Economie numérique : Vers la mise en place de la stratégie nationale de cyber-santé

Un comité technique paritaire ministère de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Selon la note n°0046, signée de deux ministres de tutelle, ce comité est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre pour le compte du gouvernement la stratégie de cyber-santé.

Vers une couverture en téléphonie mobile des zones congolaises non couvertes et frontalières

La préoccupation sur l’accès au téléphone mobile par les populations des localités non couvertes à ce jour a figuré au centre de l’échange que Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Belgacen Christi, directeur général de Hélios Towers, ce jeudi 17 octobre 2019, à Brazzaville.

Les deux personnalités ont longuement épilogué sur la couverture nationale en téléphonie mobile. L’hôte de ministre Léon Juste Ibombo est tenu à faire savoir l’intention de sa société d’amener la téléphonie mobile et tout ce qu’elle induit vers les zones dites « Blanches ». Il s’agit de certaines localités de la Likouala, au Nord de République du Congo et d’autres zones frontalières.

Ces discussions du ministre Ibombo avec l’administration de Helios Towers est une valeur ajoutée à la traduction en acte de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, de faire du Congo une société connectée, et cela passe par l’extension de la couverture en téléphonie mobile dans les milieux ruraux. Ce qui obéit au service universel en télécommunications, qui fait obligation aux Etats du Monde d’assurer l’accès à tous à un réseau fixe ouvert au public et un service téléphonique.

De ces échanges, il en découle, à l’évidence, que les deux interlocuteurs, sont engagés à soutenir le secteur de l’industrie mobile, afin d’augmenter l’adoption de l’Internet par les populations non desservies et le taux de pénétration du téléphone mobile, en surmontant les principaux obstacles: la couverture réseau, l’accessibilité financière, les compétences numériques et le contenu localement pertinent.

Il sied de noter qu’Helios Towers s’est installée en République du Congo en 2015, en faisant l’acquisition de l’infrastructure de la tour Airtel. En peu de temps, elle a fourni d’excellents niveaux de disponibilité et des améliorations de service grâce à des partenariats de maintenance améliorés et à des sites mis à niveau.

Et dans la dynamique de la couverture nationale en téléphonie mobile, le ministre Léon Juste Ibombo, en décembre 2017, dans son cabinet de travail partageait cette ambition du gouvernement avec Jeffrey Schimacher, Président du Conseil d’Administration de Helios Tower.

ATELIER RÉGIONAL DES PAYS FRANCOPHONES ET ANGLOPHONES SUR L’INNOVATION, FIRMIN AYESSA A OUVERT LES TRAVAUX.

L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation se tient à Brazzaville, du 14 au 16 octobre 2019, avec pour résultats attendus, faire progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Ces assises ont été ouvertes par Firmin Ayessa, vice-premier ministre congolais.

Les bouches autorisées qui ont pris la parole à la tribune, à l’ouverture des travaux, ont présenté les enjeux de ce millénaire et de la Révolution de ce siècle, qu’il ne faut pas, absolument rater.

Sur cette base, les sachants et autres personnes ressources, réunis dans la banlieue Nord de la capitale congolaise, se propose de renforcer les capacités et les compétences régionales et nationales en matière de développement des écosystèmes numériques, y compris la conception de politiques, de programmes et de projets de mise en œuvre.

C’est pour autant dire que le contenu de cet atelier s’appuie sur la ‘boîte à outils’ lancée récemment pour «Combler la fracture de l’innovation numérique: une boîte à outils pour renforcer les écosystèmes centrés sur les TIC ». Il sera constitué essentiellement par une série de meilleures pratiques et initiatives nationales et régionales favorisant l’innovation et la transformation numérique axées sur les TIC.

Aussi, Jean Jacques MASSIVE LANDJI, représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, se réjouissant de l’organisation de cet atelier au Congo, a lancé une invite en direction du gouvernement congolais, de tout mettre en œuvre, afin de faire impliquer véritablement les TIC dans la gestion de la société. « Il est nécessaire d’encourager et de favoriser l’entrepreneuriat et les écosystèmes de startups », pouvait-il soutenir.

Cette rencontre internationale sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation, dont la préoccupation essentielle est d’« accélérer la transformation digitale​ vers la 4ème révolution industrielle », est organisée par le Bureau de Développement des Télécommunications (BDT) de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans le cadre de la Conférence mondiale de développement des télécommunications 2017 (CMDT-17), tenue à Buenos Aires.

Au terme des réflexions et échanges, il devrait être rendu la manifeste, à partir de Brazzaville, la volonté des parties prenantes en faveur de l’intégration numérique, l’un des piliers des pays de la région africaine, tout en mettant notamment l’accent sur la promotion de l’adoption des technologies intelligentes et l’accélération de la transformation numérique, ainsi que sur le développement des compétences, l’accès aux talents numériques et aux technologies numériques appropriées.

Puisque cette grand-messe s’adresse aux parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique favorable à l’entrepreneuriat et à la création de jeunes entreprises, à la croissance et à l’expansion de petites entreprises, à la transformation du service public et à la transformation numérique spécifique au secteur.

A l’évidence, le programme de cet atelier a été adapté aux besoins des décideurs en matière de TIC, des régulateurs, des agences nationales d’innovation, des agences de développement, des entrepreneurs, des constructeurs d’écosystèmes, des acteurs financiers, des universités et des institutions prêtes à entreprendre un processus de transformation numérique favorisant l’innovation centrée sur les TIC et élaborer des approches cohérentes pour amener les pays vers une économie axée sur l’innovation.

Intervenant à cette tribune, Léon Juste Ibombo, Ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a rappelé l’importance de cet atelier, qui, précise-t-il, « est une occasion d’accroitre la compétitivité en télécommunications, la productivité, les méthodes de travail devant permettre aux pays membres d’atteindre la 4e révolution industrielle. »

Léon Juste IBOMBO, a ajouté que la technologie et l’innovation constituent, actuellement des moteurs de transformation structurelle des économies et un facteur transversal et déterminant de l’économie mondiale : « cet ensemble technologie – innovation va jouer un rôle essentiel dans la réalisation de nombreux objectifs du développement durable et dans la mise en œuvre des moyens d’y parvenir. » Pouvait noter le ministre congolais en charge ce secteur.

En définitive, Brazzaville devrait donner des signaux en matière d’identification des parties prenantes, des champions et des programmes de bonnes pratiques de la région intéressés à entreprendre des examens nationaux des écosystèmes d’innovation centrés sur les TIC, faisant ainsi progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Somme toute, au terme des travaux, les participants disposeront de méthodologies, de cadres, d’outils et d’études de cas pertinentes pour accélérer la transformation numérique en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise.

Il sied de signaler que c’est au cours de cette cérémonie d’ouverture qu’a été attribué le 1er prix sur l’innovation numérique, lancé le 6 septembre 2019, par le ministre Léon Juste Ibombo, aux huit lauréats ayant présenté des projets innovants et convaincants. Ils bénéficieront, ainsi, des formations, des stages pratiques dans certaines entreprises en Chine.

145ème JOURNÉE MONDIALE DE LA POSTE

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Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique Léon Juste IBOMBO a rendu public le message du gouvernement à l’occasion de la 145ème journée mondiale de la Poste dont la célébration est prévue le 09 octobre 2019 Sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès »

L’Union Postale Universelle fondée en 1874 s’emploie depuis, à promouvoir les principes fondamentaux de partage, d’échange et de communication entre les peuples sous l’impulsion des services postaux.

C’est ainsi qu’elle accompagne les Postes du monde entier dans l’atteinte des objectifs économiques et sociaux aux fins de contribuer au développement durable de nos sociétés et au bien-être de nos populations. Pour ce faire, elle s’attèle à la mise en place d’une stratégie commune appelée, « Stratégie Postale Mondiale d’Istanbul » pour la période 2017-2020.

Nous sommes donc à la fin d’un cycle puisque les Postes du monde entier se préparent à élaborer un nouveau cycle stratégique pour la période 2021-2024. Pour marquer cette fin de cycle, la République sœur de Côte d’Ivoire organisera en août 2020 le premier Congrès ordinaire d’Afrique sub-saharienne de l’UPU. Le Gouvernement congolais par ma voix lui exprime d’ores et déjà son total soutien.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

A l’occasion de la célébration de la 145ème journée mondiale de la Poste, je tiens à présenter mes vives félicitations à la famille postale, aux institutions postales de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la qualité des négociations menées en vue de sauver la cohésion de l’Union. En effet, un des Etats membres menace de quitter l’UPU si un accord sur la réforme des modes de calculs des frais terminaux n’était trouvé, mettant ainsi en péril l’équilibre et la pérennité de l’UPU. Le consensus obtenu au travers l’option dénommée « V », V pour Victoire, octroie à chaque pays la possibilité de fixer lui-même ses taux, et non plus d’appliquer ceux déterminés de façon unique par l’UPU. Soulignons que les pays les moins avancés, notamment les pays africains bénéficieront de dispositifs progressifs et particuliers pour ne pas être défavorisés.

C’est là l’expression d’une belle réussite du travail d’ensemble. Ainsi, unis les hommes ne peuvent être que plus forts puisque l’UPU s’en sort ragaillardie et plus solide, disposée à guider davantage les postes dans leurs nombreux autres défis.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Les Postes du monde sont de plus en plus confrontées à des difficultés de taille, tel que le déclin des activités classiques du courrier, l’intensification de la concurrence, l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication. Ceci implique un changement de comportement envers les consommateurs de plus en plus demandeurs de services immédiats et de proximité, les Postes doivent saisir les nouvelles opportunités pour y faire face.

Il s’agit notamment de la digitalisation des services, de la diversification des produits, de l’accentuation de l’activité de commerce électronique, du développement de Partenariat Public Privé, du renforcement de la coopération et des synergies entre Postes et institutions clés ou encore de facilitation des services gouvernementaux en qualité de tiers de confiance.

Mesdames, Messieurs,

Le 145ème anniversaire de la Journée Mondiale de la Poste est célébré aujourd’hui sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès ».

La Poste du Congo, forte de ses 42 agences actives, fait partie d’un des réseaux les plus vastes qui lui permet d’envoyer et recevoir des courriers et des colis en provenance ou à destination de plus de 600.000 bureaux de poste répartis dans le monde, à des prix très compétitifs.

L’activité traditionnelle de la Poste a été tirée par la branche colis du fait de la multiplication des échanges locaux ou internationaux grâce au e-commerce notamment. La réussite de cette activité requiert une forte implication des différents acteurs de la chaine logistique à savoir la douane, la Poste, les compagnies aériennes ou encore les agences gérant les frontières. C’est ici l’occasion d’encourager les institutions postales et douanières à davantage de collaboration dans la prise en compte des attentes des clients en matière d’information, mais aussi à davantage de coopération dans l’intégration informatique et l’interopérabilité de leurs systèmes respectifs de données en vue de favoriser l’essor des activités commerciales.

A l’approche de cette fin d’année, et pour marquer la célébration de cette journée mémorable, la Société des Postes et de l’Epargne du Congo procède au lancement, ce 9 octobre, de l’opération « Lettre au Père Noël » destinée au jeune public. Elle concilie ainsi son savoir-faire traditionnel dans l’acheminement et la distribution des colis et les métiers en croissance du e-commerce.

« Livrer la croissance est synonyme de progrès » c’est également contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer l’inclusion sociale et financière. Les postes sont le « deuxième plus grand contributeur à l’inclusion financière dans le monde » dixit Monsieur Bishar A. Hussein, Directeur Général du Bureau International de l’UPU, puisque plus d’un milliard de personnes ont recours aux services financiers du réseau postal.

Dans le cadre de la feuille de route qui nous a été assignée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, nous avons instruit la SOPECO à diversifier ses produits financiers en l’encourageant à innover et à introduire d’avantage d’outils numériques, plus flexibles et disponibles en tout lieu et tout temps.

La mission du gouvernement est d’accompagner l’essor du secteur postal par l’innovation et l’impulsion des TIC tout au long de la chaine de valeur des services postaux. C’est ainsi que nous avons accompagné la Poste à travers la mise en œuvre du projet de digitalisation de la Poste (SIMPOST), projet visant, dans un premier volet, l’informatisation et la sécurisation des bureaux de poste.

Dans le cadre des activités liées à l’innovation et au numérique des startupper sont mises à contribution en vue de réfléchir à des solutions technologiques innovantes pour la Poste. Les résultats seront bientôt connus.

Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens,

En cette journée mondiale de la poste, j’adresse aussi mes remerciements aux partenaires privés, mes encouragements à la direction générale de la SOPECO, et à l’ensemble des travailleurs qui, malgré une conjoncture difficile ne cessent de faire preuve d’ingéniosité et de volonté pour faire face aux challenges grandissants.

Votre travail collaboratif est à l’image de la grande famille postale qui face à l’adversité et au risque d’éclatement a su trouver le chemin du dialogue, de la concertation en proposant des solutions idoines à la sauvegarde de l’Union dans l’intérêt des Postes et de l’Institution.

Vive la Poste,

Bonne fête à tous les postiers,

Je vous remercie !

Télécommunications : Vers élaboration d’une stratégie congolaise portant protection de l’enfant en ligne

Les acteurs évoluant dans le secteur des télécommunications réfléchissent depuis ce mercredi, à la faveur d’un atelier ouvert par le ministre congolais en charge de la question, Léon Juste IBOMBO, sur les procédés à mettre en œuvre pour prémunir l’enfant des dangers du numérique.

Il faut doter le Congo d’une stratégie nationale sur la protection de l’enfant en ligne. Le chemin pour y parvenir passe par cette session de formation et d’information. Et les participants ont du grain à moudre.
Ouvrant les travaux, le ministre congolais des postes et télécommunications Léon Juste IBOMBO, a soutenu « de manière générale les enfants peuvent subir une cyberaddiction pouvant engendrer leur désocialisation et impacter leurs résultats scolaires, mais aussi créer des dysfonctionnements de la cellule familiale », avant de fixer les axes de travail : « Il s’agira d’élaborer et de mettre n place des techniques de filtrage, limitant ou bloquant l’accès aux contenues internet déviants afin d’assurer leur sécurité dans l’espace numérique. »
Les enfants ayant actuellement tendances d’utiliser l’internet cet atelier devrait être un haut lieu pour les participants de définir les mécanismes visant à exercer une certaine censure sur les contenus que les réseaux sociaux, mieux l’internet peuvent proposer aux enfants. Ceci dans le but de parfaire l’éducation et la formation, ainsi que protéger l’enfant contre les éventuels dangers découlant des usages des réseaux sociaux.
Les présentes assises se tiennent conformément à la déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de N’Djamena de janvier 2012, dans laquelle ils ont exprimé leur engagement à soutenir toutes les initiatives nationales ou communautaires visant non seulement à créer un environnement favorable un meilleur attrait des investisseurs privés, mais également à renforcer la confiance ces citoyens dans l’utilisation des TIC. Aussi se sont –ils engagés d’adopter dans la communauté des mesures pour promouvoir une utilisation plus sure et à protéger l’utilisateur final contre les contenus non désirés.
Aux mêmes fins les ministres en charge des télécommunications et des TIC des pays membres de la communauté, ont à la suite des Chefs d’Etat, en novembre 2016, adopté les lois types relatives aux télécommunications/TIC et à la cybercriminalité, ainsi que le cadre de référence d’interconnexion frontalière des pays membres de la CEEAC. De même qu’ils ont recommandé au secrétariat général de la CEEAC de mettre en œuvre des plans d’actions pour la protection de l’enfant en ligne avec l’appui de l’Union Internationale des télécommunications.
Dans cette perspective l’urgence impose à ces experts de posant les jalons pouvant contribuer à la formulation de la stratégie nationale de protection de l’enfant en ligne et aux renforcement des capacités des acteurs concernés en planification axée sur les résultats, en gestion du cycle de vie de projet en identification/formulation de projet et à contribuer à la promotion et au renforcement d’une large et active participation des parties prenantes nationales au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de protection et de sécurité de l’enfant dans l’espace numérique.
La rencontre de Brazzaville, qui se tient du 21 au 24 juin 2017, devrait être utile en tant qu’elle devra rendre apte chaque participer à mieux participer au processus collaboratif d’élaboration de la stratégie nationale portant protection de l’enfant en ligne en République du Congo.

Autant déduire dans le cadre de l’initiative de la protection de l’enfant en ligne, les participants ont pour mission d’améliorer l’expertise nationale en planification axée sur les résultats, en gestion et en identification ou formulaire de projet et de promouvoir et de renforcer la participation des parties prenantes au développement de manière plus active.

Congo – Numérique : CARIA Tech Village présenté aux jeunes startupers

 Réinventer l’avenir des startups au Congo », c’est sur ce thème que s’est une soirée « After work startup », ce jeudi 17 octobre 2024, à Brazzaville, sous le patronage de Léon Juste IBOMBO, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Un moment d’échange et de partage sur une Vision Technologique pour l’avenir du Congo.

Ce rendez-vous entre gouvernement-animateur du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA), ses partenaires et les jeunes startupers congolais aura été révélateur pour l’avenir technologique du Congo.

CARIA Tech-village au service des jeunes entrepreneurs congolais

Eric Armel NDOUMBA, coordonnateur du CARIA, a fait la présentation officielle du projet CARIA Tech Village aux jeunes startupers congolais. Il a soutenu que CARIA tech-village est l’instrument mis à la disposition des jeunes congolais pour se réinventer et d’incuber avec d’autres startupers d’Afrique et d’ailleurs.
Porté par la Présidence de la République, dans le cadre de l’Année de la Jeunesse, le projet CARIA Tech Village s’inscrit comme un catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat technologique au Congo.

Lors de cette soirée, les composantes clés du CARIA Tech Village ont été présentées, par son coordonnateur. Il s’agit du CARIA Startup Connect, dédié à l’incubation et à l’accompagnement des startups, le ICT Women, un programme spécialement conçu pour l’autonomisation des femmes dans le secteur technologique, le Business Center, un espace moderne de co-working pour les entrepreneurs, le Education Hub, qui offrira des formations de pointe en technologie, et enfin le Academia & Residence, des infrastructures pour accueillir étudiants et chercheurs.

Fethi MADANI, le PDG de Cloud Control, le partenaire du CARIA, dans cette aventure, participant au développement du Congo, qui a pris la parole pour la circonstance, que martelé que le CARIA Tech village est une opportunité business que les jeunes entrepreneurs congolais devraient s’approprier pour s’inscrire dans la dynamique de la révolution du millénaire, qu’est essentiellement numérique.

Le gouvernement congolais préoccupé par le devenir des startups

Dans la même perspective, le directeur général de l’agence du développement de l’économique numérique, Alex NGOULOUBI, a exposé sur les différents accords que l’agence a déjà signés ou en cours de préparation, avec plusieurs structures, telles le FONEA, le FIGA et bien d’autres, pour valoriser les startups du Congo. Il a invité les jeunes startups congolaises à se rapprocher de l’ADEN, agence créée par le gouvernement congolais en 2022, pour les accompagner dans la valorisation de leurs projets.
S’appuyant sur les propos du président de la République du Congo, Denis SASSOU-N’GUESSO, ainsi énoncés : « J’invite les jeunes à investir dans le secteur de l’économie numérique, promis à un bel avenir », le ministre Léon Juste IBOMBO, a demandé à la jeunesse de se saisir de cette opportunité pour s’épanouir et être décomplexée, afin de participer au développement du pays. Puisque l’économie numérique est cinquième p7ilier du programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, déclinée dans le Plan national du développement du Congo (2022-2026).

Cettee soirée a été l’occasion de recevoir toutes informations indispensables à leur épanouissement dans le monde des affaires. Une initiative appréciée par les jeunes entrepreneurs congolais. Stève NDENDE, incubateur du projet Mboté shop et Essengo solutions a dit toute sa satisfaction pour tout ce que le gouvernement congolais entreprend dans le cadre du numérique pour accompagner les jeunes à se développer.

Cet After work startup, en somme, a débouché sur l’appréhension de la vision du CARIA Tech Village et sur la réaffirmation de l’engagement du gouvernement de faire du Congo un hub technologique en Afrique. Ainsi, CARIA Tech-village sera un tiers de confiance pour déverrouiller les contraintes d’accès aux financements par la jeunesse, pouvait-on retenir.

Il faut conclure qu’il promet d’être une pierre angulaire dans la transformation digitale du Congo, en offrant aux jeunes talents congolais un espace pour innover, créer et prospérer.

Congo : les magistrats et officiers de police judiciaire à l’école du savoir pour renforcer leurs compétences dans la lutte contre la cybercriminalité

Les magistrats et officiers de police judiciaire renforcent leurs compétences en cybercriminalité et techniques d’enquête dans le domaine du numérique. Organisé par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ce séminaire de trois jours, a été ouvert ce mardi 15 octobre 2024, à Kintélé, à quelques encablures de Brazzaville, par le 1er ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.

Il est établi que la numérisation rapide de l’Afrique l’a exposée à une cybercriminalité importante. Face à l’inadéquation des mesures ayant rendu le continent vulnérable aux cybermenaces et l’impact exercé par la cybercriminalité dans la réduction du PIB de plus de 10%, il fallait une réponse.
Ce séminaire de formation vise à fournir au corps judiciaire et aux forces de l’ordre les compétences et connaissances essentielles pour faire face aux complexités de la cybercriminalité. En favorisant une approche collaborative et éclairée, le pays pourra améliorer sa capacité à protéger les espaces numériques et à garantir la justice.

« La présente formation permettra à nos structures de sécurité et à notre appareil judiciaire de développer des compétences indispensables pour combattre la cybercriminalité en matière d’identification des cyberattaques, de collecte de preuves numériques, d’analyse des données, de traçabilité des cybercriminels, et de prononciation des peines », a fait savoir le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, de la décentralisation, chargé du développement local, Juste Désiré Mondélé, qui a pris la parole en premier au cours de la cérémonie d’ouverture dudit séminaire.

Succédant au lutrin, le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a planché sur l’importance de ce rendez-vous du recevoir, mieux de renforcement des capacités. Pour lui l’importance de ce séminaire destinés les membres du corps judiciaire et de répression se révèle autour des problématiques se rapportant à la protection des données personnelles, au renforcement de la sécurité nationale, à la réduction des pertes économiques, au renforcement de la confiance dans le numérique et à la conformité avec les normes internationales.

« Dans notre quête vers cette conformité qui caractérise la coopération numérique internationale le président de la République a promulgué, entre autres, la loi n°43-2020 du 20 août 2020 portant ratification de la convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel dite convention de MALABO », a soutenu Léon Juste Ibombo, tout en appelant les participants à tirer profit de ces enseignements : « Vos connaissances seront enrichies dans le cadre du droit pénal du cyberespace. Vos armes avec des capacités techniques de pointe seront affûtées face aux enjeux de la cybermenace ».

Dans la même perspective le 1er ministre Anatole Collinet Makosso, avant d’ouvrir ledit séminaire a exhorté les bénéficiaires de renforcer leurs compétences et outils nécessaires pour contrer les cybercriminels et renforcer la résilience de l’espace numérique congolais.

À l’évidence, au terme de cette formation, les participants vont améliorer leur compréhension sur la lutte contre la cybercriminalité, leur capacités techniques, leurs capacités à conduire les enquêtes numériques et à renforcer la collaboration institutionnelle.

PROJET D’ACCELERATION DE LA TRANSFORMATION NUMERIQUE (PATN) IS A Prêt N° : BIRD 9398-CG NIFESTATION D’INTERÊTS AAOI N°05/MPTEN/PATN-UCP/AOI/F/2024 Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification POUR LA FOURNITURE ET LA MAINTENANCE DES SALLES MULTIMEDIAS ET DE LEUR CONNECTIVITE INTERNET DANS LES ZONES RURALES.

PROJET D’ACCELERATION DE LA TRANSFORMATION NUMERIQUE (PATN)

IS A Prêt N° : BIRD 9398-CG

NIFESTATION D’INTERÊTS

AAOI N°05/MPTEN/PATN-UCP/AOI/F/2024

Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification

POUR LA FOURNITURE ET LA MAINTENANCE DES SALLES MULTIMEDIAS ET DE LEUR CONNECTIVITE INTERNET DANS LES ZONES RURALES.

👉 Avis d’Appel d’Offres – Sans préqualification[1]

Congo/Postes : Vers la mise en œuvre de la réforme de la Sopeco

Le modèle économique de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), va bientôt changer de statut en celui de la société anonyme avec un conseil d’administration, a fait savoir, le 21 mai à Brazzaville, le ministre en charge des postes, M. Léon Juste Ibombo.

Il a donné cette information lors d’une communication adressée aux représentants des deux syndicats, des directeurs centraux et de la direction générale de la Sopeco, sur la crise sociale de cette structure.

Au cours de cette communication, le ministre en charge des postes a signifié que pour restaurer cette structure, la tutelle a pris des mesures afin de ressusciter cet opérateur postal. Il s’agit, entre autres,  du changement des statuts en passant du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial, au statut fixé conformément à l’ordonnance n°10-2001 du 1er juillet 2001, à celui de société anonyme avec un conseil d’administration.

Aussi, M. Ibombo a indiqué qu’il est question pour la tutelle d’atteindre les objectifs de modernisation du management, des missions et des différentes prestations financières à proposer aux clients ainsi que s’arrimer au standard d’un monde numérisé de plus en plus où les Technologies de l’information et de la communication (Tic) constituent le principal levier de croissance et de conquête commerciale.

Il a, à cette même occasion, souligné que dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), dont le Plan de travail du budget annuel (Ptba) 2024 va être adopté le 28 mai prochain,  la Poste Congolaise va bénéficier d’un appui conséquent pour la modernisation de ses infrastructures.

Au sujet de payement des salaires des travailleurs, le ministre en charge des postes a recommandé à la direction générale de ne ménager aucun effort, mais conformément à la réglementation en vigueur, stipulant que le salaire est la contrepartie du travail.

Abordons le volet de la dette sociale de l’entreprise, M. Ibombo a expliqué qu’étant colossale, l’État n’ayant plus de moyens pour éponger ce passif social, la participation de l’opérateur au capital de la Banque postale du Congo devra être ouverte à des nationaux déjà identifiés pour prendre 10% des 20% dévolues à la Sopeco dans le cadre du capital de la Bpc. A cet effet, une fiche a été adressée à la hiérarchie, suite à la session extraordinaire du comité de direction de la Sopeco du 22 décembre 2023, confère la recommandation n°002/2023-CD du 22 décembre 2023.

Au terme de cette communication, le ministre en charge des postes a précisé que cette réforme sera couronné par la nomination du Président du conseil d’administration et du directeur général de la Poste Société Anonyme.

Congo/Economie Numérique : Lancement des travaux de connectivité haut débit dans les deux universités publiques

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, a procédé, le 17 avril à Kintélé, dans le département du Pool, à la pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de connectivité Internet à haut débit dans les universités publiques Marien Ngouabi (Umng) et Denis Sassou-N’Guesso (Udsn).

A cette occasion, M. Makosso a souligné que la connectivité Internet à haut débit de ces universités obéit à l’orientation du Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, consacrant cette année à la jeunesse. Il a révélé que la numérisation du système éducatif facilitera la recherche et la formation des étudiants.

Cette initiative s’inscrit dans la deuxième composante du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn), soutenu par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars sur une durée de cinq ans.

Présentant ce projet, le coordonnateur du Patn, M. Francis Seck Mangouani, a indiqué que la connectivité internet haut débit pour les deux universités dont les travaux dureront 3 mois, a été confiée à l’opérateur Silicon Connect pour un montant de plus de 4 milliards de Fcfa.

L’installation des points Wi-Fi à l’Udsn, quant à elle, a été attribuée à la société Bureau top pour un montant de près de 2,5 milliards de Fcfa, et une durée de travaux de 6 mois. Celle de l’Umng dont les travaux dureront 6 mois, sera réalisée par le groupement TMI-Sotracom pour plus de 4 milliards de Fcfa.

Selon le coordonnateur du Patn, cet investissement permettra de connecter gratuitement 11 établissements, le complexe de la présidence, la bibliothèque, les amphithéâtres de l’Umng ainsi que l’ensemble des bâtiments de l’Udsn, incluant le complexe des bâtiments du campus universitaire.

Cette connectivité sera bénéfique à près de 51 500 étudiants et 3000 enseignants des deux complexes universitaires.

De son côté, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, M. Léon Juste Ibombo, a souligné que les outils que le gouvernement met à disposition des étudiants visent à les préparer à devenir les leaders de demain.

« En choisissant les universités pour lancer cet ambitieux projet, le gouvernement engage cette catégorie de jeunes à la responsabilité et à la conscience nationale face à leur avenir. L’université a un rôle essentiel à jouer dans la production, la conservation et la transmission du savoir, mais aussi dans l’éducation et l’illumination des populations », a-t-il fait savoir.

Saluant l’implication du ministre en charge de l’économie numérique et de la Banque mondiale, la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, a indiqué que cet acte marque le début d’une phase pratique visant à améliorer les connaissances et les performances des universités.

Pour le chargé des opérations de la Banque mondiale, M. Said Ali Said Antoissi, la mise en œuvre de cette initiative constitue une avancée significative qui va renforcer les capacités numériques du Congo, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour la jeunesse et l’éducation dans le contexte de la révolution numérique mondiale.

Le projet Patn s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation numérique « Congo Digital 2025 », lancée en août 2019, visant à garantir un accès équitable aux services numériques pour tous les citoyens d’ici 2025.

Il a, entre autres, objectifs, celui d’accroître l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.