de son projet de société “Ensemble poursuivons la marche” la couverture, ce jour, en réseau de communications électroniques de MOSSENDE vient matérialiser cette feuille de route dans cette partie de notre pays. »

Pouvait soutenir Léon Juste Ibombo, avant de déduire « Cette localité de plus de plus de six cent (600) âmes est désormais connectée au reste du pays et du monde. »

L’inauguration de cette antenne en communications électroniques fera éclore une autre forme d’économie, à savoir l’économie informelle, avec le développement de plusieurs activités d’autonomisation des jeunes.

A l’évidence, les populations de Mossendé pourront, donc, effectuer des transactions financières électroniques, à l’instar des transferts d’argent Mobile Money, Airtel money, PosteMobile.

Il revient aux bénéficiaires d’en faire un bon usage et veiller à sa pérennité, pour leur plus grand bonheur.

Peu avant l’inauguration de cette antenne en communications électroniques, le ministre Léon Juste Ibombo a mis en service, le dimanche 12 mars 203, de la salle multimédia du collège de Tchikapika ; une illustration des efforts du gouvernement congolais d’accélérer la transformation digitale du pays.

Inauguration de la salle multimédia du CEG OKONGO DIMI de TCHIKAPIKA

Le CEG OKONGO DIMI de Tchikapika dans le département de la cuvette est désormais doté d’une salle multi-media ,ce grâce au Fonds pour l’Acces et Service Universels des Communications Electroniques ( Fasuce).

Celle-ci est equipée de 15 ordinateurs de dernière génération sous le système windows, d’un (1)video-projecteur, d’un panneau solaire et d’une connectivité internet de 10 Megabit/seconde. cette structure a été inaugurée ce dimanche 12 Mars 2023 par le Ministre Léon Juste Ibombo des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, en sa qualité du président du Fasuce, ce en présence du Ministre d’Etat Jean Jacques Bouya de l’Aménagement du Territoire

et de Louis Marc SAKALA Directeur Général de l’arpce, secrétaire Général du fonds. La salle multimédia inaugurée est une opportunité pour les élèves de cet établissement scolaire de s’acclimater à l’outil informatique à l’instar des autres enfants du pays.

A noter qu’ en deux ( 2) années d’excercice, le Fasuce a deja connecté plus de 120 localités et 10 établissements universitaires et scolaires dotés des salles multimédias.

Signature d’un accord pour opérationnaliser l’interopérabilité des services de transactions électroniques

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le Président directeur général de la société Médiasoft Lafayette, M. Bakary Kamara, ont signé le 15 février à Brazzaville, un accord pour opérationnaliser une plateforme interopérable des services financiers numériques entre les différentes sociétés de téléphonie mobile.

Cet accord qui va se développer à travers la technologie de l’Intelligence artificielle (Ia) dénommée ‘’Congopay’’, via un code Qr, permettra aux deux parties de mutualiser les efforts pour l’interopérabilité des marchands et  des plateformes de paiement.

De même, il favorisera la mise en place d’une plateforme de monnaie électronique au niveau national, ainsi que l’uniformisation des méthodes de paiement.

A l’issue de la cérémonie de signature, le ministre en charge de l’Economie numérique a dit que cette plateforme accompagnera les populations à tirer profit des bénéfices de l’économie numérique en favorisant l’inclusion financière dans la société.

«C’est une bonne opportunité de pouvoir collaborer et de faire en sorte qu’on arrive à matérialiser l’ambition du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou N’Guesso, qui a fait de l’économie numérique l’un des six piliers du Plan national de développement (Pnd) 2020-2026. Donc notre rôle est de favoriser et de créer beaucoup plus de valeur ajoutée, dans le cadre du développement de cette économie», a confié M. Ibombo.

Remerciant le ministre en charge de l’Economie numérique pour avoir fait confiance à une structure africaine, le Pdg de Médiasoft s’est engagé à contribuer efficacement au développement du pays et à participer à la réalisation de l’ambition du gouvernement congolais en réussissant la mission qui lui est assignée.

«Nous allons commencer avec le gouvernement congolais. Ça sera une première et je suppose que nous serons des incubateurs pour d’autres entreprises congolaises qui viendront travailler avec nous pour ce projet», a fait savoir M. Kamara.

Médiasoft Lafayette est une société à responsabilité limitée basée en Côte d’Ivoire, dont le capital est de 10 millions FCfa. Elle est spécialisée dans le domaine de la monétique depuis 25 ans et collabore avec toutes les grandes enseignes de la monétique.

Les experts de l’Uit réfléchissent sur les questions relatives au développement des Tic

 

 

 

 

 

 

Plus de cinquante experts de plusieurs pays membres du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union internationale des télécommunications (Uit) pour l’Afrique, réfléchissent du 7 au 9 février à Kintélé dans le département du Pool, sur les questions économiques, financières et politiques liées au développement des Techniques de l’information et de la communication (Tic).

Au cours cette réunion qui s’inscrit dans le prolongement de l’étude des rapports sur l’évolution des marchés des télécommunications et Tic en Afrique, les experts vont plancher entre autres sur la tarification et comptabilité des réseaux de nouvelle génération (Ngn), la connectivité Internet internationale, l’échange de trafic IP et le coût de la fourniture des services financiers mobiles (Mfs).

Ouvrant les travaux, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Leon Juste Ibombo a indiqué que toutes ces thématiques exigent que tous les systèmes de régulation soient repensés, en les adaptant aux technologies numériques en vue d’apporter des réponses aux besoins des populations, entre autres, en service financier mobile.

« Il s’agit d’assurer aux populations des services de qualité sur les réseaux mobiles à des coûts abordables, sans compromettre le devenir du secteur », a-t- il dit.

Par ailleurs, il a souligné l’importance pour les experts de protéger le marché des Télécommunications en définissant des approches de solutions permettant aux opérateurs de garantir leur chiffre d’affaires et leur marge, avec l’implication des gouvernements et régulateurs.

«Au Congo, la réflexion prévoit un nouveau cadre juridique du secteur des Télécommunications et de régulation afin de répondre aux exigences des technologies numériques à l’avantage de toutes les parties prenantes. En réalité, les télécommunications dans nos pays peuvent se prévaloir autant que l’économie numérique, de continuer à porter l’étendard de développement socio-économique de notre continent», a-t-il ajouté.

Pour, le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala, le développement des télécommunications et des Tic constituent un élément essentiel du développement socio-économique en général et de l’intégration économique régionale en particulier.

«De ce fait, l’esprit de ces travaux est de doter notre région d’outils et mécanismes favorables à la progression des marchés et des services distincts et réglementés. S’il est admis que notre secteur s’inscrit comme catalyseur de la croissance socio-économique, il nous faut trouver les moyens de dégager de bonnes orientations et de continuer sans relâche à connecter le continent», a-t-il poursuivi.

Pour M. Sakala, cette réunion est une occasion de déterminer avec clarté le chemin à suivre et de renouveler leur engagement concernant le développement des Tic en Afrique. « Les enjeux qui nous attendent sont énormes mais ensemble, nous y arriverons », a-t-il assuré.

Organisée par le Bureau de la normalisation des télécommunications de l’Uit en partenariat avec l’Arpce, cette réunion œuvre à améliorer la compréhension des aspects financiers et économiques associés à la croissance des Tic, notamment en ce qui concerne le passage aux réseaux IP et NGN/futurs et l’augmentation exponentielle des communications mobiles sans fil.

Lancement du Patn pour améliorer l’accès à l’internet

Le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, M. Jean Jacques Bouya, représentant le Premier ministre, a lancé, le 24 janvier à Brazzaville, l’opérationnalisation du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), en vue d’améliorer l’accès des Congolais mal desservis à l’internet haut débit.

Ce projet, qui vise à développer les infrastructures numériques du pays, à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat numérique, va permettre de stimuler la croissance économique en ce temps fort de diversification, en connectant effectivement les communautés entre elles, a dit M. Bouya.

Selon lui, à travers ce projet, le gouvernement reste convaincu que la transformation numérique va participer à faire du Congo un pays plus connecté, plus mondialisé et plus équitable.

Pour ce faire, il a appelé tous les acteurs, les entreprises, les organisations de la société civile, les universités et les particuliers à rejoindre le gouvernement dans cette démarche.

A cette occasion, le coordonnateur du Patn, M. Francis Seck Mangouani, a présenté le Patn, en énumérant les objectifs principaux, entre autres l’inclusion numérique qui va permettre de connecter les populations des zones rurales et reculées.

Poursuivant son propos, M. Mangouani a fait savoir que ce projet s’articule sur les composantes techniques qui consistent en l’amélioration de l’environnement favorable au développement de l’économie numérique.

Il s’agit également du développement des compétences numériques pour donner la possibilité aux jeunes congolais de se former afin d’accompagner le développement de l’économie numérique.

Aussi, il a précisé que ces composantes visent à couvrir les zones que les opérateurs traditionnels de téléphonie mobile n’ont pas l’obligation de couvrir, parce qu’elles ne sont pas rentables, alors que le gouvernement a l’obligation du service universel.

La cérémonie de lancement de l’opérationnalisation du Patn a connu la participation des ministres du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, M. Ludovic Ngatsé ; de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Edith Delphine Emmanuel ; et des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Mme Jacqueline Lydia Mikolo.

Vers la finalisation avec les partenaires de l’accord de digitalisation de l’économie du pays

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le directeur du développement des affaires zone Afrique, M. Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, ont échangé, le 13 janvier à Brazzaville, sur le processus de finalisation du partenariat pour la digitalisation de l’économie congolaise.

Ces partenaires du consortium Presight Ai Limited-G242, établis à Abu Dhabi global market, aux Emirats arabes unis, ont été identifiés comme partenaires stratégiques pour la réalisation des objectifs recherchés par le Plan national de développement (Pnd).


Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement (Pnd 2022-2026), pour une économie forte, diversifiée et A ce sujet, M. Shameen Hosenbocus a précisé qu’il est question d’accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets, en vue d’améliorer la digitalisation au Congo et de mettre en place toutes les technologies à haut niveau en faveur de la population congolaise.

De son côté, le ministre en charge de l’économie numérique a fait savoir que les partenaires d’Abu Dhabi sont venus présenter les documents qui vont permettre d’aller vers la phase de l’opérationnalisation du contrat.
Poursuivant son propos, il s’est dit heureux de ce que les partenaires apportent des financements innovants prescrits dans le cadre du Pnd,  ce qui contribuera au renforcement de la coopération entre la République du Congo et les Emirats arabes unis.


Cet accord de partenariat a été signé le 28 mars dernier aux Emirats arabes unis. A travers ce mémorandum, les trois parties signataires souhaitent combiner leurs efforts, leurs compétences et leurs connaissances dans le domaine de l’accélération du digital, pour rendre possible ces axes de coopération.
Il sied de noter que M. Ibombo a été invité à Abu Dhabi pour explorer les différentes opportunités qui vont permettre la mise en exécution, par les trois parties signataires du mémorandum, afin de matérialiser le plan d’action du Président de la République, M. Denis Sassou N’Guesso relatif au secteur des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Démarrage des travaux de la commission technique pour l’opérationnalisation du PND 2022-2026

Les membres de la commission technique de veille stratégique ont démarré, le 3 janvier à Brazzaville, les travaux de l’opérationnalisation du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026, relatifs au 5e pilier du développement de l’économie numérique.
Ouverts par le ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, ces travaux porteront sur 33 actions du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn).
A cet effet, il est question pour les acteurs impliqués d’assurer la réalisation dudit projet, dont les financements sont bouclés avec la Banque mondiale à la somme de 100 millions de dollars US, avec la Banque européenne d’investissement pour un montant de 35 millions d’euros et avec l’octroi d’un don de 15 millions d’euros par l’Union européenne (Ue), a dit le ministre en charge du Numérique.
Poursuivant son propos, ce dernier a fait savoir que son département a le devoir de réaliser les ambitions du Chef de l’Etat, entre autres l’opérationnalisation du Pnd 2022-2026, dont le coût est estimé à 360 milliards 113 millions de Fcfa, soulignant que ce financement va profiter aux entreprises installées au Congo.
Selon M. Ibombo, au nombre des ambitions du Chef de l’Etat, figurent également les Objectifs de développement durable (Odd) des Nations unies, dont celles sur l’éducation de qualité, l’égalité entre les sexes, l’industrie, l’innovation, les infrastructures et le partenariat pour la réalisation desdits objectifs.
Ces objectifs sont répartis sur cinq programmes, à savoir le Maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le Développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le Développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle lié au numérique ; la Réduction de la fracture numérique et la Gouvernance du développement de l’économie numérique.
La commission technique a pour mission de suivre, de façon coordonnée, la mise en œuvre de ces projets, de concert avec les acteurs impliqués dans l’identification des faiblesses et des facteurs bloquants des projets ; de veiller aux intérêts du Congo et au local content dans l’implémentation des projets ; de préparer les réponses efficaces et coordonnées aux écueils graves qui exigeraient l’implication du gouvernement.
M. Ibombo a invité les membres de cette commission à apporter leur contribution à l’accélération de la transformation numérique du pays, sur laquelle le gouvernement fonde l’espoir pour un Congo arrimé au développement de l’économie numérique.
Cette commission technique de veille stratégique sera évaluée chaque trimestre pour suivre le travail réalisé, a-t-il indiqué.