Développement : vers l’effectivité de l’inclusion numérique en République du Congo

Après avoir connecté 153 localités, dites zones blanches, c’est-à-dire non couvertes par les communications électroniques et l’internet, la République du Congo veut se digitalisé au maximum, en arrimant l’ensemble de son territoire à l’économie numérique. Ce mercredi 11 octobre 2023, à Brazzaville, des conclusions d’une étude visant à aider le FASUCE à améliorer ses modalités de gouvernance ont été présentées au gouvernement congolais.
Le Congo a mis sur pied le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN).

Ce projet qui bénéficie de l’appui de la Banque Mondiale, vise à accélérer la transformation numérique du Congo, afin d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit, et aux communications électroniques. En outre dans sa déclinaison, le PATN devrait améliorer la capacité du secteur public à fournir des prestations numériques adaptées.

C’est ainsi, dans le but de poursuivre couverture nationale en communications électroniques, la mission avait été confiée au cabinet smart world partners, spécialisé dans le numérique, de conduire une étude pouvant permettre la poursuite de l’œuvre du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FACUSE), de désenclaver en nouvelles technologies de la communication, les zones rurales, dites blanches.

Intervenant avant la présentation des conclusions de cette étude, par Pierre Michel ATALI, expert du cabinet qui a conduit l’étude, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a soutenu que les conclusions de cette étude se présentent en termes de feuille de route pour arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, conformément à la vision du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso.
Le travail réalisé par ce cabinet conseil qui a rendu lesdites conclusions a consisté en l’examen du cadre juridique et réglementaire du modèle de subvention, l’identification d’éventuels textes supplémentaires nécessaires à la mise en œuvre du PATN, dans sa deuxième composante.


Il s’est agi ; également d’identifier avec plus de précisions les zones prioritaires où la couverture fixe ou mobile est la plus faible. Par ailleurs, l’identification des synergies géographiques potentielles pour déployer des salles multimédias dans les écoles et/ou centres informatiques des bureaux de poste, a constitué, aussi, un axe de travail, sans oublier la préparation des dossiers d’appel d’offres.
Ainsi les recommandations issues de ce rapport doivent servir de guides d’action pour permettre au gouvernement de façonner des politiques et assurer l’efficacité de chaque action engagée. Aussi, le ministre Léon Juste Ibombo n’a pas manqué de fixer l’auditoire sur la priorité des priorités : « je puis vous annoncer dès maintenant, sur la base des dossiers d’appel d’offres produits, qu’une attention particulière est portée à la connectivité numérique des populations du département de la LIKOUALA, enclavé. »


A l’évidence, les conclusions de cette étude visent à poursuivre la mise en œuvre du Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE), dont les objectifs originaux s’articulent sur le développement de la connectivité haut débit et de l’inclusion numérique.
De ce fait, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a déclaré que « Le ciblage précis des activités de connectivité est essentiel, faut-il le souligner, pour garantir l’équité afin qu’aucune population ne soit laissée pour compte. » Le ministre Léon Juste Ibombo n’a pas manqué de préciser qu’il veillera, avec l’ensemble des acteurs impliqués, à ce que les localités congolaises, les plus reculées, puissent bénéficier de l’accès à l’internet, à l’éducation en ligne et aux services publics numériques, tout en exhortant tous les acteurs qui vont œuvrer dans ce processus : « C’est donc à un engagement responsable et à une transparence dans la gestion des projets identifiés au seul bénéfice des populations, que je vous exhorte. »


Ainsi la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, Congo Vision 2025 adossée sur les piliers e-gouv, e-business et e-citoyen, est elle en marche. En rappel le fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FACUSE), a rendu possible à la date d’aujourd’hui, la connectivité de 153 localités ou zones blanches du Congo et construit 19 salles multimédias, impactant ainsi près de 250 milles congolais.