Télécommunications et économie numérique : Léon Juste Ibombo lance l’appel à candidature du prix de l’innovation numérique

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, au cours d’un point de presse, ce vendredi 6 septembre 2019, a, officiellement, donné l’annonce sur l’ouverture de l’appel à candidature pour l’attribution du prix sur l’innovation numérique.

Ce concours est destiné aux jeunes dont l’âge varie entre 18 et 29 ans. Le prix de l’innovation numérique, qui sera attribué au terme de cet appel à candidature, s’appuie sur les piliers de la vision Congo digital 2025, encore appelée cyberstratégie nationale de développement de l’économie numérique, à savoir l’e-gouvernement, l’e-citoyen et l’e-business.

Ce prix, lancé en partenariat avec le géant chinois des télécommunications et de la technologie, Huawei, est une opportunité pour les jeunes de développer leurs connaissances en technologie de l’information et de la communication (TIC), de promouvoir la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Le ministre Léon Juste Ibombo a soutenu qu’« Un appel à candidature est lancé, dès ce jour 6 septembre 2019, pour permettre aux jeunes de concourir. Le dossier de candidature sera diffusé en ligne via le site du ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, www.postetelecom.gouv.cg ».

Les postulants à ce prix ont, ainsi, la possibilité de s’inscrire soit en ligne, soit en déposant leur dossier au ministère. Les huit meilleurs projets innovants dans le domaine du numérique gagneront le prix “Seeds for the futur 2019” de Huawei. Aussi pourront-ils bénéficier d’un renforcement de capacité en Chine, à Shendzen. Avant de se rendre en Chine, les récipiendaires seront présentés au cours de la multipartite, un atelier sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation que le Congo organisera du 14 au 18 octobre, en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications.

L’instant de cette annonce à la presse a servi de tribune au ministre des postes, des télécommunications et de l’économie de présenter l’ensemble des textes régissant le secteur de l’économie numérique, récemment adoptés par le parlement, en complément à l’arsenal juridique du pays dans ce secteur. « Le ministère dont nous avons la charge a entrepris la mise en place et le renforcement de l’arsenal législatif et juridique du secteur de l’économie numérique. C’est ainsi que cinq projets de lois ont été présentés », a fait savoir le ministre Ibombo.

De ce point l’orateur a cité la loi sur la protection des données à caractère personnel ou de la loi portant création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Sur la première loi, Léon Juste Ibombo a souligné que tout citoyen congolais peut désormais porter plainte au cas où son nom, son prénom, sa photo, une vidéo, un extrait sonore ou un numéro social le concernant serait mis sur internet sans son consentement.

A l’évidence, si la transformation digitale actuelle influence structurellement tous les secteurs d’activités, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pouvait déduire que tout se met en œuvre pour permettre au Congo de ne pas rater la révolution du 21ème siècle, qu’est celle de la révolution du numérique. Un atout majeur pour la diversification de son économie. Puisque le monde actuel est celui de la rapidité, de la globalité. Et la digitalisation est le pétrole de ce millénaire.

UIT : Brazzaville abritera L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation

L’intégration numérique au centre des priorités de L’atelier multipartite de l’UIT. Organisé par l’Union International des Télécommunications (UIT), et le Bureau de Développement des Télécommunications (BDT), dans le cadre de la Conférence mondiale de développement des télécommunications 2017 (CMDT-17), c’est sous le thème « accélérer la transformation digitale vers la 4ème révolution industrielle », que Brazzaville abritera L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation du 14 au 16 Octobre 2019 au centre de conférence de Kintélé.

Aujourd’hui, l’intégration numérique faisant parti des grands axes des stratégies de développement des pays africains, cet atelier mettra notamment l’accent sur la promotion de l’adoption des technologies intelligentes et l’accélération de la transformation numérique, ainsi que sur le développement des compétences, l’accès aux talents numériques et aux technologies numériques appropriées. Il vise donc à renforcer les capacités et les compétences régionales et nationales en matière de développement des écosystèmes numériques, y compris la conception de politiques, de programmes et de projets de mise en œuvre.

Le programme de cet atelier va s’appuyer sur la ‘‘boîte à outils’’ lancée récemment dans le but de « Combler la fracture de l’innovation numérique : une boîte à outils pour renforcer les écosystèmes centrés sur les TIC ». Il sera constitué essentiellement par une série de meilleures pratiques et initiatives nationales et régionales favorisant l’innovation et la transformation numérique axées sur les TIC.

Parmi les résultats attendu lors de cet atelier, il y’aura l’identification des parties prenantes, des champions et des programmes de bonnes pratiques de la région intéressés à entreprendre des examens nationaux des écosystèmes d’innovation centrés sur les TIC, faisant ainsi progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. En outre, permettre aux participants de disposer de méthodologies, de cadres, d’outils et d’études de cas pertinentes pour accélérer la transformation numérique en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise.

 L’atelier multipartite s’adresse à toutes les parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique favorable à l’entrepreneuriat et à la création des jeunes entreprises, à la transformation numérique spécifique au secteur. Notamment, avec son programme qui a été adapté aux besoins des décideurs en matière des TIC, des régulateurs, des agences de développement, des entrepreneurs, des constructeurs d’écosystème, des acteurs financiers, des universités et des institutions prêtes à entreprendre un processus de transformation numérique favorisant l’innovation centrée sur les TIC et élaborer des approches cohérentes pour amener les pays vers une économie axée sur l’innovation.

Notons que l’enregistrement pour participer à cet étalier se fait en ligne sur l’adresse http://www.itu.int/go/regitud.

Lieu de la réunion: Centre international de conférence de Kintélé 

Economie numérique : l’Union internationale des télécommunications exprime son ambition d’accompagner les efforts du Congo

Andrew RUGEGE, directeur Afrique de l’Union internationale des télécommunications(UIT), a fait savoir à Léon Juste IBOMBO, ministre des postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, ce mardi 20 août 2019, à Brazzaville. l’intention de l’institution mondiale en charge des télécommunications de renforcer et d’intensifier l’action du Congo dans le développement de l’économie numérique,

 

Andrew RUGEGE, en séjour de travail dans la capitale congolaise, franchissait le cabinet de travail de Léon Juste IBOMBO, pour un tête-à-tête.

 

Ces entretiens étaient une tribune pour le ministre congolais de ce secteur-pétrole du 21ème siècle de présenter les instruments mis en place par le Congo en la matière et de solliciter l’accompagnement de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, à travers la promotion des transactions électroniques, la règlementation du e-commerce, la protection des données personnelles, la lutte contre la cybercriminalité et la création d’un centre d’alerte contre la cybercriminalité.

 

Le Congo a fait un bond en avant. Puisque ces textes qui régissent actuellement l’économie numérique en République du Congo ont été adoptés par le parlement congolais. Et dans cette perspective, Brazzaville, en partenariat avec l’UIT, annonce l’organisation, du 14 au 19 octobre 2019, d’un atelier national sur l’innovation, afin de booster le secteur du numérique puis vulgariser la législation y afférente. Une action sera mise sur la formation et le renforcement des compétences, a précisé le ministre Léon Juste IBOMBO : « Nous sommes tombés d’accord pour que l’UIT puisse nous accompagner à renforcer les capacités de tous les acteurs du secteur numérique, y compris les juges et les policiers. »

 

Le moment de ces échanges a permis, également à Léon Juste IBOMBO de donner à son hôte l’information sur la création par le Congo du fonds d’accès pour le service universel, afin de réduire la fracture numérique.

 

A travers ce fonds, le gouvernement congolais entend accompagner les opérateurs de téléphonie mobile à fournir les mêmes services en zones rurales ou reculées que ceux fournis en ville.

 

Tout ceci constitue une série d’initiatives destinées à traduire en acte la vision du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Léon Juste IBOMO l’a révélée au directeur Afrique de l’UIT : « Nous avons informé le directeur régional Afrique de la mise en place d’un Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques. C’est un instrument important parce qu’il permettra l’inclusion numérique et facilitera la couverture des zones difficiles d’accès.

 

Andrew RUGEGE a profité de cette séance de travail avec Léon Juste IBOMBO pour présenter la vision de l’UIT pour l’Afrique : « Je suis venu à Brazzaville pour rencontrer le ministre et lui présenter la vision continentale de l’UIT. Mon rôle en tant que directeur régional de l’UIT c’est de travailler avec les États membres et d’autres structures pour le développement des télécom », a fait-il savoir avant d’inviter le gouvernement congolais à participer à la prochaine conférence mondiale de l’UIT, prévue à Budapest, en Hongrie, du 9 au 12 septembre prochain.

Congo Brazza : « Congo Digital 2025 », la stratégie nationale de développement du numérique officiellement présentée

La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Congo Digital 2025 » a été officiellement présentée à Brazzaville le 09 août 2019. La présentation de cette stratégie a été faite par le directeur général du Développement de l’économie numérique (DGDEN), Guy Roland Tsimba, en présence de plusieurs acteurs du secteur du numérique et du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste IBOMBO.

Présentant cette stratégie, le DGDEN a mis en exergue les principaux piliers de cette stratégie : L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis. L’objectif final de Congo Digital 2025 est d’ « ériger le Congo en véritable société de l’information et du savoir ».

« Le pilier e-citoyen est relatif à tous les services et contenus numériques pour le grand public. Le e-gov est, quant à lui, lié aux services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques et, enfin, le e-business est relatif aux services et contenus numériques pour les entreprises », explique Guy Roland Tsimba.

Pour le ministre, cette stratégie implique un financement et la Direction Générale du développement de l’économie numérique qui a la charge de la mise en œuvre de cette stratégie devra travailler et rechercher les fonds nécessaires à l’implémentation de cette stratégie nationale.

Vision Congo Digital 2025 est d’après le Ministre Léon Juste IBOMBO, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République, Dénis SASSOU NGUESSO, telle que définie dans son projet de société « la marche vers le développement : allons plus loin ensemble ».

Déjà, le cadre légal et réglementaire pour le développement du secteur est déjà mis en place. Le ministre cite par exemple les lois récemment adoptées et portant protection des données à caractère personnel, qui vise la vie privée et les libertés publiques, la loi portant sur cybersecurité pour la protection et l’intégralité de nos réseaux ; la loi relative aux transactions électroniques qui régira le commerce électronique, la signature électronique, la certification électronique ; loi portant sur lutte contre la cybercriminalité qui définit toutes les infractions susceptibles d’être commises sur un réseau ou un terminal numérique.

La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Vision Congo Digital 2025 » a été approuvée en conseil des Ministres en date du 02 Mai 2019 et publiée par décret N-2019-150 du 17 Juin 2019.

Economie Numérique Un partenariat aux lendemains très rassurants entre le Congo et moneygram

En séjour de travail en République du Congo, Alex Holmes, président directeur général de la société américaine Money Gram a fait l’éloge d’un partenariat promis à un meilleur avenir entre le Congo et cette société. Au terme d’un échange avec le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo il a déclaré que le « Congo est un marché important pour Money Gram », tandis que son hôte se félicite de ces effets induits de la stratégie nationale de l’économie numérique.
A Brazzaville, Alex Holmes et sa suite ont visité des centres postaux qui abritent les agences de Money Gram avant de rencontrer le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. A cette occasion, il a apprécié la solidité et la rentabilité du partenariat Congo-Money Gram. « Nous avons un excellent partenariat pour plus de 15 ans avec Sikar finance et la Poste office. Le Congo est un marché important pour Money Gram et nous rendons visite à nos partenaires. Nous parlons du business de Money Gram e République du Congo aussi évaluer les opportunités dans le « FIN TECH », notamment dans la l’économie numérique. Le Fin tech est un domaine important pour le ministre c’était une occasion exceptionnelle d’en parler directement avec le ministre », à-il déclaré en substance.
Faisant état des perspectives de cette coopération, le ministre Léon Juste Ibombo a manifesté l’espoir du gouvernement dans la vitalité de ce partenariat qui intègrent les grands axes de la stratégie nationales de l’économie numérique. « Les perspectives c’est de renforcer la coopération que le Congo entretient avec Money Gram à travers Sikar finance et de voir les partenariats dans le cadre de FIBN TECH. Mais aussi de pouvoir examiner les partenariats dans le cadre du FIN TECH. C’est-à-dire que la stratégie nationale de l’économie numérique donne la priorité aux partenariats publics privés mais aussi de pouvoir présenter aux populations de produits digitaux innovants à l’instar du E-Business et du E-citoyen. Money gram est prêt à accompagner le gouvernement à présenter les produits qui profitent aux populations. Le Congo est un grand marché qui tient à Money Gram », a conclu le ministre.

Le Sénat adopte à l’unanimité la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information

 Le Sénat a adopté ce 10 août 2019 à l’unanimité le projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo. C’est Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, qui défendait ce texte devant les sénateurs.

L’on se rappelle qu’en mars 2019 au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique. Pour ce qui concerne les projets de loi, il s’agissait du Projet de loi relatif à la cybersécurité, du projet de loi portant lutte contre la cybercriminalité, du projet de loi relatif aux transactions électroniques, du projet de loi portant protection des données à caractère personnel et bien entendu du projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

Au cours de ce conseil, le président de la République, Dénis Sassou Nguesso, qui présidait ce conseil avait invité Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et bien d’autres.

Prenant la parole à cet effet, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique avait rappelé que l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a impacté tous les secteurs d’activité et a donné naissance à un nouveau type d’économie transversale, dénommée économie numérique. Les investissements pour le développement de l’économie numérique, fondés sur les principaux axes qui sont les infrastructures et les réseaux, les équipements et les outils, les contenus et les usages, sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.

Répondre à l’insécurité qui menace les infrastructures numériques

Cependant, a-t-il renchéri, le développement de cette nouvelle économie n’est pas sans conséquences néfastes. Les avantages de l’économie numérique exposent, par exemple, tout Etat ou toute entreprise ou encore tout individu, aux nouveaux risques, concernant notamment, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques, etc.

Face à cette insécurité réelle qui menace tant aussi les réseaux que les infrastructures numériques sur lesquels reposent non seulement la sécurité et la souveraineté des Etats, mais aussi son économie, chaque Etat met en œuvre un ensemble de mesures de prévention, de protection et de dissuasion.

Ces mesures sont d’ordre juridique, institutionnel, technique, financier et permettent d’atteindre les objectifs de sécurité fixés à travers les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information, pour la protection de la vie privée de ses citoyens.

C’est pourquoi, en plus de l’adoption des lois relatives à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité, aux transactions électroniques et à la protection des données à caractère personnel, il est conseillé de créer un organe de veille et d’application de ces textes. C’est en cela que s’inscrit le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information qui vient pallier le vide institutionnel encore palpable au Congo.

Dans ses missions, telles que définies à l’article 2 de l’avant-projet de loi, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information assure, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques.

En tant qu’autorité de certification racine et de certification principale de l’administration publique, elle est, en outre, chargée de garantir la protection du cyberespace national et d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national.

Selon Clément Mouamba, le Premier ministre congolais, si la révolution numérique a été à l’origine d’importantes mutations à tous les niveaux de la société, elle a, dans le même temps, accru la vulnérabilité des Etats, des organisations et des individus en raison de l’interdépendance croissante de produits et de services vitaux.

CONGO/:NTIC PRESENTATION OFFICIELLE DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE DÉVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE .

Featured Video Play Icon

La vision Congo digital 2025 pose ses jalons avec la présentation ce Vendredi 09 Août 2019 à Brazzaville de la stratégie nationale de développement de l’economie numerique

. La cérémonie qui a connu la participation des acteurs du secteur a été patronnée par le Ministre en charge des postes,  télécommunications et de l’economie numerique  Léon Juste IBOMBO.

Présentant cette stratégie, le Directeur Général de la Direction générale du développement de l’economie numérique a mis en exhergue les principaux pilliers declinant ladite strategie .Au nombre desquels: L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis, dont l’objectif final est d’ériger le Congo en veritable société de l’information et du savoir.

Pour le Ministre Léon Juste IBOMBO, cette stratégie presentée, vise à garantir les progres liés au numérique puissent être partagés par tous. Il a par l’occasion mis en relief la politique du gouvernement en vue de booster ce secteur entendu qu’une stratégie implique un financement, la Direction Générale du développement de l’économie numérique à qui incombe la mission de la mise en oeuvre de cette stratégie devrait donc ne menager aucun effort pour rechercher les fonds nécessaires à l’implementation de ladite strategie.
La stratégie nationale de développement de l’economie numérique a indiqué le Ministre Léon Juste IBOMBO, constitue une politique nationale, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République Denis SASSOU NGUESSO, telle que definie dans son projet de société “la marche vers le développement : allons plus loin ensemble “.
En rappel cette stratégie a été approuvée en conseil des Ministres  en date du 02 Mai 2019 et publiée par decret n-2019-150 du 17 Juin 2019.

 

Les députés autorisent la création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information

Dès que cette structure sera créée, elle assurera, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communication électronique.

L’Assemblée nationale a approuvé le 30 juillet, après des débats passionnants, le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Au cours de ceux-ci, les députés Denis Christel Sassou-N’Guesso, Constant Férréol Ngassakys et Thierry Hobié et le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, qui défendait ce texte en lieu et place de son collègue, Léon Juste Ibombo, en mission, ont longuement échangé sur l’opportunité ou non de créer cette structure. Les députés demandaient notamment que soient renforcées les missions et prérogatives de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce).

Garantissant la protection du cyberespace, l’ANSSI a, entre autres, missions d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national. Elle aura aussi pour missions de gérer les incidents de sécurité des systèmes d’information ; suivre l’exécution des plans et des programmes relatifs à la sécurité informatique ; assurer la coordination entre les intervenants dans ce domaine. Il s’agira également de délivrer les agréments aux organismes de sécurité des systèmes d’information et de délivrer les autorisations spécifiques aux prestataires des services de sécurisation des transactions électroniques, ainsi que de prononcer des sanctions administratives.