Congo : Un partenariat en perspective entre Applus Congo-Télécom dans le numérique

Applus, une société sud-africaine envisage s’installer au Congo, pour apporter sa plus-value dans l’essor de l’économie numérique. C’est la substance des échanges que Léon Juste Ibombo, ministre congolais en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Matt STEAK Business Développement-Director africa Middle East and the Caspian de Applus, ce lundi 16 juillet 2018, à Brazzaville.

Accompagnée de la directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo, la délégation de cette société est venue discuter avec le ministre Léon Juste Ibombo de son vœu de lancer ses activités en République du Congo.

« Donc nous allons travailler avec le ministre pour voir la possibilité d’un partenariat gagnant-gagnant à nouer avec le Congo dans ce domaine du numérique », a confié son directeur Afrique, à sa sortie d’audience.

L’économie numérique étant d’actualité et qualifiée de « Révolution numérique » en ce 21ème siècle, devrait constituer le secteur principal qui alimentera le partenariat entre cette société et le Congo. L’hôte de Léon Juste Ibombo a dit à la presse que le Congo est un pays qui a plusieurs opportunités, mais que son secteur des télécommunications était encore vierge.

Sur cette base Applus entend accompagner l’opérateur historique, à savoir Congo Télécom sur la réunion des conditions pouvant faire que les produits de Congo-Télécom arrivent dans les ménages et dans les entreprises. Elle voudrait aussi apporter l’assistance technique au Congo dans l’implémentation de la 5G.

Le ministre Léon Juste Ibombo n’a pas manqué de signifier à ses visiteurs la démarche du gouvernement congolais pour le numérique ; une démarche qui s’appuie sur la stratégie nationale de développement de l’économie numérique assortie d’un plan d’action. « Et dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie le gouvernement priorise ce qu’on appelle le partenariat public-privé. » A fait savoir le ministre Léon Juste Ibombo.

Puisque les investissements dans le secteur du numérique sont énormes. Comme partout dans le Monde, l’Etat ne pouvant pas financer ce secteur, déploie une diplomatie économique en mettant en place des facilités destinées à promouvoir le partenariat public-privé et à protéger les investissements.

Donc il faut des partenaires pour parvenir à implémenter ce qui pourrait faire décoller l’économie numérique. A travers cette sollicitation de cette société sud-africaine s’illustre l’attractivité du Congo « Nous sommes heureux de constater qu’actuellement le message du Congo porte, touche plusieurs cibles. » a fait observer le ministre congolais en charge de la question, tout en félicitant la Directrice Générale de l’API qui fait aussi ce plaidoyer pour faire en sorte que les partenaires viennent investir au Congo

Interrogée par les médias, la directrice générale de l’API, remplissant ses missions d’accompagnement des investissements, Annick Patricia Mongo, a inscrit cette action dans la matérialisation l’ambition du président Denis Sassou-N’Guesso de rendre dynamique le diplomatie économique, pour ce qu’est de ce secteur d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

Il sied de noter que cette société sud-africaine, présente dans 70 pays du monde,  a constaté l’API au mois de mai 2018, après toutes les vérifications d’usage, les autorités congolaises se sont engagées à l’accompagner dans son projet d’investissement au Congo.

33 milles étudiants, 2000 enseignants et 1000 agents de l’administration de l’Université Marien Ngouabi peuvent bénéficier, dorénavant des retombés de la fibre optique.

Des routeurs, switches, des stabilisateurs, des points d’accès WIFI outdoor et indoor, des baies de stockage et des panneaux de brassage, le tout composant une infrastructure de fourniture de connexion haut débit a été placée dans chacun des établissements et instituts de l’Université Marien NGouabi. L’installation terminée, avant sa mise en service, Léon Juste Ibombo et Bruno Jean Richard Itoua, respectivement ministres des postes, des télécommunications et de l’économie numérique et de l’enseignement supérieur ont procédé, ce jeudi 12 juillet 2018, à la visite des points de connexion avant de s’expliquer à la presse.

Les deux ministres ont visité, tour à tour, les facultés de Droit, des Sciences et Techniques, des Lettres, des Arts et sciences humaines, l’école normale supérieure et polytechnique, l’école normale supérieure et la grande bibliothèque universitaire.

La délégation conduite par les deux ministres a pu constater partout la fin des travaux d’installation de cette infrastructure destinée à rendre compétitive l’Université Marien NGouabi. Par la même occasion a été enclenché le processus des essais techniques avant le transfert de compétences par Congo télécom aux techniciens de l’Université Marien NGouabi.

A la fin de la visite, les deux ministres de tutelle et les coordonnateurs des organes techniques qui sont intervenus dans la mise en œuvre de ce projet se sont prêtés aux questions de la presse, afin d’expliquer l’importance de cette transition vers le numérique que fait l’unique université publique du Congo.

VTR (Les deux ministres)

Le coordonnateur national du projet CAB-Congo, Yvon Didier Miehakanda, a présenté l’infrastructure de fourniture de la connexion internet installé dans chaque établissement de l’Université Marien.

VTR (Coordo CAB)

L’administrateur général de Congo Télécom, pour avoir assuré la partie technique d’installation de cette infrastructure a exposé sur la plus-value que les utilisateurs en tireront, qui se résume non seulement en l’amélioration des conditions d’études, de travail et recherches, mais aussi de création des applications et réseaux sociaux intégrés.

VTR (AG Congo télécom)

Cette interconnexion qui fait entrer l’université Marien Ngouabi dans l’ère du tout numérique, a un cout financier. Les deux ministres concernés ont apportés des éclairages sur les procédures de financement après la période de gratuité accordée par Congo Télécom

VTR (Les deux ministres)

Ainsi des hotspots WIFI sont disponibles dans tous les campus et administrations de l’Université Marien NGouabi, afin de fournir à tous ses étudiants et son personnel une connexion internet à haut débit, lorsqu’ils se trouvent sur les sites et lieux d’études voire de travail. Plus qu’une question de temps pour que tout à l’université Marien NGouabi se fasse en ligne. Traduction dans les faits de l’ambition 4 et 5 du programme de gouvernement du président Denis Sassou-N’Guesso qui font obligation à ces ministres de préparer les jeunes à l’emploi par une formation qualifiante et d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

 

Interconnexion Congo-Cameroun-RCA : Les sociétés soumissionnaires associées au processus d’attribution des marchés

24 sociétés ont soumissionné aux appels d’offres internationaux, lancés il y a moins d’un mois, par le ministère des postes, des télécommunications et l’économie numérique, via son organe technique, Central African Backbone (CAB-Congo). C’est pour faire participer les sociétés soumissionnaires aux différentes étapes d’attribution desdits marchés qu’une séance de travail, ce mardi 10 juillet 2018, a réuni autour d’une table toutes les parties prenantes.                                                      
Dans le souci de transparence et avant le dépouillement des dossiers de soumission à ces appels d’offres internationaux, la coordination nationale du projet CAB-Congo a organisé, avec les soumissionnaires cette réunion préparatoire à une visite de terrain. Cette étape du processus du choix de l’adjudicataire sera l’occasion pour chaque soumissionnaire de mesurer l’ampleur des travaux à exécuter sur les deux axes.

L’occasion était indiquée pour le projet CAB d’informer ses partenaires en puissances sur le bien-fondé de cette visite de terrain, question de se fixer les idées avant toute décision sur les attentes du gouvernement congolais, en lançant ces appels d’offres. Au cours de cette même réunion certaines conditions à remplir par l’adjudicataire ont été rappelées. « En règle générale, quand on lance un appel d’offre, s’il s’agit des travaux, il y a l’expérience des sociétés en matière des travaux, dans le cas présent de la capacité de déploiement des réseaux en fibre optique, la capacité financière est indispensable ; parce qu’il faut qu’on s’assure que la société a les moyens financiers pour exécuter les travaux. A fait savoir Bernadin Omfoura cadre au projet CAB-Congo.

Les participants, principalement les soumissionnaires, ont pu apprécier l’importance de cette démarche du projet CAB et comprendre le contenu du travail et de la fibre optique. Un des soumissionnaires, Giscard Bouantsétsé, a soutenu qu’ « Aujourd’hui quand on parle de fibre optique, les gens ne font qu’allusion à l’internet. Or, il y a autre chose derrière, telle que la transmission des données… »

Animé par l’obligation des résultats, Léon Juste Ibombo, ministre de tutelle, a franchi de manière inattendue les locaux où se tenait cette réunion, pour faire le suivi du processus et pour transmettre aux participants les défis de son administration, à savoir concrétiser l’ambition du chef de l’Etat d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Pour le ministre Léon Juste Ibombo « on est en train de construire les infrastructures, pour matérialiser l’ambition du chef de l’Etat, qu’est l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique.

L’économie numérique, qui devient, à l’évidence, l’un des piliers de diversification de l’économie congolaise, rend de plus en plus le Congo attractif.

Il sied de souligner que la République du Congo a reçu un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour financer, par le biais du projet CAB-Congo, les travaux de mise en œuvre des infrastructures à fibre optique d’interconnexions  avec le Cameroun et la République Centrafricaine (RCA), ainsi que, par un autre appel d’offre fournir, installer et mettre en service des équipements de transmission, d’un système de supervision  et des équipements d’énergie-climatisation et la formation du personnel  pour la mise en œuvre des infrastructures à fibre optique  d’interconnexion du Congo avec le Cameroun  et  la République centrafricaine ( RCA)en un lot unique.

En conséquence, 17 sociétés ont soumissionné pour la construction des réseaux à fibre optique terrestre et sous fluvial Congo-Cameroun-RCA, tandis que 7 sociétés, pour les équipements desdits réseaux.

CONCERTATION SUR LES PRIX DES TELECOMS

Les différents acteurs du secteur des Communications Électroniques ont convenus de la nécessité de l’encadrement des prix suites aux changements enregistrés dans ledit secteur .Résultat de l’échange qui a eu lieu ce jeudi 5 juillet entre le Ministère en charge des Communications Électroniques ,l’ARPCE et les sociétés de téléphonie mobile de la place ainsi que les représentants des consommateurs. Pendant les discussions, ces derniers, exprimant leur adhésion a la nouvelle dynamique ont toutefois déploré le fait que la communication relative à ces changements n’a pas fonctionné comme attendue.

 

Économie numérique : Brazzaville enclenche le processus d’implémentation de l’e-gouvernement

Une matinée a été consacrée ce mardi 3 juillet 2018, à Brazzaville, par le ministère en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pour une concertation des parties qui vont intervenir dans l’implémentation de l’e-gouvernement.

Cette réunion qui pourrait qualifier de sensibilisation de ces acteurs relevant de l’administration publique et de la société civile a débouché sur la conclusion de mettre en place un comité de pilotage, avec pour objectif principal de pouvoir travailler en synergie à la définition des différentes étapes à franchir pour parvenir à l’implémentation du e-gouvernement.

Il découle de cette réunion que le ministre en charge ce secteur saisira par correspondance ces collègues membres du gouvernement, les administrateurs publics et l’association des consommateurs en vue de la désignation des acteurs qui siègeront au sein de ce comité de pilotage.

A l’ouverture de cette concertation le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste IBOMBO, a rappelé que « le gouvernement de la République s’est engagé dans sa marche vers le développement, d’intégrer la dimension digitale dans les usages administratifs, afin de fournir le service public via internet. »

Cette volonté se traduit non seulement par l’implémentation des infrastructures indispensables, mais aussi par la numérisation de l’administration congolaise, qui sera un facteur essentiel le développement durable du Congo.

Après la création de la direction générale de l’économie numérique en mars 2018, le Congo veut anticiper sur la réalisation de certaines actions contenues dans les axes stratégiques de l’e-gouvernement.

Aussi, Léon Juste IBOMBO, a-t-il soutenu « grâce au partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD), le gouvernement procédera, par le biais du projet Central African Backbone (CAB), à la mise à jour de l’étude de faisabilité du projet e-gouvernement et à l’implémentation d’une plateforme e-gouvernement. »

La présentation technique de l’e-gouvernement

Le Coordonnateur national du projet CAB, Yvon Didier Miehakanda s’est prêté à l’exercice consistant d’expliquer aux participants ce qu’est techniquement l’e-gouv.

Le coordonnateur national du projet CAB a présenté la voie à suivre pour mettre en forme une plate-forme de l’e-gouvernement. C’est pourquoi, pour Yvon Didier Miehakanda a précisé que ce qui se définit en termes de priorités dans l’e-administration devrait être en adéquation avec les orientations stratégiques du gouvernement congolais.

En effet, au départ de ce projet BAD a existé une réflexion sur l’e-gouvernement. « Au cœur du e-gouvernement nous avons l’accessibilité », a fait savoir Yvon Didier Miehakanda. Sur cette base, il a martelé que la première activité du projet CAB dans le cadre du e-gouvernement sera la mise en place de ce qu’on appelle le système électronique intégré de gestion de la personne. Il s’agira, donc, de faire en sorte que les acteurs aient un identifiant unique, qui permettra de savoir qui est qui dans toutes les phases du e-gouvernement. Une démarche qui sera utile, par exemple à l’état civil, dans le e-médecine…

Par ailleurs, l’e-gouvernement renvoie, aussi à la construction des infrastructures. C’est à niveau que le Coordonnateur du projet CAB a justifié la construction du Datacenter national, afin d’héberger les données.

Par sa présentation, Yvon Didier Miehakanda a poursuivi que le e-gouvernement ce sont également des services financiers, c’est-à-dire donner la possibilité aussi aux utilisateurs qu’à des entreprises de payer l’Etat de manière électronique.

Donc l’e-gouvernement servira à l’installation des services financiers digitaux.

Quid de l’e-gouvernement

L’e-Gouvernement ou gouvernement électronique ou encore administration en ligne décrit l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) par les administrations publiques afin de rendre les services publics plus accessibles aux citoyens et aux entreprises et d’améliorer le fonctionnement interne de l’État. Il ne s’agit pas du gouvernement « traditionnel » auquel on aurait rajouté l’Internet mais d’un processus radical de changement de la manière dont l’État travaille et communique.

Il s’agit probablement d’une évolution saine. Quoi qu’il en soit, cela crée un environnement ouvert à ce que les TIC ont à offrir, mais qui doit également tenir compte à la fois des avantages liés à l’utilisation des concepts et d’outils complexes et des obstacles qui doivent être surmontés si l’on veut que les TIC soient utilisés efficacement.

L’e-gouvernement, caractérisé par la convergence et l’interdépendance, s’inscrit dans le cadre du processus accéléré de mondialisation, qui concerne le secteur public ainsi que le secteur privé et la société civile.

Autant dire, en somme, que la République du Congo pose déjà les bases de sa digitalisation. Et le ministère en charge de la question multiplie, à travers ce processus qui vient d’être enclenché, les stratégies pour arrimer le pays au développement de l’économie numérique, volonté exprimée dans le programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais.

 

Congo : Léon Juste Ibombo invite les Investisseurs à s’intéresser au marché Congolais

« …Rendez-vous donc à Brazzaville. », c’est en ces termes que Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a conclu sa plaidoirie d’invite aux investisseurs à s’intéresser au Congo, ce mardi 26 juin 2018, lors de la matinale d’investisseurs, sur la digitalisation de l’Afrique, organisée par Jones Day à Paris en France.

Ce rendez-vous du donner et du savoir qui a servi de tribune au ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique est une réflexion autour de la thématique portant sur « La digitalisation de l’Afrique, quel impact sur le finance africaine ? »

Présentant le Congo à cette assemblée composée d’investisseurs venus des divers horizons de la planète Léon Juste Ibombo a présenté les atouts économiques dont dispose ce pays au cœur de l’Afrique centrale. « En effet, le Gouvernement du Congo a entrepris, sous la férule de son Chef, Monsieur Clément MOUAMBA, de développer un modèle économique libéral axé sur l’ouverture aux capitaux extérieurs à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP). » a-t-il soutenu, à cette tribune.

Dans son intervention, Léon Juste IBOMBO a fait savoir que la volonté d’ouverture du gouvernement congolais a contribué à faire du pays une destination sûre en investissement. Car, pouvait-il précisé, le Congo d’aujourd’hui ; malgré la crise économique dont les effets ne manquent de se faire ressentir au niveau planétaire, est un pays stable situé au cœur du second bassin forestier et écologique du monde, avec des institutions démocratiques et un leadership affirmé et reconnu, tant au niveau continental que mondial.

Le Congo, a-t-il poursuivi, demeure un environnement sécuritaire rassurant ; un environnement des affaires sécurisé avec un Code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive, surtout avec l’érection des Zones Economiques Spéciales. Il est, par ailleurs, un Etat membre de l’Organisation des Pays Exportateurs et Producteurs de Pétrole, avec des infrastructures de communication large bande en perpétuelle développement.

C’est à ce niveau que le ministre Léon Juste Ibombo a fait un exposé sur le saut technologique que le Congo est en train de réaliser pour passer directement au niveau le plus avancé des technologies de l’information et de la communication. Au nom du gouvernement congolais, Léon Juste Ibombo a fait une présentation de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique devant un aréopage d’opérateurs économiques.

Il a, d’abord, cité les deux appels d’offres internationaux, que le département ministériel dont il a la charge venait de lancer pour construire, dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB-Congo), l’interconnexion en fibre optique du Congo au Cameroun d’une part, et du Congo à la République Centrafricaine d’autre part, ainsi qu’un lot concernant les équipements actifs de ces deux réseaux avec un cofinancement de la Banque Africaine de Développement.

En effet, pour Léon Juste IBOMBO, les moyens de ce saut technologique sont bien là : qualité de l’accès à internet, ventes de smartphones, adoption des réseaux sociaux, investissements massifs et prévisions de croissance agressives pour le continent. « Dans le domaine particulier des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, dont j’ai la charge, le Gouvernement du Congo a mis en place une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions 2018-2022, répondant aux recommandations internationales en la matière. » déclarait le ministre Ibombo.

Le potentiel du Congo en NTIC

Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique n’a pas manqué de présenter à l’assistance les chantiers sur lesquels travaille le Congo, dans le cadre de sa stratégie de développement. Il en a cité trois piliers essentiels, à savoir : le E-Citoyen : Services et contenus numériques pour le grand public ; le E-Gouvernement : Services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques enfin le E-Business : Services et contenus numériques pour les entreprises.

Il servira de référentiel qui devrait permettre de positionner le digital comme un secteur majeur dans la diversification de l’économie nationale.

Cette stratégie du gouvernement congolais a pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises et se propose de faire de l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique un des piliers de diversification de son économie.

L’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique

L’instant de cette communication était tout indiqué pour le ministre Ibombo de dérouler le chapelet des projets retenus par son département dans le cadre du partenariat public-privé pour la période 2018-2022.

Dans ce sens, il est retenu le projet d’alphabétisation numérique, qu’est l’introduction du numérique dans les curricula de formation (du primaire au supérieur) ; le projet de caravane numérique : sensibilisation du grand public au numérique ; l’acquisition des équipements et terminaux pour les élèves et étudiants, les structures de santé et les couches défavorisées ; l’implantation des centres communautaires numériques ; la formation et l’acquisition d’équipements numériques pour personnes vivant avec handicap, ainsi que pour les populations autochtones ; le développement et la dynamisation du point d’échange internet congolais CGIX devenu RIXP ; le Projet de construction de Data Center national et d’une technopole dont les appels d’offres internationaux seront lancés sous peu ; le Projet d’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique (mobile money, visa prépayé…).

A cela s’ajoute le Projet de généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne ; la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l’inclusion financière dans les zones rurales, le taux de pénétration mobile étant de plus 104% ; la création de filières de formation dans les secteurs porteurs du numérique ; la promotion de la formation aux logiciels libres au niveau de l’enseignement supérieur ; la vulgarisation de l’usage du cartable électronique et de l’ordinateur dans les écoles ; le projet E-éducation, E-santé, E-justice, E-commerce, E-agriculture, E-tourisme ; la mise en place du fonds de développement de l’économie numérique pour le financement des start-up et des projets innovants ; enfin la création du prix de l’innovation numérique.

Autant dire, à la lumière des propos du ministre Ibombo, que la vision du Chef de l’Etat, contenue dans son programme de gouvernement se matérialise déjà à travers trois projets de grande envergure dans le secteur des télécommunications, à savoir : le projet West Africa Câble System (WACS) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin ; le déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire (capitale économique) et Lékoko (frontière avec la République Gabonaise), grâce au projet Central African Backbone (CAB) cofinancé par la Banque mondiale ; enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications (PCN) avec plus de 4000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.

Faisant une transposition de ce qu’est le Congo s’emploie à réaliser pour son arrimage à l’économie numérique avec l’actualité de la digitalisation de l’Afrique, Léon Juste Ibombo a déclaré que le débat sur la Digitalisation de l’Afrique et son impact sur la finance Africaine, donne l’occasion de former une communauté des affaires et de créer une plateforme d’échanges avec des investisseurs dans le secteur de l’économie numérique.

Léon Juste Ibombo a saisi cette opportunité pour présenter d’autres potentialités économiques pouvant susciter la curiosité des investisseurs.

Outre sa population en majorité jeune et amoureuse des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le Congo regorge, Léon Juste Ibombo, a martelé sur l’importance de ses ressources naturelles, et sur la volonté politique affirmée du gouvernement congolais de renforcer la transformation industrielle des produits agricoles, avec le programme Banane, Manioc et Cacao.

Le Congo devrait être un pôle d’attraction en matière d’investissements directs et de diversification de l’économie, signifiait le ministre Ibombo, avant d’inviter l’auditoire à développer ensemble des partenariats durables et mutuellement bénéfiques.

Il est, donc indispensable de donner la priorité à une coopération économique audacieuse, capable de mobiliser les énergies pour développer des partenariats, conquérir de nouvelles positions et intensifier les échanges extérieurs.

Si le Congo s’emploie, actuellement à travailler sur l’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique, sur la généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne et la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l’inclusion financière dans les zones rurales, la crème intellectuelle à laquelle s’adressait le ministre Ibombo a été invité à s’intéresser à la destination Congo et à faire écho du potentiel dont elle dispose. Puisque le Congo devrait etre utiliser comme plateforme de rebondissement et porte d’entrée au marché de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de l’Afrique en Générale, rendez-vous donc à Brazzaville.

En conséquence les conditions du saut technologiques au Congo, et partant en Afrique sont maintenant réunies. L’intérêt est croissant, les investissements augmentent et plusieurs succès permettent de voir l’impact en marche de la digitalisation en Afrique. Il semblerait que pour l’Afrique, le futur commence maintenant.

Françis KOULOMBO

Finis les Désagréments constatés dans le Secteur de la Téléphonie

L’utilisation de l’internet mobile à des tarifs forfaitaires à travers les sociétés de téléphonies Airtel et MTN continuerons jusqu’à un Mois.
Cette rallonge qui permettra aux consommateurs de bénéficier de l’offre Internet à moindre cout intègre l’ambition du chef de l’État d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. La désapprobation de l’augmentation des récentes tarifs pratiqués par les sociétés Airtel et MTN est une décision du gouvernement rendu publique ce Mercredi 21 Juin 2018 au terme d’une séance de travail entre le Ministre Léon Juste IBOMBO en charge de l’Économie Numérique et Yves CASTANOU, Directeur Général de l ‘Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE).

CEMAC-Fibre optique : Le Congo Lance deux appels internationaux pour son interconnexion au Cameroun et la RCA

Le Congo, par le biais de son ministre en charge des Postes, des télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste IBOMBO, ce mercredi 13 juin 2018, au cours d’un point de presse, animée à Brazzaville, a donné officiellement l’information sur la publication de deux appels d’offres internationaux, portant sur la construction d’infrastructures en fibre optique, permettant son interconnexion au Cameroun et à la Centrafrique.

« Aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer le lancement du processus de construction des interconnexions entre le Congo et le Cameroun d’une part, et le Congo et la République Centrafricaine d’autre part. » C’est en ces termes que le ministre Léon Juste IBOMBO a mis à la disposition de la presse l’information sur la mise en œuvre de la 2ème phase du projet Central African Backbone (CAB), tout en précisant la publication de deux appels d’offres internationaux relatifs à la construction de ces deux réseaux.

Le 1er réseau à construire assurera l’interconnexion du Congo au Cameroun, tandis que le second l’interconnectera à la République Centrafricaine.

Selon les propos du ministre congolais en charge de la question le premier Appel d’offres comporte deux lots et concerne les travaux de génie civil de la construction d’un réseau terrestre en fibre optique entre le Congo et le Cameroun et les travaux de génie civil de la construction d’un réseau sous-fluvial (dans la Sangha) en fibre optique entre le Congo et la RCA. Par ailleurs, le deuxième comporte un seul lot relatif aux équipements actifs qui seront installés dans ces deux réseaux.

De façon précise, il s’agit de trois lots distincts, à savoir le lot n°1 porte sur la réalisation des travaux de génie civil, de fourniture et de pose terrestre de la fibre optique ainsi que de construction des sites techniques sur l’axe Ouesso-Sembé-Souanké-Ntam (frontière du Cameroun). Sur le lot n°2, la société adjudicataire se chargera de réaliser les travaux de génie civil, de fourniture, de pose sous fluviale de la fibre optique et de construction des sites techniques sur l’axe Pokola-Ouesso-Kobo-Bomassa-Bayanga-Salo (République Centrafricaine).

Le délai d’exécution des travaux est de huit (8) mois pour le lot n°1 et sept (7) mois, pour le deuxième lot.

Conformément aux termes de références de ces deux appels d’offres publiés dans la presse congolaise et étrangère, ainsi que sur les sites internet de la Banque Africaine de Développement (BAD) et du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, les dates limites de soumission des offres ont été fixées respectivement au 10 août 2018 pour les lots 1 et 2 et au 6 août 2018 pour le lot 3.

Le tout se fera dans le respect strict des procédures de passation des marchés de la Banque Africaine de Développement, a mentionné le ministre Léon Juste IBOMBO.

Ainsi, aux jours sus-indiqués, les plis contenant les offres seront ouverts en séance publique en présence des représentants de tous les soumissionnaires. Le montant des propositions financières sera dument noté. Les jours suivants, une Commission d’évaluation composée de représentants du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique qui est le bénéficiaire de l’activité et de professionnels venant à la fois des sphères publique et privée dont la compétence et l’expérience sont reconnues examineront dans leurs moindres détails les différentes soumissions, afin de ne retenir que les offres dont les caractéristiques techniques correspondent aux spécifications demandées.

« Concernant les trois lots précités, c’est le soumissionnaire le moins disant qui sera retenu. » Pouvait déduire le ministre congolais des Postes, des télécommunications et de l’Economie numérique.

Autant dire qu’après avoir achevé la 1ère phase, qui a consisté en l’interconnexion du Congo au Gabon, à travers une infrastructure large bande déployée entre Pointe Noire et la frontière gabonaise via Mbinda, le projet CAB, avec l’appui de la BAD, met le cap sur l’interconnexion physique du Cameroun et de la RCA.

A l’évidence, le ministère des Postes, des télécommunications et de l’Economie numérique, à travers le projet CAB composante, en assurant ces interconnexions s’emploie à traduire dans les faits la volonté exprimée par la conférence des Chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC), le 25 avril 2007, à Ndjamena au Tchad, visant à accélérer l’intégration de la sous-région par la société de l’information et de la communication et de réduire la fracture numérique dans la sous-région.

A télécharger dans l’onglet “Appels d’offres” en haut à droite

Audience avec le DG de AIRTEL Congo

Autre audience accordée ce lundi par le Ministre en charge de l’économie numérique Léon Juste IBOMBO, c’est celle avec le directeur Général de la Société Airtel Congo.
Benoit JANIN et Léon Juste IBOMBO ont échangé sur le climat social au sein de cette Société et de la réforme du plan tarifaire de Airtel . Le Directeur Général de Airtel Congo a indiqué que cette augmentation est due à la baisse d’activités de 2 % enregistrée dans ce secteur . Le travail se fait à l’ Agence de régulation des postes et des communications Électroniques (ARPCE) en vue d’une solution définitive à ce désagrément a renchéri le Ministre Léon Juste IBOMBO.

Audience avec le PDG du Groupe MTN

La qualite des services de la Société de téléphonie mobile MTN,l’emploi ou l’embauche des congolais au sein de cette entreprise et l’ augmentation des taxes Internet constatés par les consommateurs ces derniers jours, entre autres les points au menu de l’entretien qu’a eu Léon Juste IBOMBO Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique avec Rob SHUTER, Président Directeur Général du Groupe MTN qui est en première tournée Africaine dans les 24 filiales que compte le groupe MTN en Afrique et au Moyen- Orient.
Au terme de cet entretien Léon Juste IBOMBO tout en rassurant les consommateurs de ce réseau du travail qui se fait actuellement au niveau de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). A indiqué qu’une fervente solution sera trouvée sous peu car dans la loi des finances de l’Etat exercice 2018, le pourcentage indiqué de l’augmentation de ces tarifs n’est pas celui pratiqué aujourd’hui par les sociétés de téléphonies mobiles . Les consommateurs sont appelés à demeurer calme.

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