ATELIER RÉGIONAL DES PAYS FRANCOPHONES ET ANGLOPHONES SUR L’INNOVATION, FIRMIN AYESSA A OUVERT LES TRAVAUX.

L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation se tient à Brazzaville, du 14 au 16 octobre 2019, avec pour résultats attendus, faire progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Ces assises ont été ouvertes par Firmin Ayessa, vice-premier ministre congolais.

Les bouches autorisées qui ont pris la parole à la tribune, à l’ouverture des travaux, ont présenté les enjeux de ce millénaire et de la Révolution de ce siècle, qu’il ne faut pas, absolument rater.

Sur cette base, les sachants et autres personnes ressources, réunis dans la banlieue Nord de la capitale congolaise, se propose de renforcer les capacités et les compétences régionales et nationales en matière de développement des écosystèmes numériques, y compris la conception de politiques, de programmes et de projets de mise en œuvre.

C’est pour autant dire que le contenu de cet atelier s’appuie sur la ‘boîte à outils’ lancée récemment pour «Combler la fracture de l’innovation numérique: une boîte à outils pour renforcer les écosystèmes centrés sur les TIC ». Il sera constitué essentiellement par une série de meilleures pratiques et initiatives nationales et régionales favorisant l’innovation et la transformation numérique axées sur les TIC.

Aussi, Jean Jacques MASSIVE LANDJI, représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, se réjouissant de l’organisation de cet atelier au Congo, a lancé une invite en direction du gouvernement congolais, de tout mettre en œuvre, afin de faire impliquer véritablement les TIC dans la gestion de la société. « Il est nécessaire d’encourager et de favoriser l’entrepreneuriat et les écosystèmes de startups », pouvait-il soutenir.

Cette rencontre internationale sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation, dont la préoccupation essentielle est d’« accélérer la transformation digitale​ vers la 4ème révolution industrielle », est organisée par le Bureau de Développement des Télécommunications (BDT) de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans le cadre de la Conférence mondiale de développement des télécommunications 2017 (CMDT-17), tenue à Buenos Aires.

Au terme des réflexions et échanges, il devrait être rendu la manifeste, à partir de Brazzaville, la volonté des parties prenantes en faveur de l’intégration numérique, l’un des piliers des pays de la région africaine, tout en mettant notamment l’accent sur la promotion de l’adoption des technologies intelligentes et l’accélération de la transformation numérique, ainsi que sur le développement des compétences, l’accès aux talents numériques et aux technologies numériques appropriées.

Puisque cette grand-messe s’adresse aux parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique favorable à l’entrepreneuriat et à la création de jeunes entreprises, à la croissance et à l’expansion de petites entreprises, à la transformation du service public et à la transformation numérique spécifique au secteur.

A l’évidence, le programme de cet atelier a été adapté aux besoins des décideurs en matière de TIC, des régulateurs, des agences nationales d’innovation, des agences de développement, des entrepreneurs, des constructeurs d’écosystèmes, des acteurs financiers, des universités et des institutions prêtes à entreprendre un processus de transformation numérique favorisant l’innovation centrée sur les TIC et élaborer des approches cohérentes pour amener les pays vers une économie axée sur l’innovation.

Intervenant à cette tribune, Léon Juste Ibombo, Ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a rappelé l’importance de cet atelier, qui, précise-t-il, « est une occasion d’accroitre la compétitivité en télécommunications, la productivité, les méthodes de travail devant permettre aux pays membres d’atteindre la 4e révolution industrielle. »

Léon Juste IBOMBO, a ajouté que la technologie et l’innovation constituent, actuellement des moteurs de transformation structurelle des économies et un facteur transversal et déterminant de l’économie mondiale : « cet ensemble technologie – innovation va jouer un rôle essentiel dans la réalisation de nombreux objectifs du développement durable et dans la mise en œuvre des moyens d’y parvenir. » Pouvait noter le ministre congolais en charge ce secteur.

En définitive, Brazzaville devrait donner des signaux en matière d’identification des parties prenantes, des champions et des programmes de bonnes pratiques de la région intéressés à entreprendre des examens nationaux des écosystèmes d’innovation centrés sur les TIC, faisant ainsi progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Somme toute, au terme des travaux, les participants disposeront de méthodologies, de cadres, d’outils et d’études de cas pertinentes pour accélérer la transformation numérique en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise.

Il sied de signaler que c’est au cours de cette cérémonie d’ouverture qu’a été attribué le 1er prix sur l’innovation numérique, lancé le 6 septembre 2019, par le ministre Léon Juste Ibombo, aux huit lauréats ayant présenté des projets innovants et convaincants. Ils bénéficieront, ainsi, des formations, des stages pratiques dans certaines entreprises en Chine.

Communiqué conjoint portant ouverture du concours d’entrée en première année à l’École Supérieure Internationale de Génie Numérique de l’Université Inter-États Congo-Cameroun à Sangmelima au cours de l’année 2019-2020

A compter de la date de signature du présent communiqué, il est ouvert pour le compte de l’année académique 2019-2020, un concours d’entrée en première année de formation des ingénieurs à l’Ecole Supérieure Internationale de Génie numérique de l’Université Inter-Etats Cameroun-Congo

(Site de Sangmelima). Le nombre de places par parcours de formation est réparti ainsi qu’il suit: