Projet d’accélération de la transformation numérique: le Congo lance le deuxième volet en la matière

Six mois après, la République du Congo vient de lancer le deuxième volet du projet d’accélération numérique. La cérémonie s’est déroulée le 8 juin, à Brazzaville, sous l’égide du ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, en présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Giacomo Durazzo, et du représentant régional de la Banque européenne d’investissement (BEI).

L’objectif général du projet est d’accélérer la transformation numérique au Congo en tant que source d’emplois et vecteur d’une meilleure gouvernance, notamment en soutenant la modernisation des systèmes d’information de l’administration publique et le développement de l’économie numérique dans le pays.
Trois partenaires au développement sont mobilisés pour financer ce projet phare de 89,4 milliards de FCFA. Il réunit un don de 10 milliards de FCFA de l’UE, un prêt de 17 milliards de FCFA de la BEI et un financement de la Banque mondiale d’environ 61,4 milliards de FCFA. Ce projet est entièrement aligné sur le Plan national de développement 2022-2026 et la stratégie nationale « Congo Digital 2025 ».

Il sera mis en œuvre par une unité de gestion de projet, sous la tutelle du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

« L’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique, loin d’être une vue de l’esprit, participe à l’instar de ce projet à l’économie forte, diversifiée, résiliente, pour une croissance inclusive et un développement irréversible, aux fins de créer de la richesse et des emplois pour les jeunes… Je tiens à remercier les partenaires, pour cette harmonieuse collaboration touchant les domaines des télécommunications, des postes, de l’économie numérique, des finances, de l’entrepreneuriat, de la jeunesse, de la santé, de l’éducation, de l’urbanisme, de l’administration publique, de la justice, de l’état civil, des statistiques, de la cyber sécurité, du i. gouvernement, de la gouvernance des données, des compétences numériques, et enfin, de la connectivité des populations », a indiqué le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Le volet européen de ce projet phare met l’accent sur le renforcement de la gouvernance à travers la digitalisation, l’amélioration de l’employabilité à travers le renforcement des compétences numériques de la population congolaise, la protection des données personnelles et la cyber sécurité.

Selon l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo, le lancement de ce projet est une étape-clé pour le partenariat UE-Congo, en appui à la diversification économique et l’amélioration de la gouvernance. A travers sa mise en œuvre, l’objectif pour l’UE est d’accompagner ses partenaires congolais dans la réponse aux défis qui se posent, en matière de digitalisation.

Pour sa part, le représentant régional de la BEI, Nikolaos Milianitis, a souligné qu’il s’est réjouit que cette banque soutienne un projet aussi important pour le développement du Congo, en contribuant à la fois financièrement et techniquement à ce projet. Selon lui, la BEI démontre son engagement à développer une vision stratégique d’envergure au bénéfice de la population locale.

« Au nom de la BEI, je tiens à réitérer notre volonté d’accompagner la République du Congo dans la réalisation de ses objectifs de développement et de ses priorités nationales… », a-t-il indiqué.

Un projet à fort impact économique

En définitive, le projet vise notamment à appuyer la diversification de l’économie en République du Congo. Il s’agit, d’une part, de promouvoir une main-d’œuvre qualifiée, capable de prospérer dans une économie plus digitalisée, grâce au renforcement des compétences numériques en phase avec les besoins du secteur privé.

D’autre part, en utilisant la digitalisation pour renforcer la gouvernance, le projet vise également de contribuer à l’amélioration des services publics pour les citoyens et les entreprises, à une administration publique plus efficace, en contribuant ainsi à l’amélioration du climat des affaires et des investissements.

Congo : Top center, un maillon de l’inclusion numérique au Congo

Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a mis en service, ce mardi 9 mai 2023, le centre d’appel multicanal Top center, une start-up congolaise qui intègre la marche du Congo vers l’inclusion numérique.

Top center est un centre d’appel de pointe équipé des dernières technologiques pour assurer une communication efficace et une expérience client optimale. Le manager général de Top center, Gess NGUIE, déroulant son mot de circonstance, au cours de la cérémonie d’inauguration, a soutenu ce point de vue, sans manquer de préciser que « l’ouverture de Top center est un accomplissement important pour notre entreprise. »

Le début des activités de Top center, à en croire son manager général, constitue un des moments essentiels de l’histoire du Congo, dans l’implémentation et l’utilisation du tout numérique. Top center se propose d’amener au plus près des congolais et d’autres citoyens, partout ailleurs, les services et prestations en ligne, sur tous les domaines de la vie. Ce qui permettrait de gagner en temps et en efficacité. « Chez Top center, nous croyons que la transparence et l’efficacité sont essentielles pour réussir dans le monde des affaires », a fait savoir Gess NGUIE, avant d’ajouter « Nous sommes fiers de fournir des services call center multicanal qui permettent à nos clients de communiquer avec nous à leur convenance. »

Top center a bénéficié de l’accompagnement du ministre Léon Juste Ibombo, pour son éclosion. Gess NGUIE, dans ses propos, a été reconnaissant pour cette marque de confiance.

Léon Juste Ibombo, avant de procéder à la coupure du ruban symbolique, a pris la parole pour féliciter et saluer l’initiative de création de Top center, en tant qu’elle participe à la promotion de l’inclusion numérique et à la socialisation des jeunes décomplexés du Congo.

Ici trouve sa matérialisation l’axe 5 de la matrice économique du projet de société du Chef de l’État, Dénis SASSOU N’GUESSO, décliné dans le Plan National de Développement 2022-2026, à savoir « arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. »

Léon Juste Ibombo a invité la jeunesse à s’engager dans l’entrepreneuriat, en suivant l’exemple de Top center. « En inaugurant ce nouveau local de Top Center, nous célébrons non seulement une réalisation exceptionnelle, mais également le potentiel infini de notre secteur des télécommunications et de l’économie numérique. »

A martelé le ministre Ibombo, tout en exprimant son optimisme pour l’essor du numérique au Congo : « Je suis convaincu que nous sommes sur la voie de l’excellence et de la prospérité, et je suis impatient de voir les réalisations futures de Top Center et de l’ensemble du secteur. »

Au nom du gouvernement, Léon Juste Ibombo a rassuré l’assistance de l’engagement du Congo de créer un environnement favorable à l’innovation, à l’investissement et à la collaboration, en veillant à ce que les ressources et les infrastructures nécessaires soient disponibles pour soutenir le développement du numérique, un secteur transversal et vital.

Congo : vers la tenue des assises nationales sur le numérique

Les deux parties, mission de supervision du PATN (projet pour l’accélération de la transformation numérique) pour le compte de la Banque Mondiale et gouvernement congolais, représenté par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique,  au cours d’une séance de travail, ce lundi 1er mai 2023, à Brazzaville, se sont convenus d’organiser au cours de cette année 2023, les assises sur le numérique au Congo.

Cette conclusion découle de l’évaluation faite sur la mise en œuvre du PATN. En effet, les experts de la Banque Mondiale en synergie avec le cabinet du ministre Léon Juste Ibombo ont constaté des progrès à la fois physique que sur la mobilisation des bénéficiaires, ainsi que sur le plus grand intérêt que revêt ce projet.

Autant dire que le PATN, qu’est un projet financé par la Banque Mondiale à hauteur de 100 millions de dollars, est une réponse aux besoins en équipements, en infrastructures et en compétences.

Il est donc question, pour assurer le succès de ce projet sur l’accélération de la transformation numérique du Congo d’aller au plus vite à la connectivité des centres qui sont situés à proximité de la fibre optique, afin d’assurer un accès gratuit du plus grand nombre à l’internet. Il sera question, grâce à ce projet de connecter les deux universités publiques, à savoir Marien  Ngouabi et Denis Sassou-N’Guesso, les lycées d’excellence et autres centres…Une manière de mettre en lignes les services qui répondent à la fois aux besoins des citoyens, mais aussi aux besoins des petites et moyennes entreprises et des artisans.

C’est à se niveau que se justifie l’objectif de la tenue des assises sur le numérique au Congo cette année. Le fondamental sera de mutualiser les efforts, mieux  les énergies de tous les acteurs intervenant dans la mise en œuvre du PATN. Il s’agira en somme, pour les cadres des 14 ministères concernés par le projet  pour l’accélération de la transformation numérique, avec l’appui de la Banque Mondiale, de parler d’une seule et même voix pour exécution harmonieuse dudit projet.

Ce qui permettra de s’inscrire dans un des piliers du Plan National du Développement (PND) 2022-2026 et de traduire en acte l’ambition du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

A cette séance de travail présidée par Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique,  la mission de supervision du PATN au niveau de la Banque Mondiale a été  conduite par Samia Melhem, chargée du portefeuille de ce projet.

Le budget 2023 du Patn arrêté à plus de 13 milliards de Fcfa

Les membres du Comité de pilotage (Copil) du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn) ont adopté, le 11 avril à Brazzaville, le Plan de travail et budget annuel (Ptba) 2023 dudit projet à la somme de 13 milliards 995 millions 349 mille 446 Fcfa, en vue d’appuyer la transformation numérique en ce qui concerne la prestation des services publics.

Adopté lors de la première session ordinaire dudit comité, ce Ptba est sous réserve de la revue de la stratégie du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria), par le ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, et de l’examen par la Chambre de commerce de l’activité concernant l’appui aux incubateurs et au sens de l’innovation.

Le Ptba 2023 va renforcer l’accélération numérique, développer la connectivité à large bande et à l’inclusion numérique, améliorer la prestation et l’accès aux services numériques centrés sur les personnes et la gestion du projet. S’agissant de ce projet, 27 structures sont bénéficiaires directs, parmi lesquels les agences, les ministères, les incubateurs et les universités.

Au cours de cette première session, les membres du comité de pilotage ont reformulé des recommandations à l’endroit du projet. Il s’agit, entre autres, de mettre à la disposition de tous les membres du comité de pilotage les documents en format électronique, de mettre le Ptba et le plan de passation des marchés à la disposition des membres du Copil pour une bonne appréciation des budgets des activités et d’inscrire l’appui des incubateurs du Ptba.

Intervenant à l’ouverture de cette session, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a recommandé aux membres du Copil d’examiner les activités sur la connectivité des universités ‘’Marien Ngouabi’’ et ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’, de certains bâtiments administratifs et des zones enclavées, tel que le département de la Likouala, et d’œuvrer à la modernisation de l’état civil.

De son côté, le président du Copil, M. Sosthène Likouka, a exhorté les membres du comité à veiller à la mise œuvre desdites activités.

Financé par le Banque mondiale et lancé officiellement en janvier 2023, le Patn a pour but d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.

Vers la numérisation de la Sopeco par la mise en exploitation de l’épargne digitale Nova

Le Président directeur général de la société Atdxt, M. Gournatan Saravana Murty, et la directrice générale de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), Mme Ludovique Mbossa Mabwere, ont signé, le 29 mars à Brazzaville, une convention pour la digitalisation de la Sopeco, par la mise en exploitation de l’épargne digitale Nova, en vue d’offrir des services financiers digitaux à la population.

Signée en présence du ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, cette convention va permettre aux deux parties de travailler ensemble pour relever le secteur épargne de cette société avec une nouvelle appellation épargne numérique, afin que celle-ci s’arrime également aux nouvelles technologies et rehausser ainsi l’économie du pays.

Ces services financiers digitaux vont participer à l’inclusion financière, sociale, numérique et économique des citoyens, a dit la directrice générale de la Sopeco.
Selon elle, il s’agira d’accompagner les personnes et entités, particulièrement les micros, petites et moyennes entreprises, pour lesquelles l’accès aux produits financiers reste encore un parcours du combattant.

Poursuivant son propos, Mme Mbossa Mabwere a signifié que l’ambition de sa structure est de vulgariser ces produits inclusifs, allant de l’épargne digitale et du wallet au micro crédit à terme, grâce à une plateforme numérique et au téléphone. Cela, pour permettre à la femme commerçante de pouvoir acheter la marchandise, sans pour autant avoir des fonds disponibles, et la revendre en générant de nouveaux revenus, afin de pérenniser son affaire.

Ainsi, elle a remercié son partenaire, la société Atdxt, experte dans le domaine des infrastructures et de la transformation numérique, en particulier dans les pays en développement. Aussi, elle a appelé les responsables de cette entreprise à croire en la Sopeco et en sa capacité à se renouveler, en vue de répondre aux nouvelles attentes des populations désireuses d’avoir des services rapides, de qualité, disponibles en tout lieu et en tout temps, via son smartphone.

De l’avis du ministre en charge de l’Economie numérique, le partenariat entre la Sopeco et Atdxt va élargir l’écosystème numérique en offrant au public des services d’épargne digitaux modernes par le biais de la plateforme Nova digitale.

Par ailleurs, M. Ibombo a fait savoir que ce protocole fixe les principes de base pour la numérisation de la poste, qui contiennent des dispositions claires d’un partenariat mutuellement avantageux en termes de transfert de compétences et d’exploitation d’un sous-secteur de l’épargne par des moyens digitaux innovants.

 

La société Atdxt spécialisé dans la digitalisation est basée à Dubaï. Elle est installée dans plusieurs pays parmi lesquels, l’Inde, l’Angleterre, les États-Unis et la République démocratique du Congo (RDC).

Congo-Communications électroniques : Alla et Mossendé connectée

Mossendé et ses environs, dans le département des Plateaux vont utiliser à compter de ce jour le téléphone, l’internet et bien d’autres outils des TIC. L’antenne y donnant accès a été mise en service, ce lundi 13 mars 2023, par le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie.

Faisant partie des zones blanches, puisque non couverte jusqu’à la date d’aujourd’hui par les communications électroniques, la zone de Mossendé s’ouvre ce jour au reste du pays et du monde, grâce à l’antenne qui fait souffler le vent de la modernité dans cette zone rurale. De ce point, prenant la parole pour la circonstance, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste Ibombo, a fait observer que « La couverture en communications électroniques des zones rurales est une prescription expresse de Son Excellence Monsieur DENIS Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat. »

Fort de cette orientation de travail du chef de l’Etat congolais et s’appuyant sur la volonté affichée du président Denis Sassou-N’Guesso, le ministre Léon Juste Ibombo, par l’entremise du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FASUCE), s’emploie à connecter les territoires pour permettre à tous de bénéficier des services universels en communications électroniques.

« …En ayant fait de l’Economie Numérique, un des six piliers du Plan National de Développement 2022-2026, traduction programmatique de son projet de société “Ensemble poursuivons la marche” la couverture, ce jour, en réseau de communications électroniques de MOSSENDE vient matérialiser cette feuille de route dans cette partie de notre pays. »

Pouvait soutenir Léon Juste Ibombo, avant de déduire « Cette localité de plus de plus de six cent (600) âmes est désormais connectée au reste du pays et du monde. »

L’inauguration de cette antenne en communications électroniques fera éclore une autre forme d’économie, à savoir l’économie informelle, avec le développement de plusieurs activités d’autonomisation des jeunes.

A l’évidence, les populations de Mossendé pourront, donc, effectuer des transactions financières électroniques, à l’instar des transferts d’argent Mobile Money, Airtel money, PosteMobile.

Il revient aux bénéficiaires d’en faire un bon usage et veiller à sa pérennité, pour leur plus grand bonheur.

Peu avant l’inauguration de cette antenne en communications électroniques, le ministre Léon Juste Ibombo a mis en service, le dimanche 12 mars 203, de la salle multimédia du collège de Tchikapika ; une illustration des efforts du gouvernement congolais d’accélérer la transformation digitale du pays.

Inauguration de la salle multimédia du CEG OKONGO DIMI de TCHIKAPIKA

Le CEG OKONGO DIMI de Tchikapika dans le département de la cuvette est désormais doté d’une salle multi-media ,ce grâce au Fonds pour l’Acces et Service Universels des Communications Electroniques ( Fasuce).

Celle-ci est equipée de 15 ordinateurs de dernière génération sous le système windows, d’un (1)video-projecteur, d’un panneau solaire et d’une connectivité internet de 10 Megabit/seconde. cette structure a été inaugurée ce dimanche 12 Mars 2023 par le Ministre Léon Juste Ibombo des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, en sa qualité du président du Fasuce, ce en présence du Ministre d’Etat Jean Jacques Bouya de l’Aménagement du Territoire

et de Louis Marc SAKALA Directeur Général de l’arpce, secrétaire Général du fonds. La salle multimédia inaugurée est une opportunité pour les élèves de cet établissement scolaire de s’acclimater à l’outil informatique à l’instar des autres enfants du pays.

A noter qu’ en deux ( 2) années d’excercice, le Fasuce a deja connecté plus de 120 localités et 10 établissements universitaires et scolaires dotés des salles multimédias.

Signature d’un accord pour opérationnaliser l’interopérabilité des services de transactions électroniques

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le Président directeur général de la société Médiasoft Lafayette, M. Bakary Kamara, ont signé le 15 février à Brazzaville, un accord pour opérationnaliser une plateforme interopérable des services financiers numériques entre les différentes sociétés de téléphonie mobile.

Cet accord qui va se développer à travers la technologie de l’Intelligence artificielle (Ia) dénommée ‘’Congopay’’, via un code Qr, permettra aux deux parties de mutualiser les efforts pour l’interopérabilité des marchands et  des plateformes de paiement.

De même, il favorisera la mise en place d’une plateforme de monnaie électronique au niveau national, ainsi que l’uniformisation des méthodes de paiement.

A l’issue de la cérémonie de signature, le ministre en charge de l’Economie numérique a dit que cette plateforme accompagnera les populations à tirer profit des bénéfices de l’économie numérique en favorisant l’inclusion financière dans la société.

«C’est une bonne opportunité de pouvoir collaborer et de faire en sorte qu’on arrive à matérialiser l’ambition du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou N’Guesso, qui a fait de l’économie numérique l’un des six piliers du Plan national de développement (Pnd) 2020-2026. Donc notre rôle est de favoriser et de créer beaucoup plus de valeur ajoutée, dans le cadre du développement de cette économie», a confié M. Ibombo.

Remerciant le ministre en charge de l’Economie numérique pour avoir fait confiance à une structure africaine, le Pdg de Médiasoft s’est engagé à contribuer efficacement au développement du pays et à participer à la réalisation de l’ambition du gouvernement congolais en réussissant la mission qui lui est assignée.

«Nous allons commencer avec le gouvernement congolais. Ça sera une première et je suppose que nous serons des incubateurs pour d’autres entreprises congolaises qui viendront travailler avec nous pour ce projet», a fait savoir M. Kamara.

Médiasoft Lafayette est une société à responsabilité limitée basée en Côte d’Ivoire, dont le capital est de 10 millions FCfa. Elle est spécialisée dans le domaine de la monétique depuis 25 ans et collabore avec toutes les grandes enseignes de la monétique.

Les experts de l’Uit réfléchissent sur les questions relatives au développement des Tic

 

 

 

 

 

 

Plus de cinquante experts de plusieurs pays membres du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union internationale des télécommunications (Uit) pour l’Afrique, réfléchissent du 7 au 9 février à Kintélé dans le département du Pool, sur les questions économiques, financières et politiques liées au développement des Techniques de l’information et de la communication (Tic).

Au cours cette réunion qui s’inscrit dans le prolongement de l’étude des rapports sur l’évolution des marchés des télécommunications et Tic en Afrique, les experts vont plancher entre autres sur la tarification et comptabilité des réseaux de nouvelle génération (Ngn), la connectivité Internet internationale, l’échange de trafic IP et le coût de la fourniture des services financiers mobiles (Mfs).

Ouvrant les travaux, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Leon Juste Ibombo a indiqué que toutes ces thématiques exigent que tous les systèmes de régulation soient repensés, en les adaptant aux technologies numériques en vue d’apporter des réponses aux besoins des populations, entre autres, en service financier mobile.

« Il s’agit d’assurer aux populations des services de qualité sur les réseaux mobiles à des coûts abordables, sans compromettre le devenir du secteur », a-t- il dit.

Par ailleurs, il a souligné l’importance pour les experts de protéger le marché des Télécommunications en définissant des approches de solutions permettant aux opérateurs de garantir leur chiffre d’affaires et leur marge, avec l’implication des gouvernements et régulateurs.

«Au Congo, la réflexion prévoit un nouveau cadre juridique du secteur des Télécommunications et de régulation afin de répondre aux exigences des technologies numériques à l’avantage de toutes les parties prenantes. En réalité, les télécommunications dans nos pays peuvent se prévaloir autant que l’économie numérique, de continuer à porter l’étendard de développement socio-économique de notre continent», a-t-il ajouté.

Pour, le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala, le développement des télécommunications et des Tic constituent un élément essentiel du développement socio-économique en général et de l’intégration économique régionale en particulier.

«De ce fait, l’esprit de ces travaux est de doter notre région d’outils et mécanismes favorables à la progression des marchés et des services distincts et réglementés. S’il est admis que notre secteur s’inscrit comme catalyseur de la croissance socio-économique, il nous faut trouver les moyens de dégager de bonnes orientations et de continuer sans relâche à connecter le continent», a-t-il poursuivi.

Pour M. Sakala, cette réunion est une occasion de déterminer avec clarté le chemin à suivre et de renouveler leur engagement concernant le développement des Tic en Afrique. « Les enjeux qui nous attendent sont énormes mais ensemble, nous y arriverons », a-t-il assuré.

Organisée par le Bureau de la normalisation des télécommunications de l’Uit en partenariat avec l’Arpce, cette réunion œuvre à améliorer la compréhension des aspects financiers et économiques associés à la croissance des Tic, notamment en ce qui concerne le passage aux réseaux IP et NGN/futurs et l’augmentation exponentielle des communications mobiles sans fil.