Le Ministre de tutelle invite au dialogue les parties concernées.

Préavis de grève des postiers congolais : Le ministre Léon Juste IBOMBO, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a réuni, ce mercredi 24 octobre 2018, dans son cabinet de travail la direction générale de la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) et les partenaires sociaux, question de fixer leurs esprits et d’esquisser des solutions de sortie de crise.

Cette séance de travail organisée par le ministre Léon Juste Ibombo fait suite aux préavis de grève lancée par le postier et la Fesypostel, en réponse au cas où il y aurait non prise en charge du cahier des charges relatif aux revendications des travailleurs de la SOPECO.

Le Syndicat des travailleurs des Postes a donné son préavis de grève pour le 30 octobre 2018.

Les principaux points en litige inscrits  dans ce cahier de charge portent notamment sur la formation des cadres pour leurs utilisations dans des postes stratégiques, sur le refus d’importation des cadres, l’amélioration des conditions de travail, le problème de reversement des cotisations sociales à la CRF, la CNSS et les IRPP, le paiement de deux mois de salaires sur les onze impayés et bien d’autres.

Autour de toutes ces revendications syndicales le ministre Ibombo s’est fait le devoir d’écouter tous les acteurs en présence et indispensables à la résolution de ce problème.

Les syndicalistes dans leur intervention, principalement Sacha Yako NNGOWON du Postier et Franck SIASSIA MIKOUIZA de la Fesypostel, tout en étalant leurs revendications syndicales et exigeant le paiement de deux mois de salaires, ont déploré la rupture de dialogue avec la direction générale de la SOPECO.

La directrice générale, pour sa part, a présenté la situation actuelle de la société, les chantiers explorés et les perspectives, avec une insistance sur son ouverture au dialogue et aux négociations.

Daniel MONGO, de la centrale syndicale CSC (Confédération syndicale congolaise), qui a pris part à la séance de travail a souligné l’importance du dialogue social, comme cadre de concertation pour aboutir à une solution salutaire, dans une convergence des vues.

Le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, qui a conclu la séance de travail a rappelé le crédit qu’accorde le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, au dialogue social.

Sur la base de cette directive du président de la République Léon Juste IBOMBO a invité au dialogue les parties concernées, afin qu’une issue heureuse, ne bloquant pas le fonctionnement de l’employeur et soulageant, dans une certaine mesure l’employé, soit trouvée.

Ce n’est par le dialogue, aux tables de négociations  que des progrès notables peuvent être réalisés.

Il ne s’agira pas d’aller à une grève générale, mais de négocier pour le bonheur des travailleurs et de l’instrument de travail, qui est en train de faire face aux défis de la mondialisation, marqués par la montée en puissance des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Lancement de la troisième Edition de l’Africa Code Week

Une vague d’élèves se forme en informatique

Environ dix milles élèves du primaire, du collège et du lycée apprennent l’informatique cette année, au titre de « Africa Code Week ». Pour cette troisième édition, c’est le ministre Léon Juste Ibombo qui a lancé la formation le 22 octobre dernier pour une vague d’élèves Brazzavillois dont certains s’imprègnent de cette « nouvelle langue » dans les locaux suréquipés du complexe Révolution-Gampo Olilou.

A travers Africa code week, le groupe Sap (maison d’édition de logiciels), appuyé par de nombreux partenaires dont la fondation Bantuhub de Vérone Mankou  a e au cours des deux premières éditions, formé 1 800 000 jeunes dans une quarantaine de pays  africains dont le Congo. On compte parmi eux, 25 000 enseignants formés qui transmettent à leur tour, les connaissances aux étudiants. La sélection se fait sur la base de la parité filles-garçons.  Cette année,  Africa code week entend former un million de jeunes africains dans la résolution des problèmes complexes à l’instar des programmes informatique sur les principes de la décomposition, l’abstraction et la reconnaissance de modèle.

A en croire les responsable du groupe Sap, le lancement de cette édition au Congo est justifié par le fait que ce pays est résolument déterminé à remporter la révolution du numérique. De telle sorte qu’il soit à l’aune des récentes innovations qui avancent de nombreux pays africains comme le Kenya où 15% seulement d’achat se font en liquide.  C’est pourquoi, il faut préparer les jeunes à cette transformation à la programmation et au langage informatique. « Il faut le faire le plus tôt possible. Car l’informatique devient une nouvelle langue. Les jeunes doivent la maitriser, savoir la lire, l’écrire, compter et coder. L’informatique devient le 4ème pilier de l’enseignement fondamental ».

Directeur général de l’enseignement secondaire, Jean Luc Mountou a fait l’éloge d’un créneau qui connait un succès en Afrique et au Congo.  Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique quant à lui a annoncé le soutien inconditionnel du gouvernement à la réalisation de l’édition 2018, autant elle intègre la vision du président de la République à créer des nouvelles opportunités de création de richesses au profit des jeunes. « L’informatique représente la nouvelle frontière du développement et le Congo en  accorde une attention particulière », a déclaré Léon Juste Ibombo, avant de visiter la vague de jeunes en formation au complexe Révolution-Gampo Olilou à Ouenzé.

Ernest Blanchard Dimi

 

Coopération : La Chine partenaire du Congo dans la réalisation de la 3ème phase de couverture nationale en télécommunication

Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique et Ma Fulin, ambassadeur de Chine au Congo, ont exprimé, ce jeudi 18 octobre 2018, leur détermination de traduire dans les faits les acquis de la dernière visite officielle du Président Denis Sassou-N’Guesso auprès de son homologue chinois, Xi-Jinping, du 5 au 6 septembre 2018, notamment ceux portant sur les télécommunications et l’économie numérique.

Au terme de l’audience que le ministre Léon Juste Ibombo a accordé au diplomate chinois, les deux interlocuteurs ont soutenu, au micro de la presse, qu’il était de leur devoir de passer à l’application des ambitions de deux chefs d’Etat, exprimées en Chine, en septembre dernier.

« Nous avons parlé surtout de la concrétisation des acquis du dernier du voyage Dennis Sassou-N’Guesso en Chine. Lors des entretiens en tête à tête entre les deux chefs d’Etat, beaucoup de projets de coopération entre les deux pays ont été annoncés, dont ceux qui concernent le domaine des télécommunications et de l’économie numérique. » A fait savoir Ma Fulin, avant d’être appuyer dans ce sens par Léon Juste Ibombo, qui, à son tour à dit qu’« Il était précisément question de parler de la finalisation de la 3ème phase de couverture nationale en télécommunications, qui permettra à renforcer les capacités de l’opérateur historique du Congo, à savoir Congo-Télécom et de rendre démocratique les couts de connexion des ménages à la fibre optique. »

Cette visite à la fois de travail et de courtoisie du diplomate chinois à Léon Juste Ibombo, la première depuis la présentation, le 9 avril 2018, de ses lettres de créance comme ambassadeur de son pays au Congo, a permis aux deux interlocuteurs de parler d’un domaine, devenu en ce 21ème siècle, un moteur de croissance économique et un secteur transversal et indispensable à la coopération entre le Congo et la Chine.

C’est ainsi que les deux hommes d’Etat n’ont pas manqué de préciser que le travail qui reste à faire c’est de concrétiser les acquis du dernier voyage du président Sassou-N’Guesso en Chine, en actions concrètes.

Nous avons, également parlé de la formation, surtout des jeunes dans ce domaine

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo et Ma Fulin ont discuté sur la possibilité de former la jeunesse congolaise aux nouvelles technologies de l’information et de communication, à travers des bourses et stages de formation que la Chine pourra mettre à la disposition du Congo. Puisque l’investissement dans le capital humain est une directive importante, inscrite en lettre d’or dans le programme de gouvernement du président de la République du Congo et prescrit au gouvernement, comme feuille de route.

Il sied de noter que la 3ème phase du projet de couverture nationale en télécommunications sera exécutée par la société chinoise Huawei en collaboration avec la partie congolaise. Au demeurant, au terme de cette audience, les deux parties ont tenu à rassurer l’opinion de la réunion des conditions pour le démarrage dans les meilleurs délais des travaux de cette 3ème phase dudit projet.

 

Des nouvelles formations innovantes et émergentes disponibles à Brazzaville

Elles intègrent l’intelligence artificielle, le e-learning, prédisposent aux métiers émergents et innovants du numérique. Ces formations sont dispensées par Brazzaville MBA international business school, propriété d’Afrikan Campus, qui ouvre ses portes au Congo dès cette année académique. Sa présentation le 13 octobre 2018 à Mikaels hôtel s’est fait sous la forme d’un séminaire ouvert par Bruno Jean Richard Itoua et Léon Juste Ibombo, respectivement ministre de l’enseignement supérieur et ministre des postes, télécommunications et de l’économie.

L’ouverture de cette école concrétise un rêve caressé depuis longtemps par une partie de la diaspora congolaise en France, selon Fortuné Essanabouly, directeur associé de Brazzaville MBA. En effet, elle s’adresse aux jeunes étudiants, travailleurs du privé et du public, porteurs de projets et chefs d’entreprises. A travers des sessions en ligne, Brazzaville MBA international business school offre des conseils, de l’assistance pédagogique, le suivi individualisé et l’accompagnement aux étudiants. Le curricula de formation précise que le tronc commun est axé sur le développement des aptitudes en gestion des ressources humaines, en entrepreneurship, en gestion des projets, en transformation digitale, en commerce international, en intelligence économique et en finance. Des formations qualifiantes et des immersions en entreprise allongent le catalogue des opportunités proposées.

Outre Paris en France, Maryse Jamain, présidente d’Afrikan Campus indique la structure qui s’étendrait à des nombreux pays est fonctionnelle au Maroc, Sénégal, Côte d’ivoire, République démocratique du Congo. Il répond au besoin de professionnalisation des cadres, de la consolidation des compétences et du choix de carrières, insiste-t-elle. A Brazzaville, un incubateur de projet est fonctionnel.

Convaincu que la pleine maitrise des outils numériques est au cœur de l’acquisition des nouveaux savoirs et des nouvelles compétences, le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, exulte du fait que « les sciences de gestion numérique, les innovation blockchain intelligence artificielle used case e-commerce » brisent la barrière du savoir et de l’accès à l’éducation. Pour Léon Juste Ibombo, l’ouverture de Brazzaville MBA conforte la vision du président de la République, Denis Sassou N’Guesslo inhérente au développement de l’éducation. Puisque, dit-il, « la révolution digitale transforme notre société et notre économie…Il est porteur d’espoirs pour construire une société durable », en permettant aux citoyens de mieux travailler, aux entreprises de mieux produire et à la jeunesse de mieux apprendre. Une conviction partagée par son collègue de l’enseignement supérieur qui a,  par ailleurs rappelé le rôle d’encadrement, de pédagogie avant la répression que jouera son département.

Les communications faites à la présentation ont porté sur l’innovation blockchain intelligence artificielle, l’entrepreneuriat, la transition digitale des entreprises, formation des formateurs en e-learning, finance et stratégie, intelligence économique, coaching academy…

Ernest Blanchard DIMI

 

9ème Edition de la journée Mondiale de la Poste

La Poste  congolaise à l’heure de l’innovation, de l’intégration et de l’inclusion.

A Brazzaville l’événement a été célébré le 09 Octobre 2018 dans l’enceinte du bâtiment abritant la recette principale au rond-point de la Poste. Celui-ci a été placé sous le patronage de Léon-Juste IBOMBO, Ministre en charge des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, en présence de TODD HASKELL, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Congo, et de l’Administrateur-Maire du 3ème arrondissement de la capitale. Parmi l’assistance, l’on a noté la présence des nombreux cadres relevant des administrations tant publiques que privées.

A travers le thème «  la poste : L’Innovation, l’intégration et l’inclusion » la poste congolaise a communier par l’occasion avec les autres postes du monde, traduisant ainsi en droite ligne les objectifs postaux prioritaires identités par l’ensemble des régions du monde, et aussi montant l’engagement de la communauté postale à poursuivre le développement de son vaste réseau plantaire et à mettre celui-ci au service des gouvernements, des clients, des entreprises et d’autres partenaires avec pour finalité de favoriser la croissance et de créer la richesse pour tous les citoyens du monde.

Dans son allocution de circonstance, le ministre IBOMBO, tenant compte de la révolution du numérique avec ses transformations actuelles, a exprimé le vœu de voir la poste congolaise à s’arrimer à la modernité : « Nous constatons que les métiers traditionnels de la poste ne suffisent pas à eux seuls, à générer de la richesse nécessaire a son fonctionnement, ni à impulser l’innovation. Toute fois l’activité colis a su se saisir de l’opportunité que présentait la transformation socio-économique de nos pays, du changement des modes de consommation pour s’arrimer à la révolution du digital et répondre aux nouvelles pratiques des consommateurs effectuant leurs achats sur le net, ce, conformément aux prescriptions du président de la république, chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO citées dans la marche vers le développement, allons plus loin ensemble ». Par ailleurs le ministre Léon-Juste IBOMBO a invité l’ensemble du personnel de la SOPECO à saisir cette occasion pour intégrer la culture de l’entreprise au sien de leur structure.

Pour cette 9ème Edition, la poste congolaise a placé au cœur de son action le e-Commerce, autrement dit le commerce en ligne. Et pour ce faire, le Congo devrait compter sur les Etats-Unis d’Amérique en tant que puissance mondiale pour des activités de commerce électronique, pour construire et valoriser son écosystème e-commerce dans le cadre de l’AGOA.

L’opportunité est bien appréciée par TODD HASKELL, Ambassadeur des USA au Congo, qui s’est exprimé en ces termes: « le Congo compte également un nombre croissant de consommateurs qui exigent l’accès a des produits américains de haute qualité, ainsi que des producteurs dynamiques capables de fournir les produits que les consommateurs américains souhaitent acheter. C’est une excellente opportunité, je pense que nos deux pays bénéficieront grandement de l’expansion du commerce bilatéral dans le commerce électronique », ce avant de remercier le ministre IBOMBO du fait d’avoir organisé un tel évènement.  « C’est un excellent moment de travailler la main dans la main et de discuter sur des mesures concrètes que le Congo peut prendre pour développer ses activités de commerce électronique et ses échanges avec les Etats-Unis d’Amérique », a conclu le diplomate américain. A noter que l’évènement a été ponctué par des communications et discussions entre intervenants et participants, un instant riche pour s’éclairer sur le fonctionnement du e-Commerce.

A cette occasion des stands abritant des produits made-in Congo ont été ouverts au public.

 

IUT Telecom World 2018 : A Durban, le Congo fait un pas de plus dans son cheminement vers un monde plus intelligent

Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à Durban, où il a représenté le Congo à l’IUT Télécom world 2018, outre les rencontres B to B et tables rondes, a fait la découverte de plusieurs solutions innovantes indispensables pour l’inclusion numérique et le développement d’un monde intelligent au Congo.
Durban, 3ème ville sud-africaine, a abrité, du 10 au 13 septembre 2018, l’IUT Telecom World 2018, un cadre d’échanges et partage des connaissances avec les décideurs, les régulateurs, les investisseurs, les grandes entreprises, les PME technologiques et les innovateurs. L’occasion, pour tous ces acteurs d’accélérer l’innovation dans le secteur des TIC au service du développement socioéconomique, ainsi que de rendre le monde meilleur, plus vite.
Répondant à l’invitation de l’instance onusienne en charge des TIC, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste IBOMBO, a fait l’écho de la politique en domaine du gouvernement du Congo, en présentant la stratégie nationale du développement de l’économie numérique, une stratégie assortie d’un plan d’actions pour la période 2018-2022.
Les activités proposées au cours de cette IUT télécom World 2018 ont pris différentes formes avec des tables rondes réunissant de hauts dirigeants d’entreprises et des ministres, des débats interactifs entre experts, et des dialogues directs et ouverts entre responsables publics et dirigeants de petites et moyennes entreprises. Des sessions qui ont réuni d’éminents orateurs et un public composé de représentants influents de gouvernements, de grands noms du secteur des TIC, d’organisations internationales, de PME à fort potentiel de croissance, de consultants, d’établissements universitaires et de journalistes.

Participant à trois tables rondes et à plusieurs rencontres B to B, Léon Juste IBOMBO a déroulé la feuille reçue du président de la République, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, qu’il s’emploie à concrétiser.

Etablissant une corrélation entre les problématiques à l’ordre du jour à Durban, portant sur le risque d’utilisation du cyberespace, le financement et le développement digital et les enjeux du développement du numérique au Congo, le ministre Ibombo  a dit à ses interlocuteurs que son ambition est de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises, l’attractivité du Congo en matière d’investissements directs et de diversification de l’économie à travers le E-gouv, le E-citoyen et le E-business.

IUT télécom world 2018 avec son système de contacts en réseau permettant de mettre en relation pays, particuliers et organisations a permis à la délégation congolaise en Afrique du Sud de présenter les garanties de sécurisation du cyberespace qu’offrira bientôt le Congo avec l’adoption par son parlement de l’avant-projet de loi portant protection des données à caractère personnel, de l’avant-projet de loi relatif à  la cyber sécurité, de l’avant-projet de loi portant lutte contre la cybercriminalité et enfin de l’avant-projet de loi relatif aux transactions électroniques.

Organisées sous le thème de l’innovation au service d’un monde plus intelligent, les assises de Durban ont mis en contact des personnes venant de régions différentes du monde ayant des manières différentes d’appréhender les télécommunications, la politique et la gouvernance, avec parfois des tensions mais aussi des terrains d’entente, qu’il est important de comprendre pour les développeurs de réseau, mais aussi pour les analystes et les consultants.
Le Forum d’ITU Telecom World 2018 de Durban a été pour le Congo et ses participants, l’occasion d’examiner des questions de la plus haute importance, notamment : • Comment exploiter la puissance de la technologie pour transformer nos vies • Les meilleures solutions pour encourager une croissance durable dans le secteur des TIC dans les pays émergents et développés • La promotion d’écosystèmes propices aux PME et à l’innovation • Le renforcement de la maîtrise des outils numériques et des compétences nécessaires à l’ère de l’intelligence • Le développement de nouvelles technologies comme l’Intelligence Artificielle, l’Internet des objets, et la 5G.
Les solutions innovantes indispensables pour le Congo

L’exposition des solutions digitales pouvant améliorer les conditions de vie des utilisateurs des TIC aura été une autre marque de l’IUT Télécom World 2018. C’est dans ce contexte que le ministre Léon Juste IBOMBO, à la recherche des solutions d’un monde plus intelligent a visité le stand du Group MTN.

En ces lieux le ministre congolais des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique a touché du doigt la réalité de l’Ultra rural solution, la solution en couverture réseau téléphonique pour les zones rurales et d’autres services numériques.

Cette solution rend possible l’utilisation du téléphone mobile, l’internet et autres services numériques dans les zones enclavées ou difficiles d’accès pour les TIC.

Pour Léon Juste Ibombo, qui entend l’implémenter au Congo, principalement, dans les zones rurales encore enclavées, telles qu’Impfondo et ses environs et d’autres localités du Congo connaissant ces difficultés, cette solution moins couteuse, parce que fonctionnant à l’aide de l’énergie solaire, est intelligente et adaptée pour les communautés rurales.

En effet, la solution ultra rurale pourra servir d’un des leviers de l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique, tel que l’ambitionne le président Denis Sassou-N’Guesso. Puisque grâce à cette solution pourrait être réduite, dans les  zones rurales, la fracture numérique, les inégalités et exclusions sociales, en mobilisant le numérique. Ce sera, alors, une contribution à la transformation individuelle et collective et à la lutte contre l’exode rural.

Léon Juste Ibombo, par ailleurs, a pu découvrir d’autres solutions innovantes, à l’instar de la voiture connectée, l’implémentation de la 5G au travers plusieurs applications numériques, telle que l’application permettant de suivre une formation à distance.
Sur les berges atlantiques  de Durban, les orateurs de renommée mondiale ont fait une projection des perspectives internationales, les experts ont donné leur avis sur la transformation numérique, ses retombées dans le monde et les possibilités qui y sont associées au service d’un monde plus intelligent.

Fibre optique : Dix sociétés soumissionnaires aux appels d’offres internationaux pour interconnecter le Congo au Cameroun et à la RCA

La cellule de passation des marchés publics au sein du projet Central African Backbone, composante Congo, a procédé, ce jeudi 30 août 2018, à Brazzaville, à l’ouverture des dossiers de soumission aux appels d’offres internationaux pour la construction des infrastructures en fibre optique permettant l’interconnexion du Congo au Cameroun et à la Centrafrique.

 

Sous la direction de Guy Roland NSIMBA, président de ladite cellule, les plis contenant les offres ont été ouverts, en séance publique, en présence des représentants de tous les soumissionnaires. Les noms des sociétés soumissionnaires et les montants des propositions financières ont été lus en public.

Ainsi, pour le 1er appel d’offre, portant sur la fourniture d’équipement technique sur les deux axes, à savoir Congo-Cameroun et Congo-RCA, deux sociétés ont soumissionné. Pour ce qu’est du second appel d’offre, subdivisé en deux lots, sept sociétés ont présenté leurs offres pour la réalisation des travaux de génie civil entre la République du Congo et la Cameroun et une seule société pour réaliser la même nature des travaux entre le Congo et la RCA.

Les sociétés adjudicataires auront le devoir, pour le lot n°1 de réaliser les travaux de génie civil, de fourniture et de pose terrestre de la fibre optique, ainsi de construction des sites techniques sur l’axe Ouesso-Sembé-Souanké-Ntam (frontière du Cameroun). S’agissant du deuxième lot la société à qui le marché sera attribué réalisera le même type des travaux de  génie civil, de fourniture, de pose  sous fluviale de la  fibre  optique et construction des sites techniques sur l’axe Pokola-Ouesso-Kobo-Bomassa- Bayanga-Salo (République Centrafricaine).

Les délais d’exécution des travaux  ont été fixés à de huit (8) mois pour le lot n°1 et sept (7) mois, pour le deuxième lot.

Les deux réseaux, une fois construite assureront l’interconnexion du Congo au Cameroun et à la République Centrafricaine, conformément à la volonté exprimée par les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) de réduire la fracture numérique et d’assurer l’intégration des Etats membres par la fibre optique.

Au terme de cette séance d’ouverture des offres, Guy Roland NSIMBA a confié à la presse à la presse qu’à travers cette cérémonie d’ouverture des plis des soumissionnaires « venait d’être franchie la première étape conduisant à l’attribution des différents marchés en conformité avec les textes en vigueur. »

Il sied de préciser ces appels d’offre internationaux lancés par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique ont mis en évidence l’attractivité du Congo. Puisqu’ils ont mobilisé plus de 24 entreprises soumissionnaires. Mais après la visite sur site organisée par les structures publiques en charge de la question au profit des soumissionnaires, pour évaluer l’ampleur des travaux à réaliser, certaines sociétés ont retiré leurs candidature à la soumission, tandis que d’autres ont été écartées par la Commission d’évaluation composée de représentants du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique qui est le bénéficiaire de l’activité et de professionnels venant à la fois des sphères publique et privée dont la compétence et l’expérience sont reconnues, après examen dans les moindres détails des différentes soumissions, afin de ne retenir que les offres dont les caractéristiques techniques correspondent aux spécifications demandées.

En rappel, le projet d’interconnexion du Congo au Cameroun et à Centrafrique,  est estimé à 43.658.003.000 francs CFA, soldés à 78,2% par la BAD et 21,8% par le Congo.

En somme, il ressort qu’après avoir assuré l’intégration sous régionale, par l’interconnexion du Congo au Gabon par Mbinda, dans sa 1ère phase, le projet CAB composante Congo, met le cap sur le déploiement d’une infrastructure large bande pour l’interconnexion physique du Congo au Cameroun et de la RCA.

DES ADMINISTRATEURS AU CHEVET DE LA SOPECO

Les administrateurs membre du Comité de Direction de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo SOPECO en sigle sont depuis ce matin au chevet de cette entreprise étatique «malade ».

Le Comité de Direction de cette Société qui se tient ce 10 Aout 2018 devrait envisager un nouvel avenir de cet opérateur historique de l’Etat dans ce secteur des services Postaux, des opportunités de création de richesse, emplois, réalisation d’économie d’échelles afin d’affronter la compétition et la concurrence, surtout dans un contexte peu favorable à l’épanouissement de l’activité postale, dû aux graves difficultés financières que connait actuellement l’Etat Congolais et qui résultent principalement de l’effondrement brutal des cours du pétrole.
Ce présent Comité de Direction signalons-le, est la première du genre depuis six (06) ans, et la SOPECO fonctionne ainsi, sans Comité de Direction. Les derniers Comités mis en place en 2005 et 2007, ayant cessé toute activité en 2012.

 

Atelier de Présentation des avant-projets de Lois 07 août 2018

Le Congo vient de marquer un pas important dans l’acquisition d’un cadre réglementaire et législatif indispensable pour assurer la sécurité de l’environnement numérique.

Les textes régissant le secteur de l’économie numérique viennent d’être mis à contribution entre experts ce 07 Août 2018 au cours d’un atelier qui s’est déroulé à Brazzaville, présidé par le Ministre Léon Juste IBOMBO, en charge du secteur.

Il s’est agi notamment de :

  • La protection des données à caractère personnel ;
  • La cyber-sécurité ;
  • La lutte contre la cybercriminalité ;
  • Les transactions électroniques.

Quatre avant-projets qui s’inscrivent dans la continuité de la mise en œuvre des recommandations de la réunion des Ministres des Etats membres de la CEEAC en charge des télécommunications/TIC, du 24 Novembre 2016, ayant abouti à la « Déclaration de Brazzaville » ; le Congo étant choisi comme pays pilote.

Reste à ce que ces textes soient adoptés et promulgués par les institutions habilitées.

Échange ce 27 juillet entre le Ministre Leon Juste IBOMBO et le Directeur Général de la Banque UBA

Assurer l’inclusion financière et bien sécuriser les recettes de l’Etat , le sujet a été au menu des échanges qui ont eu lieu ce Vendredi 27 Juillet entre le Ministre en charge des postes ,des télécommunications et de l’économie numérique avec le Directeur Général de la Banque UBA.
Léon Juste IBOMBO et Vincent NGIMPOCK ont également abordé la question de l’arrimage de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo SOPECO à l’économie numérique. Cette audience entre dans le cadre de la signature d’un éventuel partenariat entre le Gouvernement congolais et cette institution financière.