Le Congo accélère sa transformation numérique: le ministre Léon Juste Ibombo visite les sites connectés à Brazzaville

BRAZZAVILLE, 6 mars 2025 – Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN), le Ministre en charge de l’Économie Numérique, M. Léon Juste Ibombo, a effectué une visite de terrain le 6 mars à Brazzaville, pour inspecter les différents sites connectés bénéficiant du déploiement de la fibre optique.

initiative vise à faciliter l’acquisition des pièces administratives et à renforcer l’accès à une connectivité haut débit au sein des services administratifs.

Les sites visités, notamment le Centre de l’Identification Civile, le Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville, la Mairie et le Commissariat de Police de Ouenze, ont été équipés de générateurs de 14 Kva, de groupes électrogènes, d’ondulaires et de points d’accès Wi-Fi. Ces infrastructures de pointe sont le socle de la modernisation des services publics, garantissant une continuité de service ininterrompue.

« À travers ce projet, 5 ans de connectivité internet haut débit ont été offerts à toutes les administrations connectées dans le cadre du PATN », a souligné M. Léon Juste Ibombo lors de sa visite. Il a également annoncé que l’inauguration officielle de ces installations est prévue pour le mois d’avril prochain, marquant une étape clé dans la transformation numérique du Congo.

Le Directeur de l’État Civil, M. Rachment Pourou Kassambe, a salué l’efficacité de l’installation des nouveaux matériels au CHU, soulignant que ce projet d’intégration du système des faits d’état civil permettra la digitalisation complète du processus d’enregistrement des actes d’état civil, de la déclaration à l’établissement de l’acte, en ligne. Cette innovation devrait non seulement accélérer les procédures mais aussi réduire les erreurs administratives, un véritable progrès pour les services d’état civil.

Selon M. Yannick Boundzou, Responsable de la Composante 2 du PATN, ce projet de connectivité au sein des centres de production des cartes nationales d’identité représente une avancée majeure pour le pays, améliorant significativement le service rendu aux citoyens et modernisant les processus administratifs. Il a mis en évidence que plus de 30.000 personnes bénéficieront directement de cette connectivité, avec un traitement accéléré des demandes et une mutualisation efficace du travail.

La digitalisation permettra, selon M. Boundzou, une gestion plus efficace des demandes et facilitera les procédures administratives. Les citoyens, qui devaient auparavant se rendre au commissariat central pour suivre l’avancement de leurs cartes d’identité, pourront désormais bénéficier d’un suivi décongestionné et facilité dans différents centres de production, tels que le centre de Kintelé pour les habitants du nord du pays.

Le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN) représente un modèle de collaboration entre les secteurs public et privé. Il vise simultanément à étendre l’accès à internet haut débit aux populations mal desservies et à améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés à l’ère numérique.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de développement numérique national, positionnant progressivement le Congo comme un acteur dynamique de la transformation digitale en Afrique centrale.

©️#MPTEN

Congo – Numérique : CARIA Tech Village présenté aux jeunes startupers

 Réinventer l’avenir des startups au Congo », c’est sur ce thème que s’est une soirée « After work startup », ce jeudi 17 octobre 2024, à Brazzaville, sous le patronage de Léon Juste IBOMBO, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Un moment d’échange et de partage sur une Vision Technologique pour l’avenir du Congo.

Ce rendez-vous entre gouvernement-animateur du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA), ses partenaires et les jeunes startupers congolais aura été révélateur pour l’avenir technologique du Congo.

CARIA Tech-village au service des jeunes entrepreneurs congolais

Eric Armel NDOUMBA, coordonnateur du CARIA, a fait la présentation officielle du projet CARIA Tech Village aux jeunes startupers congolais. Il a soutenu que CARIA tech-village est l’instrument mis à la disposition des jeunes congolais pour se réinventer et d’incuber avec d’autres startupers d’Afrique et d’ailleurs.
Porté par la Présidence de la République, dans le cadre de l’Année de la Jeunesse, le projet CARIA Tech Village s’inscrit comme un catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat technologique au Congo.

Lors de cette soirée, les composantes clés du CARIA Tech Village ont été présentées, par son coordonnateur. Il s’agit du CARIA Startup Connect, dédié à l’incubation et à l’accompagnement des startups, le ICT Women, un programme spécialement conçu pour l’autonomisation des femmes dans le secteur technologique, le Business Center, un espace moderne de co-working pour les entrepreneurs, le Education Hub, qui offrira des formations de pointe en technologie, et enfin le Academia & Residence, des infrastructures pour accueillir étudiants et chercheurs.

Fethi MADANI, le PDG de Cloud Control, le partenaire du CARIA, dans cette aventure, participant au développement du Congo, qui a pris la parole pour la circonstance, que martelé que le CARIA Tech village est une opportunité business que les jeunes entrepreneurs congolais devraient s’approprier pour s’inscrire dans la dynamique de la révolution du millénaire, qu’est essentiellement numérique.

Le gouvernement congolais préoccupé par le devenir des startups

Dans la même perspective, le directeur général de l’agence du développement de l’économique numérique, Alex NGOULOUBI, a exposé sur les différents accords que l’agence a déjà signés ou en cours de préparation, avec plusieurs structures, telles le FONEA, le FIGA et bien d’autres, pour valoriser les startups du Congo. Il a invité les jeunes startups congolaises à se rapprocher de l’ADEN, agence créée par le gouvernement congolais en 2022, pour les accompagner dans la valorisation de leurs projets.
S’appuyant sur les propos du président de la République du Congo, Denis SASSOU-N’GUESSO, ainsi énoncés : « J’invite les jeunes à investir dans le secteur de l’économie numérique, promis à un bel avenir », le ministre Léon Juste IBOMBO, a demandé à la jeunesse de se saisir de cette opportunité pour s’épanouir et être décomplexée, afin de participer au développement du pays. Puisque l’économie numérique est cinquième p7ilier du programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, déclinée dans le Plan national du développement du Congo (2022-2026).

Cettee soirée a été l’occasion de recevoir toutes informations indispensables à leur épanouissement dans le monde des affaires. Une initiative appréciée par les jeunes entrepreneurs congolais. Stève NDENDE, incubateur du projet Mboté shop et Essengo solutions a dit toute sa satisfaction pour tout ce que le gouvernement congolais entreprend dans le cadre du numérique pour accompagner les jeunes à se développer.

Cet After work startup, en somme, a débouché sur l’appréhension de la vision du CARIA Tech Village et sur la réaffirmation de l’engagement du gouvernement de faire du Congo un hub technologique en Afrique. Ainsi, CARIA Tech-village sera un tiers de confiance pour déverrouiller les contraintes d’accès aux financements par la jeunesse, pouvait-on retenir.

Il faut conclure qu’il promet d’être une pierre angulaire dans la transformation digitale du Congo, en offrant aux jeunes talents congolais un espace pour innover, créer et prospérer.

Congo : les magistrats et officiers de police judiciaire à l’école du savoir pour renforcer leurs compétences dans la lutte contre la cybercriminalité

Les magistrats et officiers de police judiciaire renforcent leurs compétences en cybercriminalité et techniques d’enquête dans le domaine du numérique. Organisé par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce séminaire de trois jours, a été ouvert ce mardi 15 octobre 2024, à Kintélé, à quelques encablures de Brazzaville, par le 1er ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.

Il est établi que la numérisation rapide de l’Afrique l’a exposée à une cybercriminalité importante. Face à l’inadéquation des mesures ayant rendu le continent vulnérable aux cybermenaces et l’impact exercé par la cybercriminalité dans la réduction du PIB de plus de 10%, il fallait une réponse.
Ce séminaire de formation vise à fournir au corps judiciaire et aux forces de l’ordre les compétences et connaissances essentielles pour faire face aux complexités de la cybercriminalité. En favorisant une approche collaborative et éclairée, le pays pourra améliorer sa capacité à protéger les espaces numériques et à garantir la justice.

« La présente formation permettra à nos structures de sécurité et à notre appareil judiciaire de développer des compétences indispensables pour combattre la cybercriminalité en matière d’identification des cyberattaques, de collecte de preuves numériques, d’analyse des données, de traçabilité des cybercriminels, et de prononciation des peines », a fait savoir le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, de la décentralisation, chargé du développement local, Juste Désiré Mondélé, qui a pris la parole en premier au cours de la cérémonie d’ouverture dudit séminaire.

Succédant au lutrin, le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a planché sur l’importance de ce rendez-vous du recevoir, mieux de renforcement des capacités. Pour lui l’importance de ce séminaire destinés les membres du corps judiciaire et de répression se révèle autour des problématiques se rapportant à la protection des données personnelles, au renforcement de la sécurité nationale, à la réduction des pertes économiques, au renforcement de la confiance dans le numérique et à la conformité avec les normes internationales.

« Dans notre quête vers cette conformité qui caractérise la coopération numérique internationale le président de la République a promulgué, entre autres, la loi n°43-2020 du 20 août 2020 portant ratification de la convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel dite convention de MALABO », a soutenu Léon Juste Ibombo, tout en appelant les participants à tirer profit de ces enseignements : « Vos connaissances seront enrichies dans le cadre du droit pénal du cyberespace. Vos armes avec des capacités techniques de pointe seront affûtées face aux enjeux de la cybermenace ».

Dans la même perspective le 1er ministre Anatole Collinet Makosso, avant d’ouvrir ledit séminaire a exhorté les bénéficiaires de renforcer leurs compétences et outils nécessaires pour contrer les cybercriminels et renforcer la résilience de l’espace numérique congolais.

À l’évidence, au terme de cette formation, les participants vont améliorer leur compréhension sur la lutte contre la cybercriminalité, leur capacités techniques, leurs capacités à conduire les enquêtes numériques et à renforcer la collaboration institutionnelle.

PROJET D’ACCELERATION DE LA TRANSFORMATION NUMERIQUE (PATN) IS A Prêt N° : BIRD 9398-CG NIFESTATION D’INTERÊTS AAOI N°05/MPTEN/PATN-UCP/AOI/F/2024 Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification POUR LA FOURNITURE ET LA MAINTENANCE DES SALLES MULTIMEDIAS ET DE LEUR CONNECTIVITE INTERNET DANS LES ZONES RURALES.

PROJET D’ACCELERATION DE LA TRANSFORMATION NUMERIQUE (PATN)

IS A Prêt N° : BIRD 9398-CG

NIFESTATION D’INTERÊTS

AAOI N°05/MPTEN/PATN-UCP/AOI/F/2024

Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification

POUR LA FOURNITURE ET LA MAINTENANCE DES SALLES MULTIMEDIAS ET DE LEUR CONNECTIVITE INTERNET DANS LES ZONES RURALES.

👉 Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification[1]

Congo/Postes : Vers la mise en œuvre de la réforme de la Sopeco

Le modèle économique de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), va bientôt changer de statut en celui de la société anonyme avec un conseil d’administration, a fait savoir, le 21 mai à Brazzaville, le ministre en charge des postes, M. Léon Juste Ibombo.

Il a donné cette information lors d’une communication adressée aux représentants des deux syndicats, des directeurs centraux et de la direction générale de la Sopeco, sur la crise sociale de cette structure.

Au cours de cette communication, le ministre en charge des postes a signifié que pour restaurer cette structure, la tutelle a pris des mesures afin de ressusciter cet opérateur postal. Il s’agit, entre autres,  du changement des statuts en passant du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial, au statut fixé conformément à l’ordonnance n°10-2001 du 1er juillet 2001, à celui de société anonyme avec un conseil d’administration.

Aussi, M. Ibombo a indiqué qu’il est question pour la tutelle d’atteindre les objectifs de modernisation du management, des missions et des différentes prestations financières à proposer aux clients ainsi que s’arrimer au standard d’un monde numérisé de plus en plus où les Technologies de l’information et de la communication (Tic) constituent le principal levier de croissance et de conquête commerciale.

Il a, à cette même occasion, souligné que dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), dont le Plan de travail du budget annuel (Ptba) 2024 va être adopté le 28 mai prochain,  la Poste Congolaise va bénéficier d’un appui conséquent pour la modernisation de ses infrastructures.

Au sujet de payement des salaires des travailleurs, le ministre en charge des postes a recommandé à la direction générale de ne ménager aucun effort, mais conformément à la réglementation en vigueur, stipulant que le salaire est la contrepartie du travail.

Abordons le volet de la dette sociale de l’entreprise, M. Ibombo a expliqué qu’étant colossale, l’État n’ayant plus de moyens pour éponger ce passif social, la participation de l’opérateur au capital de la Banque postale du Congo devra être ouverte à des nationaux déjà identifiés pour prendre 10% des 20% dévolues à la Sopeco dans le cadre du capital de la Bpc. A cet effet, une fiche a été adressée à la hiérarchie, suite à la session extraordinaire du comité de direction de la Sopeco du 22 décembre 2023, confère la recommandation n°002/2023-CD du 22 décembre 2023.

Au terme de cette communication, le ministre en charge des postes a précisé que cette réforme sera couronné par la nomination du Président du conseil d’administration et du directeur général de la Poste Société Anonyme.