100 jeunes femmes formées aux métiers du digital

Au total 100 jeunes femmes ont reçu le 20 décembre à Brazzaville, leurs certificats à l’issue d’une formation aux métiers du numérique organisée dans le cadre de la 2e édition du programme d’apprentissage de la Fondation Mtn Congo, visant à réduire le fossé entre les femmes et les hommes en matière d’intégration numérique au Congo.

Organisée en partenariat avec la société Chevron overseas Congo limited (Cocl), cette formation d’une durée de quatre mois et demi a permis de former 30 femmes en infographie, 30 en community management et 40 en bureautique. Financé à hauteur de 50 millions de Fcfa, ce projet de formation vise également à assurer l’autonomisation des femmes.

Clôturant cette édition, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo a exhorté ces femmes à mettre en œuvre les connaissances acquises et à cultiver le partage de l’information afin de faciliter l’intégration aux emplois qui exigent des compétences digitales.

«Il vous appartient alors de capitaliser les enseignements reçus par un désir ardent de culture numérique dans un monde dérivé vers le « tout numérique ». Ces enseignements devraient vous permettre d’être compétitives sur le marché de l’emploi ainsi que de réduire l’illettrisme digital et la fracture numérique», a-t-il poursuivi.

Représentant le directeur général de Mtn Congo, Mme Prisca Lomouel, a réitéré l’engagement de la Fondation de ladite société de poursuivre sa mission d’accompagner l’autonomisation numérique de la femme congolaise. Elle a exhorté ces femmes à plus de travail et d’abnégation dans la recherche des stages de perfectionnement.

Dans leur mot de remerciement, les bénéficiaires de cette formation ont exprimé leur gratitude à la Fondation Mtn Congo et à la société Chevron pour leur implication dans l’autonomisation numérique de la femme congolaise. «Nous souhaitons que Mtn et son partenaire puissent continuer à œuvrer en faveur des communautés congolaises», ont-elles ajouté.

Au cours de cette cérémonie de clôture, neuf meilleures apprenantes dont trois de chaque module ont reçu des outils de travail en guise d’encouragement pour les aider à pratiquer les connaissances acquises durant la formation. Il s’agit des tablettes haut gamme pour les community manager et des ordinateurs portables pour les infographistes et les opératrices de saisie.

La 2e édition de ce programme de formation a été lancée officiellement le 28 juillet dernier.

Le gouvernement et la société Atdxt signent un mémorandum d’entente pour la…


Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le vice-président de la société indienne Atdxt, M. Sivakumaran Kathiresan, ont signé, le 13 décembre à Brazzaville, un mémorandum d’entente pour la construction des infrastructures numérique, en vue de digitaliser le Congo dans sa marche vers la résilience.

Ce mémorandum concerne la construction des Datas center au Congo, le E-banking et la relance de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), en apportant des solutions aux questions relatives au guichet unique, avec l’appui de la société Atdxt, a indiqué le vice-président de cette entreprise.


Pour sa part, M. Ibombo a dit que ce partenariat révèle un aspect important dans le cadre de la digitalisation de la Sopeco. Celui-ci va apporter de la fine-Tech, c’est-à-dire des produits financiers digitaux au niveau de cette société qui est l’opérateur historique.

Ainsi, il souligné que faire renaître la Sopeco de ses cendres est un challenge à relever pour son département. A son avis, la construction des Datas center va donner la souveraineté au Congo, notamment à propos des données qui vont être véhiculées à grande échelle dans le pays

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Spécialisée dans la digitalisation, la société Atdxt est basée à Dubaï. Elle est installée dans plusieurs pays, parmi lesquels l’Inde, l’Angleterre, les Etats-Unis d’Amérique (Usa) et la République démocratique du Congo (Rdc), a-t-on appris.

Lancement du projet d’accélération de la transformation numérique (Patn) dès janvier 2023


Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et la délégation de la Banque mondiale, conduite par Mme Samia Malheme, ont échangé, le 12 décembre à Brazzaville, sur la matérialisation effective du projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), en vue de sa mise en vigueur le 15 janvier prochain.
Cet échange a eu lieu à l’issue de la première mission de supervision de la Banque mondiale pour le projet d’accélération numérique au Congo, dans le but de faire l’état d’avancement dudit projet au ministre en charge du numérique.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains, ce projet va permettre de renforcer l’accès à la connectivité à haut débit à travers l’installation des antennes dans les zones non prises en compte, a fait savoir M. Ibombo.
Selon lui, Il s’agira également de renforcer les centres multimédias dans les établissements scolaires pour le projet des cartables numériques. A travers ce projet, il sera aussi question de digitaliser les services postaux du pays et de l’installation des centres multimédias qui va permettre à tout citoyen de consulter plus rapidement un document administratif.
En outre, le ministre en charge du numérique a dit que tout est mis en œuvre pour l’opérationnalisation de l’unité de coordination et qu’avec les partenaires de la Banque mondiale, ils se sont convenus pour le lancement officiel de ce grand projet transversal, car ce projet inclut aussi d’autres ministères, parmi lesquels les ministères en charge de l’Intérieur, des Finances, des petites et moyennes entreprises, de l’éducation, de la jeunesse, de la justice et du plan.


De son côté, Mme Malheme a dit que l’accélération numérique est l’un des secteurs majeurs pour le Plan de développement national (Pnd) et que ce projet, financé par la Banque mondiale, aide à accélérer les agences de ce secteur et les compétences des Congolais dans ce domaine.


Ce projet, a-t-elle souligné, va renforcer les capacités du numérique au Congo, notamment en ce qui concerne les infrastructures, la connectivité, l’accès à l’Internet et les transactions électroniques pour tous.
Grâce à ce projet, plusieurs jeunes seront formés aux compétences numériques avancées pour des innovations et la création des entreprises au Congo.

Les nouvelles recrues exhortées à plus d’assiduité et d’abnégation au travail


Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a exhorté, le 6 décembre à Brazzaville, les agents de l’Etat nouvellement recrutés à la Fonction publique, mis à la disposition de son département, à plus d’assiduité et d’abnégation au travail.
A l’ouverture des travaux d’un séminaire de formation organisé en faveur de ces derniers, du 6 au 9 décembre prochain, M. Ibombo a dit que c’est pour la première fois que son ministère compte au sein de son personnel une cohorte de fonctionnaires venue de la Fonction publique.
Selon lui, à son arrivée dans ce département, il y avait 20 agents civils de l’Etat qui y émargeaient. Pour combler ce déficit, il a fait recours au service des agents de l’ex-Office nationale des postes et télécommunications (Onpt) et des diplômés sans emploi.
«Face à cette préoccupation, et au moment où nous sommes investis de la mission d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique et d’assurer le service postal universel, j’ai sollicité et obtenu des postes budgétaires, question de régulariser la situation de nos diplômés, dont les capacités de création d’applications innovantes sont susceptibles d’impacter le budget de l’Etat», a-t-il fait savoir.
Le séminaire de formation ainsi organisé consiste à vulgariser les règles d’éthique et disciplinaire, puis à rendre les participants productifs et performants. Par le dialogue de la culture administrative et l’enrichissement intellectuel, il leur permettra d’entrer sans complexe dans le monde du travail régi par des textes légaux et règlementaires de la Fonction publique, a ajouté M. Ibombo.
«En tant que commis de l’Etat, vous êtes soumis aux obligations du service public qui exigent l’impartialité, la responsabilité, l’équité, la disponibilité, la loyauté, la probité morale, le respect de la chose publique, la redevabilité à l’idée de servir la République comme un sacerdoce», a-t-il dit aux participants.
Selon le directeur de cabinet du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Franck Siolo, l’arsenal juridique et les réformes menées progressivement au sein du ministère nécessitent des acteurs qualifiés pour la mise en œuvre des nouveaux métiers liés à l’évolution et aux mutations des Technologies de l’information et de la communication (Tic).

Quinze jeunes participent au prix de l’innovation numérique et au Seeds for the future

Le ministère en charge de l’Economie numérique et la société Huawei technologies ont sélectionné 15 jeunes pour participer à la 6e édition du programme de formation Seeds for the future couplée à la 4e édition du prix ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’ de l’innovation numérique.


Cette compétition a été lancée le 19 novembre dernier à Brazzaville par le ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, en vue de permettre à ces jeunes de proposer des solutions et des applications innovantes dérivées du digital.

Sélectionnés après un appel à candidature, ces jeunes, composés de neuf hommes et de six femmes, dont 11 de Brazzaville et quatre de Pointe-Noire, vont suivre des sessions de formation, dans le cadre de ce concours, sur diverses notions pour mieux structurer leurs projets avec l’expertise de l’entreprise ‘’Kosala’’.Cette structure est un incubateur qui accueille, héberge et accompagne les jeunes entreprises. Elle symbolise l’effort d’une jeunesse décomplexée, au service du développement de l’économie numérique.

Cette formation va se dérouler pendant six jours. Au terme des sessions, une présentation individuelle des projets est prévue le 3 décembre prochain devant un jury. Après cette présentation, une cérémonie de congratulation des trois meilleurs lauréats sera organisée en mi-décembre prochain, a-t-on indiqué.

M. Ibombo a précisé que les initiateurs, en axant leur programme de formation sur l’entreprenariat, l’employabilité et le transfert numérique, rapprochent ces jeunes de la doctrine de l’emploi tracée par le Programme du gouvernement. Il s’agit pour ces jeunes de rechercher l’emploi, de créer leurs entreprises et de renforcer leurs activités génératrices de revenus.

Poursuivant son propos, il a fait savoir que la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label startup du numérique et de l’innovation technologique, récemment promulguée, illustre le fait que le gouvernement entend accompagner et encourager les promoteurs des startups, en vue d’une réelle économie numérique dans le pays.

De son côté, l’administrateur général adjoint de Huawei Congo, M. Gabriel Renjia, a dit que cette édition témoigne de la volonté de sa société de former les jeunes congolais en les situant sur les connaissances nécessaires, en rapport avec les innovations actuelles et les technologies de pointe de l’industrie du pays.

Intervenant à cette occasion, le fondateur et directeur de l’entreprise ‘’Kosala’’, M. Dexter Trésor Omono, a exhorté les jeunes sélectionnés à profiter de cette opportunité pour créer des entreprises et de vivre leur rêve d’entrepreneurs.

Selon lui, après ledit programme, sa société va accompagner ces participants à la formation pour la concrétisation de leurs projets, avec l’appui du Fonds d’impulsion de garantie et d’accompagnement (Figa).

Lancement des travaux de l’étude sur l’universalité de l’Internet

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a lancé officiellement, le 7 novembre à Brazzaville, les travaux de l’étude sur l’universalité de l’Internet au Congo, pour permettre au pays d’occuper une place dans la quatrième révolution industrielle.

Ces travaux portent sur l’Intelligence artificielle (Ia), le Big data, la fabrication 3D et sur la Blockchain. Ce lancement, a-t-il dit, concerne également la table ronde sur l’éthique de l’Ia.

Selon lui, l’Internet transforme plusieurs dimensions de la vie, notamment la communication, la politique, la sociabilité, l’identité et la subjectivité, la création culturelle, le travail humain et l’économie.

Poursuivant son propos, il a indiqué que l’étude ainsi lancée sera menée par le Pr Alain Kiyindou. Elle devrait conduire non seulement à faire le point sur le niveau de développement du numérique au Congo, mais aussi à en mesurer les avancées et les fragilités dans toutes les dimensions de la vie.

Dans le cadre de cette étude, M. Ibombo a fait savoir qu’à l’instar de plusieurs pays testés par le protocole de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), le Congo sera soumis à l’exercice de 109 indicateurs qui couvrent l’ensemble du domaine du numérique et à celui d’autres indicateurs socio-économiques, dont la protection des enfants, l’inclusion des personnes aux besoins spécifiques, la sécurisation des transactions et le développement des contenus locaux.

Par ailleurs, il a dit que l’Unesco et le Congo s’engagent à évaluer la complexité du développement de l’Internet et de son impact, si on tient à l’influencer efficacement pour la réalisation des objectifs de développement durable (Odd).

Aussi, M. Ibombo a rappelé que dans le domaine du numérique, notamment en ce qui concerne le développement des ‘’civictechs, agritechs, fintechs’’, beaucoup reste encore à faire, avant de souligner les avancées significatives déjà enregistrées au Congo au cours de ces cinq dernières années.

Il s’agit, entre autres, de la bonification de 26 points en l’espace d’une année, au rang des pays qui facilitent l’accès au numérique ; de la poursuite de la construction des infrastructures critiques ; de la libéralisation du marché de la fibre optique et de la mise en place d’un arsenal juridique réglementant le secteur du numérique.

Organisé par l’Unesco, en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers, le lancement de l’étude sur l’universalité de l’Internet au Congo a connu la participation des ministres de l’enseignement général, technique et supérieur.

Don d’une salle multimédia à l’école 15 août de Poto Poto

L’école primaire 15 août 1963 située dans le 3ème arrondissement Poto-Poto, a été dotée d’une salle multimédia afin de favoriser une formation de qualité aux enfants et leur permettre de s’adapter avec l’outil informatique.
Inaugurée le 9 novembre à Brazzaville, par le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, cette salle est composée de 27 ordinateurs et d’une salle de bibliothèque.
Fruit de l’engagement sociétal de la société téléphonie mobile Mtn et son partenaire le Group Helios Towers ainsi que de la fondation africaine pour l’éducation, cette école, anciennement appelée Saint Vincent de Poto-Poto, a été réhabilitée il y a 1 an.
Elle revêt d’une importance pour les apprenants et garanti l’avenir de la jeunesse congolaise, l’élite de demain en améliorant les conditions d’étude en milieu éducatif, a-t-on appris.
Cette salle multimédia qui dispose d’une connectivité permanente à l’internet, s’inscrit dans le cadre des obligations sociétales de ces entreprises pour briser la fracture numérique, a indiqué M. Ibombo.
De même, il a précisé que le Group Helios Towers est un partenaire engagé dans la construction des infrastructures devant permettre au pays d’émettre et d’amener la connectivité à internet auprès des ménages et des populations.
Par ailleurs, il a fait savoir que dans le cadre des métiers de l’internet et de la digitalisation, 400 jeunes filles ont été primées pour les encourager à persévérer dans ces domaines.
De son côté, le chef de la direction du Group Helios Towers, M. Tom Greenwood a insisté sur l’expansion du réseau des télécommunications au Congo, afin de faciliter la communication entre un grand nombre de personnes possibles, a-t-on noté

MTN lance la phase pilote de la 5G en République du Congo

La demande en connectivité haut débit continue d’augmenter en Afrique. Les opérateurs de télécommunications veulent renforcer leurs capacités pour mieux y répondre, dans un contexte de transformation numérique accéléré.

L’opérateur de téléphonie mobile MTN Congo a lancé le vendredi 28 octobre la phase pilote de la technologie mobile de cinquième génération dans le pays. C’était à l’occasion de la célébration de ses 20 ans d’activités en République du Congo. Le service devrait bientôt être accessible aux utilisateurs.

Selon Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, « MTN Congo est en train de matérialiser l’entrée du Congo dans la technologie de la téléphonie mobile 5G, avec des débits dépassant les 10 GB/s et dont les tests s’effectuent avec grand succès ».

C’est en 2019 que les autorités congolaises ont véritablement entamé les préparatifs pour le lancement de l’ultra haut débit, dans le cadre d’un programme d’expérimentation initié par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le programme impliquait le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé

La demande en connectivité haut débit continue d’augmenter en Afrique. Les opérateurs de télécommunications veulent renforcer leurs capacités pour mieux y répondre, dans un contexte de transformation numérique accéléré.

L’opérateur de téléphonie mobile MTN Congo a lancé le vendredi 28 octobre la phase pilote de la technologie mobile de cinquième génération dans le pays. C’était à l’occasion de la célébration de ses 20 ans d’activités en République du Congo. Le service devrait bientôt être accessible aux utilisateurs.

Selon Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, « MTN Congo est en train de matérialiser l’entrée du Congo dans la technologie de la téléphonie mobile 5G, avec des débits dépassant les 10 GB/s et dont les tests s’effectuent avec grand succès ».

C’est en 2019 que les autorités congolaises ont véritablement entamé les préparatifs pour le lancement de l’ultra haut débit, dans le cadre d’un programme d’expérimentation initié par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le programme impliquait le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé

Congo-TIC : l’ARPCE se dote d’un bâtiment technique à la dimension de ses missions

La coupure du ruban symbolique par le premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, ce 10 août 2021, en ce lieu qui jouxte avec le siège administratif de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE), marque la mise en service du bâtiment technique de cette structure publique en charge de la régulation dans le domaine des TIC, qui y a été construit.

Les travaux de construction de cette structure technique et opérationnelle du gouvernement congolais, sous tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, financés sous fonds propre, ont coûté la bagatelle d’1 milliard 600 millions de francs CFA.

Selon le directeur général de L’ARPCE, Louis Marc Sakala le projet de construction de ce second module du siège de l’agence date de 2010, à l’ère de son prédécesseur, Yves Castanou. « Nous l’avons poursuivi » a t il indiqué, pour offrir aux agents les conditions optimales de travail.

De son côté, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a déclaré que cette réalisation intègre l’agenda 2025, sur la politique nationale de développement de l’économie numérique. « Voilà ce dont l’écosystème numérique national a toujours eu besoin depuis la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de l’Economie Numérique, Vision digitale 2025. » Pouvait-il soutenir dans son allocution de circonstance.

Le data center, logé dans ce bâtiment intelligent va insérer le pays dans l’heure de la modernisation. Il offre une opportunité de création d’emplois et il facilitera le stockage et sécurisation de données. « Ce Data Center offre une formidable opportunité de création d’emplois et de services, en faveur du secteur public comme du secteur privé. En outre, il facilitera aux usagers le stockage et la sécurisation des données. » A martelé le ministre Léon Juste Ibombo.

Les données techniques du bâtiment

Il ressort de la présentation technique dudit bâtiment faite par le chef du projet Mme ISSONGO KIBA que l’édifice a été posé sur une superficie de 977,15 m². Structurellement, il repose en semi sous-sol sur des piliers en béton armé solidement ancrés dans une fondation en radier général. A l’intérieur ; le revêtement du sol, les ameublements et autres matériaux de finition ont été choisis dans le but d’offrir un cadre de travail convivial au personnel. Les faux-plafonds ont été réalisés en panneaux de plaque minérale dissimulant tous les circuits de climatisation ; chemin de câble et autres raccordements d’équipements techniques.

Il faut noter que ce bâtiment se compose d’un semi-sous-sol et de trois (3) niveaux sur le Rez-de-chaussée. Il offre 19 bureaux de standing élevé pour ses occupants et usagers, qui totalisent 724 m². On compte 20 places de parking, 3 Kitchenettes, un local onduleur de 50 m², une infirmerie, tous équipés. On y trouve aussi des locaux techniques dédiés aux stockages et à l’archivage.

Le Rez-de-chaussée, par ailleurs, ont été aménagé le Data Center de type Tir 2 à tendance Tir 3, ses locaux connexes et la réception. Les étages supérieurs abritent les bureaux. On y trouve, également, un Centre de supervision de trafic voix et Data, un centre de supervision des transactions électroniques et un centre de contrôle des fréquences. Un laboratoire d’homologation, qui sera sous peu équipé d’une cage de faraday, est aménagé au 2ème étage.

Les circulations verticales entre les différents étages sont assurées par un escalier et un ascenseur de marque OTIS, tous deux situés sur le côté extrême gauche du bâtiment. Les circulations horizontales s’effectuent à chaque étage par un couloir central qui distribue sur les bureaux et le NOC, situés de part et d’autre, sur les côtés Sud-Est et Sud-Ouest.

En toiture terrasse, il y a une centrale de climatisation avec les équipements de production d’air conditionnée et de ventilation. Tous les bureaux et tous les locaux du bâtiment technique de l’ARPCE sont climatisés individuellement avec un système de type “VRV”. Ils sont équipés de connectiques réseaux sécurisés et de prises de courant ondulé capables de maintenir une alimentation en continue, grâce à un système d’onduleurs d’une puissance globale de 100kva, qui offre une autonomie globale de 3h en cas de coupure de courant prolongée.

En plus, le local du data, avec une superficie de 86 m², a été aménagé de façon à accueillir en pleine charge 28 Racks informatiques. Le sol de ce local a été réalisé en faux-planchers avec des panneaux de dalle antistatiques. Un vide de 55 cm entre le sol fini et la dalle porteuse permet de transiter tout le câblage informatique et électrique qui aboutit aux Racks.

Le nouveau bâtiment est connecté à l’immeuble principal par une connexion réseau en fibre optique. De même, pour faciliter les déplacements entre les deux édifices et permettre aux techniciens de rejoindre le nouveau bâtiment sans passer par l’extérieur, il est prévu une connexion physique par une passerelle technique suspendue au 2ème étage.

A la fois simple et somptueux, cet édifice et ses annexes revêtent une architecture contemporaine. Sa façade principale revêtue de bardage, avec des ouvertures en baies vitrées traitées en verres de couleur verdâtre, traduit une volonté de conception architecturale qui s’inscrit dans la continuité du bâtiment administratif, situé à gauche. L’accès principal à la concession se fait par le portail donnant sur la Rue du Colonel Brisset, juste en face.

Il faut conclure

En somme, avec cette infrastructure au cœur de Brazzaville , qui intègre la liste d’autres existantes ou en chantiers, à savoir le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle à l’Université Denis SASSOU-N’GUESSO de Kintelé, bientôt opérationnel, celles des télécommunications en cours de déploiement sur l’ensemble du Territoire national, l’interconnexion en cours en réseau à fibre optique entre le Congo et le Cameroun, le Congo et la République Centrafricaine, l’achèvement de la troisième phase du projet de couverture nationale et le Data Center gouvernemental, dont les études sont bouclées, tout porte à croire que le numérique se positionne comme un catalyseur de développement des sociétés modernes et de diversification de l’économie.