Congo : plus de 600 inscrits au centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA) pour l’année académique 2023-2024

Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a procédé, ce jeudi 5 octobre 2023, au lancement de l’année académique 2023-2024. Le nombre d’inscrits pour se former au sein de cet établissement de l’université Denis Sassou-N’Guesso, montre à suffisance son importance de la marche du Congo.

674 étudiants ont été enregistrés pour subir une formation en intelligence artificielle à l’université Denis Sassou-N’Guesso, de Kintélé, pour le compte de l’année académique 2023-2024. Un engouement qui est en rapport avec les exigences du millénaire. Le ministre Léon Juste Ibombo, déroulant son allocution de circonstance a qualifié cette année académique de « rentrée prometteuse ».

Les formations proposées au centre africain de recherche en intelligence artificielle, s’appuyant sur les propos du ministre Léon Juste Ibombo, se récapitulent ainsi qu’il suit : opportunités et risques liés à l’adoption tendancielle et croissante des technologies de l’intelligence artificielle dans les systèmes judiciaires du monde ; impact de l’Intelligence Artificielle dans le service public de la justice, problématique des droits de l’homme, l’éthique de l’intelligence artificielle et la gouvernance.

Le point fait par le ministre Léon Juste Ibombo sur le nombre d’étudiants, il en ressort que 160 magistrats des juridictions du Congo suivent depuis le 3 octobre dernier, les cours en ligne. Par ailleurs, 80 autres magistrats sont inscrits pour une formation en présentiel en intelligence artificielle, l’État de droit et la cybersécurité qui aura lieu en novembre 2023, simultanément à Pointe-Noire et à Brazzaville.

Il faut retenir qu’à cela se greffe, également, l’environnement réglementaire de type bac à sable (Sandboxing) au profit des agences de régulation, membres de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale en vue de créer en synergie avec l’Alliance SMART AFRICA un marché commun des télécommunications et des TIC en Afrique Centrale.

Il y a, en outre, AWS CLOUD COMPUTING de AMAZONE, une formation qui enregistre 674 comptes d’étudiants en présentiel comme en virtuel. Elle vise à combler les déficits des talents locaux, dans la gestion et le fonctionnement du futur datacenter national en construction, grâce au financement de la Banque Africaine de Développement.

Le CARIA, qui aspire à être le creuset où les esprits les plus brillants se rencontrent pour repousser les frontières de l’intelligence artificielle, vise, à travers des programmes de formation de calibre mondial, à façonner la prochaine génération de leaders et des cadres dans ce domaine dynamique.

L’objectif visé étant de parvenir à offrir au marché national et international à l’aune de la ZLECAF d’emplois des compétences locales dont le pays aura énormément besoin pour son développement socioéconomique. De ce point de vue, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numériques, Léon Juste Ibombo a soutenu qu’ « En voie de devenir une technopole chargée de dispenser les savoirs des Technologies innovantes sur les thématiques communes, le CARIA s’affirme malgré son cheminement comme un Centre de création d’un avenir où l’IA est un outil puissant, façonné, pour le bien de tous. »

En somme, cette rentrée académique au sein du CARIA s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du troisième programme de formation dénommée CARIA POWER, qui couvre un champ scientifique très large avec à la clef des formations stratégiques pour l’équilibre et la résilience de l’écosystème congolais. Ainsi cette rentrée académique 2023-2024 marque l’ouverture officielle du centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA).

Congo/Communications électroniques : les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d’accès internet invités à oeuvrer au succès du sommet sur les trois Bassins

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique à l’occasion a réuni, ce vendredi 22 septembre 2023, à Brazzaville, les acteurs des télécommunications.

L’objet de la réunion a porté, essentiellement, sur la tenue réussie, du 26 au 28 octobre prochain du Sommet des trois bassins des écosystèmes des biodiversités et des forêts tropicales du monde, à savoir le bassin du Congo-Amazonie-Bornéo Mekong.

“Comme vous le savez cet évènement mondial réunira plus de deux mille invités dont plusieurs Chefs d’États et de Gouvernement est placé sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État dont le combat pour la défense de la biodiversité n’est plus à démontrer.” A rappelé le ministre Ibombo avant de signifier que ce sommet mondial se déroulera en présentiel et en visioconférence. Et par conséquent il devrait mobiliser une bande passante de qualité.

Le ministre Léon Juste Ibombo a fait savoir à ses interlocuteurs que le secteur des télécommunications est des plus sollicités pour assurer une couverture la plus optimale en communications électroniques dudit sommet.

C’est pourquoi Léon Juste Ibombo a demandé aux acteurs des télécommunications d’assurer une bonne couverture réseau de la ville de Kintélé, et particulièrement du Centre international de conférences lieu névralgique du sommet.

Ainsi, les premières conclusions sont attendues à mon cabinet au plus tard le mardi 26 septembre 2023 à 14 heures, en vue de renforcer l’offre internet dans la ville de Kintélé.

Il a été aussi exiger aux acteurs des télécommunications de veiller par tous au strict respect des bandes de fréquences pour éviter toute interférence.”

 

 

Le tout dans le dessein d’assurer une couverture maximale et de bonne qualité en communications électroniques dans la ville de Kintélé.

Renforcement de la coopération bilatérale entre la Tunisie et le Congo dans le domaine de l’enseignement supérieur

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique congolais, Leon Juste Ibombo, a exprimé, lors d’une réunion lundi avec le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncerf Boukthir, la volonté de son pays à bénéficier des compétences tunisiennes pour la création d’un centre de données au niveau des universités congolaises.

La réunion a porté également, selon un communiqué du ministère rendu public, sur les moyens de renforcer les relations bilatérales en matière de formation et de coopération universitaire ainsi que l’échange des expériences en technologie de l’information.

Boukthir a souligné l’importance de la coopération entre les pays de l’Afrique et l’échange des expériences affirmant la disposition du ministère à renforcer la coopération bilatérale à travers la mobilisation des compétences tunisiennes dans le cadre de la coopération bilatérale.

Le ministre congolais est en visite de travail en Tunisie du 11 au 15 courant. Il a effectué à cette occasion une visite au centre de calcul El khawarizmi et a pris connaissance des prestations offertes par cet établissement dans le domaine de la technologie numérique

Congo/Numérique : Alex Gouloubi priorise la promotion de la culture entrepreneuriale des startups

Le nouveau directeur général de l’Agence de développement de l’économie numérique (Aden), M. Alex Francis Héliodore Gouloubi, s’est engagé, le 1er septembre à Brazzaville, à promouvoir la culture entrepreneuriale des startups pour leur permettre d’entrer dans le monde professionnel et commercial.

«Nous allons accompagner les entreprises numérique avec les autres structures du pays», a-t-il dit lors de la passation de service, dirigée par le directeur de cabinet par intérim du ministre en charge du Numérique, M. Jean Ruffin Ondongo.

Selon M. Gouloubi, cet accompagnement sera axé sur la formation, la recherche et le développement, afin que ces jeunes développeurs locaux aient de la matière pour se lancer dans ce monde concurrentiel au niveau national et international.

A travers les formations envisagées, le pays va bénéficier de la matière, des contenus et d’un patrimoine virtuel national qui nécessitera une concentration, en vue de valoriser ledit patrimoine, a fait savoir le directeur général de l’Aden. Pour lui, il est question d’un travail d’ensemble, car étant transversal, le domaine du numérique sollicite la connexion des différentes administrations pour booster la culture numérique de l’écosystème.

Parmi les priorités, a-t-il indiqué, figurent également la réduction significative de la fracture numérique, cela pour apporter les services numériques de base aux quatre coins du pays, de sorte que tout citoyen puisse utiliser les services numériques de base. Poursuivant son propos, M. Gouloubi a fait savoir qu’un focus particulier sur le genre sera mis en œuvre pour intéresser les jeunes filles et les mamans à utiliser ces services qui facilitent la vie de citoyens.

Au cours de cette cérémonie de passation de service, le nouveau directeur général de l’Aden a dit compter sur le soutien du directeur général sortant, M. Guy Roland Ntsimba Diakabana, pour poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur.

Nommé directeur général de l’Aden le 12 août dernier en Conseil des ministres, M. Gouloubi est détenteur d’un diplôme d’ingénieur d’État en électronique, option communication, obtenu en 1998 à l’université Sidi Bel Abbes d’Algérie. Il a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

M. Gouloubi a assumé plusieurs responsabilités, entre autres celles de directeur des marchés du très haut débit à l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), de directeur du Programme Perfect 10, cumulativement à la fonction de sous-directeur chargé de la planification et de l’optimisation du réseau à Mtn Congo B.

Congo/Numérique : Bientôt un nouveau produit pour la transfiguration de la Sopeco

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a lancé, le 10 août à Brazzaville, les travaux digitaux de ‘’Digitale Nova’’ (Epargne numérique de la Sopeco), de la société des Postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), en vue de sa transfiguration.

Cette cérémonie de lancement du projet de modernisation de cette société a été marquée par la pose symbolique de la première pierre desdits travaux.

Selon M. Ibombo, la pose de cette pierre est l’image à la fois «d’un exemple de courage, de foi, de persévérance et d’espérance en l’avenir de la Sopeco», ceci, a-t-il précisé, pour la digitalisation de cette société qui participe à l’arrimage de la poste congolaise au développement de l’économie numérique.
Ce projet innovant est le fruit du partenariat entre la Sopeco et la société Atdxt Technologies, signé en décembre dernier. Cette épargne est un produit de la Sopeco, qui va donner la possibilité aux populations d’épargner et de faire des retraits à travers la monnaie numérique.

De l’avis de M. Ibombo, l’imposante architecture technologique présentée donne à comprendre que Atdxt Technologies nourrit de fortes ambitions professionnelles d’accompagner non seulement la Poste congolaise à la pré Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), mais aussi de participer à la diversification de l’économie nationale au profit des couches les plus vulnérables et des très petites entreprises.

A ce propos, le Président directeur général de Atdxt Technologies, M. Murthy Gurunathan Saravana, a souligné que l’inclusion financière peut réduire la pauvreté de 10% et peut favoriser le taux de croissance de 4% par an. «Ensemble, on peut faire face à ce challenge, à ce défi commun», a-t-il ajouté.

En outre, il a fait savoir que sa société est heureuse d’accompagner le ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique dans le processus de la transformation et de l’accélération numérique de la poste.

Selon lui, cet accompagnement va permettre de rendre accessible toutes les opérations financières et de donner à la population l’accès aux services financiers, avec des taux les plus bas du marché, à travers une plateforme de gestion des cartes bancaires et des services de paiement, en tenant compte de la régulation en République du Congo.

Pour sa part, la directrice générale de la Sopeco, Mme Ludovique Mbossa, a dit que la Poste entame sa mue, dans l’optique d’apporter aux populations et à certains corps de métier souvent exclus des services financiers et des solutions d’accompagnement, en vue de simplifier leur quotidien.

Aussi, elle a souligné que cet engagement sera concrétisé avec les postiers résilients qu’elle a invités à être les ambassadeurs de ces nouveaux services.