Congo : l’ARPCE pôle majeur pour la réalisation de la politique du Gouvernement dans le domaine des Postes et des Communications Electroniques

L’orientation principale de faire de l’agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques un instrument essentiel, pour la révolution numérique et postale au Congo a été donnée par Léon Juste Ibombo, ministre de tutelle, au cours de la réception, par lui, ce lundi 6 juillet 2020, à Brazzaville, des membres du conseil de régulation de l’ARPCE, après leur session inaugurale.

Cette rencontre a été, pour les membres composant cette structure, l’occasion de présenter les civilités au ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ainsi que de lui faire le point de l’économie de travaux de leur session inaugurale, tenue le 2 juillet dernier, dans la capitale congolaise.
Le ministre Léon Juste Ibombo, prenant la parole, a fait le rappel des missions du Conseil de Régulation, en sa qualité d’organe délibérant et de suivi de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques. Ses missions, selon lui, se résument, en ce qu’il délibère sur la politique générale de l’Agence ; sur l’organigramme, le règlement intérieur, la grille de rémunération et les autres avantages du personnel ; sur les plans et les programmes de développement, de formation et/ou d’investissement de l’Agence de Régulation.
Ce conseil prend, également des délibérations sur le programme d’action et le budget annuel conformément aux objectifs globaux des secteurs régulés ; sur les comptes, les états financiers annuels et les rapports d’activités ; sur le bilan, la régularité des contrats ou conventions y compris les emprunts ; sur l’aliénation des biens meubles et immeubles, corporels et incorporels conformément à la loi ; sur la révision des statuts. Le ministre a poursuivi, dans la déclinaison des missions de ce conseil, en ajoutant qu’il est, par ailleurs, compétent dans la prise de décisions sur le transfert du siège de l’Agence de Régulation ; sur le règlement des litiges et les sanctions ; sur l’affectation des résultats en tenant compte, en priorité, des besoins en équipements et en constitution des réserves de l’Agence ; sur les propositions de recrutement, de licenciement et de promotion du personnel faites par le Directeur Général ; enfin sur la création des antennes départementales et autres services sur proposition du Directeur Général.
C’est l’ensemble de ces missions qu’il faut traduire en acte dans l’intérêt de la Nation congolaise. Intervenant dans ce sens, Léon Juste Ibombo a reconnu la valeur des intelligences chargées d’animer cet organe essentiel au fonctionnement de l’ARPCE. Le travail à faire devrait concourir à faire de l’ARPCE un pôle stratégique de réussite de la politique du gouvernement dans le domaine des postes et des communications électroniques. « Quand le conseil de régulation entrera dans le secret de ses délibérations sur les plans et programmes d’actions, les budgets de fonctionnement et autres investissements, qu’il se souvienne toujours des prescriptions du Président de la République. », A martelé Léon Juste Ibombo.
Saisissant la mesure des directives de travail données par le ministre, qui relèvent de la politique générale du gouvernement dans ce secteur, AKOUALA, président de ce conseil appréhende les enjeux et défis de ce millénaire pour le Congo. « Les défis sont nombreux », pouvait-il s’exclamer avant d’ajouter « surtout nous avons à faire à un secteur des communications électroniques qui évolue très vite et qui entraine avec lui le secteur de postes. Partout dans le monde, la poste rime avec les NTIC. »  « Cette évolution est transversale. » A renchéri le président du Conseil de régulation de l’ARPCE.
Pour lui, l’agence devrait veiller à faire qu’aucune technologie qui arrive au Congo ne puisse dépasser la réglementation en vigueur dans le pays. « L’agence devrait être au top, pour que les opérateurs ne nous amènent pas dans un terrain où l’exploitation devrait précéder la réglementation », a fait savoir, en outre, le président du conseil de régulation de l’ARPCE.
Il a, bien plus, épinglé, d’autres défis, entre autres ceux liés au domaine des fréquences qu’il faut gérer avec plus de doigter pour éviter d’épuiser cette ressource rare.
En rappel, ce conseil de régulation est un complément d’organe qui manquait dans le fonctionnement harmonieux de l’ARPCE. Il a mis en place 10 ans après la création de cet instrument indispensable dans l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique.