L’information est parvenue à travers une lettre de correspondance adressée à Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique par Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), dans laquelle le Congo-Brazzaville a été sélectionné pour le lancement d’une phase de pilotage du réseau 5G, organisé par la CEA en collaboration avec ses partenaires.
Cette phase d’expérimentation fait suite à l’engagement que fait preuve le Congo-Brazzaville pour le développement inclusif et durable des Télécommunications et TIC dans tout le territoire.
En effet, le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives dans un certain nombre de pays africains. Le projet relève de la politique de la CEA à l’appui des efforts des Etats membres pour tirer profit de la révolution numérique aux fins de la transformation économique des pays africains.
Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunications locaux, l’Autorité de Régulation des télécommunications à savoir l’ARPCE ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les nouvelles opportunités émergentes offertes par la 5G. Ces tests permettront aussi au gouvernement et à l’ARPCE de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux.
Pour la petite histoire, la 5G est la 5ème génération de technologie réseau mobile conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de la société moderne. Elle offre des débits jusqu’à 10x plus rapides que la 4G, donc plus de monde connecté de façon optimale ; des milliards d’objets connectés : le pilotage des voitures autonomes ; objets de santé connectées ; lunettes de réalité virtuelle. La 5G absorbera la croissance exponentielle du trafic mobile, et rendra possible un grand nombre de cas d’usages par l’amélioration des débits en mobilité et la meilleure qualité de la connexion. Elle permettra également de faire face aux besoins de l’internet des objets qui connectera des milliards d’appareil entre eux et sera le support des innovations de demain.
Le succès de l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G pourra servir de modèle à d’autres Etats africains à y être aussi favorable afin d’effectuer ce grand saut technologique qui aura pour but d’offrir aux consommateurs une expérience télécom très poussée.



pour Shenzhen en Chine. Ces jeunes âgés de 19 à 29 ans se sont ainsi ouverts les portes de Huawei technology, le géant mondial du numérique et des TIC, initiateur du projet « Seed for the future ». En compagnie des jeunes autres Etats africains et du monde, ils approfondiront leurs savoirs sur les métiers du numérique et l’innovation technologique. Ils seront parmi les premiers citoyens du monde à se former et à expérimenter la 5G, dont Huawei est la première firme à expérimenter dans le monde. Tout se passe comme prévu par le ministre des postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique Léon Juste Ibombo dans son point de presse y relatif le 6 septembre dernier quand il disait : « les 8 meilleurs challenger gagneront le prix seeds for the future 2019 du géant chinois de la technologie Huawei et profiteront d’un renforcement de capacités à Shenzhen.


Le Congo et la BAD assurés de la bonne exécution du projet CAB
Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) et le Financial software & systems (FSS) zone Afrique centrale, spécialisés dans le système de transfert de fonds, sont appelées à fournir au hub digital du pays toutes les données nécessaires dans le cadre de la traçabilité de tout ce qui se fait au niveau des transactions électroniques.

