Congo-TIC : mise en circulation de l’annuaire statistique 2021

Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, assisté des ministres du Plan et de la statistique, Ingrid Olga Eboucka Babakas, et du budget et des comptes publics, Ludovic Gatsé, a patronné, ce mardi 27 décembre 2022, à Brazzaville, la cérémonie de diffusion et de dédicace de l’annuaire statistique 2021, de son département ministériel.

Conçu par la direction des études et de la planification du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce manuel, destiné au grand public, aux investisseurs et des décideurs, comprend des données sur l’offre des produits et services, des infrastructures, les revenus et le trafic du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Cet annuaire statistique couvrant la période 2017-2021, se décline en deux grandes parties, dont la première porte sur les informations générales du ministère concerné et la seconde sur les statistiques des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a souligné Gabriel Mpovenossouri, directeur des études et de la planification, de ce ministère, et artisan dudit guide.

Prenant la parole, avant de mettre en circulation, officiellement, ce document indispensable et procéder à sa dédicace, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a insisté sur la régularité et le respect de sa fréquence de publication.

« Le développement accéléré des technologies émergentes et l’économie numérique nous engage à maintenir cette fréquence régulière de publication de l’annuaire statistique du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce conformément aux prescriptions du PND 2022-2026.»

Télécharger l’annuaire statistique 2021

 

Léon Juste Ibombo s’engage à accompagner les meilleurs projets


Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, s’est engagé, le 23 décembre à Brazzaville, à accompagner jusqu’à maturité les trois jeunes porteurs des meilleurs projets du prix de l’innovation numérique ‘’Seeds for the future’’.

Il a pris cet engagement lors de la cérémonie de remise des distinctions aux lauréats du prix de l’innovation numérique couplé au programme ‘’Seeds for the future’’ de la société Huawei. A cette occasion, a invité les heureux gagnants à demeurer des modèles pour susciter chez les autres la passion pour l’innovation numérique et la détermination.

Aussi, il a rassuré les lauréats de l’appui de son département pour les accompagner dans la réalisation de leurs rêves. Par ailleurs, il a exhorté les candidats malheureux à ce que leurs résultats ne soient pas un motif de décrochage de la culture digitale.

M. Ibombo a souligné que le prix de l’innovation numérique, prestigieusement dénommé ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’, doit être porté haut par toutes les mains, pour le grand bénéfice de la jeunesse décomplexée, déterminée et investie dans le secteur de l’économie numérique pourvu d’un bel avenir. Ainsi, il s’est dit confiant que ce prix d’excellence sera véritablement un cadre générateur de créations des startups et d’emplois juvéniles.


En effet, lors du lancement de la 6e édition du programme de formation ‘’Seeds for the future’’ et de la 4e édition du prix ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’, le 19 novembre dernier, M. Ibombo a exhorté les candidats à ne ménager aucun effort pour saisir cette opportunité qui leur a été offerte pour renforcer leurs capacités à travers le programme axé sur l’entrepreneuriat, l’employabilité et le transfert numérique, afin de créer leurs propres entreprises.

Pour sa part, l’ambassadeur de Chine au Congo, M. MA Fulin, a dit que son pays s’efforce à promouvoir la coopération numérique internationale, en vue de construire une économie numérique mondiale caractérisée par l’équilibre, les bénéfices pour tous, la coopération gagnant-gagnant et la prospérité commune.

Selon lui, la Chine, en tant que partenaire stratégique global, est disposée à renforcer la coopération numérique avec le Congo, cela dans le cadre de l’initiative pour le développement mondial, afin de rendre les relations sino-congolaises plus riches et plus fructueuses.

De son côté, directeur général de Huawei Technologie Congo, M. Gabriel Renjia, a précisé que sa société demeure et va rester aux côtés du gouvernement congolais quant à la matérialisation de la feuille de route qui consiste à arrimer le Congo au développement des infrastructures de base et à la formation de la jeunesse congolaise dans les métiers du numérique.

Ainsi, M. Renjia a appelé l’ensemble des partenaires du gouvernement et le ministère de tutelle à ne point hésiter, chacun dans son domaine d’expertise et dans la mesure de ses capacités à manifester sa volonté pour accompagner les jeunes, en vue de la réalisation de leurs projets.

En outre, il a fait savoir que la mise en œuvre dudit programme bénéficie de l’expertise locale ‘’Kosala’’ qui accompagne la société Huawei dans l’encadrement des jeunes. A ce jour, en République du Congo, a-t-il dit, 70 jeunes ont brillamment et activement participé à ce programme.

A l’issue de la cérémonie de remise des prix, le ministre en charge du numérique et le directeur général de Huawei Technologie Congo ont signé un mémorandum pour l’établissement d’un cadre de coopération, dans le but de réduire la fracture numérique et d’accélérer le développement digital dans les zones rurales au Congo.

Trois lauréats remportent le prix de l’innovation associé au programme ‘’Seeds for the future’’

Le Prix de l’innovation, couplé au programme ‘’Seeds for the future’’ de la 4e édition, a été décerné, le 23 décembre à Brazzaville, à trois lauréats qui ont proposé des projets dans divers domaines, en vue de promouvoir la culture de l’innovation numérique de manière effective, grâce à leurs connaissances des Technologies de l’information et de la communication (Tic).

Il s’agit de Mme Craine Banzouzi, promotrice d’un projet dans le domaine de l’agriculture, intitulé Agri-Boost ; de Dajora Mfoutou Mouyombo, avec son projet d’autonomisation d’un incubateur ‘’Néonatal intelligent’’ ; et Chirel Mongo, qui a présenté le projet d’un drone militaire.
Ces trois lauréats ont reçu chacun le prix de l’innovation numérique, couplé au programme ‘’Seeds for the future’’. Au total, 15 jeunes congolais avaient été sélectionnés pour participer au programme de formation Huawei et concourir à ce prix.

Gagnante de la palme d’or, la lauréate Banzouzi a reçu un chèque de 1.000.000 de Fcfa, un ordinateur Hp Envy et une attestation d’assurance santé offerte par la société Nsia. Parlant de son projet, elle a dit que celui-ci va permettre l’automatisation de l’irrigation, la gestion du Ph du sol et la désinfection des plantes contre les insectes nuisibles.

Elle a souligné que son projet a pour but de booster l’agriculture en permettant la production à contre-saison grâce à l’irrigation automatique et de garantir les statistiques des récoltes grâce à la gestion du Ph et à la désinfection.

A son avis, elle a mis au point ce système pour accompagner la vision du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso, relativement au Programme national de développement (Pnd) 2022-2026 qui vise, entre autres, la mécanisation de l’agriculture.

Aussi, elle a fait savoir qu’elle a inventé Agri-Boost pour réduire les forces physiques et au maximum l’importation des produits alimentaires. «Ce projet ne se limite pas à la réduction des prix, mais se veut être un moyen qui va amener notre pays à bannir cette agriculture traditionnel encore très visible», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Mme Banzouzi s’est dite heureuse d’avoir valorisé l’intellect congolais avec la mise en œuvre de ce projet et a remercié le laboratoire Ingeneering in service pour son accompagnement.

Mme Mfoutou Mouyombo, deuxième lauréate pour son projet d’autonomisation de l’incubateur ‘’Néonatal intelligent’’, a reçu un chèque de 750.000 Fcfa, un ordinateur pavillon et une attestation d’assurance santé offerte par la société Nsia. Son invention est un dispositif de surveillance pour nouveau-nés. Elle consiste à suivre tous les signaux vitaux de ces derniers.

Selon elle, l’idée de mettre au point ce système lui est venue des plaintes du ministère de la Santé et de la population quant au taux de mortalité élevé chez les prématurés et à la confusion courante des bébés dans les hôpitaux. Ses recherches, a-t-elle dit, ont porté sur la télé médecine, d’où la mise en place d’une application de détection de la présence d’une personne à l’intérieur d’un incubateur. «Cela va aussi permettre aux agents soignants de superviser les bébés, quel que soit l’endroit», a-t-elle poursuivi.

Troisième lauréat, M. Mongo, promoteur du projet Drone militaire, a reçu un chèque de 500.000 Fcfa, un ordinateur et une attestation d’assurance santé de six mois offerte par la société Nsia.

Le système mis au point, a-t-il indiqué, va permettre aux autorités d’effectuer des opérations de surveillance à distance. «Cette application est une intelligence artificielle capable d’exprimer, de transférer des données en temps réel et de les envoyer via un logiciel. Il a une autonomie de 45 minutes et peut être piloté jusqu’à 12 km», a-t-il confié.

M. Mongo a précisé que la mise en œuvre de ce produit aidera à la sécurisation des informations confidentielles qui seront recueillies par ce Drone, étant donné que le Congo ne peut pas utiliser un Drone conçu par d’autres pays.

100 jeunes femmes formées aux métiers du digital

Au total 100 jeunes femmes ont reçu le 20 décembre à Brazzaville, leurs certificats à l’issue d’une formation aux métiers du numérique organisée dans le cadre de la 2e édition du programme d’apprentissage de la Fondation Mtn Congo, visant à réduire le fossé entre les femmes et les hommes en matière d’intégration numérique au Congo.

Organisée en partenariat avec la société Chevron overseas Congo limited (Cocl), cette formation d’une durée de quatre mois et demi a permis de former 30 femmes en infographie, 30 en community management et 40 en bureautique. Financé à hauteur de 50 millions de Fcfa, ce projet de formation vise également à assurer l’autonomisation des femmes.

Clôturant cette édition, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo a exhorté ces femmes à mettre en œuvre les connaissances acquises et à cultiver le partage de l’information afin de faciliter l’intégration aux emplois qui exigent des compétences digitales.

«Il vous appartient alors de capitaliser les enseignements reçus par un désir ardent de culture numérique dans un monde dérivé vers le « tout numérique ». Ces enseignements devraient vous permettre d’être compétitives sur le marché de l’emploi ainsi que de réduire l’illettrisme digital et la fracture numérique», a-t-il poursuivi.

Représentant le directeur général de Mtn Congo, Mme Prisca Lomouel, a réitéré l’engagement de la Fondation de ladite société de poursuivre sa mission d’accompagner l’autonomisation numérique de la femme congolaise. Elle a exhorté ces femmes à plus de travail et d’abnégation dans la recherche des stages de perfectionnement.

Dans leur mot de remerciement, les bénéficiaires de cette formation ont exprimé leur gratitude à la Fondation Mtn Congo et à la société Chevron pour leur implication dans l’autonomisation numérique de la femme congolaise. «Nous souhaitons que Mtn et son partenaire puissent continuer à œuvrer en faveur des communautés congolaises», ont-elles ajouté.

Au cours de cette cérémonie de clôture, neuf meilleures apprenantes dont trois de chaque module ont reçu des outils de travail en guise d’encouragement pour les aider à pratiquer les connaissances acquises durant la formation. Il s’agit des tablettes haut gamme pour les community manager et des ordinateurs portables pour les infographistes et les opératrices de saisie.

La 2e édition de ce programme de formation a été lancée officiellement le 28 juillet dernier.

Lancement du projet d’accélération de la transformation numérique (Patn) dès janvier 2023


Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et la délégation de la Banque mondiale, conduite par Mme Samia Malheme, ont échangé, le 12 décembre à Brazzaville, sur la matérialisation effective du projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), en vue de sa mise en vigueur le 15 janvier prochain.
Cet échange a eu lieu à l’issue de la première mission de supervision de la Banque mondiale pour le projet d’accélération numérique au Congo, dans le but de faire l’état d’avancement dudit projet au ministre en charge du numérique.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains, ce projet va permettre de renforcer l’accès à la connectivité à haut débit à travers l’installation des antennes dans les zones non prises en compte, a fait savoir M. Ibombo.
Selon lui, Il s’agira également de renforcer les centres multimédias dans les établissements scolaires pour le projet des cartables numériques. A travers ce projet, il sera aussi question de digitaliser les services postaux du pays et de l’installation des centres multimédias qui va permettre à tout citoyen de consulter plus rapidement un document administratif.
En outre, le ministre en charge du numérique a dit que tout est mis en œuvre pour l’opérationnalisation de l’unité de coordination et qu’avec les partenaires de la Banque mondiale, ils se sont convenus pour le lancement officiel de ce grand projet transversal, car ce projet inclut aussi d’autres ministères, parmi lesquels les ministères en charge de l’Intérieur, des Finances, des petites et moyennes entreprises, de l’éducation, de la jeunesse, de la justice et du plan.


De son côté, Mme Malheme a dit que l’accélération numérique est l’un des secteurs majeurs pour le Plan de développement national (Pnd) et que ce projet, financé par la Banque mondiale, aide à accélérer les agences de ce secteur et les compétences des Congolais dans ce domaine.


Ce projet, a-t-elle souligné, va renforcer les capacités du numérique au Congo, notamment en ce qui concerne les infrastructures, la connectivité, l’accès à l’Internet et les transactions électroniques pour tous.
Grâce à ce projet, plusieurs jeunes seront formés aux compétences numériques avancées pour des innovations et la création des entreprises au Congo.

Les nouvelles recrues exhortées à plus d’assiduité et d’abnégation au travail


Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a exhorté, le 6 décembre à Brazzaville, les agents de l’Etat nouvellement recrutés à la Fonction publique, mis à la disposition de son département, à plus d’assiduité et d’abnégation au travail.
A l’ouverture des travaux d’un séminaire de formation organisé en faveur de ces derniers, du 6 au 9 décembre prochain, M. Ibombo a dit que c’est pour la première fois que son ministère compte au sein de son personnel une cohorte de fonctionnaires venue de la Fonction publique.
Selon lui, à son arrivée dans ce département, il y avait 20 agents civils de l’Etat qui y émargeaient. Pour combler ce déficit, il a fait recours au service des agents de l’ex-Office nationale des postes et télécommunications (Onpt) et des diplômés sans emploi.
«Face à cette préoccupation, et au moment où nous sommes investis de la mission d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique et d’assurer le service postal universel, j’ai sollicité et obtenu des postes budgétaires, question de régulariser la situation de nos diplômés, dont les capacités de création d’applications innovantes sont susceptibles d’impacter le budget de l’Etat», a-t-il fait savoir.
Le séminaire de formation ainsi organisé consiste à vulgariser les règles d’éthique et disciplinaire, puis à rendre les participants productifs et performants. Par le dialogue de la culture administrative et l’enrichissement intellectuel, il leur permettra d’entrer sans complexe dans le monde du travail régi par des textes légaux et règlementaires de la Fonction publique, a ajouté M. Ibombo.
«En tant que commis de l’Etat, vous êtes soumis aux obligations du service public qui exigent l’impartialité, la responsabilité, l’équité, la disponibilité, la loyauté, la probité morale, le respect de la chose publique, la redevabilité à l’idée de servir la République comme un sacerdoce», a-t-il dit aux participants.
Selon le directeur de cabinet du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Franck Siolo, l’arsenal juridique et les réformes menées progressivement au sein du ministère nécessitent des acteurs qualifiés pour la mise en œuvre des nouveaux métiers liés à l’évolution et aux mutations des Technologies de l’information et de la communication (Tic).

Quinze jeunes participent au prix de l’innovation numérique et au Seeds for the future

Le ministère en charge de l’Economie numérique et la société Huawei technologies ont sélectionné 15 jeunes pour participer à la 6e édition du programme de formation Seeds for the future couplée à la 4e édition du prix ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’ de l’innovation numérique.


Cette compétition a été lancée le 19 novembre dernier à Brazzaville par le ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, en vue de permettre à ces jeunes de proposer des solutions et des applications innovantes dérivées du digital.

Sélectionnés après un appel à candidature, ces jeunes, composés de neuf hommes et de six femmes, dont 11 de Brazzaville et quatre de Pointe-Noire, vont suivre des sessions de formation, dans le cadre de ce concours, sur diverses notions pour mieux structurer leurs projets avec l’expertise de l’entreprise ‘’Kosala’’.Cette structure est un incubateur qui accueille, héberge et accompagne les jeunes entreprises. Elle symbolise l’effort d’une jeunesse décomplexée, au service du développement de l’économie numérique.

Cette formation va se dérouler pendant six jours. Au terme des sessions, une présentation individuelle des projets est prévue le 3 décembre prochain devant un jury. Après cette présentation, une cérémonie de congratulation des trois meilleurs lauréats sera organisée en mi-décembre prochain, a-t-on indiqué.

M. Ibombo a précisé que les initiateurs, en axant leur programme de formation sur l’entreprenariat, l’employabilité et le transfert numérique, rapprochent ces jeunes de la doctrine de l’emploi tracée par le Programme du gouvernement. Il s’agit pour ces jeunes de rechercher l’emploi, de créer leurs entreprises et de renforcer leurs activités génératrices de revenus.

Poursuivant son propos, il a fait savoir que la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label startup du numérique et de l’innovation technologique, récemment promulguée, illustre le fait que le gouvernement entend accompagner et encourager les promoteurs des startups, en vue d’une réelle économie numérique dans le pays.

De son côté, l’administrateur général adjoint de Huawei Congo, M. Gabriel Renjia, a dit que cette édition témoigne de la volonté de sa société de former les jeunes congolais en les situant sur les connaissances nécessaires, en rapport avec les innovations actuelles et les technologies de pointe de l’industrie du pays.

Intervenant à cette occasion, le fondateur et directeur de l’entreprise ‘’Kosala’’, M. Dexter Trésor Omono, a exhorté les jeunes sélectionnés à profiter de cette opportunité pour créer des entreprises et de vivre leur rêve d’entrepreneurs.

Selon lui, après ledit programme, sa société va accompagner ces participants à la formation pour la concrétisation de leurs projets, avec l’appui du Fonds d’impulsion de garantie et d’accompagnement (Figa).

Lancement des travaux de l’étude sur l’universalité de l’Internet

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a lancé officiellement, le 7 novembre à Brazzaville, les travaux de l’étude sur l’universalité de l’Internet au Congo, pour permettre au pays d’occuper une place dans la quatrième révolution industrielle.

Ces travaux portent sur l’Intelligence artificielle (Ia), le Big data, la fabrication 3D et sur la Blockchain. Ce lancement, a-t-il dit, concerne également la table ronde sur l’éthique de l’Ia.

Selon lui, l’Internet transforme plusieurs dimensions de la vie, notamment la communication, la politique, la sociabilité, l’identité et la subjectivité, la création culturelle, le travail humain et l’économie.

Poursuivant son propos, il a indiqué que l’étude ainsi lancée sera menée par le Pr Alain Kiyindou. Elle devrait conduire non seulement à faire le point sur le niveau de développement du numérique au Congo, mais aussi à en mesurer les avancées et les fragilités dans toutes les dimensions de la vie.

Dans le cadre de cette étude, M. Ibombo a fait savoir qu’à l’instar de plusieurs pays testés par le protocole de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), le Congo sera soumis à l’exercice de 109 indicateurs qui couvrent l’ensemble du domaine du numérique et à celui d’autres indicateurs socio-économiques, dont la protection des enfants, l’inclusion des personnes aux besoins spécifiques, la sécurisation des transactions et le développement des contenus locaux.

Par ailleurs, il a dit que l’Unesco et le Congo s’engagent à évaluer la complexité du développement de l’Internet et de son impact, si on tient à l’influencer efficacement pour la réalisation des objectifs de développement durable (Odd).

Aussi, M. Ibombo a rappelé que dans le domaine du numérique, notamment en ce qui concerne le développement des ‘’civictechs, agritechs, fintechs’’, beaucoup reste encore à faire, avant de souligner les avancées significatives déjà enregistrées au Congo au cours de ces cinq dernières années.

Il s’agit, entre autres, de la bonification de 26 points en l’espace d’une année, au rang des pays qui facilitent l’accès au numérique ; de la poursuite de la construction des infrastructures critiques ; de la libéralisation du marché de la fibre optique et de la mise en place d’un arsenal juridique réglementant le secteur du numérique.

Organisé par l’Unesco, en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers, le lancement de l’étude sur l’universalité de l’Internet au Congo a connu la participation des ministres de l’enseignement général, technique et supérieur.

Don d’une salle multimédia à l’école 15 août de Poto Poto

L’école primaire 15 août 1963 située dans le 3ème arrondissement Poto-Poto, a été dotée d’une salle multimédia afin de favoriser une formation de qualité aux enfants et leur permettre de s’adapter avec l’outil informatique.
Inaugurée le 9 novembre à Brazzaville, par le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, cette salle est composée de 27 ordinateurs et d’une salle de bibliothèque.
Fruit de l’engagement sociétal de la société téléphonie mobile Mtn et son partenaire le Group Helios Towers ainsi que de la fondation africaine pour l’éducation, cette école, anciennement appelée Saint Vincent de Poto-Poto, a été réhabilitée il y a 1 an.
Elle revêt d’une importance pour les apprenants et garanti l’avenir de la jeunesse congolaise, l’élite de demain en améliorant les conditions d’étude en milieu éducatif, a-t-on appris.
Cette salle multimédia qui dispose d’une connectivité permanente à l’internet, s’inscrit dans le cadre des obligations sociétales de ces entreprises pour briser la fracture numérique, a indiqué M. Ibombo.
De même, il a précisé que le Group Helios Towers est un partenaire engagé dans la construction des infrastructures devant permettre au pays d’émettre et d’amener la connectivité à internet auprès des ménages et des populations.
Par ailleurs, il a fait savoir que dans le cadre des métiers de l’internet et de la digitalisation, 400 jeunes filles ont été primées pour les encourager à persévérer dans ces domaines.
De son côté, le chef de la direction du Group Helios Towers, M. Tom Greenwood a insisté sur l’expansion du réseau des télécommunications au Congo, afin de faciliter la communication entre un grand nombre de personnes possibles, a-t-on noté

MTN lance la phase pilote de la 5G en République du Congo

La demande en connectivité haut débit continue d’augmenter en Afrique. Les opérateurs de télécommunications veulent renforcer leurs capacités pour mieux y répondre, dans un contexte de transformation numérique accéléré.

L’opérateur de téléphonie mobile MTN Congo a lancé le vendredi 28 octobre la phase pilote de la technologie mobile de cinquième génération dans le pays. C’était à l’occasion de la célébration de ses 20 ans d’activités en République du Congo. Le service devrait bientôt être accessible aux utilisateurs.

Selon Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, « MTN Congo est en train de matérialiser l’entrée du Congo dans la technologie de la téléphonie mobile 5G, avec des débits dépassant les 10 GB/s et dont les tests s’effectuent avec grand succès ».

C’est en 2019 que les autorités congolaises ont véritablement entamé les préparatifs pour le lancement de l’ultra haut débit, dans le cadre d’un programme d’expérimentation initié par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le programme impliquait le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé

La demande en connectivité haut débit continue d’augmenter en Afrique. Les opérateurs de télécommunications veulent renforcer leurs capacités pour mieux y répondre, dans un contexte de transformation numérique accéléré.

L’opérateur de téléphonie mobile MTN Congo a lancé le vendredi 28 octobre la phase pilote de la technologie mobile de cinquième génération dans le pays. C’était à l’occasion de la célébration de ses 20 ans d’activités en République du Congo. Le service devrait bientôt être accessible aux utilisateurs.

Selon Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, « MTN Congo est en train de matérialiser l’entrée du Congo dans la technologie de la téléphonie mobile 5G, avec des débits dépassant les 10 GB/s et dont les tests s’effectuent avec grand succès ».

C’est en 2019 que les autorités congolaises ont véritablement entamé les préparatifs pour le lancement de l’ultra haut débit, dans le cadre d’un programme d’expérimentation initié par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le programme impliquait le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé