Réunis à Kintélé, département de Brazzaville, du 1er au 4 juillet 2025, les participants à l’édition 2025 du cyberdrill ont accordé leurs vues sur les mécanismes et stratégies de protection de la souveraineté numérique des Etats dans la sous-région Afrique Centrale.
Les experts et autres sachants, venus du continent et d’ailleurs ont, quatre jours durant, passé au crible de la raison pratique les menaces cybernétiques grandissantes. Au terme des réflexions en panels et en plénières, ces intelligences ont réaffirmé leur volonté commune, déterminée et stratégique de défendre avec rigueur et responsabilité la souveraineté numérique de l’Afrique.
Des conclusions pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité
Dans le dessein de renforcer la coopération stratégique, les participants à cette réunion de Brazzaville ont souligné l’importance de la coopération entre les États de la sous-région à minimiser l’impact des cybermenaces. Dans la même perspective, un accord s’est dégagé sur l’mélioration de la cyber-résilience. Il s’agit pour les Etats de renforcer leur capacité à détecter, répondre et se relever face aux cyberattaques, notamment en protégeant les infrastructures critiques.
Cette tribune a été un lieu pour les participants d’insister sur l’importance du partage d’informations stratégiques entre les États et les institutions, afin de lutter contre les cybermenaces.
Riche d’enseignement et de partage d’expérience, la 13ème édition du cyberdrill a recommandé construire en synergie entre Etats d’une doctrine africaine de la cybersécurité adaptée aux réalités locales mais alignée aux standards internationaux.
Ces conclusions découlant de la capitale congolaise visent à améliorer la sécurité numérique en Afrique Centrale et à protéger les données sensibles face aux menaces cybernétiques croissantes.
Clôturant les travaux, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a insisté sur la coopération internationale, pour bien contenir ces menaces. « Il nous faut désormais institutionnaliser cette coopération, pérenniser les échanges, et opérationnaliser les enseignements issus de ce CyberDrill. » A soutenu le ministre congolais avant d’ajouter « Il s’agit de bâtir ensemble une architecture régionale de réponse robuste, coordonnée et interopérable, capable de faire face aux cyberattaques transnationales et systémiques. »
Ainsi, il revient aux différents acteurs appelés à œuvrer au renforcement de la souverainetév numérique de traduire en acte pratique la moisson de ces assises sur la cybersécurité.