DES ADMINISTRATEURS AU CHEVET DE LA SOPECO

Les administrateurs membre du Comité de Direction de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo SOPECO en sigle sont depuis ce matin au chevet de cette entreprise étatique «malade ».

Le Comité de Direction de cette Société qui se tient ce 10 Aout 2018 devrait envisager un nouvel avenir de cet opérateur historique de l’Etat dans ce secteur des services Postaux, des opportunités de création de richesse, emplois, réalisation d’économie d’échelles afin d’affronter la compétition et la concurrence, surtout dans un contexte peu favorable à l’épanouissement de l’activité postale, dû aux graves difficultés financières que connait actuellement l’Etat Congolais et qui résultent principalement de l’effondrement brutal des cours du pétrole.
Ce présent Comité de Direction signalons-le, est la première du genre depuis six (06) ans, et la SOPECO fonctionne ainsi, sans Comité de Direction. Les derniers Comités mis en place en 2005 et 2007, ayant cessé toute activité en 2012.

 

Atelier de Présentation des avant-projets de Lois 07 août 2018

Le Congo vient de marquer un pas important dans l’acquisition d’un cadre réglementaire et législatif indispensable pour assurer la sécurité de l’environnement numérique.

Les textes régissant le secteur de l’économie numérique viennent d’être mis à contribution entre experts ce 07 Août 2018 au cours d’un atelier qui s’est déroulé à Brazzaville, présidé par le Ministre Léon Juste IBOMBO, en charge du secteur.

Il s’est agi notamment de :

  • La protection des données à caractère personnel ;
  • La cyber-sécurité ;
  • La lutte contre la cybercriminalité ;
  • Les transactions électroniques.

Quatre avant-projets qui s’inscrivent dans la continuité de la mise en œuvre des recommandations de la réunion des Ministres des Etats membres de la CEEAC en charge des télécommunications/TIC, du 24 Novembre 2016, ayant abouti à la « Déclaration de Brazzaville » ; le Congo étant choisi comme pays pilote.

Reste à ce que ces textes soient adoptés et promulgués par les institutions habilitées.

Échange ce 27 juillet entre le Ministre Leon Juste IBOMBO et le Directeur Général de la Banque UBA

Assurer l’inclusion financière et bien sécuriser les recettes de l’Etat , le sujet a été au menu des échanges qui ont eu lieu ce Vendredi 27 Juillet entre le Ministre en charge des postes ,des télécommunications et de l’économie numérique avec le Directeur Général de la Banque UBA.
Léon Juste IBOMBO et Vincent NGIMPOCK ont également abordé la question de l’arrimage de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo SOPECO à l’économie numérique. Cette audience entre dans le cadre de la signature d’un éventuel partenariat entre le Gouvernement congolais et cette institution financière.

LANCEMENT D’UN NOUVEAU PROGRAMME D’INFORMATION DES STRUCTURES SCOLAIRES AU CONGO

La nouvelle start-up Congolaise dénommée KONGO SOFT SERVICES – KST en sigle ambitionne informatiser les établissements scolaires du Congo.

La présentation officielle d’informatisation des écoles a eu lieu ce jeudi 26 juillet 2018 à Brazzaville en présence du Ministre en charge des Télécommunications et de l’Economie Numérique. Cette Start-up multifonctionnelle vise, à travers ce projet, à doter les établissements scolaires d’un système informatique fiable de façon électronique de toutes les données de ces écoles afin de faciliter l’accès aux informations liées au fonctionnement de ces écoles, le personnel enseignant et non les parents d’élèves, a fait savoir son Directeur Général Ulrich Amour Rufin ICKOTO, présentant l’entité ‘’KONGO SOFT KELASI’’ de ce projet.

Cette initiative cadre avec la stratégie du Gouvernement qui depuis s’atelle à implémenter le e-Administration a dit le Ministre en charge de l’Economie Numérique.

Léon Juste IBOMBO qui appelle les Congolais à s’approprier ce programme, et a tout de même réitéré l’engagement du Gouvernement Congolais d’accompagner toutes les initiatives qui permettent d’arriver le Congo à l’Economie Numérique.

KONGO SOFT SERVICES qui entend démarrer ce projet dans les écoles aux établissements scolaires :
– Un logiciel de travail ;
– Un portail internet ;
– Un système de messagerie internet ;
– Un hébergement gratuit du site web de l’établissement.

Bref tout le matériel informatique nécessaire ainsi que la connexion internet gratuit.

Congo : Un partenariat en perspective entre Applus Congo-Télécom dans le numérique

Applus, une société sud-africaine envisage s’installer au Congo, pour apporter sa plus-value dans l’essor de l’économie numérique. C’est la substance des échanges que Léon Juste Ibombo, ministre congolais en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a eu avec Matt STEAK Business Développement-Director africa Middle East and the Caspian de Applus, ce lundi 16 juillet 2018, à Brazzaville.

Accompagnée de la directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo, la délégation de cette société est venue discuter avec le ministre Léon Juste Ibombo de son vœu de lancer ses activités en République du Congo.

« Donc nous allons travailler avec le ministre pour voir la possibilité d’un partenariat gagnant-gagnant à nouer avec le Congo dans ce domaine du numérique », a confié son directeur Afrique, à sa sortie d’audience.

L’économie numérique étant d’actualité et qualifiée de « Révolution numérique » en ce 21ème siècle, devrait constituer le secteur principal qui alimentera le partenariat entre cette société et le Congo. L’hôte de Léon Juste Ibombo a dit à la presse que le Congo est un pays qui a plusieurs opportunités, mais que son secteur des télécommunications était encore vierge.

Sur cette base Applus entend accompagner l’opérateur historique, à savoir Congo Télécom sur la réunion des conditions pouvant faire que les produits de Congo-Télécom arrivent dans les ménages et dans les entreprises. Elle voudrait aussi apporter l’assistance technique au Congo dans l’implémentation de la 5G.

Le ministre Léon Juste Ibombo n’a pas manqué de signifier à ses visiteurs la démarche du gouvernement congolais pour le numérique ; une démarche qui s’appuie sur la stratégie nationale de développement de l’économie numérique assortie d’un plan d’action. « Et dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie le gouvernement priorise ce qu’on appelle le partenariat public-privé. » A fait savoir le ministre Léon Juste Ibombo.

Puisque les investissements dans le secteur du numérique sont énormes. Comme partout dans le Monde, l’Etat ne pouvant pas financer ce secteur, déploie une diplomatie économique en mettant en place des facilités destinées à promouvoir le partenariat public-privé et à protéger les investissements.

Donc il faut des partenaires pour parvenir à implémenter ce qui pourrait faire décoller l’économie numérique. A travers cette sollicitation de cette société sud-africaine s’illustre l’attractivité du Congo « Nous sommes heureux de constater qu’actuellement le message du Congo porte, touche plusieurs cibles. » a fait observer le ministre congolais en charge de la question, tout en félicitant la Directrice Générale de l’API qui fait aussi ce plaidoyer pour faire en sorte que les partenaires viennent investir au Congo

Interrogée par les médias, la directrice générale de l’API, remplissant ses missions d’accompagnement des investissements, Annick Patricia Mongo, a inscrit cette action dans la matérialisation l’ambition du président Denis Sassou-N’Guesso de rendre dynamique le diplomatie économique, pour ce qu’est de ce secteur d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

Il sied de noter que cette société sud-africaine, présente dans 70 pays du monde,  a constaté l’API au mois de mai 2018, après toutes les vérifications d’usage, les autorités congolaises se sont engagées à l’accompagner dans son projet d’investissement au Congo.

33 milles étudiants, 2000 enseignants et 1000 agents de l’administration de l’Université Marien Ngouabi peuvent bénéficier, dorénavant des retombés de la fibre optique.

Des routeurs, switches, des stabilisateurs, des points d’accès WIFI outdoor et indoor, des baies de stockage et des panneaux de brassage, le tout composant une infrastructure de fourniture de connexion haut débit a été placée dans chacun des établissements et instituts de l’Université Marien NGouabi. L’installation terminée, avant sa mise en service, Léon Juste Ibombo et Bruno Jean Richard Itoua, respectivement ministres des postes, des télécommunications et de l’économie numérique et de l’enseignement supérieur ont procédé, ce jeudi 12 juillet 2018, à la visite des points de connexion avant de s’expliquer à la presse.

Les deux ministres ont visité, tour à tour, les facultés de Droit, des Sciences et Techniques, des Lettres, des Arts et sciences humaines, l’école normale supérieure et polytechnique, l’école normale supérieure et la grande bibliothèque universitaire.

La délégation conduite par les deux ministres a pu constater partout la fin des travaux d’installation de cette infrastructure destinée à rendre compétitive l’Université Marien NGouabi. Par la même occasion a été enclenché le processus des essais techniques avant le transfert de compétences par Congo télécom aux techniciens de l’Université Marien NGouabi.

A la fin de la visite, les deux ministres de tutelle et les coordonnateurs des organes techniques qui sont intervenus dans la mise en œuvre de ce projet se sont prêtés aux questions de la presse, afin d’expliquer l’importance de cette transition vers le numérique que fait l’unique université publique du Congo.

VTR (Les deux ministres)

Le coordonnateur national du projet CAB-Congo, Yvon Didier Miehakanda, a présenté l’infrastructure de fourniture de la connexion internet installé dans chaque établissement de l’Université Marien.

VTR (Coordo CAB)

L’administrateur général de Congo Télécom, pour avoir assuré la partie technique d’installation de cette infrastructure a exposé sur la plus-value que les utilisateurs en tireront, qui se résume non seulement en l’amélioration des conditions d’études, de travail et recherches, mais aussi de création des applications et réseaux sociaux intégrés.

VTR (AG Congo télécom)

Cette interconnexion qui fait entrer l’université Marien Ngouabi dans l’ère du tout numérique, a un cout financier. Les deux ministres concernés ont apportés des éclairages sur les procédures de financement après la période de gratuité accordée par Congo Télécom

VTR (Les deux ministres)

Ainsi des hotspots WIFI sont disponibles dans tous les campus et administrations de l’Université Marien NGouabi, afin de fournir à tous ses étudiants et son personnel une connexion internet à haut débit, lorsqu’ils se trouvent sur les sites et lieux d’études voire de travail. Plus qu’une question de temps pour que tout à l’université Marien NGouabi se fasse en ligne. Traduction dans les faits de l’ambition 4 et 5 du programme de gouvernement du président Denis Sassou-N’Guesso qui font obligation à ces ministres de préparer les jeunes à l’emploi par une formation qualifiante et d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

 

Interconnexion Congo-Cameroun-RCA : Les sociétés soumissionnaires associées au processus d’attribution des marchés

24 sociétés ont soumissionné aux appels d’offres internationaux, lancés il y a moins d’un mois, par le ministère des postes, des télécommunications et l’économie numérique, via son organe technique, Central African Backbone (CAB-Congo). C’est pour faire participer les sociétés soumissionnaires aux différentes étapes d’attribution desdits marchés qu’une séance de travail, ce mardi 10 juillet 2018, a réuni autour d’une table toutes les parties prenantes.                                                      
Dans le souci de transparence et avant le dépouillement des dossiers de soumission à ces appels d’offres internationaux, la coordination nationale du projet CAB-Congo a organisé, avec les soumissionnaires cette réunion préparatoire à une visite de terrain. Cette étape du processus du choix de l’adjudicataire sera l’occasion pour chaque soumissionnaire de mesurer l’ampleur des travaux à exécuter sur les deux axes.

L’occasion était indiquée pour le projet CAB d’informer ses partenaires en puissances sur le bien-fondé de cette visite de terrain, question de se fixer les idées avant toute décision sur les attentes du gouvernement congolais, en lançant ces appels d’offres. Au cours de cette même réunion certaines conditions à remplir par l’adjudicataire ont été rappelées. « En règle générale, quand on lance un appel d’offre, s’il s’agit des travaux, il y a l’expérience des sociétés en matière des travaux, dans le cas présent de la capacité de déploiement des réseaux en fibre optique, la capacité financière est indispensable ; parce qu’il faut qu’on s’assure que la société a les moyens financiers pour exécuter les travaux. A fait savoir Bernadin Omfoura cadre au projet CAB-Congo.

Les participants, principalement les soumissionnaires, ont pu apprécier l’importance de cette démarche du projet CAB et comprendre le contenu du travail et de la fibre optique. Un des soumissionnaires, Giscard Bouantsétsé, a soutenu qu’ « Aujourd’hui quand on parle de fibre optique, les gens ne font qu’allusion à l’internet. Or, il y a autre chose derrière, telle que la transmission des données… »

Animé par l’obligation des résultats, Léon Juste Ibombo, ministre de tutelle, a franchi de manière inattendue les locaux où se tenait cette réunion, pour faire le suivi du processus et pour transmettre aux participants les défis de son administration, à savoir concrétiser l’ambition du chef de l’Etat d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Pour le ministre Léon Juste Ibombo « on est en train de construire les infrastructures, pour matérialiser l’ambition du chef de l’Etat, qu’est l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique.

L’économie numérique, qui devient, à l’évidence, l’un des piliers de diversification de l’économie congolaise, rend de plus en plus le Congo attractif.

Il sied de souligner que la République du Congo a reçu un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour financer, par le biais du projet CAB-Congo, les travaux de mise en œuvre des infrastructures à fibre optique d’interconnexions  avec le Cameroun et la République Centrafricaine (RCA), ainsi que, par un autre appel d’offre fournir, installer et mettre en service des équipements de transmission, d’un système de supervision  et des équipements d’énergie-climatisation et la formation du personnel  pour la mise en œuvre des infrastructures à fibre optique  d’interconnexion du Congo avec le Cameroun  et  la République centrafricaine ( RCA)en un lot unique.

En conséquence, 17 sociétés ont soumissionné pour la construction des réseaux à fibre optique terrestre et sous fluvial Congo-Cameroun-RCA, tandis que 7 sociétés, pour les équipements desdits réseaux.

CONCERTATION SUR LES PRIX DES TELECOMS

Les différents acteurs du secteur des Communications Électroniques ont convenus de la nécessité de l’encadrement des prix suites aux changements enregistrés dans ledit secteur .Résultat de l’échange qui a eu lieu ce jeudi 5 juillet entre le Ministère en charge des Communications Électroniques ,l’ARPCE et les sociétés de téléphonie mobile de la place ainsi que les représentants des consommateurs. Pendant les discussions, ces derniers, exprimant leur adhésion a la nouvelle dynamique ont toutefois déploré le fait que la communication relative à ces changements n’a pas fonctionné comme attendue.

 

Économie numérique : Brazzaville enclenche le processus d’implémentation de l’e-gouvernement

Une matinée a été consacrée ce mardi 3 juillet 2018, à Brazzaville, par le ministère en charge des postes, des télécommunications et de l’économie numérique pour une concertation des parties qui vont intervenir dans l’implémentation de l’e-gouvernement.

Cette réunion qui pourrait qualifier de sensibilisation de ces acteurs relevant de l’administration publique et de la société civile a débouché sur la conclusion de mettre en place un comité de pilotage, avec pour objectif principal de pouvoir travailler en synergie à la définition des différentes étapes à franchir pour parvenir à l’implémentation du e-gouvernement.

Il découle de cette réunion que le ministre en charge ce secteur saisira par correspondance ces collègues membres du gouvernement, les administrateurs publics et l’association des consommateurs en vue de la désignation des acteurs qui siègeront au sein de ce comité de pilotage.

A l’ouverture de cette concertation le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste IBOMBO, a rappelé que « le gouvernement de la République s’est engagé dans sa marche vers le développement, d’intégrer la dimension digitale dans les usages administratifs, afin de fournir le service public via internet. »

Cette volonté se traduit non seulement par l’implémentation des infrastructures indispensables, mais aussi par la numérisation de l’administration congolaise, qui sera un facteur essentiel le développement durable du Congo.

Après la création de la direction générale de l’économie numérique en mars 2018, le Congo veut anticiper sur la réalisation de certaines actions contenues dans les axes stratégiques de l’e-gouvernement.

Aussi, Léon Juste IBOMBO, a-t-il soutenu « grâce au partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD), le gouvernement procédera, par le biais du projet Central African Backbone (CAB), à la mise à jour de l’étude de faisabilité du projet e-gouvernement et à l’implémentation d’une plateforme e-gouvernement. »

La présentation technique de l’e-gouvernement

Le Coordonnateur national du projet CAB, Yvon Didier Miehakanda s’est prêté à l’exercice consistant d’expliquer aux participants ce qu’est techniquement l’e-gouv.

Le coordonnateur national du projet CAB a présenté la voie à suivre pour mettre en forme une plate-forme de l’e-gouvernement. C’est pourquoi, pour Yvon Didier Miehakanda a précisé que ce qui se définit en termes de priorités dans l’e-administration devrait être en adéquation avec les orientations stratégiques du gouvernement congolais.

En effet, au départ de ce projet BAD a existé une réflexion sur l’e-gouvernement. « Au cœur du e-gouvernement nous avons l’accessibilité », a fait savoir Yvon Didier Miehakanda. Sur cette base, il a martelé que la première activité du projet CAB dans le cadre du e-gouvernement sera la mise en place de ce qu’on appelle le système électronique intégré de gestion de la personne. Il s’agira, donc, de faire en sorte que les acteurs aient un identifiant unique, qui permettra de savoir qui est qui dans toutes les phases du e-gouvernement. Une démarche qui sera utile, par exemple à l’état civil, dans le e-médecine…

Par ailleurs, l’e-gouvernement renvoie, aussi à la construction des infrastructures. C’est à niveau que le Coordonnateur du projet CAB a justifié la construction du Datacenter national, afin d’héberger les données.

Par sa présentation, Yvon Didier Miehakanda a poursuivi que le e-gouvernement ce sont également des services financiers, c’est-à-dire donner la possibilité aussi aux utilisateurs qu’à des entreprises de payer l’Etat de manière électronique.

Donc l’e-gouvernement servira à l’installation des services financiers digitaux.

Quid de l’e-gouvernement

L’e-Gouvernement ou gouvernement électronique ou encore administration en ligne décrit l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) par les administrations publiques afin de rendre les services publics plus accessibles aux citoyens et aux entreprises et d’améliorer le fonctionnement interne de l’État. Il ne s’agit pas du gouvernement « traditionnel » auquel on aurait rajouté l’Internet mais d’un processus radical de changement de la manière dont l’État travaille et communique.

Il s’agit probablement d’une évolution saine. Quoi qu’il en soit, cela crée un environnement ouvert à ce que les TIC ont à offrir, mais qui doit également tenir compte à la fois des avantages liés à l’utilisation des concepts et d’outils complexes et des obstacles qui doivent être surmontés si l’on veut que les TIC soient utilisés efficacement.

L’e-gouvernement, caractérisé par la convergence et l’interdépendance, s’inscrit dans le cadre du processus accéléré de mondialisation, qui concerne le secteur public ainsi que le secteur privé et la société civile.

Autant dire, en somme, que la République du Congo pose déjà les bases de sa digitalisation. Et le ministère en charge de la question multiplie, à travers ce processus qui vient d’être enclenché, les stratégies pour arrimer le pays au développement de l’économie numérique, volonté exprimée dans le programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais.