Le président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, a activé, le 28 février à Pointe Noire, la connexion au câble à fibre optique 2 Africa Meta ex Facebook, à l’ensemble des villes du Congo.
La République du Congo fait désormais parti des pays connectés à ce câble 15 fois plus puissant que le présent câble installé en terre congolaise et vieillissant, selon les experts du numérique.
M. Sassou-N’Guesso a activé ce câble avant l’inauguration de l’antenne départementale de l’Agence des postes et de télécommunications électronique (Arpce), ainsi que la mise en service du Datacenter de type Trier 3+, d’une capacité de stockage de 18 racks par confinement sois un total de 54 racks, logé dans ce nouveau bâtiment.
Cette infrastructure numérique connectée aux deux câbles sous-marins, à savoir le Wax et le 2Africa Meta, va pouvoir héberger l’ensemble des données de l’administration publique et celles du secteur privé.
Pour le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, l’acte posé par le Président de la République va répondre aux nombreuses préoccupations en la matière, des entreprises et particulièrement des jeunes ainsi que des startups.
Le câble 2Africa, fruit du consortium public-privé sous le label de « Congo câble » et ce Datacenter favoriseront, entre autres, l’augmentation de la vitesse de l’internet, le développement des réseaux larges bandes et la réduction du coût de la Data et des offres multiples des trafics, a-t-il dit.
Pour sa part, le directeur général de l’agence de régulation, M. Louis-Marc Sakala, a souligné que ce nouveau câble va améliorer dans les prochains mois la qualité de communication internet, va baisser les prix, interconnectera toutes les universités d’Afrique et va rendre les communications plus résilientes face aux différentes coupures.
Avec ces infrastructures de pointe, a-t-il déclaré, l’Arpce se positionne de plus en plus au niveau international, comme un régulateur modèle, sur lequel de nombreux régulateurs du monde prennent exemple et viennent de plus en plus se former au Congo sur les bonnes pratiques d’une régulation efficace