Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a communiqué, ce samedi 27 juin 2020, à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la 3ème journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, sur l’avant-projet de loi portant sur les startups pour encourager les jeunes à entreprendre dans le numérique.
Participant à la célébration de cette journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, le ministre Léon Juste Ibombo a rassuré la jeunesse, à travers son échantillon représentatif dans la salle de conférence de la chambre de commerce et d’industrie de Brazzaville, sur l’engagement du gouvernement, précisément de son département ministériel de l’offrir des opportunités de créativité et d’innovation technologique pour relever les défis de développement du pays.
Dans cette perspective de promotion et d’encouragement des jeunes à l’innovation, mieux d’œuvrer au développement de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo affiche l’optimisme de l’exécutif à réunir les conditions d’éclosion de cette « révolution du 21ème siècle » au Congo. « Je puis vous annoncer, ici, que j’ai initié l’élaboration d’un avant-projet de loi portant statut des startups en République du Congo afin d’aménager un régime juridique spécial pour les entreprises qui obtiendront le label de « startup ». A déclaré le ministre Ibombo.
Dans la marche vers l’existence effective de ce texte législatif, le ministre annonce l’organisation dans les prochaines semaines d’une série de journées de réflexion sur l’écosystème des Startups. Une manière pour l’administration de faire participer toutes intelligences illuminées dans le domaine du numérique, afin de murir ce texte de loi.
La particularité de cette loi, une foi adoptée, a soutenu le ministre Ibombo, est de permettre aux startups de bénéficier d’un statut particulier qui lui octroierait un certain nombre d’avantages comme l’accès à un appui financier, l’accès aux exonérations fiscales, la facilitation et la simplification des certaines opérations de douanes et bien d’autres.
De ce point de vue les micros, petites et moyennes entreprises, en tant que secteur de consolidation et de pérennisation de la croissance économique inclusive par la diversification et les réformes économiques, seront une réponse au point 3 programme de gouvernement du Chef de l’Etat congolais, « La marche vers le développement, Allons plus loin ensemble », qui recommande de consolider et pérenniser la croissance économique inclusive par la diversification et les réformes économiques.
Célébrée sous le thème «L’impact de la Covid-19 sur les Pme congolaises : Quelle stratégie pour la relance économique ?» et organisée par la plateforme jeune «Kosala», cette tribune au cours de laquelle est intervenue le ministre Léon Juste Ibombo, pour présenter cet avant-projet de loi, s’est assigné pour objectif de déterminer l’impact de la Covid-19 sur les PME, qui constituent un facteur déterminant de l’économie nationale, ainsi que de proposer des pistes de solutions pour favoriser la relance économique.
Le président de la Chambre de commerce, de l’industrie, de l’agriculture et des métiers, Paul Obambi, s’est associé à cette réflexion. Dans son intervention il a mis en relief l’utilité des micros, petites et moyennes entreprises dans la vie. En ce sens qu’elles emploient plus de 70% de personnes dans le monde, aident les familles à se nourrir convenablement et à assurer l’éducation des enfants et développent des solutions innovantes pour lutter contre les défis mondiaux, dans le domaine de la santé et les changements climatiques.
C’est ainsi, l’invite du président de la chambre de commerce de Brazzaville en direction des partenaires du secteur public-privé, est précise : « aider les PME à créer des emplois décents, d’innover et de promouvoir la croissance, en créant un environnement des affaires propice au développement de leurs activités dans le marché domestique et à l’international.
Toutes ces interventions ont été précédées par une session d’échanges autour de la problématique « impact sur les micros, petites entreprises et startups congolais. Quelle stratégie pour la relance du secteur ? »
Par visioconférence, ce jeudi 25 juin 2020, le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et économique numérique a eu des échanges avec Charles Clavelli, pour le compte de la société américaine 1Rivet, sur l’implémentation d’une solution E-GOUV, en République du Congo.
Le Congo a adopté une stratégie Congo Vision digitale 2025 qui vise à faire du numérique un levier important de la compétitivité des entreprises et de diversification de l’économie.
Dans l’optique de l’opérationnalisation de cette stratégie, a soutenu le ministre Léon Juste Ibombo «il faut tisser le partenariat public-privé » Puisque le pays dispose des infrastructures, mais il lui manque les plateformes nécessaires pour assurer et accélérer sa transformation digitale.
Cette réunion était l’occasion pour le Congo, après la conclusion de l’accord cadre de partenariat entre les deux parties, signé à Washington le 19 février 2019, de poursuivre les discussions dans la perspective de la mise sur pied de toutes les conditions avant d’entrevoir un plan d’action de déploiement.
Pour enclencher cette dynamique pouvant conduire le Congo à la réunion des conditions de développement de l’économie numérique, cette société américaine, pour financer la contrepartie congolaise annonce la mobilisation de 5 millions de dollars. Ce qui permettra au Congo d’accélérer le processus de transformation digitale de son administration à travers l’implémentation du E-GOUV et apportera au gouvernement des revenus additionnels.
Au terme de ces échanges, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a précisé qu’il faut une seule plateforme pour une meilleure traçabilité. « On ne peut pas avoir des plateformes parsemées dans chaque ministère » A dit Léon Juste Ibombo
Cet acquis est la résultante de la mission que le Président Denis SASSOU NGUESSO, avait confié au ministre Léon Juste Ibombo de se rendre à Washington aux Etats-Unis pour voir comment établir un partenariat public-privé avec la Société américaine 1Rivet spécialisée dans le développement des plateformes digitales.
A travers ce partenariat le Congo pourrait matérialiser l’engagement 5 de la marche vers le développement qui vise à arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Et par conséquent le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie pourra cimenter sa stratégie de développement du numérique ; une stratégie basée sur 3 piliers à savoir le E-citoyen, le E-Gouv et le E-business.
![Le Président de la République du Congo SEM Dénis SASOU-N'GUESSO](https://postetelecom.gouv.cg/wp-content/uploads/2020/06/20200623_182848.jpg)
Les présidents Denis Sassou-N’Guesso, de la République du Congo et Alpha Condé, de Guinée Conakry, ont procédé, ce mardi 23 juin 2020, par vidéoconférence, au lancement officiel de la plate-forme africaine de communication et d’information(ACIP) pour la santé et l’action économique. Peu avant et par télétravail, une session des ministres en charge des télécommunications, à laquelle prenait part le ministre congolais de tutelle Léon Juste Ibombo,a planché sur les solutions novatrices pour faire face à la pandémie à coronavirus.
« En souhaitant le plus grand succès à ce mécanisme, je déclare mise officiellement en service la Plateforme africaine de communication et d’information pour la santé et l’action Economique. » C’est en ces termes que le président Denis Sassou-N’Guesso » a conclu son allocution de circonstance à l’occasion du lancement de cette plateforme africaine.
L’importance de la plateforme
Au cours de leur segment de haut niveau, les ministres africains en charge des télécommunications, pour leur part, ont échangé sur la plus-value que les systèmes nationaux peuvent tirer de cette plate-forme consacrée à apporter les réponses idoines à la lutte contre la pandémie à coronavirus.
Intervenant à cette tribune, Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique
![Le Ministre Léon Juste IBOMBO](https://postetelecom.gouv.cg/wp-content/uploads/2020/06/FB_IMG_1592925459241.jpg)
a présenté les missions assignées à cette plate-forme par la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. Il s’agit de « lancer la plateforme africaine de communication et d’information pour la santé et l’action économique de notre continent pour unifier les africains dans la riposte contre la covid 19 », a précisé Léon Juste Ibombo, tout en ajoutant un autre objectif de cette plateforme, qu’est celui d’« utiliser le numérique parmi les facilitateurs pour en faire un moteur de croissance. »
Léon Juste Ibombo, par ailleurs, est revenu sur d’autres atouts de cette plateforme, que sont ceux de « faire de l’innovation et de la technologie un facteur d’intégration dans l’économie mondiale » et de « soutenir les équipes de riposte nationales contre la pandémie à coronavirus », ainsi que d’ « implémenter l’intelligence artificielle pour réaliser des analyses sur les combinaisons des données numériques en ligne dans plusieurs domaines sanitaire, économique, social. »
Les avancées du Congo dans le développement du numérique
Partant de toutes ces considérations qui fondent l’action de cette plateforme africaine, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, n’a pas manqué de soutenir les efforts du Congo dans ce sens, en énumérant l’arsenal juridique de son pays en matière des transactions électroniques, de protection des données à caractère personnel, de création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, de lutte contre la cybercriminalité et bien d’autres qui engagent le Congo dans la voie du développement de l’économie numérique.
Le président Denis Sassou-N’Guesso est revenu sur le fait que le Congo s’est suffisamment armé en se dotant d’un arsenal juridique : « C’est l’occasion de rappeler que le Congo a adopté un important arsenal juridique en vue de garantir le fonctionnement adéquat des systèmes d’informations, de protéger les libertés individuelles dans l’espace numérique et de réprimer les infractions y relatives. » A déclaré Denis Sassou-N’Guesso, avant d’ajouter « A ce sujet, le Parlement de mon pays, actuellement en session, examine le projet de loi sur la Convention de l’Union africaine sur la cyber-sécurité et la protection des données à caractère personnel. » Tout en notant que « Notre riposte à cette crise sanitaire repose également sur l’appui dont le Congo bénéficie de la part de ses partenaires. »
Somme toute, le Congo se présente comme le parrain choisi par la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique pour le lancement de cette plateforme africaine. « Mon pays, le Congo, se réjouit d’avoir été choisi par la Commission économique pour l’Afrique pour parrainer le lancement officiel de la Plateforme africaine de communication et d’information pour la santé et l’action économique. » S’est exprimé pour la circonstance le président congolais.
La plateforme africaine en question
La plateforme mise en place est instrument moderne d’aide à la décision en cette période de crise sanitaire. Le chef de l’Etat a renchéri en ces termes : « Je salue la présente initiative en faveur de cette plate-forme et J’adresse mes chaleureux remerciements aux éminentes personnalités et aux experts qui prennent part au lancement de cet instrument d’aide à la décision, dans le cadre de la lutte contre les conséquences sanitaires et économiques du CORONAVIRUS. »
En mettant en place cette plateforme africaine, en partenariat avec les principaux opérateurs de réseaux mobiles du continent, les pays africains pourront bénéficier, grâce à l’intelligence artificielle des avancées technologiques de pointe, pour améliorer, d’une part la capacité de collecte et d’analyse des données sur la pandémie et de l’autre, l’interaction entre les gouvernements et les centres de recherches avec les citoyens.
La mise en place de cette plateforme fait suite à la conférence virtuelle des ministres africains des finances, tenue le 1er avril de cette année, qui avait recommandé à la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique d’aider les Etats membres de l’Union africaine à faire face à la pandémie.
Saisissant la mesure de cette recommandation, la secrétaire exécutive de la commission économique des Nations unies pour l’Afrique a résolu de mettre à contribution les services de télécommunications pour faciliter l’accès à des informations essentielles, la communication et les réponses ciblées par la création de la plateforme africaine de communication et d’information pour la santé et l’action économique.
Et le président Denis Sassou-N’Guesso a souligné avec force l’importance du numérique dans la lutte contre le coronavirus. « En retenant le secteur des télécommunications et de l’économie numérique comme axe majeur de son action, la CEA met, à la disposition de nos Etats, des outils pertinents pour briser la chaine de contamination à la pandémie de COVID – 19. » A dit le chef de l’Etat congolais.
S’appuyant sur cette orientation chaque pays doit développer une plateforme qui devrait soutenir le groupe de travail national sur la COVID 19, afin d’améliorer sa capacité d’analyser la situation et d’y apporter les réponses appropriées, ainsi d’orienter les ressources de manière à atténuer, puis à éliminer les répercussions sanitaires et économiques de la pandémie à coronavirus.
En rappel, la République du Congo, en partenariat avec le système des Nations Unies a déjà expérimenté une plateforme électronique de sensibiliser de masses à la pandémie à coronavirus.
![Leon Juste Ibombo Ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique](https://postetelecom.gouv.cg/wp-content/uploads/2020/06/DSC05153-scaled-1024x768.jpg)
Sous l’égide du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, plus précisément de la direction générale du Développement de l’économie numérique et des Nations unies, le Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF) 2020 se tient sur le thème « Internet, digital et covid-19 : Perspectives et transformations ».
Un thème qui rappelle une fois de plus la nécessité d’une meilleure appropriation des ressources internet, au moment où le monde s’offre opportunément, depuis quatre mois, l’occasion d’expérimenter le télétravail et les autres formes d’administration électronique, en raison de la confiscation par la Covid-19 des libertés individuelles et collectives. L’IGF se révèle comme une opportunité de poser la réflexion sur comment la Covid-19 crée une nouvelle conjoncture d’accélération de la transformation digitale.
Au-delà, le forum se charge de faciliter l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches réglementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet.
Au cours de l’édition 2020 de ce forum les participants composés d’experts au niveau national et régional, à travers un retour d’expérience et une participation active lors des différentes sessions devront mettre en lumière les questions actuelles et émergentes sur la gouvernance de l’Internet afin de favoriser la durabilité, la robustesse, la sécurité, la stabilité et le développement d’Internet.
Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, déroulant son allocution de circonstance, après avoir peint le tableau de l’arsenal juridique du Congo et rappelé le plan national du développement de l’économie numérique a défini le processus d’arrimage du pays au développement de l’économie numérique, qui s’exécute sans anicroche.
Abordant l’objet de ce forum, Léon Juste Ibombo a laissé entendre que « Internet a rendu chaque existence plus intense en donnant l’impression que chaque être humain pouvait vivre mille vies en une et donc plus qu’un changement technologique, c’est une révolution technologique, culturelle, sociale et philosophique qui s’est immiscée dans chaque strate de l’activité humaine. »
Léon Juste Ibombo a précisé, par ailleurs que « Cette révolution digitale est d’ailleurs toujours en cours. Elle s’est même accélérée avec la pandémie du Covid-19. Chaque jour, la liste des évolutions s’allonge : avec l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, et plusieurs autres encore qui nous laissent envisager d’immenses progrès en matière de santé, de sécurité, de culture ou d’éducation. »
Pour lui, cette année reste marquée par la pandémie du coronavirus avec un fort effet de ralentissement de plusieurs secteurs d’activités, mais celui d’internet a su résister et s’est montré très efficace dans la lutte contre la pandémie, avec l’éclosion des plateformes de vidéoconférence, télétravail, E-éducation, E-santé etc. De ce fait, il a formulé le vœu de voir ce forum national sur la gouvernance de l’Internet, apporter des éléments de réponses susceptibles d’aider à la maîtrise des problématiques posées par la pandémie de coronavirus notamment par l’accélération de la transformation digitale de la République du Congo.
Le panel gouvernemental
Le panel gouvernemental sur le thème « L’usage de l’internet dans la gestion des catastrophes ou pandémies » le gouvernement congolais de placer l’usage des NTIC au cœur des enjeux du développement.
Le ministre Bruno Jean Richard Itoua, de l’Enseignement supérieur, qui est intervenu à ce niveau de débat, a relevé l’écart observé entre l’Afrique et l’Europe dans l’appropriation de la pandémie à Coronavirus. C’est pourquoi, a-t-il souligné la survenue de la pandémie à COVID 19 est une « opportunité de faire l’analyse de nos systèmes de gouvernance, de santé, mais aussi de notre architecture technologique au service de tout ce qui peut concourir à la riposte. » Bruno Jean Richard Itoua a ajouté que « c’est aussi le moment où il faut puiser tous les trésors d’imaginations, de créativité pour faire face à la pandémie. »
Partant de cette constatation, le ministre de l’enseignement supérieur a noté que c’est le moment de franchir un cap. L’après devant être différent de l’avant, Bruno Itoua a soutenu que la pandémie à coronavirus exige beaucoup d’efforts en termes d’investissement, de sensibilisation, d’information et de communication, de façon à ce qu’on s’approprie la maladie.
De ce point, il propose l’utilisation à fond du numérique. En ce sens que la population congolaise, étant majoritairement jeune, devrait constituer un meilleur vecteur de communication et de sensibilisation. Et le Congo dispose d’un taux d’accès appréciable à la téléphonie mobile.
Intervenant dans la même optique et dans le contexte de crise sanitaire due à la pandémie à coronavirus, Jacqueline Lidya Mikolo, ministre de la santé, a présenté la situation épidémiologique du Congo à la date du 17 juin 2020, qui fait ressortir sur plus de 8 milles tests réalisés 931 cas positifs, 411 guéris et 27 décès.
Partant de ce point elle a rappelé que la survenue de la pandémie a mis les systèmes sanitaires à rude épreuve, à travers le monde. Dans l’effort sur le suivi épidémiologique, les moyens de communication apparaissent indispensables pour faire la sensibilisation et la mobilisation des masses.
L’usage des NTIC et l’internet, en particulier, constitue des moyens efficaces, interactifs simples et dynamiques entre les services de santé et la population, a renchéri Madame la ministre de la Santé, avant de poursuivre que « L’important taux de pénétration de la téléphonie mobile et de l’internet doivent être des acquis majeurs pour relever les défis de la sensibilisation des populations et de la collecte, ainsi que du traitement des données sanitaires de la pandémie. »
Présentant par la suite les améliorations apportées dans le système sanitaire congolais, Jacqueline Lidya Mikolo a annoncé les chantiers actuels de son administration, en rapport avec les enjeux de l’heure, qui ont pour finalité la digitalisation des services de santé.
Plusieurs autres sessions d’informations et de formations auront lieu au cours de deux jours d’échanges et de partage dans l’optique de formuler, en dernier ressort, des recommandations susceptibles de faire participer le Congo à la société de l’information et du savoir.
Loi n0 29-2019 du 10 10 2019 protection données caractère personnel
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ScanLoi n0 29-2019 du 10 10 2019 protection données caractère personnel
Loi n° 30-2019 du 10/10/2019 portant création agence nationale de sécurité des systèmes d’information
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Loi 37-2019 du 12 décembre 2019 relative aux transactions électroniques
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ScanLoi 37 2019 12 décembre 2019 relative aux transactions électroniques
Loi 26-2019 du 5 juin 2020 relative à la cybersécurité
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Loi 27-2020 du 5 juin 2020 portant lutte contre la cybercriminalité
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Scan Loi 27-2020 du 5 juin 20 portant lutte contre la cybercriminalité
Ce sont l’application « Chatbot » et la plate-forme « Educovid », mises en place par le système des Nations unies qui vont permettre la sensibilisation en masse de la population à la pandémie à coronavirus, par l’usage de la téléphonie mobile. Ce mercredi 10 juin 2020, à Brazzaville, les ministres Jacqueline Lydia Mikolo, de la Santé et Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et de l’Economie numérique, ont posé les gestes, d’abord de réception de la licence zoom, ensuite du lancement officiellement de ces solutions numériques.
Dans le cadre de la réponse à la pandémie à coronavirus, le système des Nations Unies s’inscrit dans la continuité de son appui au gouvernement congolais, notamment pour garantir la continuité du service public, matière d’information et de communication. Conformément aux lignes tracées par les différentes agences onusiennes au niveau mondial, les représentations du Congo contribuent à la réponse du pays contre cette pandémie par des mécanismes multiformes, dont la création des solutions numériques pour sensibiliser la population, précisément celle à risque.
Dans cette perspective, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a présenté la plate-forme « Educovid », qui s’appréhende comme une application dotée de trois fonctions essentielles : rappel automatique des conseils et gestes barrières, diffusion d’informations en temps réel par notification, conseil et assistance aux femmes enceintes et aux personnes testées positives à la Covid-19.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), pour sa part, a élaboré l’application « Chatbot ». Elle est un support numérique assurant un service de conversations automatisées par le biais d’arborescence de choix des questions pour répondre aux préoccupations des utilisateurs sur la Covid-19 : gestes barrières, symptômes de la maladie et d’autres mesures de prévention.
« FNUAP et PNUD ont développé ces solutions digitales innovantes pour renforcer le système d’information et de sensibilisation d’une part et, d’autre part, renforcer la production, le traitement, l’analyse, et la dissémination des données pour accompagner la réponse à la Covid-19 », pouvait soutenir le coordonnateur résident du système des Nations unies, Chris Mburu avant d’ajouter « Je souhaite, vivement, que ces solutions numériques contribuent, efficacement aux efforts du Gouvernement en matière de communication et de mobilisation communautaire contre la COVID 19. »
Réagissant au cours de cette cérémonie, Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la Santé, a fait savoir que ces solutions digitales s’inscrivent dans la droite ligne de l’action du gouvernement de la République du Congo, dans le cadre de sa stratégie nationale de cyber santé. Dans ce même ordre d’idées, elle n’a pas manqué de rassurer le système des Nations unies sur la disponibilité de son département ministériel à poursuivre la collaboration, dans l’optique de création des conditions pour une riposte plus efficace contre la pandémie à coronavirus.
Le ministre Léon Juste Ibombo, des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique a précisé que cet accompagnement des Nations Unies intègre l’ambition du chef de l’Etat congolais « d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. « Cet appui vient épouser bien notre feuille de route que nous exécutons pour l’atteinte d’un Congo arrimer au développement de l’économie numérique ; et ces outils ou applications numériques pour assurer la continuité du service public. » a laissé entendre le ministre Ibombo.
Les nouvelles technologies Zoom et cette plate-forme mise en place apparaissent comme des valeurs ajoutées dans la contribution à la sensibilisation sur la prévention et la prise en charge des personnes testées positives à la COVID 19.