Au cours d’une séance de travail, par visioconférence, ce mercredi 8 octobre 2020, avec le ministre Léon Juste Ibombo, des poste, des télécommunications et de l’économie numérique, portant sur l’examen du diagnostic de l’économie numérique, le groupe de la Banque Mondiale, par la voix de sa représentante résidente au Congo, Korotoumou Ouattara, a exprimé son intention d’accompagner ce pays dans le développement de l’économie numérique.
Le ministre Léon Juste Ibombo, suite aux recommandations formulées par le groupe de la Banque, a apporté des éclairages, afin d’enrichir et d’actualisé ce document que l’institution financière mondiale s’apprête à présenter dans les jours à venir, sur l’état du secteur du numérique au Congo.
La voie de la République du Congo vers une croissance inclusive passe par le diversification de son économie, le renforcement du capital humain et l’appui à l’amélioration des services publics et au développement du secteur privé. L’économie numérique offre des opportunités pour atteindre ces objectifs.
De cette séance de travail, il en ressort que les cinq piliers fondamentaux de l’économie numérique, qui y ressortissent, présentent des forces et faiblesses. Il s’agit de l’infrastructure numérique, des compétences, des services financiers numériques et de l’entreprenariat numérique.
Intervenant à ce stade du débat, le ministre Ibombo a fait savoir, une thèse soutenu également par ce diagnostic, que le Congo a obtenu un succès sur le terrain de l’infrastructure des TIC, avec un taux de pénétration mobile allant jusqu’à 94%.
S’agissant de la collaboration et du dialogue au sein des ministères et des parties prenantes concernées, y compris le secteur privé et les associations, le ministre Léon Juste Ibombo a signifié que le gouvernement travaille là-dessus, avant de soutenir l’effectivité de la libéralisation du marché des télécoms et l’amélioration des performances de Congo-Télécom, l’opérateur historique public.
Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a apporté des éclairages sur l’opérationnalisation du fonds de service universel. Puisque, illustre le ministre, à la date d’aujourd’hui plus 66 villages et localités ont été connectés au téléphone mobile dans le cadre du financement du fonds de service universel.
L’Etat congolais avec l’appui de ses partenaires consent des investissements conséquents. Surtout avec l’interconnexion Congo-Gabon, déjà opérationnelle, Congo-Cameroun en chantier et Congo-RCA en perspective, le Congo s’offre des redondances pouvant participer au développement de l’économie numérique.
Si l’ambition est de digitaliser davantage le pays au travers de la vision Congo digital 2025, Léon Juste Ibombo a rappelé l’avant-projet de loi portant statut particulier des start-ups en cours d’élaboration et l’ensemble des textes législatifs régissant le domaine du numérique déjà adoptés par le parlement et promulgué par le président de la République, qui sécurise le cyber espace congolais (cybersecurité, cybercriminalité, transaction électronique et protection des données personnelles.)
Bien plus, tout se met en œuvre pour implémenter la stratégie nationale d’inclusion financière numérique. Sur la question son département ministériel, a dit Léon Juste Ibombo, travail avec le groupement interbancaire de l’Afrique Centrale (GIMAC), en vue de l’arrimage des différents acteurs du paiement électronique.
Au terme de cette réunion par télétravail le ministre Léon Juste Ibombo a promis à mettre à la disposition des experts de la Banque Mondiale des données actuelles, question de mettre à jour le rapport sur le diagnostic de l’économie numérique, qu’elle devrait publier avant fin octobre.
Ce travail de diagnostic et de publication du rapport sur l’économie numérique, a conclu la Représentante résidente de la Banque Mondiale Congo, Korotoumou Ouattara, se fait prélude à un programme d’accompagnement du Congo par l’institution financière mondiale, au développement de l’économie numérique.
Une décision que le ministre Léon Juste Ibombo a apprécié positivement. En ce sens qu’elle offrira au gouvernement la possibilité de s’armer davantage pour offrir à la vision Congo digital 2025 d’autres moyens de sa materialisation.

Brazzaville, le 31 Juillet 2020
La question de la conformité du cadre juridique sur la cybercriminalité de la République du Congo au regard de la Convention de Budapest du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité et de la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (Convention de Malabo), a figuré au cœur de l’atelier tripartite de restitution, entre le gouvernement congolais et l’Union Européenne et Conseil de l’Europe en charge en la matière, tenu par visioconférence, ce mercredi 29 juillet 2020, à Brazzaville.
L’orientation principale de faire de l’agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques un instrument essentiel, pour la révolution numérique et postale au Congo a été donnée par Léon Juste Ibombo, ministre de tutelle, au cours de la réception, par lui, ce lundi 6 juillet 2020, à Brazzaville, des membres du conseil de régulation de l’ARPCE, après leur session inaugurale.
Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a communiqué, ce samedi 27 juin 2020, à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la 3ème journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, sur l’avant-projet de loi portant sur les startups pour encourager les jeunes à entreprendre dans le numérique.
de la chambre de commerce et d’industrie de Brazzaville, sur l’engagement du gouvernement, précisément de son département ministériel de l’offrir des opportunités de créativité et d’innovation technologique pour relever les défis de développement du pays.
Une manière pour l’administration de faire participer toutes intelligences illuminées dans le domaine du numérique, afin de murir ce texte de loi.




