Le président du conseil d’administration d’Airtel Afrique, Christian de Faria, a exprimé, lors d’un entretien avec le ministre des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, la volonté de l’opérateur indien de continuer de faire partie des sociétés de téléphonie mobile opérant en République du Congo.
« Je suis venu faire le point des télécommunications de ce pays avec le ministre, et lui exprimer notre volonté de rester au Congo, puis continuer d’investir dans les nouvelles technologies en formant 5000 jeunes. L’optique étant d’améliorer, via cet investissement, la qualité des services qui est toujours au centre des préoccupations de nos abonnés », a indiqué le président du conseil d’administration d’Airtel Afrique, ajoutant : «Nous allons également développer avec la tutelle, des programmes pour faire en sorte que le Congo soit non seulement à la pointe des technologies mais surtout, leader au niveau de la sous-région. La tutelle nous a garanti son soutien pour développer nos projets futurs ».
Rappelons qu’Orange et Airtel avaient annoncé dans un communiqué commun diffusé en juillet dernier, être entrés en négociations exclusives pour la vente des filiales du groupe indien au Burkina, au Congo, au Tchad et en Sierra Leone, au groupe français. L’enregistrement des résultats financiers décevants en Afrique au cours de son dernier exercice fiscal mars 2014-mars 2015 (une perte nette de 580 millions de dollars sur le continent), serait la principale raison de la vente de ces filiales qui ne représentent qu’environ 15% des revenus africains du groupe.
Présent dans 17 pays africains, Airtel compte 76,2 millions de clients sur ce continent pour 4,4 milliards de dollars de revenus. Son entrée dans le continent africain en 2010 lui avait coûté 9 milliards de dollars. Une somme ayant servi au rachat de 15 actifs au sud du Sahara, auprès du koweïtien Zain .