Economie numérique : Vers la mise en place de la stratégie nationale de cyber-santé

Un comité technique paritaire ministère de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Selon la note n°0046, signée de deux ministres de tutelle, ce comité est chargé d’élaborer et de mettre en œuvre pour le compte du gouvernement la stratégie de cyber-santé.

Vers une couverture en téléphonie mobile des zones congolaises non couvertes et frontalières

La préoccupation sur l’accès au téléphone mobile par les populations des localités non couvertes à ce jour a figuré au centre de l’échange que Léon Juste Ibombo, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Belgacen Christi, directeur général de Hélios Towers, ce jeudi 17 octobre 2019, à Brazzaville.

Les deux personnalités ont longuement épilogué sur la couverture nationale en téléphonie mobile. L’hôte de ministre Léon Juste Ibombo est tenu à faire savoir l’intention de sa société d’amener la téléphonie mobile et tout ce qu’elle induit vers les zones dites « Blanches ». Il s’agit de certaines localités de la Likouala, au Nord de République du Congo et d’autres zones frontalières.

Ces discussions du ministre Ibombo avec l’administration de Helios Towers est une valeur ajoutée à la traduction en acte de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, de faire du Congo une société connectée, et cela passe par l’extension de la couverture en téléphonie mobile dans les milieux ruraux. Ce qui obéit au service universel en télécommunications, qui fait obligation aux Etats du Monde d’assurer l’accès à tous à un réseau fixe ouvert au public et un service téléphonique.

De ces échanges, il en découle, à l’évidence, que les deux interlocuteurs, sont engagés à soutenir le secteur de l’industrie mobile, afin d’augmenter l’adoption de l’Internet par les populations non desservies et le taux de pénétration du téléphone mobile, en surmontant les principaux obstacles: la couverture réseau, l’accessibilité financière, les compétences numériques et le contenu localement pertinent.

Il sied de noter qu’Helios Towers s’est installée en République du Congo en 2015, en faisant l’acquisition de l’infrastructure de la tour Airtel. En peu de temps, elle a fourni d’excellents niveaux de disponibilité et des améliorations de service grâce à des partenariats de maintenance améliorés et à des sites mis à niveau.

Et dans la dynamique de la couverture nationale en téléphonie mobile, le ministre Léon Juste Ibombo, en décembre 2017, dans son cabinet de travail partageait cette ambition du gouvernement avec Jeffrey Schimacher, Président du Conseil d’Administration de Helios Tower.

ATELIER RÉGIONAL DES PAYS FRANCOPHONES ET ANGLOPHONES SUR L’INNOVATION, FIRMIN AYESSA A OUVERT LES TRAVAUX.

L’atelier multipartite sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation se tient à Brazzaville, du 14 au 16 octobre 2019, avec pour résultats attendus, faire progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Ces assises ont été ouvertes par Firmin Ayessa, vice-premier ministre congolais.

Les bouches autorisées qui ont pris la parole à la tribune, à l’ouverture des travaux, ont présenté les enjeux de ce millénaire et de la Révolution de ce siècle, qu’il ne faut pas, absolument rater.

Sur cette base, les sachants et autres personnes ressources, réunis dans la banlieue Nord de la capitale congolaise, se propose de renforcer les capacités et les compétences régionales et nationales en matière de développement des écosystèmes numériques, y compris la conception de politiques, de programmes et de projets de mise en œuvre.

C’est pour autant dire que le contenu de cet atelier s’appuie sur la ‘boîte à outils’ lancée récemment pour «Combler la fracture de l’innovation numérique: une boîte à outils pour renforcer les écosystèmes centrés sur les TIC ». Il sera constitué essentiellement par une série de meilleures pratiques et initiatives nationales et régionales favorisant l’innovation et la transformation numérique axées sur les TIC.

Aussi, Jean Jacques MASSIVE LANDJI, représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, se réjouissant de l’organisation de cet atelier au Congo, a lancé une invite en direction du gouvernement congolais, de tout mettre en œuvre, afin de faire impliquer véritablement les TIC dans la gestion de la société. « Il est nécessaire d’encourager et de favoriser l’entrepreneuriat et les écosystèmes de startups », pouvait-il soutenir.

Cette rencontre internationale sur la réduction de la fracture numérique en matière d’innovation, dont la préoccupation essentielle est d’« accélérer la transformation digitale​ vers la 4ème révolution industrielle », est organisée par le Bureau de Développement des Télécommunications (BDT) de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans le cadre de la Conférence mondiale de développement des télécommunications 2017 (CMDT-17), tenue à Buenos Aires.

Au terme des réflexions et échanges, il devrait être rendu la manifeste, à partir de Brazzaville, la volonté des parties prenantes en faveur de l’intégration numérique, l’un des piliers des pays de la région africaine, tout en mettant notamment l’accent sur la promotion de l’adoption des technologies intelligentes et l’accélération de la transformation numérique, ainsi que sur le développement des compétences, l’accès aux talents numériques et aux technologies numériques appropriées.

Puisque cette grand-messe s’adresse aux parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique favorable à l’entrepreneuriat et à la création de jeunes entreprises, à la croissance et à l’expansion de petites entreprises, à la transformation du service public et à la transformation numérique spécifique au secteur.

A l’évidence, le programme de cet atelier a été adapté aux besoins des décideurs en matière de TIC, des régulateurs, des agences nationales d’innovation, des agences de développement, des entrepreneurs, des constructeurs d’écosystèmes, des acteurs financiers, des universités et des institutions prêtes à entreprendre un processus de transformation numérique favorisant l’innovation centrée sur les TIC et élaborer des approches cohérentes pour amener les pays vers une économie axée sur l’innovation.

Intervenant à cette tribune, Léon Juste Ibombo, Ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a rappelé l’importance de cet atelier, qui, précise-t-il, « est une occasion d’accroitre la compétitivité en télécommunications, la productivité, les méthodes de travail devant permettre aux pays membres d’atteindre la 4e révolution industrielle. »

Léon Juste IBOMBO, a ajouté que la technologie et l’innovation constituent, actuellement des moteurs de transformation structurelle des économies et un facteur transversal et déterminant de l’économie mondiale : « cet ensemble technologie – innovation va jouer un rôle essentiel dans la réalisation de nombreux objectifs du développement durable et dans la mise en œuvre des moyens d’y parvenir. » Pouvait noter le ministre congolais en charge ce secteur.

En définitive, Brazzaville devrait donner des signaux en matière d’identification des parties prenantes, des champions et des programmes de bonnes pratiques de la région intéressés à entreprendre des examens nationaux des écosystèmes d’innovation centrés sur les TIC, faisant ainsi progresser la transformation numérique et l’intégration numérique. Somme toute, au terme des travaux, les participants disposeront de méthodologies, de cadres, d’outils et d’études de cas pertinentes pour accélérer la transformation numérique en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise.

Il sied de signaler que c’est au cours de cette cérémonie d’ouverture qu’a été attribué le 1er prix sur l’innovation numérique, lancé le 6 septembre 2019, par le ministre Léon Juste Ibombo, aux huit lauréats ayant présenté des projets innovants et convaincants. Ils bénéficieront, ainsi, des formations, des stages pratiques dans certaines entreprises en Chine.

145ème JOURNÉE MONDIALE DE LA POSTE

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Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique Léon Juste IBOMBO a rendu public le message du gouvernement à l’occasion de la 145ème journée mondiale de la Poste dont la célébration est prévue le 09 octobre 2019 Sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès »

L’Union Postale Universelle fondée en 1874 s’emploie depuis, à promouvoir les principes fondamentaux de partage, d’échange et de communication entre les peuples sous l’impulsion des services postaux.

C’est ainsi qu’elle accompagne les Postes du monde entier dans l’atteinte des objectifs économiques et sociaux aux fins de contribuer au développement durable de nos sociétés et au bien-être de nos populations. Pour ce faire, elle s’attèle à la mise en place d’une stratégie commune appelée, « Stratégie Postale Mondiale d’Istanbul » pour la période 2017-2020.

Nous sommes donc à la fin d’un cycle puisque les Postes du monde entier se préparent à élaborer un nouveau cycle stratégique pour la période 2021-2024. Pour marquer cette fin de cycle, la République sœur de Côte d’Ivoire organisera en août 2020 le premier Congrès ordinaire d’Afrique sub-saharienne de l’UPU. Le Gouvernement congolais par ma voix lui exprime d’ores et déjà son total soutien.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

A l’occasion de la célébration de la 145ème journée mondiale de la Poste, je tiens à présenter mes vives félicitations à la famille postale, aux institutions postales de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la qualité des négociations menées en vue de sauver la cohésion de l’Union. En effet, un des Etats membres menace de quitter l’UPU si un accord sur la réforme des modes de calculs des frais terminaux n’était trouvé, mettant ainsi en péril l’équilibre et la pérennité de l’UPU. Le consensus obtenu au travers l’option dénommée « V », V pour Victoire, octroie à chaque pays la possibilité de fixer lui-même ses taux, et non plus d’appliquer ceux déterminés de façon unique par l’UPU. Soulignons que les pays les moins avancés, notamment les pays africains bénéficieront de dispositifs progressifs et particuliers pour ne pas être défavorisés.

C’est là l’expression d’une belle réussite du travail d’ensemble. Ainsi, unis les hommes ne peuvent être que plus forts puisque l’UPU s’en sort ragaillardie et plus solide, disposée à guider davantage les postes dans leurs nombreux autres défis.

Mesdames, Messieurs, Chers concitoyens,

Les Postes du monde sont de plus en plus confrontées à des difficultés de taille, tel que le déclin des activités classiques du courrier, l’intensification de la concurrence, l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication. Ceci implique un changement de comportement envers les consommateurs de plus en plus demandeurs de services immédiats et de proximité, les Postes doivent saisir les nouvelles opportunités pour y faire face.

Il s’agit notamment de la digitalisation des services, de la diversification des produits, de l’accentuation de l’activité de commerce électronique, du développement de Partenariat Public Privé, du renforcement de la coopération et des synergies entre Postes et institutions clés ou encore de facilitation des services gouvernementaux en qualité de tiers de confiance.

Mesdames, Messieurs,

Le 145ème anniversaire de la Journée Mondiale de la Poste est célébré aujourd’hui sous le thème « Livrer la croissance est synonyme de progrès ».

La Poste du Congo, forte de ses 42 agences actives, fait partie d’un des réseaux les plus vastes qui lui permet d’envoyer et recevoir des courriers et des colis en provenance ou à destination de plus de 600.000 bureaux de poste répartis dans le monde, à des prix très compétitifs.

L’activité traditionnelle de la Poste a été tirée par la branche colis du fait de la multiplication des échanges locaux ou internationaux grâce au e-commerce notamment. La réussite de cette activité requiert une forte implication des différents acteurs de la chaine logistique à savoir la douane, la Poste, les compagnies aériennes ou encore les agences gérant les frontières. C’est ici l’occasion d’encourager les institutions postales et douanières à davantage de collaboration dans la prise en compte des attentes des clients en matière d’information, mais aussi à davantage de coopération dans l’intégration informatique et l’interopérabilité de leurs systèmes respectifs de données en vue de favoriser l’essor des activités commerciales.

A l’approche de cette fin d’année, et pour marquer la célébration de cette journée mémorable, la Société des Postes et de l’Epargne du Congo procède au lancement, ce 9 octobre, de l’opération « Lettre au Père Noël » destinée au jeune public. Elle concilie ainsi son savoir-faire traditionnel dans l’acheminement et la distribution des colis et les métiers en croissance du e-commerce.

« Livrer la croissance est synonyme de progrès » c’est également contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer l’inclusion sociale et financière. Les postes sont le « deuxième plus grand contributeur à l’inclusion financière dans le monde » dixit Monsieur Bishar A. Hussein, Directeur Général du Bureau International de l’UPU, puisque plus d’un milliard de personnes ont recours aux services financiers du réseau postal.

Dans le cadre de la feuille de route qui nous a été assignée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, nous avons instruit la SOPECO à diversifier ses produits financiers en l’encourageant à innover et à introduire d’avantage d’outils numériques, plus flexibles et disponibles en tout lieu et tout temps.

La mission du gouvernement est d’accompagner l’essor du secteur postal par l’innovation et l’impulsion des TIC tout au long de la chaine de valeur des services postaux. C’est ainsi que nous avons accompagné la Poste à travers la mise en œuvre du projet de digitalisation de la Poste (SIMPOST), projet visant, dans un premier volet, l’informatisation et la sécurisation des bureaux de poste.

Dans le cadre des activités liées à l’innovation et au numérique des startupper sont mises à contribution en vue de réfléchir à des solutions technologiques innovantes pour la Poste. Les résultats seront bientôt connus.

Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens,

En cette journée mondiale de la poste, j’adresse aussi mes remerciements aux partenaires privés, mes encouragements à la direction générale de la SOPECO, et à l’ensemble des travailleurs qui, malgré une conjoncture difficile ne cessent de faire preuve d’ingéniosité et de volonté pour faire face aux challenges grandissants.

Votre travail collaboratif est à l’image de la grande famille postale qui face à l’adversité et au risque d’éclatement a su trouver le chemin du dialogue, de la concertation en proposant des solutions idoines à la sauvegarde de l’Union dans l’intérêt des Postes et de l’Institution.

Vive la Poste,

Bonne fête à tous les postiers,

Je vous remercie !

Télécommunications : Vers élaboration d’une stratégie congolaise portant protection de l’enfant en ligne

Les acteurs évoluant dans le secteur des télécommunications réfléchissent depuis ce mercredi, à la faveur d’un atelier ouvert par le ministre congolais en charge de la question, Léon Juste IBOMBO, sur les procédés à mettre en œuvre pour prémunir l’enfant des dangers du numérique.

Il faut doter le Congo d’une stratégie nationale sur la protection de l’enfant en ligne. Le chemin pour y parvenir passe par cette session de formation et d’information. Et les participants ont du grain à moudre.
Ouvrant les travaux, le ministre congolais des postes et télécommunications Léon Juste IBOMBO, a soutenu « de manière générale les enfants peuvent subir une cyberaddiction pouvant engendrer leur désocialisation et impacter leurs résultats scolaires, mais aussi créer des dysfonctionnements de la cellule familiale », avant de fixer les axes de travail : « Il s’agira d’élaborer et de mettre n place des techniques de filtrage, limitant ou bloquant l’accès aux contenues internet déviants afin d’assurer leur sécurité dans l’espace numérique. »
Les enfants ayant actuellement tendances d’utiliser l’internet cet atelier devrait être un haut lieu pour les participants de définir les mécanismes visant à exercer une certaine censure sur les contenus que les réseaux sociaux, mieux l’internet peuvent proposer aux enfants. Ceci dans le but de parfaire l’éducation et la formation, ainsi que protéger l’enfant contre les éventuels dangers découlant des usages des réseaux sociaux.
Les présentes assises se tiennent conformément à la déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de N’Djamena de janvier 2012, dans laquelle ils ont exprimé leur engagement à soutenir toutes les initiatives nationales ou communautaires visant non seulement à créer un environnement favorable un meilleur attrait des investisseurs privés, mais également à renforcer la confiance ces citoyens dans l’utilisation des TIC. Aussi se sont –ils engagés d’adopter dans la communauté des mesures pour promouvoir une utilisation plus sure et à protéger l’utilisateur final contre les contenus non désirés.
Aux mêmes fins les ministres en charge des télécommunications et des TIC des pays membres de la communauté, ont à la suite des Chefs d’Etat, en novembre 2016, adopté les lois types relatives aux télécommunications/TIC et à la cybercriminalité, ainsi que le cadre de référence d’interconnexion frontalière des pays membres de la CEEAC. De même qu’ils ont recommandé au secrétariat général de la CEEAC de mettre en œuvre des plans d’actions pour la protection de l’enfant en ligne avec l’appui de l’Union Internationale des télécommunications.
Dans cette perspective l’urgence impose à ces experts de posant les jalons pouvant contribuer à la formulation de la stratégie nationale de protection de l’enfant en ligne et aux renforcement des capacités des acteurs concernés en planification axée sur les résultats, en gestion du cycle de vie de projet en identification/formulation de projet et à contribuer à la promotion et au renforcement d’une large et active participation des parties prenantes nationales au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de protection et de sécurité de l’enfant dans l’espace numérique.
La rencontre de Brazzaville, qui se tient du 21 au 24 juin 2017, devrait être utile en tant qu’elle devra rendre apte chaque participer à mieux participer au processus collaboratif d’élaboration de la stratégie nationale portant protection de l’enfant en ligne en République du Congo.

Autant déduire dans le cadre de l’initiative de la protection de l’enfant en ligne, les participants ont pour mission d’améliorer l’expertise nationale en planification axée sur les résultats, en gestion et en identification ou formulaire de projet et de promouvoir et de renforcer la participation des parties prenantes au développement de manière plus active.

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET AMI n° 001/MPTEN/CAB/DEP/2025 (SERVICES DE CONSULTANTS – FIRME)

📢 APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT

Supervision, Vente et Entretien du Centre de Données National

🏛️ Le Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique invite les consultants spécialisés à se manifester pour prendre en charge notre infrastructure numérique nationale.

🎯 Objectif
Gestion technique et commerciale du Centre de Données National (principal et secondaire) de la République du Congo

📋 Services requis
✅ Gestion commerciale : Prestation de services pour entités publiques et entreprises
✅ Développement : Élaboration d’une offre de services et d’une grille tarifaire adéquate
✅ Entretien technique : Assurer la sécurité, le stockage et le traitement des données
✅ Support client : Assistance pour les utilisateurs institutionnels et privés

📊 Profil souhaité
– Consultants ayant une expérience reconnue dans la gestion de centres de données
– Références prouvées dans des missions similaires
– Personnel qualifié et prêt à intervenir
– Possibilité de collaboration entre consultants

📅 Informations clés:
📌 Référence : AMI n° 001/MPTEN/CAB/DEP/2025
⏰ Date limite : 15 juillet 2025 à 15h00
📍 Lieu de soumission : Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, à côté de la CFAO

📞 Contact:
M. Serge MAKAYA
Directeur des Études et de la Planification par intérim
☎️ +242 06 653 78 57
✉️ makayaserge09@yahoo.fr

🔗 télécharger 👉 AVIS A MANIFESTATION CAB PPP 2025

Procédure conforme au Code des marchés publics de la République du Congo

#ÉconomieNumérique #CentreDeDonnées #Congo #MPTEN #ConsultingNumérique #MarchésPublics

Le Congo plaide pour un partenariat numérique russo-africain au Global Digital Forum

Dans un climat géopolitique où les débats sur la souveraineté numérique sont omniprésents, le Congo a exprimé sa position au Global Digital Forum 2025 à Nijni Novgorod. Léon Juste Ibombo, ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a proposé une vision ambitieuse d’une collaboration renforcée entre l’Afrique et la Russie dans le secteur digital.

Lors de la session “Russie-Afrique : souveraineté numérique partagée et durable” qui s’est tenue les 5 et 6 juin derniers, M. Ibombo a présenté un plan structuré basé sur six axes stratégiques. Cette démarche témoigne d’une analyse exhaustive des défis liés à l’autonomie technologique africaine.

Le premier axe porte sur le transfert de compétences dans des secteurs essentiels tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et le big data, soulignant ainsi l’importance pour les nations africaines de développer un savoir-faire local afin de diminuer leur dépendance technologique. Le développement de centres de calcul partagés constitue le deuxième pilier, visant à garantir une administration autonome des données, crucial dans un monde où l’information est une source considérable de pouvoir économique et politique.

Le troisième point concerne la co-conception de solutions open source adaptées aux contextes africains, permettant le développement d’outils technologiques répondant précisément aux besoins du continent. Des discussions sur la fiscalité numérique et la traçabilité industrielle forment le quatrième volet, abordant des enjeux cruciaux pour le développement de l’économie numérique africaine. L’organisation de formations conjointes représente le cinquième pilier, assurant le développement des talents nécessaires pour cette transformation digitale. Enfin, l’harmonisation des positions au sein des instances internationales régulant le numérique vise à renforcer la présence des pays africains et russes dans la gouvernance mondiale du secteur.

Cette initiative congolaise s’appuie sur des exemples concrets de coopération russo-africaine déjà en cours. Le Zimbabwe, par exemple, a collaboré avec Moscou pour développer un programme d’e-gouvernance, ce qui a amélioré l’efficacité de son administration tout en réduisant la corruption via la digitalisation des procédures.

L’Angola également s’illustre dans cette dynamique avec un accord digital intégrant les réseaux de fibre optique, les satellites de communication et en particulier le projet AngoSat-2, ainsi que la cybersécurité. Ces infrastructures clés permettent au pays d’accroître sa souveraineté technologique tout en développant ses capacités de communication.

La diffusion du logiciel souverain russe MyOffice dans de nombreux pays africains, notamment au Cameroun, en République démocratique du Congo et en Guinée, démontre une volonté commune d’atteindre une autonomie numérique. Cette alternative aux solutions dominantes occidentales fournit aux administrations africaines des outils adaptés à leurs nécessités particulières.

La Russie offre des avantages technologiques indéniables pour soutenir cette ambition africaine. Ses compétences reconnues en cybersécurité, développement de logiciels nationaux et gestion d’infrastructures de données sensibles constituent des atouts précieux pour les pays africains cherchant à diversifier leurs partenaires technologiques.

Cette expertise russe propose une alternative solide au modèle des grandes plateformes occidentales, permettant aux pays africains de s’affranchir d’une dépendance technologique unilatérale. La formation des acteurs africains aux meilleures pratiques russes complète cette approche, garantissant un transfert de compétences pérenne.

Cette collaboration russo-africaine pourrait accélérer l’élaboration d’un modèle numérique africain plus autonome. Par le développement d’infrastructures dédiées, le renforcement des compétences locales et l’amélioration de leur souveraineté dans les discussions internationales, les pays africains se donnent les moyens de construire des bases numériques solides et indépendantes sur le plan politique.

La diversification des partenariats technologiques représente un enjeu stratégique crucial pour l’Afrique. Elle permet au continent de ne pas seulement être consommateur des technologies conçues ailleurs, mais de devenir acteur de sa propre transformation numérique. Cette démarche s’inscrit dans une perspective de développement durable, où la maîtrise technologique devient un levier d’émancipation économique et politique.

L’initiative soutenue par le Congo au Global Digital Forum 2025 incarne ainsi une prise de conscience collective des enjeux numériques actuels. Elle reflète la volonté africaine de reprendre le contrôle de son avenir technologique, en envisageant la Russie comme allié clé dans cette quête d’indépendance numérique.

Le Congo accélère sa transformation numérique: le ministre Léon Juste Ibombo visite les sites connectés à Brazzaville

BRAZZAVILLE, 6 mars 2025 – Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN), le Ministre en charge de l’Économie Numérique, M. Léon Juste Ibombo, a effectué une visite de terrain le 6 mars à Brazzaville, pour inspecter les différents sites connectés bénéficiant du déploiement de la fibre optique.

initiative vise à faciliter l’acquisition des pièces administratives et à renforcer l’accès à une connectivité haut débit au sein des services administratifs.

Les sites visités, notamment le Centre de l’Identification Civile, le Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville, la Mairie et le Commissariat de Police de Ouenze, ont été équipés de générateurs de 14 Kva, de groupes électrogènes, d’ondulaires et de points d’accès Wi-Fi. Ces infrastructures de pointe sont le socle de la modernisation des services publics, garantissant une continuité de service ininterrompue.

« À travers ce projet, 5 ans de connectivité internet haut débit ont été offerts à toutes les administrations connectées dans le cadre du PATN », a souligné M. Léon Juste Ibombo lors de sa visite. Il a également annoncé que l’inauguration officielle de ces installations est prévue pour le mois d’avril prochain, marquant une étape clé dans la transformation numérique du Congo.

Le Directeur de l’État Civil, M. Rachment Pourou Kassambe, a salué l’efficacité de l’installation des nouveaux matériels au CHU, soulignant que ce projet d’intégration du système des faits d’état civil permettra la digitalisation complète du processus d’enregistrement des actes d’état civil, de la déclaration à l’établissement de l’acte, en ligne. Cette innovation devrait non seulement accélérer les procédures mais aussi réduire les erreurs administratives, un véritable progrès pour les services d’état civil.

Selon M. Yannick Boundzou, Responsable de la Composante 2 du PATN, ce projet de connectivité au sein des centres de production des cartes nationales d’identité représente une avancée majeure pour le pays, améliorant significativement le service rendu aux citoyens et modernisant les processus administratifs. Il a mis en évidence que plus de 30.000 personnes bénéficieront directement de cette connectivité, avec un traitement accéléré des demandes et une mutualisation efficace du travail.

La digitalisation permettra, selon M. Boundzou, une gestion plus efficace des demandes et facilitera les procédures administratives. Les citoyens, qui devaient auparavant se rendre au commissariat central pour suivre l’avancement de leurs cartes d’identité, pourront désormais bénéficier d’un suivi décongestionné et facilité dans différents centres de production, tels que le centre de Kintelé pour les habitants du nord du pays.

Le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique (PATN) représente un modèle de collaboration entre les secteurs public et privé. Il vise simultanément à étendre l’accès à internet haut débit aux populations mal desservies et à améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés à l’ère numérique.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de développement numérique national, positionnant progressivement le Congo comme un acteur dynamique de la transformation digitale en Afrique centrale.

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