Un comité technique paritaire ministère de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Selon la note n°0046, signée de deux ministres de tutelle, ce comité est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre pour le compte du gouvernement la stratégie de cyber-santé.

La préoccupation sur l’accès au téléphone mobile par les populations des localités non couvertes à ce jour a figuré au centre de l’échange que Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Belgacen Christi, directeur général de Hélios Towers, ce jeudi 17 octobre 2019, à Brazzaville.
Les deux personnalités ont longuement épilogué sur la couverture nationale en téléphonie mobile. L’hôte de ministre Léon Juste Ibombo est tenu à faire savoir l’intention de sa société d’amener la téléphonie mobile et tout ce qu’elle induit vers les zones dites « Blanches ». Il s’agit de certaines localités de la Likouala, au Nord de République du Congo et d’autres zones frontalières.
Ces discussions du ministre Ibombo avec l’administration de Helios Towers est une valeur ajoutée à la traduction en acte de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, de faire du Congo une société connectée, et cela passe par l’extension de la couverture en téléphonie mobile dans les milieux ruraux. Ce qui obéit au service universel en télécommunications, qui fait obligation aux Etats du Monde d’assurer l’accès à tous à un réseau fixe ouvert au public et un service téléphonique.
De ces échanges, il en découle, à l’évidence, que les deux interlocuteurs, sont engagés à soutenir le secteur de l’industrie mobile, afin d’augmenter l’adoption de l’Internet par les populations non desservies et le taux de pénétration du téléphone mobile, en surmontant les principaux obstacles: la couverture réseau, l’accessibilité financière, les compétences numériques et le contenu localement pertinent.
Il sied de noter qu’Helios Towers s’est installée en République du Congo en 2015, en faisant l’acquisition de l’infrastructure de la tour Airtel. En peu de temps, elle a fourni d’excellents niveaux de disponibilité et des améliorations de service grâce à des partenariats de maintenance améliorés et à des sites mis à niveau.
Et dans la dynamique de la couverture nationale en téléphonie mobile, le ministre Léon Juste Ibombo, en décembre 2017, dans son cabinet de travail partageait cette ambition du gouvernement avec Jeffrey Schimacher, Président du Conseil d’Administration de Helios Tower.
L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation se tient à Brazzaville, du 14 au 16 octobre 2019, avec pour résultats attendus, faire progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Ces assises ont été ouvertes par Firmin Ayessa, vice-premier ministre congolais.
Les bouches autorisées qui ont pris la parole à la tribune, à l’ouverture des travaux, ont présenté les enjeux de ce millénaire et de la Révolution de ce siècle, qu’il ne faut pas, absolument rater.
Sur cette base, les sachants et autres personnes ressources, réunis dans la banlieue Nord de la capitale congolaise, se propose de renforcer les capacités et les compétences régionales et nationales en matière de développement des écosystèmes numériques, y compris la conception de politiques, de programmes et de projets de mise en œuvre.
C’est pour autant dire que le contenu de cet atelier s’appuie sur la ‘boîte à outils’ lancée récemment pour «Combler la fracture de l’innovation numérique: une boîte à outils pour renforcer les écosystèmes centrés sur les TIC ». Il sera constitué essentiellement par une série de meilleures pratiques et initiatives nationales et régionales favorisant l’innovation et la transformation numérique axées sur les TIC.
Aussi, Jean Jacques MASSIVE LANDJI, représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, se réjouissant de l’organisation de cet atelier au Congo, a lancé une invite en direction du gouvernement congolais, de tout mettre en œuvre, afin de faire impliquer véritablement les TIC dans la gestion de la société. « Il est nécessaire d’encourager et de favoriser l’entrepreneuriat et les écosystèmes de startups », pouvait-il soutenir.
Cette rencontre internationale sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation, dont la préoccupation essentielle est d’« accélérer la transformation digitale vers la 4ème révolution industrielle », est organisée par le Bureau de Développement des Télécommunications (BDT) de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans le cadre de la Conférence mondiale de développement des télécommunications 2017 (CMDT-17), tenue à Buenos Aires.
Au terme des réflexions et échanges, il devrait être rendu la manifeste, à partir de Brazzaville, la volonté des parties prenantes en faveur de l’intégration numérique, l’un des piliers des pays de la région africaine, tout en mettant notamment l’accent sur la promotion de l’adoption des technologies intelligentes et l’accélération de la transformation numérique, ainsi que sur le développement des compétences, l’accès aux talents numériques et aux technologies numériques appropriées.
Puisque cette grand-messe s’adresse aux parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique favorable à l’entrepreneuriat et à la création de jeunes entreprises, à la croissance et à l’expansion de petites entreprises, à la transformation du service public et à la transformation numérique spécifique au secteur.
A l’évidence, le programme de cet atelier a été adapté aux besoins des décideurs en matière de TIC, des régulateurs, des agences nationales d’innovation, des agences de développement, des entrepreneurs, des constructeurs d’écosystèmes, des acteurs financiers, des universités et des institutions prêtes à entreprendre un processus de transformation numérique favorisant l’innovation centrée sur les TIC et élaborer des approches cohérentes pour amener les pays vers une économie axée sur l’innovation.
Intervenant à cette tribune, Léon Juste Ibombo, Ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a rappelé l’importance de cet atelier, qui, précise-t-il, « est une occasion d’accroitre la compétitivité en télécommunications, la productivité, les méthodes de travail devant permettre aux pays membres d’atteindre la 4e révolution industrielle. »
Léon Juste IBOMBO, a ajouté que la technologie et l’innovation constituent, actuellement des moteurs de transformation structurelle des économies et un facteur transversal et déterminant de l’économie mondiale : « cet ensemble technologie – innovation va jouer un rôle essentiel dans la réalisation de nombreux objectifs du développement durable et dans la mise en œuvre des moyens d’y parvenir. » Pouvait noter le ministre congolais en charge ce secteur.
En définitive, Brazzaville devrait donner des signaux en matière d’identification des parties prenantes, des champions et des programmes de bonnes pratiques de la région intéressés à entreprendre des examens nationaux des écosystèmes d’innovation centrés sur les TIC, faisant ainsi progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Somme toute, au terme des travaux, les participants disposeront de méthodologies, de cadres, d’outils et d’études de cas pertinentes pour accélérer la transformation numérique en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise.
Il sied de signaler que c’est au cours de cette cérémonie d’ouverture qu’a été attribué le 1er prix sur l’innovation numérique, lancé le 6 septembre 2019, par le ministre Léon Juste Ibombo, aux huit lauréats ayant présenté des projets innovants et convaincants. Ils bénéficieront, ainsi, des formations, des stages pratiques dans certaines entreprises en Chine.
Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,
L’Union Postale Universelle fondée en 1874 s’emploie depuis, à promouvoir les principes fondamentaux de partage, d’échange et de communication entre les peuples sous l’impulsion des services postaux.
C’est ainsi qu’elle accompagne les Postes du monde entier dans l’atteinte des objectifs économiques et sociaux aux fins de contribuer au développement durable de nos sociétés et au bien-être de nos populations. Pour ce faire, elle s’attèle à la mise en place d’une stratégie commune appelée, « Stratégie Postale Mondiale d’Istanbul » pour la période 2017-2020.
Nous sommes donc à la fin d’un cycle puisque les Postes du monde entier se préparent à élaborer un nouveau cycle stratégique pour la période 2021-2024. Pour marquer cette fin de cycle, la République sœur de Côte d’Ivoire organisera en août 2020 le premier Congrès ordinaire d’Afrique sub-saharienne de l’UPU. Le Gouvernement congolais par ma voix lui exprime d’ores et déjà son total soutien.
Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,
A l’occasion de la célébration de la 145ème journée mondiale de la Poste, je tiens à présenter mes vives félicitations à la famille postale, aux institutions postales de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la qualité des négociations menées en vue de sauver la cohésion de l’Union. En effet, un des Etats membres menace de quitter l’UPU si un accord sur la réforme des modes de calculs des frais terminaux n’était trouvé, mettant ainsi en péril l’équilibre et la pérennité de l’UPU. Le consensus obtenu au travers l’option dénommée « V », V pour Victoire, octroie à chaque pays la possibilité de fixer lui-même ses taux, et non plus d’appliquer ceux déterminés de façon unique par l’UPU. Soulignons que les pays les moins avancés, notamment les pays africains bénéficieront de dispositifs progressifs et particuliers pour ne pas être défavorisés.
C’est là l’expression d’une belle réussite du travail d’ensemble. Ainsi, unis les hommes ne peuvent être que plus forts puisque l’UPU s’en sort ragaillardie et plus solide, disposée à guider davantage les postes dans leurs nombreux autres défis.
Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,
Les Postes du monde sont de plus en plus confrontées à des difficultés de taille, tel que le déclin des activités classiques du courrier, l’intensification de la concurrence, l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication. Ceci implique un changement de comportement envers les consommateurs de plus en plus demandeurs de services immédiats et de proximité, les Postes doivent saisir les nouvelles opportunités pour y faire face.
Il s’agit notamment de la digitalisation des services, de la diversification des produits, de l’accentuation de l’activité de commerce électronique, du développement de Partenariat Public Privé, du renforcement de la coopération et des synergies entre Postes et institutions clés ou encore de facilitation des services gouvernementaux en qualité de tiers de confiance.
Mesdames, Messieurs,
Le 145ème anniversaire de la Journée Mondiale de la Poste est célébré aujourd’hui sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès ».
La Poste du Congo, forte de ses 42 agences actives, fait partie d’un des réseaux les plus vastes qui lui permet d’envoyer et recevoir des courriers et des colis en provenance ou à destination de plus de 600.000 bureaux de poste répartis dans le monde, à des prix très compétitifs.
L’activité traditionnelle de la Poste a été tirée par la branche colis du fait de la multiplication des échanges locaux ou internationaux grâce au e-commerce notamment. La réussite de cette activité requiert une forte implication des différents acteurs de la chaine logistique à savoir la douane, la Poste, les compagnies aériennes ou encore les agences gérant les frontières. C’est ici l’occasion d’encourager les institutions postales et douanières à davantage de collaboration dans la prise en compte des attentes des clients en matière d’information, mais aussi à davantage de coopération dans l’intégration informatique et l’interopérabilité de leurs systèmes respectifs de données en vue de favoriser l’essor des activités commerciales.
A l’approche de cette fin d’année, et pour marquer la célébration de cette journée mémorable, la Société des Postes et de l’Epargne du Congo procède au lancement, ce 9 octobre, de l’opération « Lettre au Père Noël » destinée au jeune public. Elle concilie ainsi son savoir-faire traditionnel dans l’acheminement et la distribution des colis et les métiers en croissance du e-commerce.
« Livrer la croissance est synonyme de progrès » c’est également contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer l’inclusion sociale et financière. Les postes sont le « deuxième plus grand contributeur à l’inclusion financière dans le monde » dixit Monsieur Bishar A. Hussein, Directeur Général du Bureau International de l’UPU, puisque plus d’un milliard de personnes ont recours aux services financiers du réseau postal.
Dans le cadre de la feuille de route qui nous a été assignée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, nous avons instruit la SOPECO à diversifier ses produits financiers en l’encourageant à innover et à introduire d’avantage d’outils numériques, plus flexibles et disponibles en tout lieu et tout temps.
La mission du gouvernement est d’accompagner l’essor du secteur postal par l’innovation et l’impulsion des TIC tout au long de la chaine de valeur des services postaux. C’est ainsi que nous avons accompagné la Poste à travers la mise en œuvre du projet de digitalisation de la Poste (SIMPOST), projet visant, dans un premier volet, l’informatisation et la sécurisation des bureaux de poste.
Dans le cadre des activités liées à l’innovation et au numérique des startupper sont mises à contribution en vue de réfléchir à des solutions technologiques innovantes pour la Poste. Les résultats seront bientôt connus.
Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens,
En cette journée mondiale de la poste, j’adresse aussi mes remerciements aux partenaires privés, mes encouragements à la direction générale de la SOPECO, et à l’ensemble des travailleurs qui, malgré une conjoncture difficile ne cessent de faire preuve d’ingéniosité et de volonté pour faire face aux challenges grandissants.
Votre travail collaboratif est à l’image de la grande famille postale qui face à l’adversité et au risque d’éclatement a su trouver le chemin du dialogue, de la concertation en proposant des solutions idoines à la sauvegarde de l’Union dans l’intérêt des Postes et de l’Institution.
Vive la Poste,
Bonne fête à tous les postiers,
Je vous remercie !
Les acteurs évoluant dans le secteur des télécommunications réfléchissent depuis ce mercredi, à la faveur d’un atelier ouvert par le ministre congolais en charge de la question, Léon Juste IBOMBO, sur les procédés à mettre en œuvre pour prémunir l’enfant des dangers du numérique.
Il faut doter le Congo d’une stratégie nationale sur la protection de l’enfant en ligne. Le chemin pour y parvenir passe par cette session de formation et d’information. Et les participants ont du grain à moudre.
Ouvrant les travaux, le ministre congolais des postes et télécommunications Léon Juste IBOMBO, a soutenu « de manière générale les enfants peuvent subir une cyberaddiction pouvant engendrer leur désocialisation et impacter leurs résultats scolaires, mais aussi créer des dysfonctionnements de la cellule familiale », avant de fixer les axes de travail : « Il s’agira d’élaborer et de mettre n place des techniques de filtrage, limitant ou bloquant l’accès aux contenues internet déviants afin d’assurer leur sécurité dans l’espace numérique. »
Les enfants ayant actuellement tendances d’utiliser l’internet cet atelier devrait être un haut lieu pour les participants de définir les mécanismes visant à exercer une certaine censure sur les contenus que les réseaux sociaux, mieux l’internet peuvent proposer aux enfants. Ceci dans le but de parfaire l’éducation et la formation, ainsi que protéger l’enfant contre les éventuels dangers découlant des usages des réseaux sociaux.
Les présentes assises se tiennent conformément à la déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de N’Djamena de janvier 2012, dans laquelle ils ont exprimé leur engagement à soutenir toutes les initiatives nationales ou communautaires visant non seulement à créer un environnement favorable un meilleur attrait des investisseurs privés, mais également à renforcer la confiance ces citoyens dans l’utilisation des TIC. Aussi se sont –ils engagés d’adopter dans la communauté des mesures pour promouvoir une utilisation plus sure et à protéger l’utilisateur final contre les contenus non désirés.
Aux mêmes fins les ministres en charge des télécommunications et des TIC des pays membres de la communauté, ont à la suite des Chefs d’Etat, en novembre 2016, adopté les lois types relatives aux télécommunications/TIC et à la cybercriminalité, ainsi que le cadre de référence d’interconnexion frontalière des pays membres de la CEEAC. De même qu’ils ont recommandé au secrétariat général de la CEEAC de mettre en œuvre des plans d’actions pour la protection de l’enfant en ligne avec l’appui de l’Union Internationale des télécommunications.
Dans cette perspective l’urgence impose à ces experts de posant les jalons pouvant contribuer à la formulation de la stratégie nationale de protection de l’enfant en ligne et aux renforcement des capacités des acteurs concernés en planification axée sur les résultats, en gestion du cycle de vie de projet en identification/formulation de projet et à contribuer à la promotion et au renforcement d’une large et active participation des parties prenantes nationales au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de protection et de sécurité de l’enfant dans l’espace numérique.
La rencontre de Brazzaville, qui se tient du 21 au 24 juin 2017, devrait être utile en tant qu’elle devra rendre apte chaque participer à mieux participer au processus collaboratif d’élaboration de la stratégie nationale portant protection de l’enfant en ligne en République du Congo.
Autant déduire dans le cadre de l’initiative de la protection de l’enfant en ligne, les participants ont pour mission d’améliorer l’expertise nationale en planification axée sur les résultats, en gestion et en identification ou formulaire de projet et de promouvoir et de renforcer la participation des parties prenantes au développement de manière plus active.
Appel à manifestation d’intérêt – PATN / BEI / UE
Le Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, à travers le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN), informe les cabinets nationaux et internationaux du lancement de l’Appel à Manifestation d’Intérêt N°04/MPTEN/PATN-BEI-UE/UCP/C/2025 relatif au recrutement d’un cabinet chargé des études préalables à l’implémentation et de l’élaboration des termes de référence et des cahiers des charges pour la mise en œuvre du sous-projet “Renforcement du système de lutte contre les épidémies”.
Objectif de la mission :
Réaliser les études de faisabilité et concevoir les outils techniques nécessaires à la mise en place d’un système national moderne et efficace de lutte contre les épidémies au Congo.
Lieu : Brazzaville, République du Congo
Durée de la mission : 6 mois
Date limite de soumission : 10 décembre 2025 à 16h00 (heure locale)
Soumission et informations :
Les cabinets intéressés peuvent consulter ou retirer le dossier complet de candidature à l’adresse suivante :
Unité de Coordination du PATN, 254 Avenue Prosper Gandzion, à côté de l’Ambassade du Rwanda, Centre-ville, Brazzaville.
Email : marches.patn@at-patn-bei.org
Téléphone : (+242) 06 636 72 28 / (+242) 05 071 55 55
Lien de téléchargement du dossier complet :
Appel à manifestation d’intérêt – Digitalisation du Conseil des Ministres
Le Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, à travers le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN/BEI/UE), lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI N°06/2025) pour le recrutement d’un cabinet chargé des études préalables et de l’élaboration des cahiers de charges du sous-projet « Digitalisation du Conseil des Ministres ».
📅 Date limite : 10 décembre 2025 à 16h00
📍 Lieu de dépôt : 254, Avenue Prosper Gandzion, Centre-ville, Brazzaville
📄 Téléchargez le dossier ici :
Un projet soutenu par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union Européenne (UE) pour moderniser la gouvernance publique congolaise.
#CongoNumérique #PATN #Digitalisation #GouvernementDuCongo #Innovation #BEI #UE
Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo a souligné, le 8 octobre à Brazzaville, l’engagement du gouvernement à poursuivre la modernisation du réseau postal national, afin de le rendre innovant, proche des citoyens et intégré à l’économie numérique mondiale.
Il a donné cette information à l’occasion de la Journée mondiale de la Poste, célébrée le 9 octobre de chaque année, et placée cette année sous le thème : «Poste citoyenne, service local, couverture mondiale». Instituée en 1969, cette journée interpelle les pays membres de l’Union Postale à promouvoir une poste citoyenne, proche des populations, en vue de l’intégrer dans un marché postal global.
Selon le ministre en charge des Postes, cette journée revêt une importance particulière suite au Congrès de l’Union postale universelle (Upu), tenu récemment à Dubaï, aux Émirats arabes unis, qui a redéfini les orientations stratégiques du secteur postal pour le cycle 2026-2029.
À cet effet, M. Ibombo a souligné le rôle essentiel du réseau postal mondial dans l’inclusion sociale, le développement économique et la transition numérique. «Dans un monde où les échanges évoluent, où les technologies bouleversent nos habitudes, la Poste continue de relier les peuples, de soutenir les entreprises et d’assurer un service universel accessible à tous», a-t-il déclaré.
De même, il a également mis en avant les défis et opportunités liés à la digitalisation et à la logistique dans le domaine postal. «Nous devons être à la hauteur des défis qui nous attendent, notamment en matière de digitalisation et de logistique. Ces défis, bien qu’exigeants, sont aussi porteurs d’opportunités», a souligné le ministre.
Poursuivant son propos, le ministre en charge des Postes a rappelé que cette vision est portée par le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, qui a inscrit très tôt dans ses différents projets de société le maillage du Congo en infrastructures de base et la numérisation des services publics pour les rendre plus proches des citoyens.
M. Ibombo a salué les avancées réalisées par le gouvernement congolais sous le leadership présidentiel. Parmi les projets postaux ambitieux mis en œuvre, il a cité l’attribution à la Société des postes et de l’épargne du Congo, par décret n°2022-77, de la qualité d’opérateur postal en charge du service universel, ainsi que le décret 2022-318 fixant les modalités de financement et de gestion du fonds de service postal universel.
Le ministre a également mentionné l’interconnexion des bureaux de poste sur l’ensemble du territoire national, qualifiée de «véritable épine dorsale de notre stratégie», ainsi que la transformation des bureaux de postes en salles multimédias dans l’optique d’offrir des services digitaux et e-gouvernementaux aux citoyens. Ce projet est actuellement en cours d’implémentation dans le cadre du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique.
Autres avancées notables : le décret n°2025-317 du 23 juillet 2025 portant codification postale en République du Congo, l’adressage postal numérique, la réforme institutionnelle en cours de l’opérateur historique, ainsi que la consolidation des relations entre la Douane et la Poste afin de faciliter et fluidifier les échanges commerciaux grâce à des processus douaniers plus efficaces.
En cette journée symbolique, M. Ibombo a rendu hommage aux travailleurs postaux, «toutes les femmes et tous les hommes qui œuvrent chaque jour, parfois dans des conditions difficiles, pour garantir la continuité du service postal».
Il a également insisté sur la modernisation et la diversification des services postaux, à travers la digitalisation, le e-commerce, les services financiers postaux et la logistique durable. Le ministre a réaffirmé que le gouvernement, sous la conduite de son Chef, Son Excellence Monsieur Anatole Collinet Makosso, ne ménage aucun effort pour poursuivre avec détermination cette modernisation, afin de bâtir, à la lumière des résolutions adoptées à Dubaï, «une Poste plus innovante, plus proche des citoyens et pleinement intégrée dans l’économie numérique mondiale».

́ °2025-317 23 Juillet 2025 ́ .
Ce texte fixe les modalités d’établissement des codes postaux, couvrant les départements, communes, arrondissements, quartiers ainsi que certaines zones spéciales (réservées et militaires).
Il vise à moderniser le système d’adressage, faciliter la distribution du courrier et renforcer l’efficacité des services logistiques.
Consultez et téléchargez le décret ici
Décret portant codification postale en République du Congo Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique #Décret2025 #CodificationPostale #Adresse #Courrier #Logistique #Modernisation #RépubliqueDuCongo
Le Congo s’apprête à entrer de plain-pied dans l’ère de la souveraineté numérique. D’ici novembre 2025, le pays disposera de sa propre infrastructure de données nationales, marquant un pas décisif vers l’indépendance technologique. Cette réalisation, fruit d’un partenariat stratégique avec la Banque Africaine de Développement, positionne Brazzaville comme le nouveau centre névralgique du numérique en Afrique centrale.

Le projet, lancé il y a douze mois, illustre parfaitement la stratégie gouvernementale de modernisation accélérée. Avec un taux de réalisation dépassant les 90%, cette infrastructure témoigne d’une gestion de projet exemplaire et d’une volonté politique forte. L’édifice de trois étages, implanté stratégiquement dans le deuxième arrondissement de la capitale, symbolise l’entrée du Congo dans le club très fermé des nations technologiquement souveraines.

La récente inspection menée par les responsables de la BAD et du ministère de l’Économie numérique a révélé un niveau d’exécution remarquable. Léandre Bassolé, directeur général Afrique de la BAD, n’a pas caché sa satisfaction : “Aujourd’hui, lors de cette visite, nous sortons très satisfaits”. Sa confiance s’appuie sur des garanties solides obtenues auprès des autorités congolaises. “J’ai eu l’honneur de rencontrer le ministre chargé du Plan, Ludovic Ngatsé, et le ministre des Finances Christian Yoka, qui m’ont certifié que des fonds seront mis à disposition pour achever le chantier dans les meilleurs délais”, a-t-il précisé, soulignant que “ce Data Center sera la plus grande infrastructure numérique en Afrique centrale”.

Au-delà des simples serveurs et équipements réseau, ce complexe technologique intègre une vision globale de la gestion des données. Espaces de supervision ultra-modernes, systèmes de refroidissement intelligents, sécurité renforcée : chaque détail a été pensé pour garantir une performance optimale. Cette infrastructure ne se contente pas de stocker des données, elle créée un écosystème numérique complet au service du développement national.

Fini le temps de la dépendance aux serveurs étrangers pour héberger les informations sensibles de l’État. Le ministre Léon Juste Ibombo a clairement exposé cette vision stratégique : “On ne peut pas parler de gouvernance électronique sans avoir la souveraineté de ses données. Le Data Center sert à héberger les données critiques du gouvernement, mais aussi d’autres opérateurs qui pourront y loger leurs données.” Cette infrastructure représente donc bien plus qu’un investissement technologique : c’est un véritable outil de souveraineté nationale.
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Cette réalisation dépasse largement les frontières congolaises. En tant que pilier du projet Central African Backbone, le Data Center de Brazzaville est appelé à jouer un rôle de catalyseur pour toute la sous-région. Les pays voisins pourront bénéficier de cette expertise et de ces infrastructures, créant un réseau d’interconnexion qui renforcera la position de l’Afrique centrale sur l’échiquier numérique mondial.

Les derniers obstacles financiers ayant été levés grâce aux engagements fermes du gouvernement, l’inauguration présidentielle se profile pour novembre. Comme l’a exprimé le ministre Ibombo avec détermination : “Nous travaillons d’arrache-pied pour tenir les délais afin que le président Denis Sassou N’Guesso l’inaugure au plus tard le 28 novembre, jour où il décliner son discours sur l’état de la nation. Nous aimerions qu’avant cette date, il lance cette infrastructure pour que le monde sache que le Congo est entré dans l’ère de la digitalisation et de la modernité.” Cette synchronisation permettra de faire de ce lancement un symbole fort devant la communauté internationale.

Plus qu’une simple infrastructure, ce Data Center devient l’emblème d’une Afrique qui prend en main son destin numérique. Sa qualité et sa dimension en feront sans conteste la référence continentale, prouvant que les pays africains peuvent rivaliser avec les standards internationaux les plus exigeants. Cette réussite ouvre la voie à d’autres projets ambitieux et inspire une nouvelle génération d’initiatives technologiques sur le continent.
Au-delà des aspects techniques, cette infrastructure va transformer l’écosystème économique congolais. Startups, entreprises tech, administrations modernisées : tout un pan de l’économie va pouvoir s’appuyer sur cette base solide pour développer de nouveaux services et créer de l’emploi qualifié. Le Congo se dote ainsi des outils nécessaires pour participer pleinement à la révolution numérique mondiale.

















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