Le Ministre de tutelle invite au dialogue les parties concernées.

Préavis de grève des postiers congolais : Le ministre Léon Juste IBOMBO, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a réuni, ce mercredi 24 octobre 2018, dans son cabinet de travail la direction générale de la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) et les partenaires sociaux, question de fixer leurs esprits et d’esquisser des solutions de sortie de crise.

Cette séance de travail organisée par le ministre Léon Juste Ibombo fait suite aux préavis de grève lancée par le postier et la Fesypostel, en réponse au cas où il y aurait non prise en charge du cahier des charges relatif aux revendications des travailleurs de la SOPECO.

Le Syndicat des travailleurs des Postes a donné son préavis de grève pour le 30 octobre 2018.

Les principaux points en litige inscrits  dans ce cahier de charge portent notamment sur la formation des cadres pour leurs utilisations dans des postes stratégiques, sur le refus d’importation des cadres, l’amélioration des conditions de travail, le problème de reversement des cotisations sociales à la CRF, la CNSS et les IRPP, le paiement de deux mois de salaires sur les onze impayés et bien d’autres.

Autour de toutes ces revendications syndicales le ministre Ibombo s’est fait le devoir d’écouter tous les acteurs en présence et indispensables à la résolution de ce problème.

Les syndicalistes dans leur intervention, principalement Sacha Yako NNGOWON du Postier et Franck SIASSIA MIKOUIZA de la Fesypostel, tout en étalant leurs revendications syndicales et exigeant le paiement de deux mois de salaires, ont déploré la rupture de dialogue avec la direction générale de la SOPECO.

La directrice générale, pour sa part, a présenté la situation actuelle de la société, les chantiers explorés et les perspectives, avec une insistance sur son ouverture au dialogue et aux négociations.

Daniel MONGO, de la centrale syndicale CSC (Confédération syndicale congolaise), qui a pris part à la séance de travail a souligné l’importance du dialogue social, comme cadre de concertation pour aboutir à une solution salutaire, dans une convergence des vues.

Le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, qui a conclu la séance de travail a rappelé le crédit qu’accorde le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, au dialogue social.

Sur la base de cette directive du président de la République Léon Juste IBOMBO a invité au dialogue les parties concernées, afin qu’une issue heureuse, ne bloquant pas le fonctionnement de l’employeur et soulageant, dans une certaine mesure l’employé, soit trouvée.

Ce n’est par le dialogue, aux tables de négociations  que des progrès notables peuvent être réalisés.

Il ne s’agira pas d’aller à une grève générale, mais de négocier pour le bonheur des travailleurs et de l’instrument de travail, qui est en train de faire face aux défis de la mondialisation, marqués par la montée en puissance des nouvelles technologies de l’information et de la communication.