La chambre de commerce, d’industrie et des métiers de Brazzaville a servi de cadre, ce mardi 11 août 2020, à l’organisation, à l’initiative du ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à l’organisation d’une journée d’échanges et de partage pour apporter des contributions à l’élaboration du document final de l’avant-projet de loi portant statut des startups au Congo.
La réflexion a été menée par un échantillon des startupeurs de la place de Brazzaville, avec les cadres du secteur de l’économie numérique, des petites et moyennes entreprises ainsi que de la chambre de commerce congolaise. L’objectif était d’apporter des contributions dans le peaufinage de cet avant-projet de loi.
La journée de réflexion, projetée comme un instrument économico-juridique au service d’une jeunesse congolaise innovante et décomplexée, aura été un lieu de convergence des vues, pour bien appréhender les défis actuels et aller vers des nouveaux challenges pour développer l’économie numérique au Congo.
« Cette Journée est l’occasion de reconnaître l’impact des startups sur l’économie nationale et encourager les femmes et les hommes qui créent, qui transmettent et qui, sans conteste, jouent un rôle crucial dans l’éradication de la pauvreté, dans la perspective de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable. » a soutenu le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, l’initiateur de l’événement.
L’avant-projet de loi au cœur de cette réflexion et que Léon Juste Ibombo s’apprête à soumettre à l’examen et adoption du gouvernement et du parlement offrira un régime juridique spécial pour les entreprises bénéficiaires du label de «startup» au Congo. Et partant, il donnerait lieu à un certain nombre d’avantages, tels que l’accès à un appui financier, l’exonération fiscale, la facilitation et la simplification de certaines opérations douanières, l’accès à un coût préférentiel à internet.
« En se dotant d’une part d’infrastructures à fibre optique de très haut débit de dernière génération et d’interconnexion avec les pays de la sous-région, et d’autre part de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, le Congo offre donc à l’ensemble des services publics, privés et aux startups un écosystème compétitif, attractif et porteur de véritable éclosion », a fait savoir le ministre Léon Juste Ibombo.
Pour Léon Juste Ibombo, il faut aller vers l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique. Pour y parvenir, « le développement continu des technologies de l’information et de la communication vers des services et des applications plus sophistiqués a pour moteur, le dynamisme de l’écosystème du numérique aux rangs desquels figurent les startups. »
Le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, saluant cette initiative, qui fait la promotion du dialogue public-privé, a invité l’intelligentsia présente dans cette salle à faire œuvre utile pour enrichir davantage ce cadre juridique : « Qui crée une startup, crée de l’emploi pour lui et pour les autres. Chers startupeurs, prêtons attention à l’ensemble de cette loi qui, pour une fois, est soumise à notre attention, afin d’espérer voir ce qui nous est vital dans son contenu », a renchéri le président de la chambre de commerce.
Les bénéficiaires de ce document encore en gestation, par exemple KOSALA et HIGH SERVICES SOLUTIONS, impliquées dans l’organisation technique et matérielle de cette journée, se disent enthousiastes et honorées pour cette attention que le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique vient de porter sur les startups, évoluant au Congo.
C’est le 27 juin 2020 à la faveur de la célébration de la troisième journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises, que le ministre Léon Juste Ibombo avait annoncé l’élaboration d’un avant-projet de loi portant statut des startups en République du Congo, afin d’aménager un régime juridique spécial pour les entreprises bénéficiaires du label de « startup ».