CAB-Congo : adoption d’une feuille route pour poursuivre en 2020 l’interconnexion avec les autres Etats

Léon juste IBOMBO ministre des Postes,des Télécommunications et de l’Economie Numérique

Adoption du rapport d’activité 2019, du plan de travail et du budget annuel ainsi le plan de passation des marchés, sont les documents essentiels de travail pour 2020 validés par la première réunion de cette année du Comité de pilotage du projet Central African Backbone, dans son volet Banque Africaine de Développement, ce mardi 5 mai 2020, à Brazzaville.

Le Comité de Pilotage est un dispositif de gestion mis en place en vue de la réussite du projet CAB. Sa mission consiste à approuver le programme semestriel et annuel de travail, du budget arrêté et de s’assurer de la cohérence de la stratégie adoptée, d’en d’évalué la performance tout en corrigeant les insuffisances constatées.

Sur cette base, à la lumière de la présentation du rapport des activités prévues dans la feuille de route de travail du projet CAB, fait par son coordonnateur national, Michel Ngakala, et des débats qui s’en est suivi, le comité de pilotage a adopté le budget de la structure, exercice 2020, évalué à 15 milliards des Francs/CFA, sans oublier les autres documents stratégiques servant de boussole pour 2020.

L’ensemble des documents adoptés tient compte du contexte de crise sanitaire mondiale COVID19 à forts risques, affectant la prévisibilité des ressources financière et technique en faveur de la concrétisation des actions prioritaires ; question de poursuivre la traduction en acte de la volonté des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC d’interconnecter les Etats.

Franck SIOLO, président du Comité de pilotage et directeur de cabinet du ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à la fin des travaux a résumé à les priorités de cette feuille de route qui se ramène à trois, à savoir : la construction du Datacenter national (centre des données), la poursuite de l’interconnexion du Congo à la RCA et la construction de la liaison à fibre optique entre la ville de Ouesso au Congo et Ntam au Cameroun.

Cette feuille de route du projet CAB-Composante Congo dans son volet BAD que le ministre de tutelle Léon Juste Ibombo, à l’ouverture desdits travaux voulait claire et bien définie devrait impulser et réussir la mise en œuvre du projet, dont la vocation première est la construire des infrastructures très haut débit pour interconnecter la sous-région Afrique Centrale aux fins d’avoir une disponibilité de services de communications modernes de qualité et à des tarifs abordables, pour développer les échanges et favoriser le commerce entre Etats de la sous-région, ce qui favorisera la création des emplois et l’expansion des biens et services.

La tenue effective de cette réunion en tant qu’espace de concertation, d’orientation et de proposition, indique le degré d’ancrage et la place grandissante de ce comité au sein le dispositif national de gouvernance des infrastructures de télécommunications.

Le cap a été fixé et les énergies disponibilisées de faire doter le Congo d’un des piliers indispensables au développement de l’économie numérique et interconnecter au Congo les deux autres Etats africains ; une manière de faire que le numérique joue sa partition au processus d’intégration sous régionale

Franck Siolo Directeur de cabinet du ministre des Postes,des Télécommunications et de l’Economie Numérique Président du comité de pilotage

Franck SIOLO, président du Comité de pilotage et directeur de cabinet du ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à la fin des travaux a résumé à les priorités de cette feuille de route qui se ramène à trois, à savoir : la construction du Datacenter national (centre des données), la poursuite de l’interconnexion du Congo à la RCA et la construction de la liaison à fibre optique entre la ville de Ouesso au Congo et Ntam au Cameroun.

Cette feuille de route du projet CAB-Composante Congo dans son volet BAD que le ministre de tutelle Léon Juste Ibombo, à l’ouverture desdits travaux voulait claire et bien définie devrait impulser et réussir la mise en œuvre du projet, dont la vocation première est la construire des infrastructures très haut débit pour interconnecter la sous-région Afrique Centrale aux fins d’avoir une disponibilité de services de communications modernes de qualité et à des tarifs abordables, pour développer les échanges et favoriser le commerce entre Etats de la sous-région, ce qui favorisera la création des emplois et l’expansion des biens et services.

La tenue effective de cette réunion en tant qu’espace de concertation, d’orientation et de proposition, indique le degré d’ancrage et la place grandissante de ce comité au sein le dispositif national de gouvernance des infrastructures de télécommunications.

Le cap a été fixé et les énergies disponibilisées de faire doter le Congo d’un des piliers indispensables au développement de l’économie numérique et interconnecter au Congo les deux autres Etats africains ; une manière de faire que le numérique joue sa partition au processus d’intégration sous régionale

MARC SAKALA PREND LES COMMANDES DE l’ARPCE .

Louis Marc SAKALA, le nouveau DG de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Électroniques a été installé dans ses fonctions le jeudi 02 Avril 2020 à l’issue de la passation de services avec Yves CASTANOU ( DGsortant ), une cérémonie supervisée par le Ministre des Postes ,des Télécommunications et de l’Economie Numérique Léon Juste IBOMBO Patronant la cérémonie le Ministre Léon Juste IBOMBO en sa qualité du patron du secteur a donné des orientations au nouveau DG en ces termes: “l’ARPCE participe à l’équilibre des secteurs réguliers entres autres celui des Télécommunications et des communications électroniques Poursuit-il “Mais, Monsieur le DG, vos prérogatives s’arretent pas seulement à ce type d’industrie, mais aussi et surtout au secteur Postal , qui est d ailleurs le 1er segment de votre champs de competence” Par cette interpellation le Ministre Léon Juste IBOMBO appelle le nouveau administrateur de cette agence de régulation au sens de Responsabilité . Entendu que le secteur postal accuse de nos jours, un énorme coût notamment avec l’avènement du digital et de léclosion des plates-formes de communications électroniques.” votre devoir est de veiller aussi à une regulation saine du secteur Postal, mais aussi d’accorder un accompagnement franc à notre opérateur national Sopeco afin que celle-ci puisse faire face à sa mission d’assurer le Service Universel ” a en renchérit Léon Juste IBOMBO. Le challenge de cette année, est celui de voir l’ARPCE fournir l’accès aux communications aux zones dites ” Blanches” a l’exemple de Bouaniela et bien d’autres jusqu’ici non couvertes. Cette orientation que le Ministre IBOMBO appelle de tous ses voeux, s’inscrit conformement aux préoccupations du Président de la Republique SEM Dénis SASSOU N’GUESSO.

Congo Télécom: YVES CASTANOU PREND SES NOUVELLES FONCTIONS

YVES CASTANOU promet de s’employer avec l’ensemble des agents de la societé de téléphonie mobile Congo Telecom pour poursuivre les efforts dejà amorcés par son predecesseur.
La passation de service entre l’administrateur general entrant Yves CASTANOU et le sortant Monsieur AKOUALA a eu lieu ce Mercredi 1er Avril 2020. C’est le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numerique Léon Juste IBOMBO qui a patronné la ceremonie. Ancien Directeur général de l’ARPCE qui a au passage remercié le president de la Republique et son gouvernement pour cette nomination entend faire valoir son humilité comme dans ses precedantes fonctions
De son coté, le sortant Monsieur AKOUALA qui quitte cette structure apres 11 ans ou presque à la tete de celle-ci pense avoir laissé derrière lui, trois armes sur lesquelles devrait s’appuyer son successeur afin de relever les defis de l’operateur historique de telephonie mobile au Congo. Il s’agit notament :d’une expertise dynamique, du demarrage de la troisieme phase de la couverture nationale et le financement de congo Télécom à un cout de 13 milliard par une banque internationale dont le nom reste à savoir.

MICHEL NGAKALA, COORDONNATEUR NATIONAL PAR INTERIM DU PROJET CAB/CONGO

Michel NGAKALA, conseiller Backbone au projet Central African Backbone (CAB) a été nommé coordonnateur national par intérim de ce projet. Il a été installé dans cette fonction par le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon-Juste IBOMBO, le 31 mars 2020, au cours d’une cérémonie sobre due à la pandémie du coronavirus.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon-Juste IBOMBO a procédé ce 31 mars, à l’installation du coordonnateur national par Intérim du Projet Central African Backbone (CAB). Il s’agit de Monsieur Michel NGAKALA, conseiller Backbone dudit projet. Il remplace à ce poste, Monsieur Yvon Didier MIEHAKANDA dont le contrat est arrivé à expiration.
Le nouveau Coordonnateur national par intérim du projet CAB est détenteur d’un Master en Administration des systèmes informatiques, obtenu à l’école EPITA de France.
Selon le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Michel NGAKALA, « aura pour, entre autre, mission de tout mettre en œuvre afin que la continuité et les objectifs du projet soient atteints, ce, conformément aux instructions fermes du président de la République Chef de l’État Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso ».
Il a en outre signifié que le projet Central African Backbone « n’est pas le projet d’un homme, mais celui des chefs d’État de la CEMAC, visant l’interconnexion de la sous-région en réseaux fibre optique. Vous devez donc comprendre que ce n’est pas un simple projet». A fait savoir Léon- Juste IBOMBO.
Par la même occasion, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique a précisé à l’assistance que le réseau d’interconnexion en fibre optique Congo – Gabon qui était défectueux, à cause de la défaillance de l’ancien délégataire, sera très bientôt opérationnel, les réfections ont été opérées sur tout le réseau de Pointe-Noire à Mossendjo par le nouveau délégataire (Société MAMBS SERVICES).
Signalons que ce réseau d’interconnexion en fibre optique Congo–Gabon a été inauguré le 06 avril 2018.
Concernant le réseau Congo – République Centrafricaine, dont la société adjudicataire est CCSI, le ministre a fait savoir que le cahier de charge doit scrupuleusement être respecté et qu’en cas de défaillance, l’UCP devrait faire recours aux règlements de passation de marché pour trouver un autre constructeur.
Notons que le projet CAB Congo est à sa deuxième phase, celle qui consiste à interconnecter la république du Congo et le Cameroun puis la république du Congo avec la république Centrafricaine (RCA). Les travaux de construction de cette deuxième phase sont financés par la Banque Africaine de Développement (BAD) et exécutés par la société chinoise CCSI.
Enfin, Léon-Juste IBOMBO a terminé son propos en appelant les membres de l’Unité de Coordination du Projet (UCP), à intérioriser le message du chef de l’État sur le Covid-19 en s’appuyant sur le triptyque : Responsabilité,Solidarité et République

Congo-Communications électroniques : le comité du fonds pour l’accès et le service universels adopte ses instruments de travail

Le règlement intérieur, le document d’orientation stratégique, le manuel de procédures administratives, financières et comptables, le budget exercice 2020 et le plan d’action annuel, sont autant de documents jugés indispensables adoptés par les membres du comité du fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques pour son fonctionnement, au terme de sa session inaugurale administrative et budgétaire, tenue à Brazzaville, ce mercredi 25 mars 2020.

A l’ouverture des travaux, le président de ce comité, le ministre Léon Juste Ibombo, appelait ses membres à la responsabilité pour le doter de deux piliers indispensable à la réalisation de l’accès aux services, à savoir le pilier administratif et le pilier budgétaire.

Un jour de travaux a suffi pour examiner et adopter les instruments pour rendre opérationnel le comité du fonds pour l’accès et le service universel. Parmi les documents adoptés qui vont permettre au comité du fonds de fonctionner, il y a lieu de citer le règlement intérieur du comité du fonds, qui fixe les modalités d’organisation et de fonctionnement des organes du fonds, que sont le comité du fonds et l’organe de gestion du fonds.

Par ailleurs, les membres de ce comité ont adopté les documents d’orientations  stratégiques  pour le développement de l’accès et le service universels  des communications électroniques  pour la période 2020-2025, en vue de réduire la fracture numérique, sur la base de trois axes stratégiques. Il s’agit, pour le premier axe, de promouvoir l’accès des communautés rurales et démunies aux services des communications électroniques de base (voix et données) et aux services nécessitant le large bande. S’agissant de l’axe 2, il faut promouvoir  le développement  des nouveaux  services, la création des contenus locaux et des applications spécifiques favorisant l’inclusion  numérique. Enfin, il est question de renforcer les capacités des différentes parties prenantes en matière d’appropriation des TIC.

Cette session était aussi budgétaire. De ce point de vue, elle a approuvé avec amendements le plan d’action exercice 2020 et le budget  y afférent, arrêté en recettes et en dépenses  à la somme de 2991867743 Francs/CFA. Ce budget met la priorité sur la couverture des zones blanches  suivant les grandes masses ci-après : investissements 75% soit 2243900807 francs/CFA, fonctionnement 22% soit 658210903 francs/CFA, imprévus  3% soit 89756033 francs/CFA. Le comité s’est doté également du manuel de procédures administratives, financières et comptables.

Quatre délibérations meublent, en outre, les conclusions de cette 1ère session de ce comité du fonds : une délibération portant adoption du document d’orientations stratégiques pour le développement de l’accès  et du service universels des communications électroniques pour la période 2020-2025 ; une deuxième sur l’adoption du plan d’action annuel relatif à la mise en œuvre du projet pilote pour l’accès et le service universels des communications électroniques au titre de l’année 2020, une troisième qui a trait à l’adoption budget annuel exercice 2020 du fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques. Tandis que la dernière délibération porte sur l’adoption du manuel  des procédures administratives, financières et comptables

Une moisson abondante, pouvait se féliciter le président dudit fonds. Léon Juste Ibombo, clôturant ses assises, a engagé l’organe de gestion à tout mettre en œuvre pour matérialiser l’ensemble des projets retenus au profit des communautés rurales isolées et d’autres couches défavorisées  de la population, afin qu’elles puissent bénéficier des opportunités économiques et sociales qu’offrent les communications électroniques. Un chemin, somme toute, bien tracé pour aller vers l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique.

Communications électroniques : le fonds pour l’accès au service universel tient sa 1ère session administrative et budgétaire

Sous le signe de l’application de l’instruction du gouvernement du Congo d’opérationnaliser le développement du fonds de l’accès universel des communications électroniques que le comité en charge de la question tient, ce mercredi 25 mars 2020, à Brazzaville, sa session inaugurale dite administrative et budgétaire, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
La mission assignée à ce comité est de matérialiser l’ambition du chef de l’Etat congolais qui recommande d’assurer l’accès des communications électroniques à l’ensemble de la population sur le territoire congolais.
Pour lier la parole à l’acte, la session administrative et budgétaire du comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications universel devrait examiner et adopter le règlement intérieur, le document d’orientations stratégique, le manuel de procédures administratives, financières et comptables, le budget exercice 2020, ainsi que le plan d’action annuel.
Il faut doter le comité des outils pouvant lui permettre d’agir dans le sens de rendre accessible les communications électroniques à tous.
Un objectif à atteindre et qui s’impose en termes de droit fondamental de l’homme. Yves Castanou, secrétaire dudit fonds et directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, prenant la parole au cours de la cérémonie d’ouverture a rappelé l’importance de cet organe chargé d’assurer l’accès aux communications électroniques. « A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales, isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, la mise en place  par l’Etat du Fonds d’accès et du service universel est une réponse concrète. » A fait savoir Yves Castanou, tout en précisant que cette réponse permettra à chaque congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques (voix et données) à des tarifs abordables.
Abordant dans cette même perspective, avant d’ouvrir les travaux, Léon Juste Ibombo, a fait observer « malgré les performances réalisées avec la libéralisation du secteur et des efforts déployés au plan des investissements en infrastructures, entre autres, le projet de couverture nationale en télécommunications, force est de reconnaître qu’il existe encore, et, à ce jour, sur notre territoire national, des zones qui ne bénéficient pas encore des services de communications électroniques, et ce, pour des raisons diverses. »
L’accès aux technologies de l’information et de la communication étant considéré comme un préalable au développement de l’économie numérique, le comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques se doit de tout mettre en œuvre pour promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.
Ce qui pourra induire d’effets positifs dans le développement économique et social du pays. Une traduction en acte de l’ambition du président Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.
Ce qui, en somme, permettra au Congo de réduire la fracture numérique.

Réception de la délégation de Hélios towers

Ce mardi 11 Février 2020, Monsieur Philippe LOKIDON PDG en charge de Hélios towers en Tanzanie – RDC et Congo a présenté au Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique Léon Juste IBOMBO, Monsieur Colard NKOLE, Nouveau DG de Hélios towers Congo.
En poste depuis quelques jours l’occasion était tout indiqué pour Colard NKOLE de présenter ses civilités au Ministre Léon Juste IBOMBO. Outre les civilités, les deux parties sont d’accord sur le principe de travailler en étroite collaboration et garder les contactes sur tout autre projet qui nécessite l’expertise de Hélios towers.
Hélios towers, le gestionnaire des tours de Télécommunications, est déjà présent en Tanzanie, Ghana, République Démocratique du Congo et au Congo.

Opportunités d’affaires entre le congo et la corée du sud dans le domaine des TIC.

Le Pasteur Sunguk CHO est venu échanger avec le Ministre Léon juste IBOMBO en charge des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique sur les opportunités d’entreprendre des affaires avec le Réseau d’ Hommes d’ affaires coréens, notamment dans le domaine des TIC. Cette collabora tion qui se situe dans le cadre du Partenariat Public-Privé va pouvoir être un moyen pour le congo de développer son économie numérique, entendu que la corée du sud est l ‘un des pays leaders dans le domaine des TIC. Le Ministère a son tour à exprimer ses besoins prioritaires conforme ment au plan d’action du gouvernement.

Économie numérique : des recommandations au gouvernement pour doter le Congo d’un cyberespace résilient

  1. Une réunion de haut niveau sur la cybersécurité et la cyber résilience que Brazzaville a abrité, du 28 au 30 janvier 2020, a permis d’identifier et de développer les besoins en matière de renforcement de la résilience de la République du Congo face à la multitude des menaces cybernétiques.
    L’Union européenne, à travers ses CYBER4DEV et GLACY+ a  choisi le Congo pour abriter ces assises. Au terme de trois jours de travaux à travers plusieurs sessions interactives entre les parties prenantes des recommandations ont été formulées en vue de contribuer à aiguiser la prise de conscience sur la nécessité de réagir vite face aux menaces émergentes avec le développement de l’économie numérique, mais surtout pour la bonne gestion des risques auxquelles tout le monde est confronté dans ce cyberspace.
    De ce point de vue, cette rencontre scientifique a recommandé le gouvernement congolais de ratifier la convention de Budapest sur la cybercriminalité, indispensable à la prévention des actes portant atteinte à la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des systèmes informatiques, des réseaux et des données ainsi que l’usage frauduleux de tels systèmes, réseaux et données, en assurant l’incrimination de ces comportements, tels que décrits dans la présente Convention, et l’adoption de pouvoirs suffisants pour permettre une lutte efficace contre ces infractions pénales, en en facilitant la détection, l’investigation et la poursuite, tant au plan national qu’au niveau international, et en prévoyant des dispositions matérielles en vue d’une coopération internationale rapide et fiable.
    Cette réunion de haut niveau de Brazzaville a, en outre, inscrit parmi les priorités l’organisation des cyberDril, qu’est une sorte d’exercice destiné à consolider la réactivité des participants professionnels de la sécurité informatique, à l’instar des opérateurs de télécommunications,  des fournisseurs des services informatiques, des organismes d’intérêt vital…) à faire face aux cyber attaques, au cours d’une stimulation  organisée et dirigée par l’agence nationale de la sécurité informatique.
    Ces intelligences ont fait, également, œuvre utile en demandant aux dirigeants congolais de mener une sensibilisation  sur les risques cybernétiques et sur le cadre juridique en vigueur, de parvenir à intégration  dans le système éducatif des modules sur la cybercriminalité et la cybersecurité, afin de mettre en place à long terme des pôles d’excellence sur les questions d’éducations.
    La moisson de ces jours d’échanges aura été, par ailleurs, la formulation d’autres recommandations portant sur le renforcement des capacités des personnels sur les procédures de lutte contre la cybercriminalité, la création d’une adresse électronique et d’un numéro téléphonique vert permettant aux citoyens de contacter les services de police pour des cas de cybercriminalité, le maintien de la collaboration et la coopération au niveau national et international, sur la mise à disposition des services en charge de l’application de la loi des ressources adéquates pour accomplir les missions qui leurs sont assignées dans le cadre du Cyber espace congolais, la création des chambres spécialisées en matière de cybercriminalité au niveau des juridictions de notre pays, sur la diligence pour l’adoption des textes d’applications et la mise en œuvre des procédures par secteur, la mise en place une plateforme d ‘échanges publique/privée pour les questions de cybersécurité avant la mise en place effective de l’ANSI, ainsi que la création d’une taskforce multisectorielle pour l’élaboration de la stratégie nationale de cybersécurité.
    Douze recommandations formulées au gouvernement congolais par les experts qui ont animés cette réunion de haut niveau, afin d’avoir un cyberespace résilient.
    Puisqu’au vu des grandes transformations digitales de ce siècle et ceux à venir, il y a urgence d’anticiper aujourd’hui sur la protection efficace des données. Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui a ouvert les travaux, n’a pas manqué de rappeler le cadre juridique et légal qui régit, actuellement, le cyberespace congolais. « face aux complexités technologiques de la cybersécurité et vous comprendrez qu’il est normal que la plupart des gens aient beaucoup de difficultés à bien saisir la relation entre la cybersécurité et la protection des données privée. Je crois donc que de plus en plus de Congolais sont prêts pour une bonne dose de sensibilisation publique efficace à ces questions ».  Faisait observer le ministre Léon Juste Ibombo.
    Si l’augmentation des menaces digitales au cours de ces dernières années, ainsi que leur complexité impose la mise en place des barrières de plus en plus élevées pour les contrer. Il faut aller vers une protection des données plus globale et intégrée. C’est qu’il faut nommer la cyber-résilience. L’objectif est d’être capable, en permanence, de prévenir, d’identifier, de détecter, d’analyser toute menace et surtout d’y répondre et de récupérer toutes les données essentielles à la continuité de l’ouvrage.
    De ce rendez-vous du savoir s’est cristallisée l’idée de mettre tout en œuvre pour recruter et former les personnels congolais, pour qu’ils soient rapidement opérationnels, tout en leur offrant des parcours professionnels intéressants.