les sénateurs ont approuvé à l’unanimité le 06 août 2019, en deuxieme lecture, la loi portant protection des données a caractère personnel.
Celle ci tout comme bien d’autres constituent un arsenal qui garanti la protection du cyberespace congolais. L’objectif est d’asseoir un environnement juridique et institutionnel offrant une protection efficace des libertés et droits fondamentaux des personnes physiques, notamment de leur vie privée, à l’égard du traitement des données à caractère personnel. Devant le Sénat, le Ministre Léon Juste IBOMBO en charge des Postes et télécommunications et de l’Économie Numérique retraçant les grands axes de la dite loi, à mis en exergue tout l’intérêt que celle-ci va procurer pour le pays.
Rappelons que les députés venaient d’adopter la même loi le 30 juillet dernier.
Depuis ce lundi 29 juillet 2019, les choses sont
rentrées dans l’ordre à Société des Postes et d’épargne du Congo (SOPECO),Ce après un mouvement de sit-in sonorisé temporaire observé par quelques travailleurs de cette société.
A. l’origine quelques situations mal appréciées par quelques agents qui étaient montés au créneau au cours de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 16 juillet 2019 à Brazzaville. Entre autres revendications exprimées:
L’engagement N°5 de la « Marche vers le Développement », Programme de Gouvernement, Initié par SEM le président Denis Sassou-N’Guesso fait obligation au ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, d’arrimer le Congo au développement de l’économie Numérique.
L’engagement n°5 du programme du gouvernement 《 La Marche vers le développement 》, qui stipule : «Aux XIXème et XXème siècles ainsi qu’en ce de’but du XXIème » siècle, l’initialisation a été et reste le marqueur qui distingue les pays développés et émergents des autres. Aujourd’hui Est en cours la révolution numérique. Elle succédera vraisemblablement à la révolution industrielle comme paradigme du système productif. Le numérique pourrait alors représenter la nouvelle frontière du développement il Appartient à la jeunesse de s’impliquer dans l’économie numérique promise a un bel avenir (…)» , son challenge. ”Le ministre Léon Juste Ibombo s’emploie, depuis son arrivé à la tête de ce ministère, le 30 Avril 2016, a concrétiser la feuille de route édictée par le président de la République qui se résume en l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique, par I’entremise du projet Central African Backbone (CAB), un organe technique du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, dont les missions consistent à construire des réseaux d‘interconnexion en fibre optique des pays de l’Afrique Centrale.
Dans une dynamique de rupture et le besoin de rajeunissement de la classe politique congolaise exprimée par les Congolais lors de l’élection présidentielle du 20 mars
2016, Léon-Juste lbombo a bénéficié de la confiance du
Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, qui
l’a nommé a ce ministère, avec comme instruction, doter
le Congo des atouts de la Révolution numérique. Les
missions qu’il érige, chaque jour qui passe, en devoir face
aux exigences des temps modernes.
C’est dans cette perspective qu’il s’est engagé avec ses
collaborateurs et la coordination du projet CAB a finaliser la première phase du projet CAB, consistant a l’interconnexion en fibre optique entre le Congo et le Gabon.
Négociés par le Chef d’Etat, SEM Denis Sassou-N’Guesso
et Financés par la Banque mondiale, les travaux de cette
1ère phase ont débuté en 2011, pour les études de terrain
et 2014, pour le lancement desdits travaux par le Ministre
Thierry Moungalla, ministre des Postes et Télécommunications de l’époque.
Après 7 ans de travaux, le Congo
et le Gabon ont pu matérialiser le rêve des Chefs d’Etats
et de gouvernement de la Communauté Economique et
Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).
《 La finalisation de ce projet me tenais à cœur… 》 S’exprimait Léon Juste lbombo, le 06 Avril 2018, à Bakoumba au
Gabon lors de la cérémonie d’inauguration de ce réseau
d’interconnexion.
Ce réseau d’interconnexion en fibre optique Congo Gabon
permettra à ces deux Etats de poser les jalons de l’intégration sous – régionale, mars surtout de réduire Ia fracture
numérique. 《A partir aujourd’hui, nous n’aurons plus
besoin d’emprunter des routes numériques internationales
pour collaborer entre les États frères. Les échanges digitaux
vont fortement augmenter. La fracture numérique entre nos
zones frontalières sera réduite et les populations profiteront
d’un accès plus aisé au monde numérique…» a déclaré le
ministre Ibombo.
Le ministre Léon Juste Ibombo a pris son bâton de pèlerin
dans la dynamique insufflée par le Chef de I’Etat congolais, de vendre I’image du projet CAB. C’est ainsi qu’il a pu décrocher auprès de la Banque Africaine de Développement, le
financement pour la deuxième phase du projet CAB.
Au moment ou tout se met en oeuvre pour I’exploitation
et la commercialisation de cette interconnexion Congo-Gabon en fibre optique, Léon Juste Ibombo, par le biais de
son organe technique CAB-Congo, s’emploie a utiliser le
financement qu’il a obtenu de la BAD, dans le cadre de la
2è phase, afin d’interconnecter le Congo au Cameroun
et à la RCA. Ainsi, s’enclenche le processus de démarrage
de la 2ème phase du projet CAB. Pour ce faire, le ministre
Léon Juste Ibombo remercie le bailleur: «Je remercie, très
vivement, la Banque Africaine de Développement qui nous
accompagne financièrement dans ce projet dorsale à fibre
optique d’Afrique centrale CAB- composante Congo. » Le
secret pour le succès d’une telle entreprise repose dans
la capacité dont dispose Léon Juste lbombo d’user de la
politique de l’action et du travail bien fait.
En somme, le ministère des Postes, des Télécommunications
et de l’Économie Numérique, met tout en oeuvre pour que le
Congo ne rate pas cette Révolution numérique.
QUID DE LÉON JUSTE IBOMBO
Le ministre Léon Juste lbombo est politologue de formation de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et
Politiques de Paris. Sa formation lui a donné une ouverture
d’esprit l’ayant permise d’effectuer un parcours professionnel
remarquable dès 1997, en France. De retour au pays, il a mis ce talent au service de la République, précisément à
la Commission Nationale de lutte Contre la Corruption, la
Concussion et la Fraude (Cabinet du Président de la République du Congo).
Léon Juste Ibombo est membre du Parti Congolais du Travail il est, aussi, président du Cercle de réflexion «Cercle
Espérants », promoteur du concept « LE SASSOUISME qui
fait de lui un grand débatteur des questions politiques et
des idéaux du Président Sassou-NGuesso. Aguerri en politique, il est co-fondateur du Mouvement National pour
la Nouvelle République (M2NR),- crée en 2015, une plateforme associative qui a milite activement a l’avènement de
la Nouvelle République au Congo, a travers le Référendum
constitutionnel du 25 octobre 2015.
“L’accès à l internet et le Développement des Infrastructures sont-ils les leviers suffisants d’une Économie Numerique durable? ,” c’est sous ce theme que se tient ce vendredi 5 juillet à Brazzaville, le premier forum sur la gouvernance de l’internet au congo. La ceremonie a été patronnée par le Ministre des Postes des Télécommunications et de l’Economie Numerique, Léon Juste IBOMBO en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne au congo Raoul MATEUS PAULA ainsi que de plusieurs cadres evoluant dans le secteur des TIC.
Les participants ont suivi plusieurs exposés sur les themes: cadre legal et institutionnel de l’ecosysteme au congo; protection de la famille dans le cyberespace.
Ouvrant les travaux de ce Forum qui se tient quelques mois avant celui devant regrouper les acteurs de la Sous Region prevu pour le Mois d’octobre prochain, le Ministre Léon Juste IBOMBO a salué cette intiative de l’IGF (Internet Gouvernance Forum ) que coordonne Darcia KANDZA. Le Ministre qui a souligné la multiplicité de défis à relever ensemble par le gouvernement et les acteurs privés a tout de même rappelé les efforts fournis par le gouvernement notament l’elaboration des textes juridiques en cours d’adoption au parlement relatives à la cybercriminalité,la protection des données à caractère personnel et la cybersecurité.
Le Congo et l’Iran entendent se rapprocher en matière de télécommunications et de l’économie numérique. C’est la conclusion tirée de l’échange entre le nouvel ambassadeur de la République Islamique d’Iran et le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, le 2 juillet à Brazzaville. Au ministre Léon Juste Ibombo, J Hassanzadeh a fait part de la volonté et de la détermination de son pays de renforcer la coopération dans ces secteurs porteurs, avec la République du Congo. Le diplomate a également présenté au membre du gouvernement une société spécialisée qui s’installera sous peu au Congo pour tirer les dividendes qu’offrent les opportunités congolaises en la matière.
Après son approbation officielle,la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, plan directeur de la transformation socio-économique continue de susciter les adhésions.
Reçue en audience ce Mercredi 29 Mai 2019 par le Ministre Léon Juste IBOMBO des postes, des télécommunications et de l’Économie Numérique, la délégation de la Confédération Générale du Patronat du Congo, COGEPACO en sigle, conduite par son Président Jean GALESSAMY IBOMBOT a fait savoir que cette organisation entend contribuer efficacement au développement du secteur du numérique.
Afin d’amplifier les relations avec ce département dans le cadre du partenariat public Privé, la COGEPACO a saisi cette occasion pour dévoiler ses axes de partenariat. Il s’agit notamment de l’accessibilité des opérateurs economiques de ladite structure aux marchés nationaux et internationaux dans le cadre du ” local content “;l’intégration des opérateurs économiques de la COGEPACO dans la réalisation de certains programmes et activités du Ministère et la mise en place d’un cadre de travail pour le suivi et l’évaluation du programme conjoint de travail COGEPACO -Ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
En rappel, la COGEPACO est une organisation syndicale patronale créée en Août 1998, pour entre autres les objectifs:former les chefs d’entreprises des PME,PMI;contribuer au partenariat d’affaires gagnant-gagnant des membres affilies et créer et développer les PME-PMI en vue de leur participation aux performances économiques et la créatio d’emploi.
Aujourd’hui, le Congo se joint à la communauté internationale pour célébrer la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information. C’est aussi l’occasion pour le gouvernement de manifester son engagement à encourager l’arrimage de notre pays au développement des technologies de l’information et de la communication et de réaffirmer sa détermination à promouvoir les valeurs qui s’y rattachent. Le 17 Mai marque la date de l’anniversaire de la signature de la première Convention télégraphique et la fondation de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) en 1865. L’UIT est devenue aujourd’hui la principale institution des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Pour l’année 2019, la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information a été placée sous le thème : « Réduire l’écart en matière de normalisation ». Ce thème permettra aux Etats membres de l’UIT de se concentrer sur les travaux réalisés par l’union et de veiller à ce que les pays en développement soient à même de contribuer aux importants efforts effectués en matière de normalisation dans le secteur des télécommunications/TIC et d’en tirer profit, en leur permettant de contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Les Etats Membres pourront ainsi mettre en lumière les avantages qu’offrent les normes harmonisées à l’échelle mondiale, ainsi que les risques qu’impliquent les efforts de normalisation trop peu inclusifs.
Ce thème s’inscrit également dans le mandat de l’UIT qui est celui d’améliorer l’identification et l’analyse des nouvelles tendances dans l’environnement des télécommunications, telles que définies dans la Résolution 71 (Rév. Busan, 2014) de la Conférence de plénipotentiaires.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Cette journée, nous invite à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru à travers les initiatives nationales, régionales et à apprécier les efforts mises en œuvre pour l’équilibre du secteur des télécommunications et l’épanouissement des consommateurs des services de communications électroniques.
C’est également l’occasion pour nous, acteurs du secteur, de prendre conscience des défis qu’il reste à relever, ainsi que des opportunités qui nous sont offertes. Chacun d’entre nous a son rôle à jouer dans la transformation digitale de notre pays pour les générations futures.
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO a manifesté clairement son engagement aux potentiels qu’offrent les télécommunications, à travers son projet de société « la marche vers le développement » au point 5 : Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique ».
En effet, nous vivons à l’ère du numérique où les frontières traditionnelles entre les mondes physique et virtuel se réduisent. C’est ainsi qu’on parle de la révolution numérique, caractérisée par des technologies de rupture telles que l’intelligence artificielle, la robotique, les nanotechnologies, les big Data, l’Internet des objets, la réalité virtuelle, le porte-monnaie électronique. Cette révolution touche pratiquement tous les secteurs notre pays.
Si la convergence des technologies recèle des opportunités considérables, elle présente aussi tout un éventail d’enjeux éthiques, économiques et scientifiques. Historiquement, le rythme des évolutions n’a jamais été aussi rapide et la société ne peut que s’interroger sur différents aspects de leur durabilité sur le long terme.
A cet effet, la normalisation en technologie contribue à façonner notre avenir. Elle appuie non seulement l’élaboration de solutions sur mesure pour tous les secteurs, mais est aussi l’outil permettant la diffusion des meilleures pratiques, des connaissances et des innovations dans le monde entier. La normalisation a toujours joué un rôle déterminant pour faciliter l’adoption des technologies nouvelles.
Elle garantit la compatibilité et l’interopérabilité partout dans le monde et aide ainsi nos sociétés à adopter facilement les technologies émergentes de demain.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Réduire l’écart en matière de normalisation, c’est aussi s’assurer que le cadre juridique et règlementaire, les stratégies et politique sectorielle s’harmonisent avec des modèles types proposés par nos régions respectives.
C’est dans ce contexte que le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique dont j’ai la charge s’est engagé à marquer une attention particulière en procédant à l’approbation de la législation sur la lutte contre la cybercriminalité, la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel et les transactions électroniques, validée récemment en conseil des ministres et transmis au parlement pour adoption.
Pour mettre en œuvre les lois précitées, plusieurs textes d’applications sectorielle seront élaborés avec la participation inclusive de toutes les parties prenantes. Il s’agit notamment de :
la stratégie nationale de cybersécurité ;
la stratégie nationale d’accès et de partage de données ;
la stratégie nationale du e-commerce ;
le plan national de développement des infrastructures haut débit ;
la politique nationale de migration du protocole internet IPv4 en IPv6.
Je prescris à tous les sachants et acteurs du numérique qui vont, dans les prochains jours, recevoir le programme de travail et toute la documentation qui l’accompagne de le rendre effectif et productif dans le seul but d’avoir un environnement digital bien assainie.
Mesdames et messieurs,
Quelle que soit l’acuité de la vision Congo digital 2025, quelle que soit la pertinence et l’efficacité de nos stratégies et politique, les effets de la normalisation seraient limités si elle ne se tournait pas vers la sous-région, dans une dynamique d’intégration. C’est dans cette optique que le Parlement a été saisi pour ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et les données à caractère personnel.
La promotion des politiques d’amélioration des performances nécessite une mutualisation des efforts, à travers une fédération des acteurs publics et privés, afin de permettre aux bénéficiaires de pouvoir accéder à un accompagnement structuré et coordonné. Cette journée nous rassemble aujourd’hui autour d’une thématique qui nous offre justement des occasions pour dire aux organismes concernés de trouver les ajustements nécessaires.
Mesdames et messieurs, chers concitoyens,
Je ne pourrais terminer mon propos sans rendre hommage aux efforts déployés en collaboration avec des milliers d’experts du monde entier qui travaillent sans désemparer pour mettre en place les processus de normalisation permettant de réduire l’écart en matière de technologie et d’atteindre les objectifs de développement durable tant souhaité.
Vive la journée mondiale des télécommunications.
Vive la coopération internationale dans le domaine des TIC
Le président de la République S.E.M Denis Sassou N’Guesso a signé ce 03 mai 2019 le décret N°2019/123 fixant les modalités de gestion du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques et le décret N°2019/124 du 03 mai 2019 fixant les modalités de mise en œuvre de l’accès et du service universel des communications électroniques.
L’article 2 du décret N°2019/123 fixant les modalités de gestion du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques indique que ce fonds est un compte d’affectation spéciale ouvert dans les écritures du trésor public.
Les ressources du fonds proviennent notamment du pourcentage du chiffre d’affaires de l’année N-1 hors taxes de chaque opérateur et fournisseur concerné, fixé par la loi de finances, après l’évaluation annuelle du coût du service universel faite par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques ; des dotations du budget de l’Etat ; de l’appui des bailleurs de fonds, publics ou privés, désireux de contribuer au développement des services de communications électroniques au Congo dans les zones défavorisées ou isolées ; et enfin de l’apport des collectivités territoriales désireuses de favoriser le développement des communications électroniques dans leurs circonscriptions – des dons et legs – de toutes autres recettes qui pourraient lui être affectées.
C’est l’ARPCE qui s’assure de l’effectivité des versements des contributions des opérateurs. Elle assure le contrôle de sincérité des chiffres d’affaires déclarés auprès d’elle par les opérateurs des réseaux et les fournisseurs des services de communications électroniques. En cas de doute sur la sincérité du chiffre d’affaires déclaré, le décret autorise l’agence de régulation des postes et des communications électroniques à commettre un audit aux frais de l’opérateur et/ou de l’exploitant.
Les dépenses du fonds
L’article 15 du décret présidentiel stipule que les principales dépenses du fonds sont le financement du service universel et les frais de formation des ressources humaines chargées du développement du secteur des communications électroniques.
C’est la structure interne de contrôle de gestion et d’audit des comptes de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques qui assure le contrôle interne du fonds dont les comptes sont audités au moins une fois tous les trois ans par un cabinet d’audit choisi par le comité du fonds après appel d’offres organisé par le directeur général de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques.
Ce fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques comprend un organe de décision et un organe de gestion.
L’organe de décision du fonds
L’organe de décision du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques est le Comité du fonds. A ce titre, il est chargé, notamment, d’examiner et d’ approuver les orientations stratégiques, les programmes d’actions annuels et pluriannuels du fonds ; de l’examen et de l’approbation du budget annuel du fonds ; de l’examiner et de l’approbation des comptes administratifs et financiers de fin d’exercice du fonds ainsi que le rapport d’activités que lui soumet l’organe de gestion ; de l’approbation du choix des exploitants chargés du service universel, qui lui est proposé par l’organe de gestion ; et de l’examen et de l’approbation du règlement intérieur et le manuel des procédures administratives, financières et comptables du fonds élaborés par l’organe de gestion.
L’article 5 du décret stipule que le comité du fonds est présidé par le ministre chargé des communications électroniques (Léon Juste Ibombo, ndlr). Il est assisté par deux vice-présidents. Le premier, représentant de la Présidence de la République et le deuxième représentant de la Primature. Le secrétariat du Comité est assuré par le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE, Yves Castanou, ndlr).
L’organe de gestion du fonds
C’est également l’ARPCE qui est, selon l’article 10 du décret, l’organe de gestion de ce fonds. D’après l’article 11, le directeur général de l’ARPCE est l’ordonnateur principal du fonds. C’est lui qui prépare les comptes administratifs et financiers annuels du fonds et les soumet pour approbation au comité du fonds.
A ce titre, détaille le décret, le DG de l’ARPCE est chargé de veiller à la bonne exécution de le politique d’accès et de service universel ainsi que des objectifs fixés par le Gouvernement ; de réaliser les études et enquêtes appropriées, l’instruction des procédures pour la sélection des exploitants chargés du service universel des communications électroniques, tant en s’appuyant sur les ressources humaines de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques qu’en ayant recours, le cas échéant, à d’autres sachants ; d’élaborer le plan d’actions pour l’accès et le service universel ; d’élaborer et d’exécuter les programmes et budgets annuels du fonds ; de déterminer le pourcentage du chiffre d’affaires annuel nécessaire au financement du fonds et de le soumettre eu ministre chargé des communications électroniques.
C’est toujours le DG de l’ARPCE qui signe tous les marchés relatifs à l’accès du service universel, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. Il signe aussi tous les contrats ou conventions conformes à la mission qui lui est confiée. Enfin, il s’assure du bon fonctionnement du fonds.
Le décret indique qu’un agent comptable nommé par les structures chargées des finances tient la comptabilité du fonds qui est totalement distincte de celle des autres activités de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques. C’est cet agent comptable qui assure l’exécution des recettes et des dépenses du fonds. Il prépare le compte financier annuel du fonds qu’il transmet à l’ordonnateur principal du fonds.
Avec ces décrets, les zones blanches du Congo auront plus de chance d’être couvertes par les services de communications électroniques. Car d’après Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, et de fait président du Comité du fonds, les estimations de l’apport des deux opérateurs MTN et AIRTELactuellement sont d’au moins 2.3 milliards de F.CFA. « Une niche pour permettre au gouvernement de couvrir les zones non couvertes en réseau de communications électroniques », indique le ministre.
Les experts venus des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), en charge des télécommunications, à compter de ce mardi 26 février 2019, ont la mission de préparer documents, à savoir Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre, que les ministres adopteront le 1er mars prochain.
La réunion des experts, prélude à celle des ministres, en charge des télécommunications a été ouverte par le ministre Léon Juste IBOMBO, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, du Congo.
Le projet CAB (Central Africa Backbone) a été mis en place en 2009. Dix ans après, le point fait sur l’interconnexion des Etats d’Afrique Centrale fait ressortir des obstacles qui freineraient l’accélération de ces interconnexions. Les sachants en télécommunications réunis à Kintélé dans la banlieue Nord de Brazzaville, devraient diagnostiquer ces obstacles. S’adressant aux participants, Jean-Jacques Massima-Landji, représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, a fait remarquer qu’il « reste encore cinq interconnexions majeures à réaliser », avant d’ajouter que « l’Afrique Centrale est la sous-région la moins intégrée. »
Or, il faut aller vers la concrétisation de la volonté politique exprimée par les chefs d’Etat et de Gouvernement de cette communauté, le 16 janvier 2012 à N’Djamena, de faire du développement des infrastructures leur axe prioritaire dans le processus de mise en œuvre de la politique régionale de l’édification de véritables sociétés de l’information en Afrique Centrale, à travers une Déclaration.
Aussi, Jean-Jacques Massima-Landji, représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, propose-t-il à ces intelligences présentes à Brazzaville, de faire accompagner la volonté politique des chefs d’Etats et de Gouvernement de CEEAC d’une volonté économique, à travers des actions concrètes avec des projets simples.
Dans cette perspective, les assises de Brazzaville sont indispensables à deux niveaux : l’adoption du Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre, en rapport avec le Programme de Développement des Infrastructures de l’Afrique (PIDA).
Le secrétariat général de la CEEAC, pour sa part, a soumis à la validation de ces experts le projet de renforcement des capacités techniques des principaux acteurs nationaux intervenants dans la mise en œuvre du PACDICE-AC.
Invitant les participants à faire œuvre utile, le ministre congolais de tutelle, Léon Juste IBOMBO, a présenté l’importance de la rencontre de Brazzaville : « Il s’agira donc au cours des présents travaux, par rapport aux assises des 23 et 24 juillet 2012, de passer en revue les projets nationaux d’infrastructures de transport réalisés, de valider le plan d’action consensuel, le cadre institutionnel de sa mise en œuvre et le projet de renforcement des capacités en approche du cadre logique. »
A l’évidence, Brazzaville devrait faire date. En ce sens qu’actuellement, dans la sous-région de l’Afrique Centrale, beaucoup d’infrastructures large bande ont été bâties à l’initiative du projet Central African Backbone (CAB). Il est donc important que ces projets d’infrastructures s’inscrivent dans un plan consensuel répondant aux besoins de développement des infrastructures numériques communautaires afin d’accélérer l’intégration à laquelle l’Afrique Centrale aspire à travers la liberté des échanges de communications dans l’espace CEEAC.
Ce rendez-vous de Brazzaville intègre le prolongement de l’atelier régional de validation du Plan d’Action Consensuel de Déploiement des Infrastructures de Communications Electroniques de l’Afrique Centrale (PACDICE-AC) organisé à Douala (République du Cameroun) les 23 et 24 juillet 2012.