Le Sénat adopte à l’unanimité la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information

 Le Sénat a adopté ce 10 août 2019 à l’unanimité le projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo. C’est Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, qui défendait ce texte devant les sénateurs.

L’on se rappelle qu’en mars 2019 au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique. Pour ce qui concerne les projets de loi, il s’agissait du Projet de loi relatif à la cybersécurité, du projet de loi portant lutte contre la cybercriminalité, du projet de loi relatif aux transactions électroniques, du projet de loi portant protection des données à caractère personnel et bien entendu du projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

Au cours de ce conseil, le président de la République, Dénis Sassou Nguesso, qui présidait ce conseil avait invité Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et bien d’autres.

Prenant la parole à cet effet, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique avait rappelé que l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a impacté tous les secteurs d’activité et a donné naissance à un nouveau type d’économie transversale, dénommée économie numérique. Les investissements pour le développement de l’économie numérique, fondés sur les principaux axes qui sont les infrastructures et les réseaux, les équipements et les outils, les contenus et les usages, sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.

Répondre à l’insécurité qui menace les infrastructures numériques

Cependant, a-t-il renchéri, le développement de cette nouvelle économie n’est pas sans conséquences néfastes. Les avantages de l’économie numérique exposent, par exemple, tout Etat ou toute entreprise ou encore tout individu, aux nouveaux risques, concernant notamment, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques, etc.

Face à cette insécurité réelle qui menace tant aussi les réseaux que les infrastructures numériques sur lesquels reposent non seulement la sécurité et la souveraineté des Etats, mais aussi son économie, chaque Etat met en œuvre un ensemble de mesures de prévention, de protection et de dissuasion.

Ces mesures sont d’ordre juridique, institutionnel, technique, financier et permettent d’atteindre les objectifs de sécurité fixés à travers les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information, pour la protection de la vie privée de ses citoyens.

C’est pourquoi, en plus de l’adoption des lois relatives à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité, aux transactions électroniques et à la protection des données à caractère personnel, il est conseillé de créer un organe de veille et d’application de ces textes. C’est en cela que s’inscrit le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information qui vient pallier le vide institutionnel encore palpable au Congo.

Dans ses missions, telles que définies à l’article 2 de l’avant-projet de loi, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information assure, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques.

En tant qu’autorité de certification racine et de certification principale de l’administration publique, elle est, en outre, chargée de garantir la protection du cyberespace national et d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national.

Selon Clément Mouamba, le Premier ministre congolais, si la révolution numérique a été à l’origine d’importantes mutations à tous les niveaux de la société, elle a, dans le même temps, accru la vulnérabilité des Etats, des organisations et des individus en raison de l’interdépendance croissante de produits et de services vitaux.

CONGO/:NTIC PRESENTATION OFFICIELLE DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE DÉVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE .

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La vision Congo digital 2025 pose ses jalons avec la présentation ce Vendredi 09 Août 2019 à Brazzaville de la stratégie nationale de développement de l’economie numerique

. La cérémonie qui a connu la participation des acteurs du secteur a été patronnée par le Ministre en charge des postes,  télécommunications et de l’economie numerique  Léon Juste IBOMBO.

Présentant cette stratégie, le Directeur Général de la Direction générale du développement de l’economie numérique a mis en exhergue les principaux pilliers declinant ladite strategie .Au nombre desquels: L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis, dont l’objectif final est d’ériger le Congo en veritable société de l’information et du savoir.

Pour le Ministre Léon Juste IBOMBO, cette stratégie presentée, vise à garantir les progres liés au numérique puissent être partagés par tous. Il a par l’occasion mis en relief la politique du gouvernement en vue de booster ce secteur entendu qu’une stratégie implique un financement, la Direction Générale du développement de l’économie numérique à qui incombe la mission de la mise en oeuvre de cette stratégie devrait donc ne menager aucun effort pour rechercher les fonds nécessaires à l’implementation de ladite strategie.
La stratégie nationale de développement de l’economie numérique a indiqué le Ministre Léon Juste IBOMBO, constitue une politique nationale, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République Denis SASSOU NGUESSO, telle que definie dans son projet de société “la marche vers le développement : allons plus loin ensemble “.
En rappel cette stratégie a été approuvée en conseil des Ministres  en date du 02 Mai 2019 et publiée par decret n-2019-150 du 17 Juin 2019.

 

Les députés autorisent la création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information

Dès que cette structure sera créée, elle assurera, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communication électronique.

L’Assemblée nationale a approuvé le 30 juillet, après des débats passionnants, le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Au cours de ceux-ci, les députés Denis Christel Sassou-N’Guesso, Constant Férréol Ngassakys et Thierry Hobié et le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, qui défendait ce texte en lieu et place de son collègue, Léon Juste Ibombo, en mission, ont longuement échangé sur l’opportunité ou non de créer cette structure. Les députés demandaient notamment que soient renforcées les missions et prérogatives de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce).

Garantissant la protection du cyberespace, l’ANSSI a, entre autres, missions d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national. Elle aura aussi pour missions de gérer les incidents de sécurité des systèmes d’information ; suivre l’exécution des plans et des programmes relatifs à la sécurité informatique ; assurer la coordination entre les intervenants dans ce domaine. Il s’agira également de délivrer les agréments aux organismes de sécurité des systèmes d’information et de délivrer les autorisations spécifiques aux prestataires des services de sécurisation des transactions électroniques, ainsi que de prononcer des sanctions administratives.

 

Le Sénat a adopté à l’unanimité la loi portant protection des données à caractère personnel

les sénateurs ont approuvé à l’unanimité le 06 août 2019, en deuxieme lecture, la loi portant protection des données a caractère personnel.
Celle ci tout comme bien d’autres constituent un arsenal qui garanti la protection du cyberespace congolais. L’objectif est d’asseoir un environnement juridique et institutionnel offrant une protection efficace des libertés et droits fondamentaux des personnes physiques, notamment de leur vie privée, à l’égard du traitement des données à caractère personnel. Devant le Sénat, le Ministre Léon Juste IBOMBO en charge des Postes et télécommunications et de l’Économie Numérique retraçant les grands axes de la dite loi, à mis en exergue tout l’intérêt que celle-ci va procurer pour le pays.
Rappelons que les députés venaient d’adopter la même loi le 30 juillet dernier.

RETOUR À LA NORMALE À LA SOPECO

Depuis ce lundi 29 juillet 2019, les choses sont
rentrées dans l’ordre à Société des Postes et d’épargne du Congo (SOPECO),Ce après un mouvement de sit-in sonorisé temporaire observé par quelques travailleurs de cette société.
A. l’origine quelques situations mal appréciées par quelques agents qui étaient montés au créneau au cours de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 16 juillet 2019 à Brazzaville. Entre autres revendications exprimées:

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CONGO / TIC La gouvernance de l’internet au coeur des discussions à Brazzaville

 “L’accès à l internet et le Développement des Infrastructures sont-ils les leviers suffisants d’une Économie Numerique durable? ,” c’est sous ce theme que se tient ce vendredi 5 juillet à Brazzaville, le premier forum sur la gouvernance de l’internet au congo. La ceremonie a été patronnée par le Ministre des Postes des Télécommunications et de l’Economie Numerique, Léon Juste IBOMBO en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne au congo Raoul MATEUS PAULA ainsi que de plusieurs cadres evoluant dans le secteur des TIC.

Les participants ont suivi plusieurs exposés sur les themes: cadre legal et institutionnel de l’ecosysteme au congo; protection de la famille dans le cyberespace.

Ouvrant les travaux de ce Forum qui se tient quelques mois avant celui devant regrouper les acteurs de la Sous Region prevu pour le Mois d’octobre prochain, le Ministre Léon Juste IBOMBO a salué cette intiative de l’IGF (Internet Gouvernance Forum ) que coordonne Darcia KANDZA. Le Ministre qui a souligné la multiplicité de défis à relever ensemble par le gouvernement et les acteurs privés a tout de même rappelé les efforts fournis par le gouvernement notament l’elaboration des textes juridiques en cours d’adoption au parlement relatives à la cybercriminalité,la protection des données à caractère personnel et la cybersecurité.

Des investisseurs Iraniens à la conquête du marché congolais des TIC

Le Congo et l’Iran entendent se rapprocher en matière de télécommunications et de l’économie numérique. C’est la conclusion tirée de l’échange entre le nouvel ambassadeur de la République Islamique d’Iran et le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, le 2 juillet à Brazzaville. Au ministre Léon Juste Ibombo, J Hassanzadeh a fait part de la volonté et de la détermination de son pays de renforcer la coopération dans ces secteurs porteurs, avec la République du Congo. Le diplomate a également présenté au membre du gouvernement une société spécialisée qui s’installera sous peu au Congo pour tirer les dividendes qu’offrent les opportunités congolaises en la matière.

CONGO – ECONOMIE NUMÉRIQUE la COGEPACO entend mettre sa pierre à l’édifice. Après son approbation officielle,la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, plan directeur de la transformation socio-Economique continue de susciter les adhésions.

Après son approbation officielle,la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, plan directeur de la transformation socio-économique continue de susciter les adhésions.

Reçue en audience ce Mercredi 29 Mai 2019 par le Ministre Léon Juste IBOMBO des postes, des télécommunications et de l’Économie Numérique, la délégation de la Confédération Générale du Patronat du Congo, COGEPACO en sigle, conduite par son Président Jean GALESSAMY IBOMBOT a fait savoir que cette organisation entend contribuer efficacement au développement du secteur du numérique.

Afin d’amplifier les relations avec ce département dans le cadre du partenariat public Privé, la COGEPACO a saisi cette occasion pour dévoiler ses axes de partenariat. Il s’agit notamment de l’accessibilité des opérateurs economiques de ladite structure aux marchés nationaux et internationaux dans le cadre du ” local content “;l’intégration des opérateurs économiques de la COGEPACO dans la réalisation de certains programmes et activités du Ministère et la mise en place d’un cadre de travail pour le suivi et l’évaluation du programme conjoint de travail COGEPACO -Ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
En rappel, la COGEPACO est une organisation syndicale patronale créée en Août 1998, pour entre autres les objectifs:former les chefs d’entreprises des PME,PMI;contribuer au partenariat d’affaires gagnant-gagnant des membres affilies et créer et développer les PME-PMI en vue de leur participation aux performances économiques et la créatio d’emploi.

DECLARATION DU GOUVERNEMENT A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DES TELECOMMUNICATIONS ET DE LA SOCIETE DE L’INFORMATION CÉLÉBRER LE 17 MAI DE CHAQUE ANNEE

Aujourd’hui, le Congo se joint à la communauté internationale pour célébrer la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information. C’est aussi l’occasion pour le gouvernement de manifester son engagement à encourager l’arrimage de notre pays au développement des technologies de l’information et de la communication et de réaffirmer sa détermination à promouvoir les valeurs qui s’y rattachent. Le 17 Mai marque la date de l’anniversaire de la signature de la première Convention télégraphique et la fondation de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) en 1865. L’UIT est devenue aujourd’hui la principale institution des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Pour l’année 2019, la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information a été placée sous le thème : « Réduire l’écart en matière de normalisation ». Ce thème permettra aux Etats membres de l’UIT de se concentrer sur les travaux réalisés par l’union et de veiller à ce que les pays en développement soient à même de contribuer aux importants efforts effectués en matière de normalisation dans le secteur des télécommunications/TIC et d’en tirer profit, en leur permettant de contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Les Etats Membres pourront ainsi mettre en lumière les avantages qu’offrent les normes harmonisées à l’échelle mondiale, ainsi que les risques qu’impliquent les efforts de normalisation trop peu inclusifs.
Ce thème s’inscrit également dans le mandat de l’UIT qui est celui d’améliorer l’identification et l’analyse des nouvelles tendances dans l’environnement des télécommunications, telles que définies dans la Résolution 71 (Rév. Busan, 2014) de la Conférence de plénipotentiaires.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Cette journée, nous invite à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru à travers les initiatives nationales, régionales et à apprécier les efforts mises en œuvre pour l’équilibre du secteur des télécommunications et l’épanouissement des consommateurs des services de communications électroniques.
C’est également l’occasion pour nous, acteurs du secteur, de prendre conscience des défis qu’il reste à relever, ainsi que des opportunités qui nous sont offertes. Chacun d’entre nous a son rôle à jouer dans la transformation digitale de notre pays pour les générations futures.
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO a manifesté clairement son engagement aux potentiels qu’offrent les télécommunications, à travers son projet de société « la marche vers le développement » au point 5 : Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique ».
En effet, nous vivons à l’ère du numérique où les frontières traditionnelles entre les mondes physique et virtuel se réduisent. C’est ainsi qu’on parle de la révolution numérique, caractérisée par des technologies de rupture telles que l’intelligence artificielle, la robotique, les nanotechnologies, les big Data, l’Internet des objets, la réalité virtuelle, le porte-monnaie électronique. Cette révolution touche pratiquement tous les secteurs notre pays.
Si la convergence des technologies recèle des opportunités considérables, elle présente aussi tout un éventail d’enjeux éthiques, économiques et scientifiques. Historiquement, le rythme des évolutions n’a jamais été aussi rapide et la société ne peut que s’interroger sur différents aspects de leur durabilité sur le long terme.
A cet effet, la normalisation en technologie contribue à façonner notre avenir. Elle appuie non seulement l’élaboration de solutions sur mesure pour tous les secteurs, mais est aussi l’outil permettant la diffusion des meilleures pratiques, des connaissances et des innovations dans le monde entier. La normalisation a toujours joué un rôle déterminant pour faciliter l’adoption des technologies nouvelles.
Elle garantit la compatibilité et l’interopérabilité partout dans le monde et aide ainsi nos sociétés à adopter facilement les technologies émergentes de demain.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Réduire l’écart en matière de normalisation, c’est aussi s’assurer que le cadre juridique et règlementaire, les stratégies et politique sectorielle s’harmonisent avec des modèles types proposés par nos régions respectives.
C’est dans ce contexte que le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique dont j’ai la charge s’est engagé à marquer une attention particulière en procédant à l’approbation de la législation sur la lutte contre la cybercriminalité, la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel et les transactions électroniques, validée récemment en conseil des ministres et transmis au parlement pour adoption.
Pour mettre en œuvre les lois précitées, plusieurs textes d’applications sectorielle seront élaborés avec la participation inclusive de toutes les parties prenantes. Il s’agit notamment de :
la stratégie nationale de cybersécurité ;
la stratégie nationale d’accès et de partage de données ;
la stratégie nationale du e-commerce ;
le plan national de développement des infrastructures haut débit ;
la politique nationale de migration du protocole internet IPv4 en IPv6.
Je prescris à tous les sachants et acteurs du numérique qui vont, dans les prochains jours, recevoir le programme de travail et toute la documentation qui l’accompagne de le rendre effectif et productif dans le seul but d’avoir un environnement digital bien assainie.
Mesdames et messieurs,
Quelle que soit l’acuité de la vision Congo digital 2025, quelle que soit la pertinence et l’efficacité de nos stratégies et politique, les effets de la normalisation seraient limités si elle ne se tournait pas vers la sous-région, dans une dynamique d’intégration. C’est dans cette optique que le Parlement a été saisi pour ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et les données à caractère personnel.
La promotion des politiques d’amélioration des performances nécessite une mutualisation des efforts, à travers une fédération des acteurs publics et privés, afin de permettre aux bénéficiaires de pouvoir accéder à un accompagnement structuré et coordonné. Cette journée nous rassemble aujourd’hui autour d’une thématique qui nous offre justement des occasions pour dire aux organismes concernés de trouver les ajustements nécessaires.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Je ne pourrais terminer mon propos sans rendre hommage aux efforts déployés en collaboration avec des milliers d’experts du monde entier qui travaillent sans désemparer pour mettre en place les processus de normalisation permettant de réduire l’écart en matière de technologie et d’atteindre les objectifs de développement durable tant souhaité.
Vive la journée mondiale des télécommunications.
Vive la coopération internationale dans le domaine des TIC

AU CONGO BRAZZAVILLE : Denis SASSOU NGUESSO CREE LE FOND D’ACCES POUR LE SERVICE UNIVERSEL DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES.

Le président de la République S.E.M Denis Sassou N’Guesso a signé ce 03 mai 2019 le décret N°2019/123 fixant les modalités de gestion du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques et le décret N°2019/124 du 03 mai 2019 fixant les modalités de mise en œuvre de l’accès et du service universel des communications électroniques.

L’article 2 du décret N°2019/123 fixant les modalités de gestion du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques indique que ce fonds est un compte d’affectation spéciale ouvert dans les écritures du trésor public.

Les ressources du fonds proviennent notamment du pourcentage du chiffre d’affaires de l’année N-1 hors taxes de chaque opérateur et fournisseur concerné, fixé par la loi de finances, après l’évaluation annuelle du coût du service universel faite par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques ; des dotations du budget de l’Etat ; de l’appui des bailleurs de fonds, publics ou privés, désireux de contribuer au développement des services de communications électroniques au Congo dans les zones défavorisées ou isolées ; et enfin de l’apport des collectivités territoriales désireuses de favoriser le développement des communications électroniques dans leurs circonscriptions – des dons et legs – de toutes autres recettes qui pourraient lui être affectées.

C’est l’ARPCE qui s’assure de l’effectivité des versements des contributions des opérateurs. Elle assure le contrôle de sincérité des chiffres d’affaires déclarés auprès d’elle par les opérateurs des réseaux et les fournisseurs des services de communications électroniques. En cas de doute sur la sincérité du chiffre d’affaires déclaré, le décret autorise l’agence de régulation des postes et des communications électroniques à commettre un audit aux frais de l’opérateur et/ou de l’exploitant.

Les dépenses du fonds

L’article 15 du décret présidentiel stipule que les principales dépenses du fonds sont le financement du service universel et les frais de formation des ressources humaines chargées du développement du secteur des communications électroniques.

C’est la structure interne de contrôle de gestion et d’audit des comptes de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques qui assure le contrôle interne du fonds dont les comptes sont audités au moins une fois tous les trois ans par un cabinet d’audit choisi par le comité du fonds après appel d’offres organisé par le directeur général de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques.

Ce fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques comprend un organe de décision et un organe de gestion.

L’organe de décision du fonds

L’organe de décision du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques est le Comité du fonds. A ce titre, il est chargé, notamment, d’examiner et d’ approuver les orientations stratégiques, les programmes d’actions annuels et pluriannuels du fonds ; de l’examen et de l’approbation du budget annuel du fonds ; de l’examiner et de l’approbation des comptes administratifs et financiers de fin d’exercice du fonds ainsi que le rapport d’activités que lui soumet l’organe de gestion ; de l’approbation du choix des exploitants chargés du service universel, qui lui est proposé par l’organe de gestion ; et de l’examen et de l’approbation du règlement intérieur et le manuel des procédures administratives, financières et comptables du fonds élaborés par l’organe de gestion.

L’article 5 du décret stipule que le comité du fonds est présidé par le ministre chargé des communications électroniques (Léon Juste Ibombo, ndlr). Il est assisté par deux vice-présidents. Le premier, représentant de la Présidence de la République et le deuxième représentant de la Primature. Le secrétariat du Comité est assuré par le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE, Yves Castanou, ndlr).

L’organe de gestion du fonds

C’est également l’ARPCE qui est, selon l’article 10 du décret, l’organe de gestion de ce fonds. D’après l’article 11, le directeur général de l’ARPCE est l’ordonnateur principal du fonds. C’est lui qui prépare les comptes administratifs et financiers annuels du fonds et les soumet pour approbation au comité du fonds.

A ce titre, détaille le décret, le DG de l’ARPCE est chargé de veiller à la bonne exécution de le politique d’accès et de service universel ainsi que des objectifs fixés par le Gouvernement ; de réaliser les études et enquêtes appropriées, l’instruction des procédures pour la sélection des exploitants chargés du service universel des communications électroniques, tant en s’appuyant sur les ressources humaines de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques qu’en ayant recours, le cas échéant, à d’autres sachants ; d’élaborer le plan d’actions pour l’accès et le service universel ; d’élaborer et d’exécuter les programmes et budgets annuels du fonds ; de déterminer le pourcentage du chiffre d’affaires annuel nécessaire au financement du fonds et de le soumettre eu ministre chargé des communications électroniques.

C’est toujours le DG de l’ARPCE qui signe tous les marchés relatifs à l’accès du service universel, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. Il signe aussi tous les contrats ou conventions conformes à la mission qui lui est confiée. Enfin, il s’assure du bon fonctionnement du fonds.

Le décret indique qu’un agent comptable nommé par les structures chargées des finances tient la comptabilité du fonds qui est totalement distincte de celle des autres activités de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques. C’est cet agent comptable qui assure l’exécution des recettes et des dépenses du fonds. Il prépare le compte financier annuel du fonds qu’il transmet à l’ordonnateur principal du fonds.

Avec ces décrets, les zones blanches du Congo auront plus de chance d’être couvertes par les services de communications électroniques. Car d’après Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, et de fait président du Comité du fonds, les estimations de l’apport des deux opérateurs MTN et AIRTELactuellement sont d’au moins 2.3 milliards de F.CFA. « Une niche pour permettre au gouvernement de couvrir les zones non couvertes en réseau de communications électroniques », indique le ministre.