Signature d’un accord pour opérationnaliser l’interopérabilité des services de transactions électroniques

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le Président directeur général de la société Médiasoft Lafayette, M. Bakary Kamara, ont signé le 15 février à Brazzaville, un accord pour opérationnaliser une plateforme interopérable des services financiers numériques entre les différentes sociétés de téléphonie mobile.

Cet accord qui va se développer à travers la technologie de l’Intelligence artificielle (Ia) dénommée ‘’Congopay’’, via un code Qr, permettra aux deux parties de mutualiser les efforts pour l’interopérabilité des marchands et  des plateformes de paiement.

De même, il favorisera la mise en place d’une plateforme de monnaie électronique au niveau national, ainsi que l’uniformisation des méthodes de paiement.

A l’issue de la cérémonie de signature, le ministre en charge de l’Economie numérique a dit que cette plateforme accompagnera les populations à tirer profit des bénéfices de l’économie numérique en favorisant l’inclusion financière dans la société.

«C’est une bonne opportunité de pouvoir collaborer et de faire en sorte qu’on arrive à matérialiser l’ambition du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou N’Guesso, qui a fait de l’économie numérique l’un des six piliers du Plan national de développement (Pnd) 2020-2026. Donc notre rôle est de favoriser et de créer beaucoup plus de valeur ajoutée, dans le cadre du développement de cette économie», a confié M. Ibombo.

Remerciant le ministre en charge de l’Economie numérique pour avoir fait confiance à une structure africaine, le Pdg de Médiasoft s’est engagé à contribuer efficacement au développement du pays et à participer à la réalisation de l’ambition du gouvernement congolais en réussissant la mission qui lui est assignée.

«Nous allons commencer avec le gouvernement congolais. Ça sera une première et je suppose que nous serons des incubateurs pour d’autres entreprises congolaises qui viendront travailler avec nous pour ce projet», a fait savoir M. Kamara.

Médiasoft Lafayette est une société à responsabilité limitée basée en Côte d’Ivoire, dont le capital est de 10 millions FCfa. Elle est spécialisée dans le domaine de la monétique depuis 25 ans et collabore avec toutes les grandes enseignes de la monétique.

Les experts de l’Uit réfléchissent sur les questions relatives au développement des Tic

 

 

 

 

 

 

Plus de cinquante experts de plusieurs pays membres du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union internationale des télécommunications (Uit) pour l’Afrique, réfléchissent du 7 au 9 février à Kintélé dans le département du Pool, sur les questions économiques, financières et politiques liées au développement des Techniques de l’information et de la communication (Tic).

Au cours cette réunion qui s’inscrit dans le prolongement de l’étude des rapports sur l’évolution des marchés des télécommunications et Tic en Afrique, les experts vont plancher entre autres sur la tarification et comptabilité des réseaux de nouvelle génération (Ngn), la connectivité Internet internationale, l’échange de trafic IP et le coût de la fourniture des services financiers mobiles (Mfs).

Ouvrant les travaux, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Leon Juste Ibombo a indiqué que toutes ces thématiques exigent que tous les systèmes de régulation soient repensés, en les adaptant aux technologies numériques en vue d’apporter des réponses aux besoins des populations, entre autres, en service financier mobile.

« Il s’agit d’assurer aux populations des services de qualité sur les réseaux mobiles à des coûts abordables, sans compromettre le devenir du secteur », a-t- il dit.

Par ailleurs, il a souligné l’importance pour les experts de protéger le marché des Télécommunications en définissant des approches de solutions permettant aux opérateurs de garantir leur chiffre d’affaires et leur marge, avec l’implication des gouvernements et régulateurs.

«Au Congo, la réflexion prévoit un nouveau cadre juridique du secteur des Télécommunications et de régulation afin de répondre aux exigences des technologies numériques à l’avantage de toutes les parties prenantes. En réalité, les télécommunications dans nos pays peuvent se prévaloir autant que l’économie numérique, de continuer à porter l’étendard de développement socio-économique de notre continent», a-t-il ajouté.

Pour, le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala, le développement des télécommunications et des Tic constituent un élément essentiel du développement socio-économique en général et de l’intégration économique régionale en particulier.

«De ce fait, l’esprit de ces travaux est de doter notre région d’outils et mécanismes favorables à la progression des marchés et des services distincts et réglementés. S’il est admis que notre secteur s’inscrit comme catalyseur de la croissance socio-économique, il nous faut trouver les moyens de dégager de bonnes orientations et de continuer sans relâche à connecter le continent», a-t-il poursuivi.

Pour M. Sakala, cette réunion est une occasion de déterminer avec clarté le chemin à suivre et de renouveler leur engagement concernant le développement des Tic en Afrique. « Les enjeux qui nous attendent sont énormes mais ensemble, nous y arriverons », a-t-il assuré.

Organisée par le Bureau de la normalisation des télécommunications de l’Uit en partenariat avec l’Arpce, cette réunion œuvre à améliorer la compréhension des aspects financiers et économiques associés à la croissance des Tic, notamment en ce qui concerne le passage aux réseaux IP et NGN/futurs et l’augmentation exponentielle des communications mobiles sans fil.

Lancement du Patn pour améliorer l’accès à l’internet

Le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, M. Jean Jacques Bouya, représentant le Premier ministre, a lancé, le 24 janvier à Brazzaville, l’opérationnalisation du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), en vue d’améliorer l’accès des Congolais mal desservis à l’internet haut débit.

Ce projet, qui vise à développer les infrastructures numériques du pays, à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat numérique, va permettre de stimuler la croissance économique en ce temps fort de diversification, en connectant effectivement les communautés entre elles, a dit M. Bouya.

Selon lui, à travers ce projet, le gouvernement reste convaincu que la transformation numérique va participer à faire du Congo un pays plus connecté, plus mondialisé et plus équitable.

Pour ce faire, il a appelé tous les acteurs, les entreprises, les organisations de la société civile, les universités et les particuliers à rejoindre le gouvernement dans cette démarche.

A cette occasion, le coordonnateur du Patn, M. Francis Seck Mangouani, a présenté le Patn, en énumérant les objectifs principaux, entre autres l’inclusion numérique qui va permettre de connecter les populations des zones rurales et reculées.

Poursuivant son propos, M. Mangouani a fait savoir que ce projet s’articule sur les composantes techniques qui consistent en l’amélioration de l’environnement favorable au développement de l’économie numérique.

Il s’agit également du développement des compétences numériques pour donner la possibilité aux jeunes congolais de se former afin d’accompagner le développement de l’économie numérique.

Aussi, il a précisé que ces composantes visent à couvrir les zones que les opérateurs traditionnels de téléphonie mobile n’ont pas l’obligation de couvrir, parce qu’elles ne sont pas rentables, alors que le gouvernement a l’obligation du service universel.

La cérémonie de lancement de l’opérationnalisation du Patn a connu la participation des ministres du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, M. Ludovic Ngatsé ; de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Edith Delphine Emmanuel ; et des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Mme Jacqueline Lydia Mikolo.

Vers la finalisation avec les partenaires de l’accord de digitalisation de l’économie du pays

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le directeur du développement des affaires zone Afrique, M. Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, ont échangé, le 13 janvier à Brazzaville, sur le processus de finalisation du partenariat pour la digitalisation de l’économie congolaise.

Ces partenaires du consortium Presight Ai Limited-G242, établis à Abu Dhabi global market, aux Emirats arabes unis, ont été identifiés comme partenaires stratégiques pour la réalisation des objectifs recherchés par le Plan national de développement (Pnd).


Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement (Pnd 2022-2026), pour une économie forte, diversifiée et A ce sujet, M. Shameen Hosenbocus a précisé qu’il est question d’accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets, en vue d’améliorer la digitalisation au Congo et de mettre en place toutes les technologies à haut niveau en faveur de la population congolaise.

De son côté, le ministre en charge de l’économie numérique a fait savoir que les partenaires d’Abu Dhabi sont venus présenter les documents qui vont permettre d’aller vers la phase de l’opérationnalisation du contrat.
Poursuivant son propos, il s’est dit heureux de ce que les partenaires apportent des financements innovants prescrits dans le cadre du Pnd,  ce qui contribuera au renforcement de la coopération entre la République du Congo et les Emirats arabes unis.


Cet accord de partenariat a été signé le 28 mars dernier aux Emirats arabes unis. A travers ce mémorandum, les trois parties signataires souhaitent combiner leurs efforts, leurs compétences et leurs connaissances dans le domaine de l’accélération du digital, pour rendre possible ces axes de coopération.
Il sied de noter que M. Ibombo a été invité à Abu Dhabi pour explorer les différentes opportunités qui vont permettre la mise en exécution, par les trois parties signataires du mémorandum, afin de matérialiser le plan d’action du Président de la République, M. Denis Sassou N’Guesso relatif au secteur des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Démarrage des travaux de la commission technique pour l’opérationnalisation du PND 2022-2026

Les membres de la commission technique de veille stratégique ont démarré, le 3 janvier à Brazzaville, les travaux de l’opérationnalisation du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026, relatifs au 5e pilier du développement de l’économie numérique.
Ouverts par le ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, ces travaux porteront sur 33 actions du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn).
A cet effet, il est question pour les acteurs impliqués d’assurer la réalisation dudit projet, dont les financements sont bouclés avec la Banque mondiale à la somme de 100 millions de dollars US, avec la Banque européenne d’investissement pour un montant de 35 millions d’euros et avec l’octroi d’un don de 15 millions d’euros par l’Union européenne (Ue), a dit le ministre en charge du Numérique.
Poursuivant son propos, ce dernier a fait savoir que son département a le devoir de réaliser les ambitions du Chef de l’Etat, entre autres l’opérationnalisation du Pnd 2022-2026, dont le coût est estimé à 360 milliards 113 millions de Fcfa, soulignant que ce financement va profiter aux entreprises installées au Congo.
Selon M. Ibombo, au nombre des ambitions du Chef de l’Etat, figurent également les Objectifs de développement durable (Odd) des Nations unies, dont celles sur l’éducation de qualité, l’égalité entre les sexes, l’industrie, l’innovation, les infrastructures et le partenariat pour la réalisation desdits objectifs.
Ces objectifs sont répartis sur cinq programmes, à savoir le Maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le Développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le Développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle lié au numérique ; la Réduction de la fracture numérique et la Gouvernance du développement de l’économie numérique.
La commission technique a pour mission de suivre, de façon coordonnée, la mise en œuvre de ces projets, de concert avec les acteurs impliqués dans l’identification des faiblesses et des facteurs bloquants des projets ; de veiller aux intérêts du Congo et au local content dans l’implémentation des projets ; de préparer les réponses efficaces et coordonnées aux écueils graves qui exigeraient l’implication du gouvernement.
M. Ibombo a invité les membres de cette commission à apporter leur contribution à l’accélération de la transformation numérique du pays, sur laquelle le gouvernement fonde l’espoir pour un Congo arrimé au développement de l’économie numérique.
Cette commission technique de veille stratégique sera évaluée chaque trimestre pour suivre le travail réalisé, a-t-il indiqué.

Congo-TIC : mise en circulation de l’annuaire statistique 2021

Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, assisté des ministres du Plan et de la statistique, Ingrid Olga Eboucka Babakas, et du budget et des comptes publics, Ludovic Gatsé, a patronné, ce mardi 27 décembre 2022, à Brazzaville, la cérémonie de diffusion et de dédicace de l’annuaire statistique 2021, de son département ministériel.

Conçu par la direction des études et de la planification du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce manuel, destiné au grand public, aux investisseurs et des décideurs, comprend des données sur l’offre des produits et services, des infrastructures, les revenus et le trafic du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Cet annuaire statistique couvrant la période 2017-2021, se décline en deux grandes parties, dont la première porte sur les informations générales du ministère concerné et la seconde sur les statistiques des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a souligné Gabriel Mpovenossouri, directeur des études et de la planification, de ce ministère, et artisan dudit guide.

Prenant la parole, avant de mettre en circulation, officiellement, ce document indispensable et procéder à sa dédicace, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a insisté sur la régularité et le respect de sa fréquence de publication.

« Le développement accéléré des technologies émergentes et l’économie numérique nous engage à maintenir cette fréquence régulière de publication de l’annuaire statistique du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce conformément aux prescriptions du PND 2022-2026.»

Télécharger l’annuaire statistique 2021

 

Léon Juste Ibombo s’engage à accompagner les meilleurs projets


Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, s’est engagé, le 23 décembre à Brazzaville, à accompagner jusqu’à maturité les trois jeunes porteurs des meilleurs projets du prix de l’innovation numérique ‘’Seeds for the future’’.

Il a pris cet engagement lors de la cérémonie de remise des distinctions aux lauréats du prix de l’innovation numérique couplé au programme ‘’Seeds for the future’’ de la société Huawei. A cette occasion, a invité les heureux gagnants à demeurer des modèles pour susciter chez les autres la passion pour l’innovation numérique et la détermination.

Aussi, il a rassuré les lauréats de l’appui de son département pour les accompagner dans la réalisation de leurs rêves. Par ailleurs, il a exhorté les candidats malheureux à ce que leurs résultats ne soient pas un motif de décrochage de la culture digitale.

M. Ibombo a souligné que le prix de l’innovation numérique, prestigieusement dénommé ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’, doit être porté haut par toutes les mains, pour le grand bénéfice de la jeunesse décomplexée, déterminée et investie dans le secteur de l’économie numérique pourvu d’un bel avenir. Ainsi, il s’est dit confiant que ce prix d’excellence sera véritablement un cadre générateur de créations des startups et d’emplois juvéniles.


En effet, lors du lancement de la 6e édition du programme de formation ‘’Seeds for the future’’ et de la 4e édition du prix ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’, le 19 novembre dernier, M. Ibombo a exhorté les candidats à ne ménager aucun effort pour saisir cette opportunité qui leur a été offerte pour renforcer leurs capacités à travers le programme axé sur l’entrepreneuriat, l’employabilité et le transfert numérique, afin de créer leurs propres entreprises.

Pour sa part, l’ambassadeur de Chine au Congo, M. MA Fulin, a dit que son pays s’efforce à promouvoir la coopération numérique internationale, en vue de construire une économie numérique mondiale caractérisée par l’équilibre, les bénéfices pour tous, la coopération gagnant-gagnant et la prospérité commune.

Selon lui, la Chine, en tant que partenaire stratégique global, est disposée à renforcer la coopération numérique avec le Congo, cela dans le cadre de l’initiative pour le développement mondial, afin de rendre les relations sino-congolaises plus riches et plus fructueuses.

De son côté, directeur général de Huawei Technologie Congo, M. Gabriel Renjia, a précisé que sa société demeure et va rester aux côtés du gouvernement congolais quant à la matérialisation de la feuille de route qui consiste à arrimer le Congo au développement des infrastructures de base et à la formation de la jeunesse congolaise dans les métiers du numérique.

Ainsi, M. Renjia a appelé l’ensemble des partenaires du gouvernement et le ministère de tutelle à ne point hésiter, chacun dans son domaine d’expertise et dans la mesure de ses capacités à manifester sa volonté pour accompagner les jeunes, en vue de la réalisation de leurs projets.

En outre, il a fait savoir que la mise en œuvre dudit programme bénéficie de l’expertise locale ‘’Kosala’’ qui accompagne la société Huawei dans l’encadrement des jeunes. A ce jour, en République du Congo, a-t-il dit, 70 jeunes ont brillamment et activement participé à ce programme.

A l’issue de la cérémonie de remise des prix, le ministre en charge du numérique et le directeur général de Huawei Technologie Congo ont signé un mémorandum pour l’établissement d’un cadre de coopération, dans le but de réduire la fracture numérique et d’accélérer le développement digital dans les zones rurales au Congo.

Trois lauréats remportent le prix de l’innovation associé au programme ‘’Seeds for the future’’

Le Prix de l’innovation, couplé au programme ‘’Seeds for the future’’ de la 4e édition, a été décerné, le 23 décembre à Brazzaville, à trois lauréats qui ont proposé des projets dans divers domaines, en vue de promouvoir la culture de l’innovation numérique de manière effective, grâce à leurs connaissances des Technologies de l’information et de la communication (Tic).

Il s’agit de Mme Craine Banzouzi, promotrice d’un projet dans le domaine de l’agriculture, intitulé Agri-Boost ; de Dajora Mfoutou Mouyombo, avec son projet d’autonomisation d’un incubateur ‘’Néonatal intelligent’’ ; et Chirel Mongo, qui a présenté le projet d’un drone militaire.
Ces trois lauréats ont reçu chacun le prix de l’innovation numérique, couplé au programme ‘’Seeds for the future’’. Au total, 15 jeunes congolais avaient été sélectionnés pour participer au programme de formation Huawei et concourir à ce prix.

Gagnante de la palme d’or, la lauréate Banzouzi a reçu un chèque de 1.000.000 de Fcfa, un ordinateur Hp Envy et une attestation d’assurance santé offerte par la société Nsia. Parlant de son projet, elle a dit que celui-ci va permettre l’automatisation de l’irrigation, la gestion du Ph du sol et la désinfection des plantes contre les insectes nuisibles.

Elle a souligné que son projet a pour but de booster l’agriculture en permettant la production à contre-saison grâce à l’irrigation automatique et de garantir les statistiques des récoltes grâce à la gestion du Ph et à la désinfection.

A son avis, elle a mis au point ce système pour accompagner la vision du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso, relativement au Programme national de développement (Pnd) 2022-2026 qui vise, entre autres, la mécanisation de l’agriculture.

Aussi, elle a fait savoir qu’elle a inventé Agri-Boost pour réduire les forces physiques et au maximum l’importation des produits alimentaires. «Ce projet ne se limite pas à la réduction des prix, mais se veut être un moyen qui va amener notre pays à bannir cette agriculture traditionnel encore très visible», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Mme Banzouzi s’est dite heureuse d’avoir valorisé l’intellect congolais avec la mise en œuvre de ce projet et a remercié le laboratoire Ingeneering in service pour son accompagnement.

Mme Mfoutou Mouyombo, deuxième lauréate pour son projet d’autonomisation de l’incubateur ‘’Néonatal intelligent’’, a reçu un chèque de 750.000 Fcfa, un ordinateur pavillon et une attestation d’assurance santé offerte par la société Nsia. Son invention est un dispositif de surveillance pour nouveau-nés. Elle consiste à suivre tous les signaux vitaux de ces derniers.

Selon elle, l’idée de mettre au point ce système lui est venue des plaintes du ministère de la Santé et de la population quant au taux de mortalité élevé chez les prématurés et à la confusion courante des bébés dans les hôpitaux. Ses recherches, a-t-elle dit, ont porté sur la télé médecine, d’où la mise en place d’une application de détection de la présence d’une personne à l’intérieur d’un incubateur. «Cela va aussi permettre aux agents soignants de superviser les bébés, quel que soit l’endroit», a-t-elle poursuivi.

Troisième lauréat, M. Mongo, promoteur du projet Drone militaire, a reçu un chèque de 500.000 Fcfa, un ordinateur et une attestation d’assurance santé de six mois offerte par la société Nsia.

Le système mis au point, a-t-il indiqué, va permettre aux autorités d’effectuer des opérations de surveillance à distance. «Cette application est une intelligence artificielle capable d’exprimer, de transférer des données en temps réel et de les envoyer via un logiciel. Il a une autonomie de 45 minutes et peut être piloté jusqu’à 12 km», a-t-il confié.

M. Mongo a précisé que la mise en œuvre de ce produit aidera à la sécurisation des informations confidentielles qui seront recueillies par ce Drone, étant donné que le Congo ne peut pas utiliser un Drone conçu par d’autres pays.