Les acteurs évoluant dans le secteur des télécommunications réfléchissent depuis ce mercredi, à la faveur d’un atelier ouvert par le ministre congolais en charge de la question, Léon Juste IBOMBO, sur les procédés à mettre en œuvre pour prémunir l’enfant des dangers du numérique.
Il faut doter le Congo d’une stratégie nationale sur la protection de l’enfant en ligne. Le chemin pour y parvenir passe par cette session de formation et d’information. Et les participants ont du grain à moudre.
Ouvrant les travaux, le ministre congolais des postes et télécommunications Léon Juste IBOMBO, a soutenu « de manière générale les enfants peuvent subir une cyberaddiction pouvant engendrer leur désocialisation et impacter leurs résultats scolaires, mais aussi créer des dysfonctionnements de la cellule familiale », avant de fixer les axes de travail : « Il s’agira d’élaborer et de mettre n place des techniques de filtrage, limitant ou bloquant l’accès aux contenues internet déviants afin d’assurer leur sécurité dans l’espace numérique. »
Les enfants ayant actuellement tendances d’utiliser l’internet cet atelier devrait être un haut lieu pour les participants de définir les mécanismes visant à exercer une certaine censure sur les contenus que les réseaux sociaux, mieux l’internet peuvent proposer aux enfants. Ceci dans le but de parfaire l’éducation et la formation, ainsi que protéger l’enfant contre les éventuels dangers découlant des usages des réseaux sociaux.
Les présentes assises se tiennent conformément à la déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de N’Djamena de janvier 2012, dans laquelle ils ont exprimé leur engagement à soutenir toutes les initiatives nationales ou communautaires visant non seulement à créer un environnement favorable un meilleur attrait des investisseurs privés, mais également à renforcer la confiance ces citoyens dans l’utilisation des TIC. Aussi se sont –ils engagés d’adopter dans la communauté des mesures pour promouvoir une utilisation plus sure et à protéger l’utilisateur final contre les contenus non désirés.
Aux mêmes fins les ministres en charge des télécommunications et des TIC des pays membres de la communauté, ont à la suite des Chefs d’Etat, en novembre 2016, adopté les lois types relatives aux télécommunications/TIC et à la cybercriminalité, ainsi que le cadre de référence d’interconnexion frontalière des pays membres de la CEEAC. De même qu’ils ont recommandé au secrétariat général de la CEEAC de mettre en œuvre des plans d’actions pour la protection de l’enfant en ligne avec l’appui de l’Union Internationale des télécommunications.
Dans cette perspective l’urgence impose à ces experts de posant les jalons pouvant contribuer à la formulation de la stratégie nationale de protection de l’enfant en ligne et aux renforcement des capacités des acteurs concernés en planification axée sur les résultats, en gestion du cycle de vie de projet en identification/formulation de projet et à contribuer à la promotion et au renforcement d’une large et active participation des parties prenantes nationales au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de protection et de sécurité de l’enfant dans l’espace numérique.
La rencontre de Brazzaville, qui se tient du 21 au 24 juin 2017, devrait être utile en tant qu’elle devra rendre apte chaque participer à mieux participer au processus collaboratif d’élaboration de la stratégie nationale portant protection de l’enfant en ligne en République du Congo.
Autant déduire dans le cadre de l’initiative de la protection de l’enfant en ligne, les participants ont pour mission d’améliorer l’expertise nationale en planification axée sur les résultats, en gestion et en identification ou formulaire de projet et de promouvoir et de renforcer la participation des parties prenantes au développement de manière plus active.