Le budget 2023 du Patn arrêté à plus de 13 milliards de Fcfa

Les membres du Comité de pilotage (Copil) du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn) ont adopté, le 11 avril à Brazzaville, le Plan de travail et budget annuel (Ptba) 2023 dudit projet à la somme de 13 milliards 995 millions 349 mille 446 Fcfa, en vue d’appuyer la transformation numérique en ce qui concerne la prestation des services publics.

Adopté lors de la première session ordinaire dudit comité, ce Ptba est sous réserve de la revue de la stratégie du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria), par le ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, et de l’examen par la Chambre de commerce de l’activité concernant l’appui aux incubateurs et au sens de l’innovation.

Le Ptba 2023 va renforcer l’accélération numérique, développer la connectivité à large bande et à l’inclusion numérique, améliorer la prestation et l’accès aux services numériques centrés sur les personnes et la gestion du projet. S’agissant de ce projet, 27 structures sont bénéficiaires directs, parmi lesquels les agences, les ministères, les incubateurs et les universités.

Au cours de cette première session, les membres du comité de pilotage ont reformulé des recommandations à l’endroit du projet. Il s’agit, entre autres, de mettre à la disposition de tous les membres du comité de pilotage les documents en format électronique, de mettre le Ptba et le plan de passation des marchés à la disposition des membres du Copil pour une bonne appréciation des budgets des activités et d’inscrire l’appui des incubateurs du Ptba.

Intervenant à l’ouverture de cette session, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a recommandé aux membres du Copil d’examiner les activités sur la connectivité des universités ‘’Marien Ngouabi’’ et ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’, de certains bâtiments administratifs et des zones enclavées, tel que le département de la Likouala, et d’œuvrer à la modernisation de l’état civil.

De son côté, le président du Copil, M. Sosthène Likouka, a exhorté les membres du comité à veiller à la mise œuvre desdites activités.

Financé par le Banque mondiale et lancé officiellement en janvier 2023, le Patn a pour but d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.

Vers la numérisation de la Sopeco par la mise en exploitation de l’épargne digitale Nova

Le Président directeur général de la société Atdxt, M. Gournatan Saravana Murty, et la directrice générale de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), Mme Ludovique Mbossa Mabwere, ont signé, le 29 mars à Brazzaville, une convention pour la digitalisation de la Sopeco, par la mise en exploitation de l’épargne digitale Nova, en vue d’offrir des services financiers digitaux à la population.

Signée en présence du ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, cette convention va permettre aux deux parties de travailler ensemble pour relever le secteur épargne de cette société avec une nouvelle appellation épargne numérique, afin que celle-ci s’arrime également aux nouvelles technologies et rehausser ainsi l’économie du pays.

Ces services financiers digitaux vont participer à l’inclusion financière, sociale, numérique et économique des citoyens, a dit la directrice générale de la Sopeco.
Selon elle, il s’agira d’accompagner les personnes et entités, particulièrement les micros, petites et moyennes entreprises, pour lesquelles l’accès aux produits financiers reste encore un parcours du combattant.

Poursuivant son propos, Mme Mbossa Mabwere a signifié que l’ambition de sa structure est de vulgariser ces produits inclusifs, allant de l’épargne digitale et du wallet au micro crédit à terme, grâce à une plateforme numérique et au téléphone. Cela, pour permettre à la femme commerçante de pouvoir acheter la marchandise, sans pour autant avoir des fonds disponibles, et la revendre en générant de nouveaux revenus, afin de pérenniser son affaire.

Ainsi, elle a remercié son partenaire, la société Atdxt, experte dans le domaine des infrastructures et de la transformation numérique, en particulier dans les pays en développement. Aussi, elle a appelé les responsables de cette entreprise à croire en la Sopeco et en sa capacité à se renouveler, en vue de répondre aux nouvelles attentes des populations désireuses d’avoir des services rapides, de qualité, disponibles en tout lieu et en tout temps, via son smartphone.

De l’avis du ministre en charge de l’Economie numérique, le partenariat entre la Sopeco et Atdxt va élargir l’écosystème numérique en offrant au public des services d’épargne digitaux modernes par le biais de la plateforme Nova digitale.

Par ailleurs, M. Ibombo a fait savoir que ce protocole fixe les principes de base pour la numérisation de la poste, qui contiennent des dispositions claires d’un partenariat mutuellement avantageux en termes de transfert de compétences et d’exploitation d’un sous-secteur de l’épargne par des moyens digitaux innovants.

 

La société Atdxt spécialisé dans la digitalisation est basée à Dubaï. Elle est installée dans plusieurs pays parmi lesquels, l’Inde, l’Angleterre, les États-Unis et la République démocratique du Congo (RDC).

Congo-Communications électroniques : Alla et Mossendé connectée

Mossendé et ses environs, dans le département des Plateaux vont utiliser à compter de ce jour le téléphone, l’internet et bien d’autres outils des TIC. L’antenne y donnant accès a été mise en service, ce lundi 13 mars 2023, par le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie.

Faisant partie des zones blanches, puisque non couverte jusqu’à la date d’aujourd’hui par les communications électroniques, la zone de Mossendé s’ouvre ce jour au reste du pays et du monde, grâce à l’antenne qui fait souffler le vent de la modernité dans cette zone rurale. De ce point, prenant la parole pour la circonstance, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste Ibombo, a fait observer que « La couverture en communications électroniques des zones rurales est une prescription expresse de Son Excellence Monsieur DENIS Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat. »

Fort de cette orientation de travail du chef de l’Etat congolais et s’appuyant sur la volonté affichée du président Denis Sassou-N’Guesso, le ministre Léon Juste Ibombo, par l’entremise du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FASUCE), s’emploie à connecter les territoires pour permettre à tous de bénéficier des services universels en communications électroniques.

« …En ayant fait de l’Economie Numérique, un des six piliers du Plan National de Développement 2022-2026, traduction programmatique de son projet de société “Ensemble poursuivons la marche” la couverture, ce jour, en réseau de communications électroniques de MOSSENDE vient matérialiser cette feuille de route dans cette partie de notre pays. »

Pouvait soutenir Léon Juste Ibombo, avant de déduire « Cette localité de plus de plus de six cent (600) âmes est désormais connectée au reste du pays et du monde. »

L’inauguration de cette antenne en communications électroniques fera éclore une autre forme d’économie, à savoir l’économie informelle, avec le développement de plusieurs activités d’autonomisation des jeunes.

A l’évidence, les populations de Mossendé pourront, donc, effectuer des transactions financières électroniques, à l’instar des transferts d’argent Mobile Money, Airtel money, PosteMobile.

Il revient aux bénéficiaires d’en faire un bon usage et veiller à sa pérennité, pour leur plus grand bonheur.

Peu avant l’inauguration de cette antenne en communications électroniques, le ministre Léon Juste Ibombo a mis en service, le dimanche 12 mars 203, de la salle multimédia du collège de Tchikapika ; une illustration des efforts du gouvernement congolais d’accélérer la transformation digitale du pays.

Inauguration de la salle multimédia du CEG OKONGO DIMI de TCHIKAPIKA

Le CEG OKONGO DIMI de Tchikapika dans le département de la cuvette est désormais doté d’une salle multi-media ,ce grâce au Fonds pour l’Acces et Service Universels des Communications Electroniques ( Fasuce).

Celle-ci est equipée de 15 ordinateurs de dernière génération sous le système windows, d’un (1)video-projecteur, d’un panneau solaire et d’une connectivité internet de 10 Megabit/seconde. cette structure a été inaugurée ce dimanche 12 Mars 2023 par le Ministre Léon Juste Ibombo des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, en sa qualité du président du Fasuce, ce en présence du Ministre d’Etat Jean Jacques Bouya de l’Aménagement du Territoire

et de Louis Marc SAKALA Directeur Général de l’arpce, secrétaire Général du fonds. La salle multimédia inaugurée est une opportunité pour les élèves de cet établissement scolaire de s’acclimater à l’outil informatique à l’instar des autres enfants du pays.

A noter qu’ en deux ( 2) années d’excercice, le Fasuce a deja connecté plus de 120 localités et 10 établissements universitaires et scolaires dotés des salles multimédias.

Signature d’un accord pour opérationnaliser l’interopérabilité des services de transactions électroniques

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le Président directeur général de la société Médiasoft Lafayette, M. Bakary Kamara, ont signé le 15 février à Brazzaville, un accord pour opérationnaliser une plateforme interopérable des services financiers numériques entre les différentes sociétés de téléphonie mobile.

Cet accord qui va se développer à travers la technologie de l’Intelligence artificielle (Ia) dénommée ‘’Congopay’’, via un code Qr, permettra aux deux parties de mutualiser les efforts pour l’interopérabilité des marchands et  des plateformes de paiement.

De même, il favorisera la mise en place d’une plateforme de monnaie électronique au niveau national, ainsi que l’uniformisation des méthodes de paiement.

A l’issue de la cérémonie de signature, le ministre en charge de l’Economie numérique a dit que cette plateforme accompagnera les populations à tirer profit des bénéfices de l’économie numérique en favorisant l’inclusion financière dans la société.

«C’est une bonne opportunité de pouvoir collaborer et de faire en sorte qu’on arrive à matérialiser l’ambition du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou N’Guesso, qui a fait de l’économie numérique l’un des six piliers du Plan national de développement (Pnd) 2020-2026. Donc notre rôle est de favoriser et de créer beaucoup plus de valeur ajoutée, dans le cadre du développement de cette économie», a confié M. Ibombo.

Remerciant le ministre en charge de l’Economie numérique pour avoir fait confiance à une structure africaine, le Pdg de Médiasoft s’est engagé à contribuer efficacement au développement du pays et à participer à la réalisation de l’ambition du gouvernement congolais en réussissant la mission qui lui est assignée.

«Nous allons commencer avec le gouvernement congolais. Ça sera une première et je suppose que nous serons des incubateurs pour d’autres entreprises congolaises qui viendront travailler avec nous pour ce projet», a fait savoir M. Kamara.

Médiasoft Lafayette est une société à responsabilité limitée basée en Côte d’Ivoire, dont le capital est de 10 millions FCfa. Elle est spécialisée dans le domaine de la monétique depuis 25 ans et collabore avec toutes les grandes enseignes de la monétique.

Les experts de l’Uit réfléchissent sur les questions relatives au développement des Tic

 

 

 

 

 

 

Plus de cinquante experts de plusieurs pays membres du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union internationale des télécommunications (Uit) pour l’Afrique, réfléchissent du 7 au 9 février à Kintélé dans le département du Pool, sur les questions économiques, financières et politiques liées au développement des Techniques de l’information et de la communication (Tic).

Au cours cette réunion qui s’inscrit dans le prolongement de l’étude des rapports sur l’évolution des marchés des télécommunications et Tic en Afrique, les experts vont plancher entre autres sur la tarification et comptabilité des réseaux de nouvelle génération (Ngn), la connectivité Internet internationale, l’échange de trafic IP et le coût de la fourniture des services financiers mobiles (Mfs).

Ouvrant les travaux, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Leon Juste Ibombo a indiqué que toutes ces thématiques exigent que tous les systèmes de régulation soient repensés, en les adaptant aux technologies numériques en vue d’apporter des réponses aux besoins des populations, entre autres, en service financier mobile.

« Il s’agit d’assurer aux populations des services de qualité sur les réseaux mobiles à des coûts abordables, sans compromettre le devenir du secteur », a-t- il dit.

Par ailleurs, il a souligné l’importance pour les experts de protéger le marché des Télécommunications en définissant des approches de solutions permettant aux opérateurs de garantir leur chiffre d’affaires et leur marge, avec l’implication des gouvernements et régulateurs.

«Au Congo, la réflexion prévoit un nouveau cadre juridique du secteur des Télécommunications et de régulation afin de répondre aux exigences des technologies numériques à l’avantage de toutes les parties prenantes. En réalité, les télécommunications dans nos pays peuvent se prévaloir autant que l’économie numérique, de continuer à porter l’étendard de développement socio-économique de notre continent», a-t-il ajouté.

Pour, le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala, le développement des télécommunications et des Tic constituent un élément essentiel du développement socio-économique en général et de l’intégration économique régionale en particulier.

«De ce fait, l’esprit de ces travaux est de doter notre région d’outils et mécanismes favorables à la progression des marchés et des services distincts et réglementés. S’il est admis que notre secteur s’inscrit comme catalyseur de la croissance socio-économique, il nous faut trouver les moyens de dégager de bonnes orientations et de continuer sans relâche à connecter le continent», a-t-il poursuivi.

Pour M. Sakala, cette réunion est une occasion de déterminer avec clarté le chemin à suivre et de renouveler leur engagement concernant le développement des Tic en Afrique. « Les enjeux qui nous attendent sont énormes mais ensemble, nous y arriverons », a-t-il assuré.

Organisée par le Bureau de la normalisation des télécommunications de l’Uit en partenariat avec l’Arpce, cette réunion œuvre à améliorer la compréhension des aspects financiers et économiques associés à la croissance des Tic, notamment en ce qui concerne le passage aux réseaux IP et NGN/futurs et l’augmentation exponentielle des communications mobiles sans fil.

Lancement du Patn pour améliorer l’accès à l’internet

Le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, M. Jean Jacques Bouya, représentant le Premier ministre, a lancé, le 24 janvier à Brazzaville, l’opérationnalisation du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), en vue d’améliorer l’accès des Congolais mal desservis à l’internet haut débit.

Ce projet, qui vise à développer les infrastructures numériques du pays, à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat numérique, va permettre de stimuler la croissance économique en ce temps fort de diversification, en connectant effectivement les communautés entre elles, a dit M. Bouya.

Selon lui, à travers ce projet, le gouvernement reste convaincu que la transformation numérique va participer à faire du Congo un pays plus connecté, plus mondialisé et plus équitable.

Pour ce faire, il a appelé tous les acteurs, les entreprises, les organisations de la société civile, les universités et les particuliers à rejoindre le gouvernement dans cette démarche.

A cette occasion, le coordonnateur du Patn, M. Francis Seck Mangouani, a présenté le Patn, en énumérant les objectifs principaux, entre autres l’inclusion numérique qui va permettre de connecter les populations des zones rurales et reculées.

Poursuivant son propos, M. Mangouani a fait savoir que ce projet s’articule sur les composantes techniques qui consistent en l’amélioration de l’environnement favorable au développement de l’économie numérique.

Il s’agit également du développement des compétences numériques pour donner la possibilité aux jeunes congolais de se former afin d’accompagner le développement de l’économie numérique.

Aussi, il a précisé que ces composantes visent à couvrir les zones que les opérateurs traditionnels de téléphonie mobile n’ont pas l’obligation de couvrir, parce qu’elles ne sont pas rentables, alors que le gouvernement a l’obligation du service universel.

La cérémonie de lancement de l’opérationnalisation du Patn a connu la participation des ministres du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, M. Ludovic Ngatsé ; de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Edith Delphine Emmanuel ; et des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Mme Jacqueline Lydia Mikolo.

Vers la finalisation avec les partenaires de l’accord de digitalisation de l’économie du pays

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et le directeur du développement des affaires zone Afrique, M. Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, ont échangé, le 13 janvier à Brazzaville, sur le processus de finalisation du partenariat pour la digitalisation de l’économie congolaise.

Ces partenaires du consortium Presight Ai Limited-G242, établis à Abu Dhabi global market, aux Emirats arabes unis, ont été identifiés comme partenaires stratégiques pour la réalisation des objectifs recherchés par le Plan national de développement (Pnd).


Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement (Pnd 2022-2026), pour une économie forte, diversifiée et A ce sujet, M. Shameen Hosenbocus a précisé qu’il est question d’accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets, en vue d’améliorer la digitalisation au Congo et de mettre en place toutes les technologies à haut niveau en faveur de la population congolaise.

De son côté, le ministre en charge de l’économie numérique a fait savoir que les partenaires d’Abu Dhabi sont venus présenter les documents qui vont permettre d’aller vers la phase de l’opérationnalisation du contrat.
Poursuivant son propos, il s’est dit heureux de ce que les partenaires apportent des financements innovants prescrits dans le cadre du Pnd,  ce qui contribuera au renforcement de la coopération entre la République du Congo et les Emirats arabes unis.


Cet accord de partenariat a été signé le 28 mars dernier aux Emirats arabes unis. A travers ce mémorandum, les trois parties signataires souhaitent combiner leurs efforts, leurs compétences et leurs connaissances dans le domaine de l’accélération du digital, pour rendre possible ces axes de coopération.
Il sied de noter que M. Ibombo a été invité à Abu Dhabi pour explorer les différentes opportunités qui vont permettre la mise en exécution, par les trois parties signataires du mémorandum, afin de matérialiser le plan d’action du Président de la République, M. Denis Sassou N’Guesso relatif au secteur des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique.