Dans le dessein de sortir la poste dans la situation dans laquelle est plongée la poste congolaise depuis deux décennies, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo multiplie des stratégies, non seulement pour l’arrimer aux défis du numérique mais aussi de permettre à l’agent postal de rentrer dans ses droits, notamment le paiement des salaires. Après avoir mis en place un comité de gestion de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), l’horizon se dessine pour qu’il en soit ainsi.
En date du 20 mai 2021, et par note 004/MPTEN-CAB/21, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo avait mis en place, à titre exceptionnel et pour une durée de trois mois un comité de gestion chargé de gérer de façon collégiale entre le ministre, la direction générale et les représentants syndicaux, les recettes et les dépenses de l’entreprise postale.
Une démarche engagée par le ministre Léon Juste Ibombo pour mettre autour de la SOPECO une gestion participative, mettant en musique l’implication des tous acteurs intervenant tant la gestion que dans le fonctionnement de l’entreprise.
Aussitôt, installé dans ses fonctions, l’organe mis en place par le ministre de tutelle et dont il assure la présidence, multiplie les séances de travail pour déboucher à une solution salutaire tant pour la survie de l’entreprise et pour l’agent qui, à ce jour, accuse plusieurs mois de salaires impayés.
C’est ainsi au cours de sa 3ème réunion, tenue le mardi 1er juin 2021, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, le comité de gestion de la SOPECO, a tenu ce mardi 1er juin 2021, a engagé une réflexion pour explorer les niches pouvant permettre à l’administration postale de faire face à ses charges mensuelles.
Pour y parvenir le point des récettes et dépenses de l’entreprise a été fait. Il en ressort un déficit de 28.000.000frs à combler pour prioriser le paiement de salaire. Ce qui revient à dire que la SOPECO dispose dans son compte bancaire la somme de 13.915.601 francs/CFA. Ce qui, en conséquence, ne peut couvrir la charge salariale mensuelle, qu’est de 38.914.818 Francs/CFA.
Afin de combler le gap, le comité de gestion de la SOPECO pense qu’il est urgent de tourner vers les partenaires sociaux. De ce point de vue le concours financier de la Banque Postale du Congo et de Money gram, qui ont souscrit des engagements avec la SOPECO dans la mise en valeur de son patrimoine, est sollicité. Cette décision a été prise en accord partie avec les syndicats.
Une autre source de financement de la SOPECO est l’appui financier de l État, qui s’avère aussi indispensable, afin de préserver la paix sociale au sien de l’entreprise
A l’évidence, le comité de gestion de la SOPECO a pris une option, c’est la nécessité de restaurer la confiance et d’observer la transparence dans la gestion financière de cette entreprise publique, qu’est la SOPECO. Tout se met en place, somme toute, pour permettre à l’administration postale de payer les salaires des agents ; une manière de rétablir l’agent postal dans sa dignité. La prochaine réunion du comité de gestion de la SOPECO, prévue pour le 8 juin 2021, pourrait s’inscrire dans cette dynamique. Ainsi, Léon Juste Ibombo engage son administration dans un triptyque qui se résume en la transparence, des propositions concrètes et le dialogue social.