Les participants à l’atelier pour la protection de l’enfant en ligne

Les participants à l’atelier pour le développement et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de protection et de l’autonomisation des enfants dans l’espace numérique, réunis à Brazzaville du 21 au 24 juin 2017 se disent satisfaits des connaissances reçues; A quelques heures de la clôture dudit atelier ont soutenu que l’essentiel des outils pouvant leur servir de boussole dans le travail à réaliser dans l’avenir en vue de la formulation d’une stratégie nationale de la protection de l’enfant en ligne. L’expert de l’UIT, Emmanuel KAMDEM, en coordonnateur et facilitateur de cette formation affirme que les capacités des acteurs concernés en planification axée sur les résultats ont été renforcées.

Audience de la société ZHEJIANG Yonder Group

Dans 03 mois la ZHEJIANG Yonder Group lance ses activités.
Cette compagnie Chinoise est spécialisée dans la construction des Poteaux électriques conducteur de la fibre optique.
C’est ce qui ressort de l’audience accordée par le Ministre des Postes et Télécommunications Léon Juste IBOMBO à la délégation de cette compagnie conduite par son PDG Faqing ZHANG.

Télécommunications : Vers élaboration d’une stratégie congolaise portant protection de l’enfant en ligne

Les acteurs évoluant dans le secteur des télécommunications réfléchissent depuis ce mercredi, à la faveur d’un atelier ouvert par le ministre congolais en charge de la question, Léon Juste IBOMBO, sur les procédés à mettre en œuvre pour prémunir l’enfant des dangers du numérique.

Il faut doter le Congo d’une stratégie nationale sur la protection de l’enfant en ligne. Le chemin pour y parvenir passe par cette session de formation et d’information. Et les participants ont du grain à moudre.
Ouvrant les travaux, le ministre congolais des postes et télécommunications Léon Juste IBOMBO, a soutenu « de manière générale les enfants peuvent subir une cyberaddiction pouvant engendrer leur désocialisation et impacter leurs résultats scolaires, mais aussi créer des dysfonctionnements de la cellule familiale », avant de fixer les axes de travail : « Il s’agira d’élaborer et de mettre n place des techniques de filtrage, limitant ou bloquant l’accès aux contenues internet déviants afin d’assurer leur sécurité dans l’espace numérique. »
Les enfants ayant actuellement tendances d’utiliser l’internet cet atelier devrait être un haut lieu pour les participants de définir les mécanismes visant à exercer une certaine censure sur les contenus que les réseaux sociaux, mieux l’internet peuvent proposer aux enfants. Ceci dans le but de parfaire l’éducation et la formation, ainsi que protéger l’enfant contre les éventuels dangers découlant des usages des réseaux sociaux.
Les présentes assises se tiennent conformément à la déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de N’Djamena de janvier 2012, dans laquelle ils ont exprimé leur engagement à soutenir toutes les initiatives nationales ou communautaires visant non seulement à créer un environnement favorable un meilleur attrait des investisseurs privés, mais également à renforcer la confiance ces citoyens dans l’utilisation des TIC. Aussi se sont –ils engagés d’adopter dans la communauté des mesures pour promouvoir une utilisation plus sure et à protéger l’utilisateur final contre les contenus non désirés.
Aux mêmes fins les ministres en charge des télécommunications et des TIC des pays membres de la communauté, ont à la suite des Chefs d’Etat, en novembre 2016, adopté les lois types relatives aux télécommunications/TIC et à la cybercriminalité, ainsi que le cadre de référence d’interconnexion frontalière des pays membres de la CEEAC. De même qu’ils ont recommandé au secrétariat général de la CEEAC de mettre en œuvre des plans d’actions pour la protection de l’enfant en ligne avec l’appui de l’Union Internationale des télécommunications.
Dans cette perspective l’urgence impose à ces experts de posant les jalons pouvant contribuer à la formulation de la stratégie nationale de protection de l’enfant en ligne et aux renforcement des capacités des acteurs concernés en planification axée sur les résultats, en gestion du cycle de vie de projet en identification/formulation de projet et à contribuer à la promotion et au renforcement d’une large et active participation des parties prenantes nationales au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de protection et de sécurité de l’enfant dans l’espace numérique.
La rencontre de Brazzaville, qui se tient du 21 au 24 juin 2017, devrait être utile en tant qu’elle devra rendre apte chaque participer à mieux participer au processus collaboratif d’élaboration de la stratégie nationale portant protection de l’enfant en ligne en République du Congo.

Autant déduire dans le cadre de l’initiative de la protection de l’enfant en ligne, les participants ont pour mission d’améliorer l’expertise nationale en planification axée sur les résultats, en gestion et en identification ou formulaire de projet et de promouvoir et de renforcer la participation des parties prenantes au développement de manière plus active.

Cérémonie Officielle de lancement reportée au MERCREDI 21 JUIN à 15H à l’Hôtel Radisson Blu

Sous le haut patronage de Son Excellence
Monsieur le Premier Ministre chef du Gouvernement
Clément MOUAMBA,
L’Union Internationale des Télécommunications (UIT)
Avec l’appui de la communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC)
En Partenariat avec le Ministère des Postes et Télécommunications
Organisent les 21 et 24 Juin 2017
Un atelier pour le développement et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de Protection et d’Autonomisation des enfants en ligne
A l’hôtel le Radisson Blu.

Sont Conviés
Les Institutions Publiques
Les ONG de défense des Droits de l’homme
Les Organismes internationaux
Les agences de système des nations unies

Cordiale Bienvenues à tous !

Le Congo entend obtenir son propre système de stockage des données numériques

Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – Le ministre des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, a délivré un message le 16 mai 2017 à Brazzaville à l’occasion de la Journée mondiale des Télécommunications et de la société de l’information, qui a lieu les 17 mai de chaque année.

Cette annéete année elle a pour thème : «Big data for Big impact, autrement dit, les méga-données pour un méga-impact » et marque la célébration de deux événements importants pour l’UIT (Union Internationale des Télécommunications). De la naissance du télégraphe aux communications par satellite et à l’Internet, en passant par la radiodiffusion sonore et télévisuelle, les travaux de l’Union ont contribué à tirer parti des potentialités scientifiques et technologiques pour répondre à un besoin fondamental de l’homme, celui de communiquer.

A cette occasion, Léon Juste Ibombo a annoncé que le gouvernement entendait installer un système informatique appelé Data center en vue d’assurer la gestion et le stockage des données numériques du pays. Il a ajouté que l’infrastructure Data center sera mise en œuvre dans le cadre de la deuxième phase du projet Central african Backbone (Cab), qui vise à interconnecter le Congo à la République du Cameroun et à la République centrafricaine.

« La détermination du gouvernement à implémenter un Data center, à travers un financement de la Banque africaine de développement (…), est de créer un écosystème national de données pour le développement durable ; de mettre en place des politiques nationales et stratégiques en matière de méga-données », a-t-il précisé.

Les méga-données actuellement stockées dans les moteurs de recherche basées aux Etats-Unis sont un ensemble volumineux de données numériques qu’aucun outil standard, ni aucun logiciel classique de gestion de base de données ou de gestion de l’information ne peut traiter ni conserver.

Les enjeux du numérique sont nombreux, admet le ministre. Le Congo doit d’abord rattraper son retard quant à la connectivité sur l’ensemble du territoire, à l’élaboration d’un cadre juridique conséquent, de proposition du contenu et des services à valeur ajoutée et l’accès à la formation sur le numérique.

En ce qui concerne la sécurité et la protection des libertés individuelles, l’Etat doit veiller à mettre des moyens nécessaires à la bonne exploitation des informations stockées. « La cyberattaque à l’échelle mondiale, la captation des données de grandes entreprises et l’organisation internationale par des cyber pirates sont une preuve de cette menace », a fait savoir le ministre.

Un autre enjeu de cette révolution numérique, ajoute le ministre, est celui de faire de cet outil un véritable moteur de développement durable, à l’image des engagements des Nations unies contenus dans les 17 nouveaux Objectifs du développement durable (ODD).

Les innovations des technologies Big Data devront alors aider le pays dans de nombreux domaines tels que le monde des finances, le commerce, la recherche scientifique, la communication, la médecine, la météorologie, l’écologie, la politique…

Kury Kounga

Les opérateurs privés du secteur postal invités au respect des lois

Le ministre des postes et télécommunications Léon Juste Ibombo a délivré le 4 mai 2017 à Brazzaville un message à l’endroit des opérateurs privés du secteur postal opérant en République du Congo, sur les conditions administratives et techniques d’installation et d’exploitation des réseaux et services postaux dans le but d’améliorer les performances du secteur dont il a la charge.

Cet appel t appel à l’endroit des opérateurs privés exerçant dans le domaine des postes, s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement congolais d’améliorer les performances de ce secteur. En se conformant à la législation en vigueur dans ce secteur, ils auront contribué, à leur manière au rayonnement au bon fonctionnement du secteur des postes en République du Congo. 13 sociétés ont répondu à cette invitation notamment DHL;Bolloré;Necotrans; Partener Experts;Intregral Services; GX International; Saint Sy Express; Beauvoir Business.

En s’appuyant sur la loi numéro 10-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des postes a consacré la libéralisation de ce domaine d’activité, Léon Juste Ibombo a reprécisé à ces acteurs l’interaction existant entre les quatre acteurs intervenant dans l’activité postale au Congo. Il s’agit du ministère qui est chargé de concevoir et d’exécuter la politique du gouvernement dans le domaine des postes et de veiller à la régulation de l’activité des organismes et sociétés privées exerçant dans ce domaine ; ensuite la Direction de la Réglementation des Postes et Télécommunications œuvrant au niveau de la réglementation ; l’Agence de Régulation des Postes et Communications Électroniques, œuvrant au niveau de la régulation ; enfin, les opérateurs œuvrant dans le domaine postal.

Par ailleurs, un autre texte, le décret numéro 2015-245 du 4 février 2015 fixe, pour sa part, et de façon explicite, les conditions administratives et techniques d’installation et d’exploitation des réseaux et services postaux.

Tout en rappelant à l’auditoire l’idée selon laquelle les activités doivent s’exercer sous le contrôle du Ministère des Postes et télécommunications à travers son organe technique l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques, Léon Juste Ibombo a invité les opérateurs privés à s’impliquer dans le respect des lois et règlements du Congo qui encadrent le domaine postal.

Pour lui, la législation donne lieu aux conditions favorables à la dynamique du marché des postes. L’innovation, notamment par l’introduction des TIC dans les services postaux, les efforts consentis dans l’offre de produits et services à la clientèle, démontrent à quel point la marge de progression est importante et le secteur fructueux.

Conformément aux orientations du président de la République sur ce secteur et aux enjeux du millénaire, ayant pour corollaire la modernisation des postes, Léon Juste Ibombo met le cap sur la redynamisation de ce secteur. Il a fait savoir que : « certaines sociétés opérant dans le secteur ne se conforment pas aux lois et règlements en vigueur, ni ne respectent le cahier des charges à l’égard duquel ils se sont engagés en intégrant le domaine. »

En effet, les réseaux et services postaux, au Congo, comprennent trois catégories : primo les réseaux et services postaux à vocation nationale et internationale ; secundo, les réseaux et services postaux à vocation nationale et tertio, les réseaux et services postaux à vocation internationale.

Toutefois, l’installation et l’exploitation des réseaux et services postaux, de l’une ou l’autre catégorie, font l’objet de la délivrance, selon le cas, d’une concession, par décret en Conseil des ministres et d’une autorisation, par acte de l’agence de régulation.
Et l’article 13, du décret de février 2015, souligne que tout opérateur de réseaux et services postaux est assujetti au paiement des droits, taxes, redevances et contributions prévus par les textes en vigueur.

C’est dans cet esprit qu’il a été demandé aux opérateurs dudit secteur de faire parvenir à l’institution en charge de ces questions, sous trentaine, la situation réelle et exhaustive de chacune des entités conformément au décret sus cité.

Les opérateurs de téléphonie mobile contraints à offrir des services de qualité pendant les festivités de la fête nationale

Congo : Les opérateurs de téléphonie mobile contraints à offrir des services de qualité pendant les festivités de la fête nationale
Les administrateurs des téléphonies mobiles, publics et privées, ce mardi 2 aout 2016, ont reçu l’injonction du ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, d’assurer à leurs abonnés un accès de qualité au réseau en matière de communication, pendant les festivités marquant la fête de l’indépendance nationale du Congo.
Le clou de ses festivités c’est le 15 aout prochain, à Madingou, capitale de la Bouenza. Les congolais doivent être bien en fête. Et le secteur des télécommunications doit prendre part active à cette fête nationale. Aussi Léon Juste Ibombo fait-il obligation aux sociétés de téléphonies mobiles d’améliorer la qualité de leur service.
“Étant donné que cette fête constituera un grand moment de haute communication et d’échange d’informations entre les congolais et l’ensemble de nos invités, de MADINGOU au reste de la République et du monde, la participation remarquable et sans faille de notre secteur des postes et télécommunications est largement attendue.” A dit le Ministre Léon Juste Ibombo aux administrateurs de ces  sociétés de téléphonies mobiles avant de leur prescrire  mission qui en fait n’est autre que le rappel au respect de leur cahier de charge.
Dans cette perspective la directive de la tutelle est claire : “je vous enjoins à compter de ce jour, à faire en sorte que la couverture en télécommunication soit la meilleure possible dans le département de la BOUENZA, en particulier, et sur l’ensemble du territoire, en général.” 
Autant dire que les opérateurs de téléphonies mobiles sont tenus par l’obligation des résultats. Le devoir qui leur incombe est de ne fait subir aucun désagrément à la population.  Des efforts doivent être consentis, à compter de ce jour, afin d’offrir à tous les usagers de la téléphonie mobile, un service excellent en terme de voix et de data. 
Le ministre des Postes et Télécommunications tient à ce que son secteur assure un rayonnement des festivités marquant les 56 ans de l’accession du Congo à la souveraineté internationale. De ce fait l’invite du Ministre en direction de ces sociétés épouse l’idée du modernisme et de la viabilité des réseaux: ” J’exhorte tous les opérateurs du secteur des postes et télécommunications, à mobiliser leurs ressources afin de contribuer par leurs actions sociales, citoyennes et commerciales en faveur de la population, à la réussite de notre fête nationale. “
Une directive bien perçue par ceux qui sont interpellés. Le Directeur général de Airtel Congo, Gérard Lokossou, pense que sa société et toutes les autres évoluant dans ce secteur sont déjà à l’ouvrage pour la réussite de la fête : “Nous sommes totalement dans l’exécution. Nous sommes en phase avec la volonté de notre ministère de montrer le rayonnement  de notre secteur durant les festivités du 15 aout. Les dispositions sont prises à ce niveau. Nous allons continuer à faire avec plus d’exactitude que nous avions fait jusqu’à présent.” Tout sera mis en œuvre dans l’optique de conformer à la volonté du gouvernement : “je pense que nous avons un cahier de charge. Nous travaillons en bonne entente avec toutes autorités. Les dispositions sont prises pour assurer une qualité de service à la mesure de l’opérateur que nous sommes.” Pouvait-il annoncer en dernière instance.
A la vérité ce qu’est attendu des opérateurs de téléphonies mobiles, une fois traduit en acte ne sera que la matérialisation de la politique du gouvernement en rapport avec secteur. Puisque la volonté de l’exécutif congolais, exposé dans le programme de gouvernement du président de la République, « La Marche vers le développement, Allons plus loin ensemble » est d’« d’Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique ». Et la qualité de services des communications électroniques constitue un facteur essentiel dans cette marche.
En conséquence, séance tenante, Léon Juste Ibombo a réitéré, de nouveau, l’instruction donnée à l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques, en date du 12 juillet 2016, d’appeler l’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile au respect des dispositions de la loi n°9-2009 du 25 novembre 2009, portant réglementation des communications électroniques et de leurs cahiers de charges, ainsi qu’à l’amélioration sans condition, de leur qualité de service. 
En somme ce rappel à l’ordre serait d’exécution immédiate. Puisque la tutelle persiste et signe que l’amélioration de la qualité des services offerts aux clients n’est point négociable.

La 9ème session ordinaire de l’UPAP

Le Congo candidat de l’Afrique au 26ème congrès de l’Union Postale Universelle
La République du Congo a été choisie comme candidat de l’Afrique au poste du conseil d’exploitation postale, la 9ème session ordinaire des plénipotentiaires de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP), que Yaoundé, la capitale camerounaise a abrité en juillet de l’année en cours.
La République du Congo, à qui l’honneur échoit, a été représentée à ces assises de Yaoundé par son Ministre des Postes et Télécommunications, Léon juste Ibombo. A la tribune africaine, Léon juste Ibombo a plaidé pour une conjonction des forces des Etats africains en faveur de la candidature  du Congo. Il s’impose, alors, le soutien de tous les pays membres de l’Union Panafricaine des postes (UPAP), pour que le Congo obtienne ce mandat, lors du prochain congrès de l’UPU.
Afin de mobiliser les autres Etats africains pour le soutien de la candidature du Congo, le Ministre congolais des postes et télécommunications a décliné la vision de son pays sur ce secteur. Une vision qui s’enracine dans le programme de société du président de la République du Congo, à savoir « la Marche vers le Développement. »
S’appuyant sur l’idée de la poste du 21ème siècle que le Congo met en musique, Léon Juste Ibombo a dit que « Les services postaux de nos Etats africains, qui sont confrontés à d’énormes défis doivent plus que jamais, s’adapter aux exigences du numérique. » Ce qui revient à dire, a-t-il poursuivi, que « les services postaux sont un instrument unique, une opportunité réelle de réduction de la facture numérique, mais aussi économique et sociale en Afrique. La qualité de service est donc un enjeu majeur pour les postes africaines. Il en va de même pour la question des services financiers postaux. »
Sur cette lancée, cet organe panafricain devrait faire que le réseau postal africain soit un atout pour le continent, pour qu’il puisse se développer et devenir une véritable infrastructure de développement. « Nous devons tous, organisations internationales, organismes régionaux comme l’UPAP, et gouvernements nationaux, lui donner des moyens et les conditions d’un développement durable du secteur postal africain que nous devons construire ensemble. » A fait remarquer Léon Juste Ibombo, dans son allocution de circonstance, à l’occasion de ces assises de Yaoundé, le 22 juillet dernier.
Outre la question sur la candidature du Congo au congrès de l’UPU, conscients des enjeux actuels, ces ministres africains ont pris le temps d’élucider un certain nombre de questions liées à l’évolution des systèmes postaux africains.
Dans ce cadre, l’étude sur la restructuration de l’UPAP parait fondamentale. Les ministres présents dans la capitale camerounaise sont parvenus à l’idée de conjuguer les efforts pour rendre performants les réseaux postaux des Etats africains.
A l’évidence, ces assises de Yaoundé, qui se sont tenus dans un contexte d’accompagnement du dynamisme économique du continent, ont posé des jalons permettant au secteur postal de relever les défis majeurs liés à la recherche d’une meilleure productivité et d’une grande efficacité, afin de contribuer au mieux au financement des économies africaines.
Pour ce faire l’enjeu de la poste du 21ème siècle serait de peaufiner des meilleures stratégies adaptées à l’environnement technologique et aux réalités économiques des services postaux de base. Dans cette quête, l’espoir est permis. Et à Madame le Ministre des postes et Télécommunications du pays hôte des assises de soutenir : « …les assises de l’UPAP qui regroupent d’éminents responsables de la poste africaine sont porteuses d’espoir. Car elles pourront aider à relever tous ces défis importants. »
Or il est établi que la plupart des postes de la Région ont su tirer un bénéfice substantiel des reformes basées tant sur la plan intégral du développement postal, que sur la stratégie de Doha, qui reconnait que la fourniture des services financiers de base aux citoyens contribue considérablement au développement socio-économique de leur niveau de base.
La poste de ce siècle devrait être en harmonie avec les besoins des Africains dans ce secteur. Aussi devrait-elle constituer un trait d’union entre le monde numérique et le monde physique. Ainsi dans la période 2016-2020 les postes africaines doivent être des bureaux d’inclusion financière, d’inclusion numérique, d’activités d’entrepreneuriat et d’inclusion sociale.
Les Etats membres de l’UPAP ont, ainsi, l’obligation de s’engager dans un territoire postal unique, d’assurer l’offre des services postaux de base conformément aux standards de qualité et à un prix abordable, ainsi que de fournir de manière permanente et à tout point du pays lesdits services. En bref, il faut faire de la poste, un maillon essentiel de développement de l’économie numérique.
La poste étant devenue, de par le monde, un catalyseur du développement, les Etats africains doivent se l’approprier et en faire un pilier de son émergence. Le segment de haut niveau de Yaoundé a réfléchi sur la question, tout en planchant sur la position africaine en rapport avec le congrès de l’Union postale Universelle (UPU), prévu du 19 septembre au 07 Octobre 2016, à Istanbul en Turquie.
En somme, l’UPAP a recommandé, de manière générale, que les pays membres de l’Union s’impliquent dans le développement des services postaux qui doivent être conformes aux objectifs du développement durable des Nations Unies.

Réception au ministère des postes et télécommunications de Monsieur Serges Nicolas expert français en numérique par le ministre Léon juste ibombo.

Le numérique à la portée de tous bientôt une réalité au Congo avec l’appui du ministère des postes et télécommunications.
Monsieur Serges Nicolas expert français en numérique a été réçu par le ministre Léon Juste IBOMBO pour discuter de la grande école du numérique qui ouvrira ses portes en janvier à Pointe noire et à Brazzaville sur les métiers du numérique pour accompagner le projet du chef de l’Etat Denis SASSOU NGUESSO sur la diversification économique.