Vers une couverture en téléphonie mobile des zones congolaises non couvertes et frontalières

La préoccupation sur l’accès au téléphone mobile par les populations des localités non couvertes à ce jour a figuré au centre de l’échange que Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Belgacen Christi, directeur général de Hélios Towers, ce jeudi 17 octobre 2019, à Brazzaville.

Les deux personnalités ont longuement épilogué sur la couverture nationale en téléphonie mobile. L’hôte de ministre Léon Juste Ibombo est tenu à faire savoir l’intention de sa société d’amener la téléphonie mobile et tout ce qu’elle induit vers les zones dites « Blanches ». Il s’agit de certaines localités de la Likouala, au Nord de République du Congo et d’autres zones frontalières.

Ces discussions du ministre Ibombo avec l’administration de Helios Towers est une valeur ajoutée à la traduction en acte de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, de faire du Congo une société connectée, et cela passe par l’extension de la couverture en téléphonie mobile dans les milieux ruraux. Ce qui obéit au service universel en télécommunications, qui fait obligation aux Etats du Monde d’assurer l’accès à tous à un réseau fixe ouvert au public et un service téléphonique.

De ces échanges, il en découle, à l’évidence, que les deux interlocuteurs, sont engagés à soutenir le secteur de l’industrie mobile, afin d’augmenter l’adoption de l’Internet par les populations non desservies et le taux de pénétration du téléphone mobile, en surmontant les principaux obstacles: la couverture réseau, l’accessibilité financière, les compétences numériques et le contenu localement pertinent.

Il sied de noter qu’Helios Towers s’est installée en République du Congo en 2015, en faisant l’acquisition de l’infrastructure de la tour Airtel. En peu de temps, elle a fourni d’excellents niveaux de disponibilité et des améliorations de service grâce à des partenariats de maintenance améliorés et à des sites mis à niveau.

Et dans la dynamique de la couverture nationale en téléphonie mobile, le ministre Léon Juste Ibombo, en décembre 2017, dans son cabinet de travail partageait cette ambition du gouvernement avec Jeffrey Schimacher, Président du Conseil d’Administration de Helios Tower.

145ème JOURNÉE MONDIALE DE LA POSTE

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Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique Léon Juste IBOMBO a rendu public le message du gouvernement à l’occasion de la 145ème journée mondiale de la Poste dont la célébration est prévue le 09 octobre 2019 Sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès »

L’Union Postale Universelle fondée en 1874 s’emploie depuis, à promouvoir les principes fondamentaux de partage, d’échange et de communication entre les peuples sous l’impulsion des services postaux.

C’est ainsi qu’elle accompagne les Postes du monde entier dans l’atteinte des objectifs économiques et sociaux aux fins de contribuer au développement durable de nos sociétés et au bien-être de nos populations. Pour ce faire, elle s’attèle à la mise en place d’une stratégie commune appelée, « Stratégie Postale Mondiale d’Istanbul » pour la période 2017-2020.

Nous sommes donc à la fin d’un cycle puisque les Postes du monde entier se préparent à élaborer un nouveau cycle stratégique pour la période 2021-2024. Pour marquer cette fin de cycle, la République sœur de Côte d’Ivoire organisera en août 2020 le premier Congrès ordinaire d’Afrique sub-saharienne de l’UPU. Le Gouvernement congolais par ma voix lui exprime d’ores et déjà son total soutien.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

A l’occasion de la célébration de la 145ème journée mondiale de la Poste, je tiens à présenter mes vives félicitations à la famille postale, aux institutions postales de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la qualité des négociations menées en vue de sauver la cohésion de l’Union. En effet, un des Etats membres menace de quitter l’UPU si un accord sur la réforme des modes de calculs des frais terminaux n’était trouvé, mettant ainsi en péril l’équilibre et la pérennité de l’UPU. Le consensus obtenu au travers l’option dénommée « V », V pour Victoire, octroie à chaque pays la possibilité de fixer lui-même ses taux, et non plus d’appliquer ceux déterminés de façon unique par l’UPU. Soulignons que les pays les moins avancés, notamment les pays africains bénéficieront de dispositifs progressifs et particuliers pour ne pas être défavorisés.

C’est là l’expression d’une belle réussite du travail d’ensemble. Ainsi, unis les hommes ne peuvent être que plus forts puisque l’UPU s’en sort ragaillardie et plus solide, disposée à guider davantage les postes dans leurs nombreux autres défis.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Les Postes du monde sont de plus en plus confrontées à des difficultés de taille, tel que le déclin des activités classiques du courrier, l’intensification de la concurrence, l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication. Ceci implique un changement de comportement envers les consommateurs de plus en plus demandeurs de services immédiats et de proximité, les Postes doivent saisir les nouvelles opportunités pour y faire face.

Il s’agit notamment de la digitalisation des services, de la diversification des produits, de l’accentuation de l’activité de commerce électronique, du développement de Partenariat Public Privé, du renforcement de la coopération et des synergies entre Postes et institutions clés ou encore de facilitation des services gouvernementaux en qualité de tiers de confiance.

Mesdames, Messieurs,

Le 145ème anniversaire de la Journée Mondiale de la Poste est célébré aujourd’hui sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès ».

La Poste du Congo, forte de ses 42 agences actives, fait partie d’un des réseaux les plus vastes qui lui permet d’envoyer et recevoir des courriers et des colis en provenance ou à destination de plus de 600.000 bureaux de poste répartis dans le monde, à des prix très compétitifs.

L’activité traditionnelle de la Poste a été tirée par la branche colis du fait de la multiplication des échanges locaux ou internationaux grâce au e-commerce notamment. La réussite de cette activité requiert une forte implication des différents acteurs de la chaine logistique à savoir la douane, la Poste, les compagnies aériennes ou encore les agences gérant les frontières. C’est ici l’occasion d’encourager les institutions postales et douanières à davantage de collaboration dans la prise en compte des attentes des clients en matière d’information, mais aussi à davantage de coopération dans l’intégration informatique et l’interopérabilité de leurs systèmes respectifs de données en vue de favoriser l’essor des activités commerciales.

A l’approche de cette fin d’année, et pour marquer la célébration de cette journée mémorable, la Société des Postes et de l’Epargne du Congo procède au lancement, ce 9 octobre, de l’opération « Lettre au Père Noël » destinée au jeune public. Elle concilie ainsi son savoir-faire traditionnel dans l’acheminement et la distribution des colis et les métiers en croissance du e-commerce.

« Livrer la croissance est synonyme de progrès » c’est également contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer l’inclusion sociale et financière. Les postes sont le « deuxième plus grand contributeur à l’inclusion financière dans le monde » dixit Monsieur Bishar A. Hussein, Directeur Général du Bureau International de l’UPU, puisque plus d’un milliard de personnes ont recours aux services financiers du réseau postal.

Dans le cadre de la feuille de route qui nous a été assignée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, nous avons instruit la SOPECO à diversifier ses produits financiers en l’encourageant à innover et à introduire d’avantage d’outils numériques, plus flexibles et disponibles en tout lieu et tout temps.

La mission du gouvernement est d’accompagner l’essor du secteur postal par l’innovation et l’impulsion des TIC tout au long de la chaine de valeur des services postaux. C’est ainsi que nous avons accompagné la Poste à travers la mise en œuvre du projet de digitalisation de la Poste (SIMPOST), projet visant, dans un premier volet, l’informatisation et la sécurisation des bureaux de poste.

Dans le cadre des activités liées à l’innovation et au numérique des startupper sont mises à contribution en vue de réfléchir à des solutions technologiques innovantes pour la Poste. Les résultats seront bientôt connus.

Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens,

En cette journée mondiale de la poste, j’adresse aussi mes remerciements aux partenaires privés, mes encouragements à la direction générale de la SOPECO, et à l’ensemble des travailleurs qui, malgré une conjoncture difficile ne cessent de faire preuve d’ingéniosité et de volonté pour faire face aux challenges grandissants.

Votre travail collaboratif est à l’image de la grande famille postale qui face à l’adversité et au risque d’éclatement a su trouver le chemin du dialogue, de la concertation en proposant des solutions idoines à la sauvegarde de l’Union dans l’intérêt des Postes et de l’Institution.

Vive la Poste,

Bonne fête à tous les postiers,

Je vous remercie !

Télécommunications et économie numérique : Léon Juste Ibombo lance l’appel à candidature du prix de l’innovation numérique

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, au cours d’un point de presse, ce vendredi 6 septembre 2019, a, officiellement, donné l’annonce sur l’ouverture de l’appel à candidature pour l’attribution du prix sur l’innovation numérique.

Ce concours est destiné aux jeunes dont l’âge varie entre 18 et 29 ans. Le prix de l’innovation numérique, qui sera attribué au terme de cet appel à candidature, s’appuie sur les piliers de la vision Congo digital 2025, encore appelée cyberstratégie nationale de développement de l’économie numérique, à savoir l’e-gouvernement, l’e-citoyen et l’e-business.

Ce prix, lancé en partenariat avec le géant chinois des télécommunications et de la technologie, Huawei, est une opportunité pour les jeunes de développer leurs connaissances en technologie de l’information et de la communication (TIC), de promouvoir la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Le ministre Léon Juste Ibombo a soutenu qu’« Un appel à candidature est lancé, dès ce jour 6 septembre 2019, pour permettre aux jeunes de concourir. Le dossier de candidature sera diffusé en ligne via le site du ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, www.postetelecom.gouv.cg ».

Les postulants à ce prix ont, ainsi, la possibilité de s’inscrire soit en ligne, soit en déposant leur dossier au ministère. Les huit meilleurs projets innovants dans le domaine du numérique gagneront le prix “Seeds for the futur 2019” de Huawei. Aussi pourront-ils bénéficier d’un renforcement de capacité en Chine, à Shendzen. Avant de se rendre en Chine, les récipiendaires seront présentés au cours de la multipartite, un atelier sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation que le Congo organisera du 14 au 18 octobre, en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications.

L’instant de cette annonce à la presse a servi de tribune au ministre des postes, des télécommunications et de l’économie de présenter l’ensemble des textes régissant le secteur de l’économie numérique, récemment adoptés par le parlement, en complément à l’arsenal juridique du pays dans ce secteur. « Le ministère dont nous avons la charge a entrepris la mise en place et le renforcement de l’arsenal législatif et juridique du secteur de l’économie numérique. C’est ainsi que cinq projets de lois ont été présentés », a fait savoir le ministre Ibombo.

De ce point l’orateur a cité la loi sur la protection des données à caractère personnel ou de la loi portant création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Sur la première loi, Léon Juste Ibombo a souligné que tout citoyen congolais peut désormais porter plainte au cas où son nom, son prénom, sa photo, une vidéo, un extrait sonore ou un numéro social le concernant serait mis sur internet sans son consentement.

A l’évidence, si la transformation digitale actuelle influence structurellement tous les secteurs d’activités, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pouvait déduire que tout se met en œuvre pour permettre au Congo de ne pas rater la révolution du 21ème siècle, qu’est celle de la révolution du numérique. Un atout majeur pour la diversification de son économie. Puisque le monde actuel est celui de la rapidité, de la globalité. Et la digitalisation est le pétrole de ce millénaire.

UIT : Brazzaville abritera L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation

L’intégration numérique au centre des priorités de L’atelier multipartite de l’UIT. Organisé par l’Union International des Télécommunications (UIT), et le Bureau de Développement des Télécommunications (BDT), dans le cadre de la Conférence mondiale de développement des télécommunications 2017 (CMDT-17), c’est sous le thème « accélérer la transformation digitale vers la 4ème révolution industrielle », que Brazzaville abritera L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation du 14 au 16 Octobre 2019 au centre de conférence de Kintélé.

Aujourd’hui, l’intégration numérique faisant parti des grands axes des stratégies de développement des pays africains, cet atelier mettra notamment l’accent sur la promotion de l’adoption des technologies intelligentes et l’accélération de la transformation numérique, ainsi que sur le développement des compétences, l’accès aux talents numériques et aux technologies numériques appropriées. Il vise donc à renforcer les capacités et les compétences régionales et nationales en matière de développement des écosystèmes numériques, y compris la conception de politiques, de programmes et de projets de mise en œuvre.

Le programme de cet atelier va s’appuyer sur la ‘‘boîte à outils’’ lancée récemment dans le but de « Combler la fracture de l’innovation numérique : une boîte à outils pour renforcer les écosystèmes centrés sur les TIC ». Il sera constitué essentiellement par une série de meilleures pratiques et initiatives nationales et régionales favorisant l’innovation et la transformation numérique axées sur les TIC.

Parmi les résultats attendu lors de cet atelier, il y’aura l’identification des parties prenantes, des champions et des programmes de bonnes pratiques de la région intéressés à entreprendre des examens nationaux des écosystèmes d’innovation centrés sur les TIC, faisant ainsi progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. En outre, permettre aux participants de disposer de méthodologies, de cadres, d’outils et d’études de cas pertinentes pour accélérer la transformation numérique en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise.

 L’atelier multipartite s’adresse à toutes les parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique favorable à l’entrepreneuriat et à la création des jeunes entreprises, à la transformation numérique spécifique au secteur. Notamment, avec son programme qui a été adapté aux besoins des décideurs en matière des TIC, des régulateurs, des agences de développement, des entrepreneurs, des constructeurs d’écosystème, des acteurs financiers, des universités et des institutions prêtes à entreprendre un processus de transformation numérique favorisant l’innovation centrée sur les TIC et élaborer des approches cohérentes pour amener les pays vers une économie axée sur l’innovation.

Notons que l’enregistrement pour participer à cet étalier se fait en ligne sur l’adresse http://www.itu.int/go/regitud.

Lieu de la réunion: Centre international de conférence de Kintélé 

Economie numérique : l’Union internationale des télécommunications exprime son ambition d’accompagner les efforts du Congo

Andrew RUGEGE, directeur Afrique de l’Union internationale des télécommunications(UIT), a fait savoir à Léon Juste IBOMBO, ministre des postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, ce mardi 20 août 2019, à Brazzaville. l’intention de l’institution mondiale en charge des télécommunications de renforcer et d’intensifier l’action du Congo dans le développement de l’économie numérique,

 

Andrew RUGEGE, en séjour de travail dans la capitale congolaise, franchissait le cabinet de travail de Léon Juste IBOMBO, pour un tête-à-tête.

 

Ces entretiens étaient une tribune pour le ministre congolais de ce secteur-pétrole du 21ème siècle de présenter les instruments mis en place par le Congo en la matière et de solliciter l’accompagnement de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, à travers la promotion des transactions électroniques, la règlementation du e-commerce, la protection des données personnelles, la lutte contre la cybercriminalité et la création d’un centre d’alerte contre la cybercriminalité.

 

Le Congo a fait un bond en avant. Puisque ces textes qui régissent actuellement l’économie numérique en République du Congo ont été adoptés par le parlement congolais. Et dans cette perspective, Brazzaville, en partenariat avec l’UIT, annonce l’organisation, du 14 au 19 octobre 2019, d’un atelier national sur l’innovation, afin de booster le secteur du numérique puis vulgariser la législation y afférente. Une action sera mise sur la formation et le renforcement des compétences, a précisé le ministre Léon Juste IBOMBO : « Nous sommes tombés d’accord pour que l’UIT puisse nous accompagner à renforcer les capacités de tous les acteurs du secteur numérique, y compris les juges et les policiers. »

 

Le moment de ces échanges a permis, également à Léon Juste IBOMBO de donner à son hôte l’information sur la création par le Congo du fonds d’accès pour le service universel, afin de réduire la fracture numérique.

 

A travers ce fonds, le gouvernement congolais entend accompagner les opérateurs de téléphonie mobile à fournir les mêmes services en zones rurales ou reculées que ceux fournis en ville.

 

Tout ceci constitue une série d’initiatives destinées à traduire en acte la vision du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Léon Juste IBOMO l’a révélée au directeur Afrique de l’UIT : « Nous avons informé le directeur régional Afrique de la mise en place d’un Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques. C’est un instrument important parce qu’il permettra l’inclusion numérique et facilitera la couverture des zones difficiles d’accès.

 

Andrew RUGEGE a profité de cette séance de travail avec Léon Juste IBOMBO pour présenter la vision de l’UIT pour l’Afrique : « Je suis venu à Brazzaville pour rencontrer le ministre et lui présenter la vision continentale de l’UIT. Mon rôle en tant que directeur régional de l’UIT c’est de travailler avec les États membres et d’autres structures pour le développement des télécom », a fait-il savoir avant d’inviter le gouvernement congolais à participer à la prochaine conférence mondiale de l’UIT, prévue à Budapest, en Hongrie, du 9 au 12 septembre prochain.

Congo Brazza : « Congo Digital 2025 », la stratégie nationale de développement du numérique officiellement présentée

La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Congo Digital 2025 » a été officiellement présentée à Brazzaville le 09 août 2019. La présentation de cette stratégie a été faite par le directeur général du Développement de l’économie numérique (DGDEN), Guy Roland Tsimba, en présence de plusieurs acteurs du secteur du numérique et du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste IBOMBO.

Présentant cette stratégie, le DGDEN a mis en exergue les principaux piliers de cette stratégie : L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis. L’objectif final de Congo Digital 2025 est d’ « ériger le Congo en véritable société de l’information et du savoir ».

« Le pilier e-citoyen est relatif à tous les services et contenus numériques pour le grand public. Le e-gov est, quant à lui, lié aux services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques et, enfin, le e-business est relatif aux services et contenus numériques pour les entreprises », explique Guy Roland Tsimba.

Pour le ministre, cette stratégie implique un financement et la Direction Générale du développement de l’économie numérique qui a la charge de la mise en œuvre de cette stratégie devra travailler et rechercher les fonds nécessaires à l’implémentation de cette stratégie nationale.

Vision Congo Digital 2025 est d’après le Ministre Léon Juste IBOMBO, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République, Dénis SASSOU NGUESSO, telle que définie dans son projet de société « la marche vers le développement : allons plus loin ensemble ».

Déjà, le cadre légal et réglementaire pour le développement du secteur est déjà mis en place. Le ministre cite par exemple les lois récemment adoptées et portant protection des données à caractère personnel, qui vise la vie privée et les libertés publiques, la loi portant sur cybersecurité pour la protection et l’intégralité de nos réseaux ; la loi relative aux transactions électroniques qui régira le commerce électronique, la signature électronique, la certification électronique ; loi portant sur lutte contre la cybercriminalité qui définit toutes les infractions susceptibles d’être commises sur un réseau ou un terminal numérique.

La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Vision Congo Digital 2025 » a été approuvée en conseil des Ministres en date du 02 Mai 2019 et publiée par décret N-2019-150 du 17 Juin 2019.

Economie Numérique Un partenariat aux lendemains très rassurants entre le Congo et moneygram

En séjour de travail en République du Congo, Alex Holmes, président directeur général de la société américaine Money Gram a fait l’éloge d’un partenariat promis à un meilleur avenir entre le Congo et cette société. Au terme d’un échange avec le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo il a déclaré que le « Congo est un marché important pour Money Gram », tandis que son hôte se félicite de ces effets induits de la stratégie nationale de l’économie numérique.
A Brazzaville, Alex Holmes et sa suite ont visité des centres postaux qui abritent les agences de Money Gram avant de rencontrer le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. A cette occasion, il a apprécié la solidité et la rentabilité du partenariat Congo-Money Gram. « Nous avons un excellent partenariat pour plus de 15 ans avec Sikar finance et la Poste office. Le Congo est un marché important pour Money Gram et nous rendons visite à nos partenaires. Nous parlons du business de Money Gram e République du Congo aussi évaluer les opportunités dans le « FIN TECH », notamment dans la l’économie numérique. Le Fin tech est un domaine important pour le ministre c’était une occasion exceptionnelle d’en parler directement avec le ministre », à-il déclaré en substance.
Faisant état des perspectives de cette coopération, le ministre Léon Juste Ibombo a manifesté l’espoir du gouvernement dans la vitalité de ce partenariat qui intègrent les grands axes de la stratégie nationales de l’économie numérique. « Les perspectives c’est de renforcer la coopération que le Congo entretient avec Money Gram à travers Sikar finance et de voir les partenariats dans le cadre de FIBN TECH. Mais aussi de pouvoir examiner les partenariats dans le cadre du FIN TECH. C’est-à-dire que la stratégie nationale de l’économie numérique donne la priorité aux partenariats publics privés mais aussi de pouvoir présenter aux populations de produits digitaux innovants à l’instar du E-Business et du E-citoyen. Money gram est prêt à accompagner le gouvernement à présenter les produits qui profitent aux populations. Le Congo est un grand marché qui tient à Money Gram », a conclu le ministre.

Le Sénat adopte à l’unanimité la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information

 Le Sénat a adopté ce 10 août 2019 à l’unanimité le projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo. C’est Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, qui défendait ce texte devant les sénateurs.

L’on se rappelle qu’en mars 2019 au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique. Pour ce qui concerne les projets de loi, il s’agissait du Projet de loi relatif à la cybersécurité, du projet de loi portant lutte contre la cybercriminalité, du projet de loi relatif aux transactions électroniques, du projet de loi portant protection des données à caractère personnel et bien entendu du projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

Au cours de ce conseil, le président de la République, Dénis Sassou Nguesso, qui présidait ce conseil avait invité Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et bien d’autres.

Prenant la parole à cet effet, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique avait rappelé que l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a impacté tous les secteurs d’activité et a donné naissance à un nouveau type d’économie transversale, dénommée économie numérique. Les investissements pour le développement de l’économie numérique, fondés sur les principaux axes qui sont les infrastructures et les réseaux, les équipements et les outils, les contenus et les usages, sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.

Répondre à l’insécurité qui menace les infrastructures numériques

Cependant, a-t-il renchéri, le développement de cette nouvelle économie n’est pas sans conséquences néfastes. Les avantages de l’économie numérique exposent, par exemple, tout Etat ou toute entreprise ou encore tout individu, aux nouveaux risques, concernant notamment, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques, etc.

Face à cette insécurité réelle qui menace tant aussi les réseaux que les infrastructures numériques sur lesquels reposent non seulement la sécurité et la souveraineté des Etats, mais aussi son économie, chaque Etat met en œuvre un ensemble de mesures de prévention, de protection et de dissuasion.

Ces mesures sont d’ordre juridique, institutionnel, technique, financier et permettent d’atteindre les objectifs de sécurité fixés à travers les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information, pour la protection de la vie privée de ses citoyens.

C’est pourquoi, en plus de l’adoption des lois relatives à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité, aux transactions électroniques et à la protection des données à caractère personnel, il est conseillé de créer un organe de veille et d’application de ces textes. C’est en cela que s’inscrit le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information qui vient pallier le vide institutionnel encore palpable au Congo.

Dans ses missions, telles que définies à l’article 2 de l’avant-projet de loi, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information assure, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques.

En tant qu’autorité de certification racine et de certification principale de l’administration publique, elle est, en outre, chargée de garantir la protection du cyberespace national et d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national.

Selon Clément Mouamba, le Premier ministre congolais, si la révolution numérique a été à l’origine d’importantes mutations à tous les niveaux de la société, elle a, dans le même temps, accru la vulnérabilité des Etats, des organisations et des individus en raison de l’interdépendance croissante de produits et de services vitaux.