Congo-Communications électroniques : le comité du fonds pour l’accès et le service universels adopte ses instruments de travail

Le règlement intérieur, le document d’orientation stratégique, le manuel de procédures administratives, financières et comptables, le budget exercice 2020 et le plan d’action annuel, sont autant de documents jugés indispensables adoptés par les membres du comité du fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques pour son fonctionnement, au terme de sa session inaugurale administrative et budgétaire, tenue à Brazzaville, ce mercredi 25 mars 2020.

A l’ouverture des travaux, le président de ce comité, le ministre Léon Juste Ibombo, appelait ses membres à la responsabilité pour le doter de deux piliers indispensable à la réalisation de l’accès aux services, à savoir le pilier administratif et le pilier budgétaire.

Un jour de travaux a suffi pour examiner et adopter les instruments pour rendre opérationnel le comité du fonds pour l’accès et le service universel. Parmi les documents adoptés qui vont permettre au comité du fonds de fonctionner, il y a lieu de citer le règlement intérieur du comité du fonds, qui fixe les modalités d’organisation et de fonctionnement des organes du fonds, que sont le comité du fonds et l’organe de gestion du fonds.

Par ailleurs, les membres de ce comité ont adopté les documents d’orientations  stratégiques  pour le développement de l’accès et le service universels  des communications électroniques  pour la période 2020-2025, en vue de réduire la fracture numérique, sur la base de trois axes stratégiques. Il s’agit, pour le premier axe, de promouvoir l’accès des communautés rurales et démunies aux services des communications électroniques de base (voix et données) et aux services nécessitant le large bande. S’agissant de l’axe 2, il faut promouvoir  le développement  des nouveaux  services, la création des contenus locaux et des applications spécifiques favorisant l’inclusion  numérique. Enfin, il est question de renforcer les capacités des différentes parties prenantes en matière d’appropriation des TIC.

Cette session était aussi budgétaire. De ce point de vue, elle a approuvé avec amendements le plan d’action exercice 2020 et le budget  y afférent, arrêté en recettes et en dépenses  à la somme de 2991867743 Francs/CFA. Ce budget met la priorité sur la couverture des zones blanches  suivant les grandes masses ci-après : investissements 75% soit 2243900807 francs/CFA, fonctionnement 22% soit 658210903 francs/CFA, imprévus  3% soit 89756033 francs/CFA. Le comité s’est doté également du manuel de procédures administratives, financières et comptables.

Quatre délibérations meublent, en outre, les conclusions de cette 1ère session de ce comité du fonds : une délibération portant adoption du document d’orientations stratégiques pour le développement de l’accès  et du service universels des communications électroniques pour la période 2020-2025 ; une deuxième sur l’adoption du plan d’action annuel relatif à la mise en œuvre du projet pilote pour l’accès et le service universels des communications électroniques au titre de l’année 2020, une troisième qui a trait à l’adoption budget annuel exercice 2020 du fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques. Tandis que la dernière délibération porte sur l’adoption du manuel  des procédures administratives, financières et comptables

Une moisson abondante, pouvait se féliciter le président dudit fonds. Léon Juste Ibombo, clôturant ses assises, a engagé l’organe de gestion à tout mettre en œuvre pour matérialiser l’ensemble des projets retenus au profit des communautés rurales isolées et d’autres couches défavorisées  de la population, afin qu’elles puissent bénéficier des opportunités économiques et sociales qu’offrent les communications électroniques. Un chemin, somme toute, bien tracé pour aller vers l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique.

Communications électroniques : le fonds pour l’accès au service universel tient sa 1ère session administrative et budgétaire

Sous le signe de l’application de l’instruction du gouvernement du Congo d’opérationnaliser le développement du fonds de l’accès universel des communications électroniques que le comité en charge de la question tient, ce mercredi 25 mars 2020, à Brazzaville, sa session inaugurale dite administrative et budgétaire, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
La mission assignée à ce comité est de matérialiser l’ambition du chef de l’Etat congolais qui recommande d’assurer l’accès des communications électroniques à l’ensemble de la population sur le territoire congolais.
Pour lier la parole à l’acte, la session administrative et budgétaire du comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications universel devrait examiner et adopter le règlement intérieur, le document d’orientations stratégique, le manuel de procédures administratives, financières et comptables, le budget exercice 2020, ainsi que le plan d’action annuel.
Il faut doter le comité des outils pouvant lui permettre d’agir dans le sens de rendre accessible les communications électroniques à tous.
Un objectif à atteindre et qui s’impose en termes de droit fondamental de l’homme. Yves Castanou, secrétaire dudit fonds et directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, prenant la parole au cours de la cérémonie d’ouverture a rappelé l’importance de cet organe chargé d’assurer l’accès aux communications électroniques. « A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales, isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, la mise en place  par l’Etat du Fonds d’accès et du service universel est une réponse concrète. » A fait savoir Yves Castanou, tout en précisant que cette réponse permettra à chaque congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques (voix et données) à des tarifs abordables.
Abordant dans cette même perspective, avant d’ouvrir les travaux, Léon Juste Ibombo, a fait observer « malgré les performances réalisées avec la libéralisation du secteur et des efforts déployés au plan des investissements en infrastructures, entre autres, le projet de couverture nationale en télécommunications, force est de reconnaître qu’il existe encore, et, à ce jour, sur notre territoire national, des zones qui ne bénéficient pas encore des services de communications électroniques, et ce, pour des raisons diverses. »
L’accès aux technologies de l’information et de la communication étant considéré comme un préalable au développement de l’économie numérique, le comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques se doit de tout mettre en œuvre pour promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.
Ce qui pourra induire d’effets positifs dans le développement économique et social du pays. Une traduction en acte de l’ambition du président Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.
Ce qui, en somme, permettra au Congo de réduire la fracture numérique.

Congo-Télécommunications : Présentation des patchs de GINKO-CoNTROL en présence du Ministre Léon Juste Ibombo

Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce mercredi 4 décembre 2019, à Brazzaville, a participé à la cérémonie de présentation des patchs Ginko-Control, qu’est une solution de rééquilibre et de protection contre les ondes électromagnétiques.

Intervenant à cette tribune, Léon Juste Ibombo est revenu sur l’action nocive exercée, notamment par l’utilisation des téléphones. « Nous le savons, les téléphones émettent et réceptionnent des ondes radios dans le but d’établir une communication. Ces ondes électromagnétiques permettent ainsi la communication de toutes les informations entre le terminal mobile et l’antenne relais voisine. » A fait observer le ministre Ibombo avant d’ajouter : « Le problème est qu’une partie de l’énergie qu’elles (ondes) transportent est absorbée par le corps humain sous forme de chaleur. »

Aussi, est-il établi que cette exposition aux ondes est dangereuse pour la santé de l’Homme. Au point que certaines entreprises proposent désormais des dispositifs anti-ondes.

Et les patchs de GINKO Control, représentent l’une des solutions qui protègent des ondes électromagnétiques. Ces patchs  permettent d’appliquer le principe de précaution (de l’O.M.S.) vis à vis d’éventuels effets nocifs des ondes électromagnétiques.
Ils réduisent, en effet, l’exposition aux ondes électromagnétiques et préviennent au quotidien contre d’éventuels effets nocifs des ondes électromagnétiques afin de protéger l’Homme, si c’était nécessaire, de leur effet au quotidien.
Le patch GINKO Control fonctionne selon un principe physique de déphasage à 180°. Il ne consomme pas d’énergie supplémentaire aux dépends de la batterie.

ALLOCUTION DU MINISTRE LEON JUSTE IBOMBO, A L’OCCASION DU CHOIX PORTE SUR LE CONGO POUR LA PHASE PILOTE DE LA 5G

Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux,

La révolution numérique aujourd’hui en marche dans le monde, permet aux Etats de pouvoir accélérer leur croissance en créant de la richesse et des emplois. Ce défi est de taille, et chaque Etat s’emploie donc à utiliser la transformation digitale comme moteur de développement inclusif. En République du Congo, le Président de la République très visionnaire, a créé un ministère en charge du développement de l’économie numérique, chargé entre autres d’arrimer le Congo à l’économie numérique.

Le 13 aout 2019, Madame Vera SONGWE, Secrétaire exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), adressait au Gouvernement une correspondance dans laquelle, elle nous informait que le Congo a été sélectionné comme pays pilote en Afrique pour le lancement du réseau 5G, organisé par la CEA en collaboration avec ses partenaires, dont l’Union Internationale des Télécommunications.
C’est avec une immense joie que le gouvernement a accueilli cette information que je mets ce jour à votre disposition. Je saisis donc cette occasion pour vous annoncer officiellement que notre pays a bien été sélectionné pour expérimenter la 5G.
Mesdames et messieurs,
Le choix de notre pays n’est pas anodin. Il témoigne de la reconnaissance par les organisations internationales en générale et de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique en particulier, de la volonté affirmée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO qui a fait du numérique un des axes majeurs de son engagement présidentiel décliné dans la Marche vers le Développement, allons plus loin ensemble.

En illustration de ces efforts vous avez entre autres, le projet de couverture nationale en fibre optique, le projet Central Africa Backbone d’interconnexion de notre pays avec ses voisins, le point d’échange internet régional, l’adoption de la stratégie Vision Congo digital 2025, l’opérationnalisation du Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques, l’adoption des lois notamment sur la cybersécurité, la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques et la création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information.
C’est donc tout cet effort du gouvernement et de son Chef, le Premier Ministre SEM Clément MOUAMBA qui est aujourd’hui reconnu. Et nous ne pouvons donc que nous en réjouir.
La 5G est la 5ème génération de technologie réseau mobile conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de la société moderne. Elle offre des débits jusqu’à 10x plus rapides que la 4G, donc plus de monde connecté de façon optimale ; des milliards d’objets connectés : le pilotage des voitures autonomes ; objets de santé connectés ; lunettes de réalité virtuelle. La 5G absorbera la croissance exponentielle du trafic mobile, et rendra possible un grand nombre de cas d’usages par l’amélioration des débits en mobilité et la meilleure qualité de la connexion. Elle permettra également de faire face aux besoins de l’internet des objets qui connectera des milliards d’appareil entre eux et sera le support des innovations de demain.
Conformément à notre stratégie nationale de développement de l’économie qui s’appuie sur trois piliers à savoir :

• L’e-business
• L’e-citoyen
• L’e-gouvernement, la 5G aura des répercussions certaines sur les différentes couches de notre société.

●Pour nos entreprises, il est évident que l’avènement de la 5G marquera un tournant décisif dans le développement de leurs activités. De nouveaux services à forte valeur ajoutée qui génèreront davantage de richesses pour leurs caisses seront introduits sur le marché. Ce sera l’opportunité d’investir sur de nouveaux segments, d’améliorer ses rendements financiers. Le Congo en tirera également un grand bénéfice sur le plan économique au regard du dynamisme que la technologie suscitera dans le secteur des services et produits innovants.

●Pour nos concitoyens qui désirent une amélioration de leur cadre de vie, la 5G devrait avoir un impact certain dans les secteurs tels que les transports, la gestion des déchets, la sécurité, la protection de l’environnement, etc., grâce à son rôle clé dans les segments de l’Internet des Objet et l’Intelligence Artificielle.

●Pour l’administration publique, la 5G devrait permettre d’accélérer le développement des applications nécessaires à l’e-administration et avoir un impact certain dans les domaines tels que l’e-visa, l’e-taxe, l’e-douane, l’e-bourse mais aussi l’e-justice, l’e-santé etc…
Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives. Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunications locaux, l’Autorité de Régulation des télécommunications à savoir l’ARPCE ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les nouvelles opportunités émergentes offertes par la 5G. Ces tests permettront aussi au gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux.
Le succès de l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G pourra servir de modèle à d’autres Etats africains à y être aussi favorable afin d’effectuer ce grand saut technologique qui aura pour but d’offrir aux consommateurs une expérience télécom très poussée. Pour cette expérimentation, le Gouvernement congolais s’alliera à un opérateur de télécommunication répondant aux critères nécessaires sa mise en œuvre.
A l’attention des acteurs du secteur,

J’annonce solennellement ici, le lancement officiel de l’appel à candidature pour la manifestation d’intérêt à l’ensemble des acteurs du secteur, concernés, pour accompagner le gouvernement dans l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G. Vous êtes invité à vous rapprocher du Cabinet du Ministre pour les modalités pratiques. Vous aurez un délai de 7 jours pour vous manifester. Le lancement officiel de ces tests 5G s’effectuera d’ici le 24 décembre prochain.

Je vous remercie !

Telecharger Discours https://postetelecom.gouv.cg/wp-content/uploads/2019/11/dgare-wu72f1.pdf

Télécommunications: Les lauréats du prix de l’innovation s’envolent pour la Chine

Les 8 lauréats du prix de l’innovation 2019 viennent de quitter Brazzaville pour Shenzhen en Chine. Ces jeunes âgés de 19 à 29 ans se sont ainsi ouverts les portes de Huawei technology, le géant mondial du numérique et des TIC, initiateur du projet « Seed for the future ». En compagnie des jeunes autres Etats africains et du monde, ils approfondiront leurs savoirs sur les métiers du numérique et l’innovation technologique. Ils seront parmi les premiers citoyens du monde à se former et à expérimenter la 5G, dont Huawei est la première firme à expérimenter dans le monde. Tout se passe comme prévu par le ministre des postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique Léon Juste Ibombo dans son point de presse y relatif le 6 septembre dernier quand il disait : « les 8 meilleurs challenger gagneront le prix seeds for the future 2019 du géant chinois de la technologie Huawei et profiteront d’un renforcement de capacités à Shenzhen.

Congo-Brazza : Une stratégie nationale d’e-santé bientôt adoptée

Léon Juste Ibombo et Jacqueline Lydia Mikolo

Le document-cadre y afférent a  été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques.

La République du Congo a décidé d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour améliorer son système de santé. Une stratégie nationale d’e-santé sera bientôt adoptée à cet effet par le pays. Le 18 octobre 2019, le document-cadre y afférent a d’abord été validé par des experts en santé électronique et partenaires techniques. C’était au cours d’un atelier organisé à Brazzaville.
Au cours de la rencontre, Jacqueline Lydia Mikolo, la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, a déclaré que la stratégie nationale « permettra de disposer d’une information sanitaire de qualité pour la prise de décision, en utilisant les technologies numériques adaptées au secteur de la santé ». Elle a indiqué que son approbation « ouvrira la voie à son adoption avant sa mise en œuvre d’ici à 2020 ».

Pour Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, la stratégie nationale d’e-santé, qui est en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, contribuera grandement à renforcer l’offre de soins et améliorer les services de santé à travers le pays.
« Grâce au numérique, notre système de santé pourra compter de nouvelles synergies entre les professionnels libéraux, hospitaliers et médico-sociaux, mais aussi des outils innovants mis au service de tous : patients et professionnels », s’est-il réjoui.

Economie numérique : Vers la mise en place de la stratégie nationale de cyber-santé

Un comité technique paritaire ministère de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Selon la note n°0046, signée de deux ministres de tutelle, ce comité est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre pour le compte du gouvernement la stratégie de cyber-santé.