Le Centre Régional sur l’intelligence Artificielle lance ses premières Formations en ligne en janvier 2021

C’est au sein de l’Université Denis Sassou-N’Guesso, de Kintélé, au Congo-Brazzaville, qu’est logé le premier centre régional sur l’intelligence artificielle en Afrique. En attendant la mise a disposition des bâtiments fonctionnels dudit Centre au cours de l’année 2023, un atelier de revue à mi-parcours des travaux de sa mise en place, organisé à Brazzaville, 2 au 5 août 2021, sous la direction du ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Trois jours durant les participants à l’atelier de revue à mi-parcours des travaux de mise en place du Centre Africain de Recherche sur l’Intelligence Artificielle (CARIA), ont tracé la route à suivre pour établir le premier centre régional sur l’intelligence artificielle en Afrique.

Les experts de la CEA, communauté technique et universitaire, structures publiques et privées, société civile venus de plusieurs horizons ont fait œuvre utile dans cette marche vers l’opérationnalisation du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle.

Ces moments d’échanges et de partages ont été l’occasion d’apprécier l’engagement de des partenaires et les contributions de tous les participants.  Ce qu’a permis l’adoption d’une feuille de route permettant la réalisation des objectifs dans le calendrier prescrit dans le cadre de ce projet.

C’est ainsi, intervenant à la clôture des travaux de cet atelier Jean Paul Adam, Directeur Division Technologique, Changement Climatique et Ressources Naturelles, CEA, n’a pas manqué de souligner la nécessité de ce centre en ce millénaire : « La vision du centre est d’être le premier centre de recherche en IA en Afrique avec des laboratoires de pointe dans les domaines de l’intelligence artificielle qui pourraient répondre aux objectifs STI de la nation et du continent. »

Au cours des ces assises il s’est dégagé l’idée d’accélérer le processus de création du centre. Clôturant lesdits travaux, Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a pu mesurer l’engagement des différents acteurs impliqués d’aller vite vers le démarrage effectif des activités de ce centre, le tout premier en Afrique. « Nous avons constaté la détermination de tous les collaborateurs de démarrer des cours a partir de janvier 2022 dans un format virtuel. » A fait observer le ministre Léon Juste Ibombo.

L’investissement dans la construction du Datacenter de classe mondiale et les avancés réalisés dans la mise en ouvre des capacités 5G au Congo, seraient autant d’atouts à la création d’un environnement propice pour le développement de l’Intelligence artificielle et la réussite de ce centre.

Cet atelier a apprécié l’attention apporté au renforcement de l‘écosystème pour le développement de l’Intelligence Artificielle en ce qui concerne les règlements et le cadre légal.

De ce point de vue, le ministre Léon Juste Ibombo est revenu sur la vision du chef de l’Etat congolais d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique : « Cette vision se traduit, non seulement par l’implémentation des infrastructures indispensables, mais aussi par la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets. »Pouvait-il déclarer. Bien avant lui, Jean Paul Adam signifiait que « la réussite de ce centre va se mesurer surtout à travers sa contribution vers une industrialisation verte et durable du pays et du continent. »

Pour la commission économique des Nations unies pour l’Afrique ce centre sera aussi un partenaire privilégié pour le secteur privé pour encourager leur investissement dans ces technologies, mais aussi pour qu’il soit demandeurs des solutions pour les défis économiques auxquels les Etats africains font face. Ainsi l’intelligence artificielle devrait s’appréhender comme un levier pour multiplier les opportunités des start-ups, et de privilégier l’innovation et l’esprit entrepreneur.

Cela nécessitera une coopération forte et approfondie avec le secteur financier pour libérer l’investissement et le financement requis pour l’adoption des technologies autour de l’Intelligence Artificielle.

En somme, satisfait des conclusions de cette rencontre Léon Juste Ibombo a déduit que la plus-value découlant cet atelier contribuera tant au niveau national qu’international, à entreprendre des recherches sur les implications juridiques, éthiques, économiques et sociétales des technologies d’Intelligence Artificielle, ainsi que de développer des outils, produits et services basés sur l’intelligence artificielle, afin d’aider le continent africain dans son ensemble à adopter la mise en œuvre de cette nouvelle technologie.

Intégration : vers l’interconnexion par fibre optique du Congo avec le Cameroun 

 

le ministre Ibombo procédant à la pose de la première pierre

L’acte de pose de la 1ère pierre, marquant le lancement officiellement des travaux de construction du réseau d’interconnexion à fibre optique, entre le Congo et Cameroun a été posé, ce samedi 8 août 2020, à Ntam, localité du département de la Sangha, frontalière avec le Cameroun, par Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, en présence du  représentant du Cameroun, Mohamadou Saoudi et des autorités locales.
Bien avant la pose de la 1ère pierre pour le début effectif des travaux, des mots ont été prononcés pour saluer, au travers de cet acte, la concrétisation de la volonté affichée et exprimée, depuis 2007, par les chefs d’Etat de la CEMAC en général, de ceux du Congo et du Cameroun en particulier, d’interconnecter les pays membres de la Communauté.
Les travaux lancés par Léon Juste Ibombo constituent la deuxième phase du projet Central African Backbone (CAB II), qui « vise l’interconnexion inter-Etat en réseau fibre optique », a fait savoir le coordonnateur national par intérim dudit projet, pour le compte du Congo, Michel Ngakala.
Il s’agira, pour rentre possible cette interconnexion, de construire 347km de réseau en fibre optique, avec pour point de départ la ville de Ouesso, chef-lieu de la Sangha et Ntam, comme point de raccordement avec le Cameroun. De manière précise les sociétés adjudicataires du marché, à l’ouvrage déjà sur terrain, sont chargées de construire six postes techniques, de procéder à la pose de 347km de fibre optique de 72 brins, de 705km de tube PEHD, de 347km de grillage avertisseur, de plus de 350 chambres L3TV.
Il est prévu, en outre, la fourniture, l’installation et la configuration des équipements actifs de transmission, d’un système de télésurveillance, avec cameras IP pour la surveillance centralisée des sites techniques, des équipements d’énergie. A cela s’ajoutent la mise en place d’un système d’alimentation électrique hybride pour l’ensemble des six sites, ainsi que d’un système de gestion et de monitoring de l’ensemble du réseau.
Les travaux de la ligne dorsale à fibre optique d’Afrique centrale Cab composante Congo, financés par la Banque africaine de développement (BAD) à environ 66,5 millions d’euros, soit plus de 155,3 milliards FCFA, une fois achevés renforceront l’intégration sous régionale, créeront un climat favorable au développement de l’économie numérique et boostera la productivité, a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo, après avoir accompli le geste historique de pose de pierre, tout en ajoutant à partir de Ntam le Congo se dote une autre redondance, après celle qui le raccorde au Gabon, à partir de Mbinda.
Le secrétaire général du ministère camerounais des télécoms, représentant sa tutelle à cette cérémonie, Mohamadou Saoudi, après avoir présenté niveau appréciable d’avancement des travaux, coté camerounais, a rassuré faire le point à sa hiérarchie sur ce qu’il a vu et entendu, tout en soutenant que l’interconnexion en construction est « un excellent projet intégrateur. »
L’infrastructure en construction, désenclave les localités qu’elle traverse et offre, par la même occasion, la possibilité au Congo de ne rater la révolution numérique, de digitaliser au maximum son administration, et par conséquent d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique, conformément au programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, dans le numérique.

Journée mondiale des télécommunications : le gouvernement invite les congolais à réfléchir sur le rôle des TIC dans le développement intelligent et durable

Ce dimanche 17 mai 2020, le Monde a célébré la journée des télécommunications, sous le thème « Connect 2030 ; Les TIC au service des ODD ». Occasion pour le Gouvernement congolais, par la voix de Léon Juste IBOMBO, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, par une déclaration officielle, d’inviter la communauté nationale à réfléchir aux avancées par les TIC pour faciliter le passage à un développement intelligent et durable. (Intégralité de la déclaration du gouvernement de la République du Congo.)

 Déclaration du Gouvernement à l’occasion de la journée mondiale des télécommunications célébrée sous le thème : Connect 2030 ; Les TIC au service des ODD. 17 mai 2020

Mes chers compatriotes,

C’est dans un contexte de crise sanitaire mondiale COVID19 à forts risques que notre pays, à l’instar de la Communauté internationale, célèbre ce 17 Mai 2020, la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.

Ce jour marque, la création de l’Union Internationale des Télécommunications, UIT en sigle. Ceci se passait le, 17 mai 1865, avec la signature à Paris de la première Convention télégraphique internationale. Notons que l‘UIT est une institution spécialisée des Nations Unies pour le développement des technologies de l’information et de la communication.

L’année 2020 représente une occasion unique pour les membres de l’Union de célébrer la contribution des Technologies de l’Informations et de la Communication au progrès de la société de l’information et du savoir, et de présenter le « Programme Connect 2030 pour le développement des télécommunications/TIC dans le monde « . Le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Antonio GUTERRES déclare à cet effet que, je cite : « les technologies de l’information peuvent être porteuses d’espoir, car elles permettent à des milliards de personnes dans le monde entier de créer et d’entretenir des liens » fin de citation.

Dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, (ODD), adopté en vertu de la Résolution A/70/1 de l’Assemblée Générale des Nations Unies et qui compte 17 objectifs de développement durables, il est reconnu que « l’expansion de l’informatique et des communications ainsi que l’interdépendance mondiale des activités ont le potentiel d’accélérer les progrès de l’humanité et de réduire la fracture numérique« .

Aussi, la Résolution 200 adoptée à la Conférence des plénipotentiaires de Dubaï en 2018, recommande-t-elle, désormais, une coordination avec le plan stratégique de l’Union pour la période 2020-2023, et en particulier de mettre l’accent sur la manière dont les avancées techniques des dix prochaines années contribueront à atteindre plus rapidement les Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations Unies.

Mes chers compatriotes,

Le thème « Connect 2030: les TIC au service des Objectifs de développement durable (ODD) » célébré cette année, permettra aux membres de l’UIT de réfléchir aux avancées dans le secteur des TIC propres à faciliter le passage à un développement intelligent et durable. Il mettra en avant les solutions concrètes reposant sur les TIC et les tendances qui se font jour pour promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, afin de contribuer à la réalisation des cinq buts stratégiques du Programme Connect 2030: à savoir : la croissance ; l’inclusion ; la durabilité ; l’innovation et le partenariat.

Mesdames et messieurs,

Chers compatriotes,

Nous vivons à l’ère du numérique où les frontières traditionnelles entre les mondes physique et virtuel se réduisent. La connectivité large bande est aujourd’hui indispensable pour garantir les résultats attendus du plan stratégique du Programme Connect 2030.

Il est aujourd’hui admis de tous, que le développement numérique est un catalyseur du développement durable. Afin d’en concrétiser pleinement les avantages, il est impératif d’encourager le déploiement de réseaux large bande haut débit, en les rendant accessibles à tous, y compris sur le plan financier.

En ce qui concerne notre pays, les efforts du président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, méritent d’avantage l’accompagnement de la communauté internationale des TIC.

Il a d’ailleurs, inscrit, l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique comme axe majeur de son contrat social, décliné dans la Marche vers le développement, Allons plus loin ensemble, et la stratégie Congo vision digital 2025 a été approuvée à cet effet.

Cette stratégie prescrit, entre autres, au Gouvernement d’opérationnaliser le fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques, pour permettre que les réseaux de télécommunications soient accessibles sur l’ensemble du territoire national et ce, à des coûts abordables pour tous.

C’est pourquoi, au cours de cette année 2020, quelques localités des Départements, jusque-là non desservies, comme BOUANIELA, BOYELLE, IKPEMBELE, MBOUMBEE, ANGOUANI, OKASSA, LES-SARAS, BOKOMA, NGOKO, LOULOMBO, pour ne citer que celles-là, seront connectées en réseaux de télécommunications.

De même, en harmonie avec les chefs d’État de la sous-région, le président de la République, a aussi prescrit l’interconnexion en fibre optique de notre pays avec les Etats frontaliers, ceci dans le cadre du projet Central African Backbone.

Par ailleurs, en  soutien à la lutte contre le Covid 19, le Gouvernement a obtenu, des sociétés de télécommunications certaines mesures pour lui faciliter l’accès à leurs services pour le bien-être des populations.

En  offrant par exemple, la gratuité de certains services et en favorisant le télétravail, la télé éducation, les vidéoconférences, en donnant à leurs clients la possibilité de différer leurs paiements, en annulant les frais sur les transferts monétaires mobiles, en augmentant ou en suspendant les plafonds de données.

Dans cette même perspective, le gouvernement de la république du Congo, à travers le ministère en charge des télécommunications et celui en charge de la santé, travaille déjà en étroite collaboration avec le Système des Nations Unies au Congo, afin de mettre en place des plateformes digitales de lutte contre le COVID-19.

Mes chers compatriotes,

L’édition de 2020 de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, qui se déroule en pleine crise sanitaire mondiale due au coronavirus Covid 19, permettra aux membres de l’Union et aux autres parties prenantes de premier plan :

·         de réaffirmer une vision mondiale commune d’une société de l’information s’appuyant sur un monde interconnecté ;

·         d’adopter et de promouvoir le Programme Connect 2030 en tant que contribution des TIC pour atteindre plus rapidement les ODD, et

·         de sensibiliser l’opinion aux perspectives qu’ouvre l’utilisation de l’internet et des autres TIC dans les domaines économique et social, ainsi qu’aux moyens permettant de réduire la fracture numérique. ​

Pour terminer mon propos, je voudrais saisir l’opportunité que m’offre la célébration de cette journée, pour exprimer toute la gratitude de l’Etat congolais et de son Gouvernement à l’Union Internationale des Télécommunications, dont le soutien et les différents appuis à notre pays sont très appréciables.

Les remerciements de l’Etat Congolais et du Gouvernement vont également à l’endroit des acteurs et partenaires du secteur des TIC au Congo, tout en les encourageant à redoubler d’efforts, à tirer toujours davantage profit du rôle catalyseur que doivent jouer les TIC, dans leur œuvre de promotion des Technologies de l’Information et de la Communication, afin de contribuer à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

Vive la journée mondiale des télécommunications.

Vive la coopération internationale dans le domaine des TIC.

Je vous remercie.

Interview🎙 : Franck SIOLO, directeur du cabinet du ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique confirme la section du câble WACS et estime la durée de réparation

Franck SIOLO Directeur du cabinet du Ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie

Franck SIOLO Directeur du cabinet du Ministre des Postes, Télécommunications et de l’EconomieFranck SIOLO, Directeur du cabinet du Ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique

C’est pendant la matinée du 16 janvier, qu’il a été observé au Congo Brazzaville une coupure du réseau internet sur l’ensemble du pays. Avec pour cause, selon les opérateurs locaux ,un dysfonctionnement du câble WACS (West African Cable System) par lequel passe le raccordement du réseau local. Un souci qui a pénalisé plusieurs entreprises et particuliers dans leurs différentes activités liées à internet. Conscient de l’ampleur de la situation actuelle, le ministère des postes, télécommunications et de l’économie numérique nous a ouvert grandement ses portes pour éclairer l’ensemble des congolais, avec FRANCK SIOLO, directeur du cabinet du ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique.

CD: Bonjour monsieur Franck, nous espérons que vous allez bien.

FS: Bonjour Congo Digital, je me porte bien et merci pour l’espace que vous me donnez via votre plateforme pour essayer d’apporter une lumière sur ce Black-out internet dans le pays.

CD: Quel est le problème réel qui a plongé l’ensemble du pays dans une journée sans internet ?

FS: Il convient de relever d’entrée de jeu qu’il s’agit hélas, des incidents qui peuvent survenir à tout moment. Les dernières informations sur les investigations en cours, réalisées par le système WACS, révèlent une coupure franche entre la station soixante au Portugal et la station de Londres sur le câble qui assure la continuité du WACS.
Un deuxième défaut est localisé en RDC où l’on soupçonne deux répétiteurs en défaut. Mais depuis hier à 15h,  le centre de supervision du WACS a ordonné la restauration du trafic par voies parallèles. Ceci a permis le rétablissement du trafic au niveau de Matombi, permettant ainsi à Congo télécom d’octroyer les capacités aux opérateurs de manière progressive. La situation s’est nettement améliorée depuis ce jour.

CD: En 2017 un problème similaire était survenu, et parait-il que le gouvernement avait pris les dispositions pour passer outre cette situation la prochaine fois. D’où la naissance du projet CAB, qu’en est-il de ce projet aujourd’hui ?

FS: Les dispositions prises par le gouvernement pour pallier ce genre de situation à travers le projet CAB, consiste à assurer des liaisons internet de redondance avec les pays de la sous région, le Gabon en l’espèce, qui est approvisionné par un autre fournisseur que le WACS en vue de nous servir de solution de secours en cas de black-out. À ce jour, tout est entrain d’être mis en œuvre par le délégataire chargé d’exploiter et de maintenir ce réseau côté Congo pour que le trafic soit effectif sur cette ligne, en harmonie avec le Gabon.

CD: Combien de temps faudrait-il pour réparer ce câble WACS ainsi que les défauts observés au niveau de la RDC ?

FS: Le délai de réparation du câble WACS est estimé à un mois, d’après Alcatel-sub marine. Si toutefois, les autorisations sont délivrées à temps.

CD: De nos jours, internet est au centre de plusieurs activités entrepreneuriales, que diriez-vous aux congolais qui pour certains n’arrivent plus à travailler convenablement par manque d’internet dans le pays ?

FS: Pour les citoyens qui ont quelques difficultés à travailler, il convient de relever que la situation s’améliore considérablement avec la solution d’approvisionnement par voie parallèle ordonnée par le système WACS notamment en la prise IP au sud de l’Afrique,  et aussi par le mécanisme engagé par certains opérateurs consistant à s’approvisionner par voie satellitaire.

CD: Comment certains opérateurs ont pu retrouver la liaison avec un faible débit ?

FS: Certains opérateurs usant des mécanismes d’approvisionnement sus évoqués ont effectivement pu retrouver un bon débit Internet. Il faut relever qu’il s’agit de mécanismes de secours habituels et recommandés quoique coûteux.

 

Propos recueillis par

Restra POATY/Congodigital

APPEL A CANDIDATURES: CYCLES INTERNATIONAUX DE L’ENA ET L’IRA OUVERT JUSQU’AU 15 NOVEMBRE 2019

 

 

 

TELECHARGER DOC-20191105-WA0025 

LA Campagne de recrutement des auditeurs pour  l’Ecole nationale d’Administration (ENA) est ouvert jusqu’au 15 novembre 2019

Haut fonctionnaire, vous souhaitez vous perfectionner, développer de nouveaux savoir-faire directement liés à vos missions, échanger, comparer avec de hauts responsables de l’administration publique du monde entier ?

Chaque année l’ENA sélectionne environ 80 candidats étrangers pour ses cycles internationaux ainsi que ceux des Instituts régionaux d’administration (IRA).
Vous pouvez être l’un deux si vous remplissez les conditions requises.
www.ena.fr/index.php/Europe-International/Programmes-de-formation-internationaux/Les-cycles-longs

Fière de ses 70 ans d’excellence, l’ENA aujourd’hui est l’École de management de la haute fonction publique, française européenne et internationale. Elle attire de jeunes fonctionnaires et des fonctionnaires déjà expérimentés de plus de 100 pays dans le monde

3 cycles de formation de longue durée sont ouverts aux fonctionnaires et agents publics étrangers :

Cycle International Long (CIL) de l’ENA

■ Cette formation diplômante est couplée à trois parcours de masters professionnels en « Communication des institutions publiques », en « Action publique en Europe » et en « Administration publique générale » organisés par l’ENA en partenariat avec de prestigieuses universités française : Paris CELSA ; Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et l’Université de Strasbourg.

Durée : 12 mois + 2 mois optionnels – pour des hauts fonctionnaires juniors.
NB : Le CIL peut être ouvert aux futurs fonctionnaires après dérogation.

Le Cycle International de Perfectionnement (CIP) de l’ENA

■ Cette formation diplômante est couplée à deux parcours de masters professionnels en « Administration publique et affaires internationales » et en « Administrations publique spécialisée » organisés par l’ENA en partenariat avec l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Université de Strasbourg.
Durée : 8 mois pour de hauts fonctionnaires confirmés.

Le Cycle International des IRA (CiIRA)

■ Cette formation diplômante (possibilité de valider un diplôme de Master 2) est couplée à trois parcours de masters professionnels en « Communication des institutions publiques », en « Action publique en Europe » et en « Administration publique générale » organisés par l’ENA en partenariat avec de prestigieuses universités françaises : Paris CELSA ; Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et l’Université de Strasbourg.
Durée : 8 mois – pour de jeunes fonctionnaires souhaitant renforcer ou élargir leurs compétences
Les candidats intéressés doivent exercer des responsabilités de niveau supérieur dans l’administration, être parfaitement francophones, maîtriser l’anglais et disposer d’un niveau master 1 ou équivalent.
La procédure de sélection est commune aux cycles de l’ENA et des IRA.

CALENDRIER

■ Inscription en ligne du 16 octobre au 15 novembre 2019.

lien inscription https://candidature-formation.ena.fr/registration/action364/info/

 

■ Sélection des candidats sur dossiers (par l’ENA) du 16 novembre au 30 novembre 2019.
■ Transmission aux ambassades de la liste des candidats à convoquer aux écrits du 1er au 31 décembre 2020.
■ Épreuves écrites organisées du 6 au 13 janvier 2020 par les services des ambassades.
■ Épreuves orales organisées du 16 mars au 10 avril 2020 par les services des ambassades.
■ Comité final de sélection : mai 2020.
■ La rentrée du cycle des IRA et du CIL est programmée le 31 août 2020.
■ La rentrée du CIP est programmée en décembre 2020.
EN SAVOIR PLUS
Site de l’ENA > Rubrique > Formations et admissions > les Cycles internationaux

Depuis plus de 60 ans, l’ENA accueille des élèves étrangers, en provenance de tous les continents.
Près de 3800 élèves étrangers en provenance de 134 pays ont déjà été formés.

Sites des IRA :
IRA de Lyon ( www.ira-lyon.gouv.fr )
IRA de Metz ( www.ira-metz.gouv.fr )
IRA de Bastia  ( www.ira-bastia.gouv.fr )
IRA de Lille ( www.ira-lille.gouv.fr )
IRA de Nantes ( www.ira-nantes.gouv.fr )
Contacts
Contact ENA
Cosimo DI TURI
Gestionnaire du recrutement des élèves étrangers
Département des stages et de la sélection des élèves étrangers.
Tél : +33 (0)3 88 21 44 87

 

MINISTERE DES POSTES, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N° 007/MPTEN/2019/UCP/CAB

 

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N° 007/MPTEN/2019/UCP/CAB

MODERNISATION DES INFRASTRUCTURES DES ETABLISSEMENTS DE PRISE EN CHARGE DES PERSONNES VULNERABLES

PROJET DE LA DORSALE A FIBRE OPTIQUE D’AFRIQUE CENTRALE(CAB) – COMPOSANTE CONGO

Référence de l’accord de financement : 2000200000001

N° d’Identification du Projet : P- CG- GB0-002                                                        

  1. Le Gouvernement de la République du Congo a reçu un financement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) afin de couvrir le coût du projet de la Dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB), Composante Congo, et a l’intention d’utiliser une partie des sommes accordées au titre de ce prêtpour financer le contrat d’une firme en charge de l’étude relative à la modernisation des infrastructures des établissements de prise en charge des personnes vulnérables.

Les services prévus au titre de ce contrat consistent à appuyer le ministère des affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité dans la réalisation de l’étude de faisabilité relative à la modernisation des infrastructures des établissements de prise en charge des personnes vulnérables. Dans les grandes lignes, le cabinet sélectionné devra mener les activités suivantes :

  • réaliser un diagnostic approfondi sur l’état des infrastructures et des ressources humaine du secteur des affaires sociales ;
  • étudier la faisabilité de modernisation des structures spécialisées ;
  • réaliser les études techniques d’implémentation des structures ;
  • produire un document de programme d’exécution technique et financière ; et
  • élaborer des avant projets sommaires et détaillés.

La présente mission aura une durée d’exécution de trois (3) mois.

  • Le Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique (MPTEN) invite les consultants à présenter leurs candidatures en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, disponibilité de personnel qualifié, etc.). Les consultants peuvent se mettre en association pour augmenter leurs chances de qualification.
  • Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes à la Politique d’acquisition de la Banque africaine de développement en date d’octobre 2015 disponible sur le site web de la Banque à l’adresse : http://www.afdb.org.
  • Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse mentionnée ci-dessous aux heures d’ouverture de bureaux suivantes : 09h00-16h00 heure locale (TU+1)
  • Les expressions d’intérêt doivent être déposées à l’adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 31 octobre 2019 à 16h00 heure locale (TU+1) et porter expressément la mention « Avis à Manifestation d’Intérêt pour le recrutement d’une firme en charge de l’étude relative à la modernisation des infrastructures des établissements de prise en charge des personnes vulnérables » ou transmis par mail à l’adresse ci-après :

Unité de Coordination du Projet CAB – République du Congo

À l’attention : M. Yvon Didier MIEHAKANDA, Coordonnateur du projet CAB-Congo

Rue Locko Issac, derrière l’ambassade des Etats Unis

Tel : +242 06 835 00 41

Mail : contact@cabcongo.com; omfnadin@gmail.com

                                                                     

Fait à Brazzaville le 17 octobre 2019

                                                                       

Yvon Didier MIEHAKANDA

                                                                    Coordonnateur du projet CAB-Congo