Congo : le ministre Léon Juste face à la presse ce vendredi pour faire le bilan et perspective de son département

Ce vendredi 8 janvier 2021, à Brazzaville, le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie, au cours d’un jeu de questions-réponses, avec la presse, sous toutes ses formes, fera la rétrospective de 2020 et la projection de la nouvelle année, en termes d’actions à entreprendre pour booster les télécoms et digitaliser au maximum le pays.

Il s’agira pour le ministre Léon Juste Ibombo, au cours de cette conférence de presse, de présenter les défis que l’administration placée sous son autorité a relevé en 2020, conformément aux orientations du programme de gouvernement « La Marche vers le développement », surtout en son point 5, à savoir « arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. »

De ce point de vue, sans occulter les activités entreprises dans le secteur des postes et des télécommunications, le ministre abordera avec la presse, notamment la feuille de route du projet Central african Backbone (CAB-Congo), organe technique du gouvernement chargé de construire les infrastructures de développement de l’économie numérique. Puisque l’économie numérique, en ce 21ème siècle constitue un secteur transversal dans le processus de développement de l’économie nationale.

C’est ainsi qu’après avoir fait le bilan du projet CAB, en 2020, Léon Juste Ibombo déclinera les grands chantiers de ce projet pour la nouvelle année, annonce un communiqué de presse du projet CAB.

Ce communiqué énumère certaines actions phares que le projet CAB mettra en musique en cette année, 2021. Il s’agit, entre autres du lancement des travaux de construction du réseau sous régional d’interconnexion en fibre optique Congo-RCA, de l’inauguration du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun, la construction du centre des données numériques du pays ou Datacenter, la mise en place de l’étude de l’implémentation du E-gouv au Congo et bien d’autres.

L’occasion sera, également, tout indiquée pour le ministre Léon Juste Ibombo d’évoquer les sujets brûlants et d’annoncer les axes de travail de son secteur.

Il sied de retenir que le Congo a obtenu de la Banque Africaine de Développement (BAD) la prorogation du Projet CAB au-delà de juin 2021, qui était la date la fin de l’exécution des chantiers du projet CAB financés par la BAD, à cause des restrictions du fait de la pandémie à coronavirus. En définitive, le projet CAB, né de la volonté des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, exprimée à Ndjamena au Tchad en 2007, s’assigne pour objectif de réduire la fracture numérique et d’interconnecter les pays de la communauté. Une manière de poursuivre l’intégration régionale et de ne pas rater la révolution digitale.

Economie numérique : le Congo implémente une nouvelle solution de paiement électronique

Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a procédé, ce mardi 29 décembre 2020, au lancement de CONGOPAY, une solution de transfert d’argent en partenariat avec la Société TERRAPAY, permettant aux populations n’ayant que peu ou pas du tout accès aux banques de bénéficier de services financiers.
Cette solution, qui intègre l’engagement n°5 du programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique, permettra aux populations de réaliser chaque jour de simples transferts d’argent grâce à leurs technologies de transactions électroniques.
Il sied de noter que le Congo, à ce jour, s’est doté des infrastructures et d’une législation pouvant faire éclore et promouvoir l’économie numérique.
Ce projet lancé par le ministre Ibombo est capable d’assurer des communications parfaites 24h/24 et 7j/7 tout en réduisant les coûts d’exploitation de manière drastique, aux opérateurs de téléphonies mobiles, à la poste et commerces agréés.
Le Conseiller aux Télécommunications du Ministre congolais de tutelle, Eric Ndoumba, qui a assuré la coordination dudit projet, dans sa présentation, a rappelé que « Le numérique est un secteur transversal et donc constitue un levier important pour le Gouvernement dans ses efforts de modernisation et de diversification de l’économie et dans la mise en œuvre des réformes relatives aux climats des affaires ».
CONGOPAY devrait se comprendre comme une solution de paiement électronique interopérable par un « Code Quick Response » encore dénommé code QR. De ce point de vue, Eric Ndoumba a relevé l’importance du code QR dans l’implémentation de cette solution numérique, surtout en cette période de crise sanitaire. « Les codes QR gagnent actuellement en popularité en raison de la distanciation sociale : en utilisant les codes QR pour transférer des paiements, les marchands et les clients n’ont plus besoin de gérer de l’argent en espèce, que ce soit en ligne ou hors ligne. » At-il dit avant d’ajouter « Une surface commerciale ou une administration tant publique que privée peut simplement imprimer un code QR, le déposer sur une table pour permettre aux clients de scanner et de faire les paiements à distance en toute sécurité. » Le conseiller du ministre Ibombo en charge des télécommunications, pouvait déduire que « Ce type de paiement permet aux clients et aux marchands d’effectuer des opérations dans un environnement sûr, sécurisé et pratique.»
Procédant au lancement de la phase pilote dudit projet, le ministre Léon Juste Ibombo a souligné les attentes du Congo. « Notre pays attend de l’implémentation de ce projet, notamment dans cette période de crise sanitaire due à la pandémie du Covid-19, des solutions numériques contributives » a précisé le ministre congolais.
Dans cette perspective et à la lumière des propos du gouvernement congolais, il est attendu la dynamisation et à la diversification des services d’inclusion financière accessibles aux populations rurales des zones enclavées du pays, ainsi que la facilitation et simplification des échanges commerciaux, des transferts de paiements, des contraintes administratives publiques et privées dans un environnement sécurisé.

A l’évidence, ce modèle de transaction est simple, rapide et flexible. Il est basé sur le paiement immédiat. Ce qui revient à dire que les fonds, grâce à cette solution, seront instantanément mis à disposition auprès de n’importe quel point de transfert agréé. Les utilisateurs finaux pourront accéder ainsi à des solutions de transfert d’argent en toute simplicité, en tout lieu et à tout moment, et bénéficieront de taux de commission réduits sans obligation de créditer leur propre compte.
Pour les bureaux de poste et les commerces, cette solution évolutive représente une opportunité de génération de recettes supplémentaires ainsi qu’un service économique, fiable et rapide, à fournir à leurs clients.
Le directeur régional de Terrapay, partenaire du Congo dans ce projet, à travers une projection vidéo et explication du parcours utilisateur de CONGOPAY, a laissé comprendre à l’assistance la valeur ajoutée de ce projet dans l’économie congolaise.

Ce projet s’offre, alors, comme un atout pour le pays de s’attaquer aux causes profondes de l’extrême pauvreté. Pour en réduire les effets, le déploiement et l’exploitation de telles solutions offrent des conditions locales propices au développement social du pays et à la matérialisation de la volonté du Gouvernement de la République du Congo.

En définitive, fruit de la coopération sud-sud entre le Congo et l’Inde, acté par un Accord cadre de partenariat signé le 13 novembre 2019 à BENGALORE en Inde entre le gouvernement du Congo, représenté par le Ministre en charge de l’économie numérique et la Société TERRAPAY représenté par AMBAR Sur, CONGOPAY vient mettre en place, au bénéfice du Congo, une solution de paiement électronique interopérable par un « Code Quick Response » encore dénommé code QR.

Congo : concession de la fibre optique, les éclairages du ministre Léon Juste Ibombo

Ce lundi matin 14 décembre 2020, devant la façade principale du siège de la société publique, Congo-Télécom, tels des vouvouzelas, ses agents ont pollué l’atmosphère et rendu difficile le climat de travail aux administrations évoluant dans le périmètre de Congo Pharmacie, au Centre-ville de Brazzaville. Une situation qui a poussé le ministre de tutelle, qui devait arriver sur les lieux pour une rencontre et échange avec les partenaires sociaux et la direction générale, d’apporter des éclairages, sur l’incompréhension de ce qui serait à l’origine de cette situation.

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie a tenu, bon gré mal gré, à rencontrer la direction générale et les partenaires sociaux  de cette société publique, pour un dialogue social portant sur le contenu à donner à la concession d’une partie des 24 brins de la fibre optique et comment fallait-il l’appréhender ?

Le climat malsain, fait des mouvements de désobéissance et de désordre entretenu ce matin par les agents de Congo-Télécom ne pouvait pas s’expliquer. Mais il n’a pas permis au ministre Ibombo de rencontrer ses interlocuteurs, tel que le précisait un communiqué de presse du cabinet du ministre, publiée en weekend annonçant l’organisation d’un dialogue social pour dissiper le malentendu et éclairer les incompréhensions des uns, ainsi la mésinterprétation, des autres.

Il faut retenir que, dans le cadre de la construction du boulevard énergétique, il avait été adossé à cette ambition du chef de l’Etat congolais, sur le réseau de la société électrique E2C ex SNE un câble de fibre optique de 24 brins, dont les travaux de construction ont pris en 2011.

Ce rappel historique ainsi fait, le ministre Ibombo a précisé que depuis cette date, une seule partie de ce réseau est exploité, pour de si lourds investissements. « A la vérité Congo Télécom utilise 4 brins de toute cette puissance. Et suite à l’étude diligentée par l’ex SNE en 2015, à travers un cabinet de renom, il a été conclu, avec l’aval du régulateur, qu’est l’ARPCE, sa mise en exploitation par les opérateurs privés. », A soutenu le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique

Dès cet instant, plusieurs opérateurs avaient, ainsi manifesté leur désir de gérer cette infrastructure.

D’où  la démarche du gouvernement, à travers un partenariat public-privé de concéder ce réseau.  Ceci dans le but de maximiser les investissements de l’Etat, ainsi de faire que cette infrastructure insuffisamment exploitée ne tombe pas dans une obsolescence ; et par la même occasion booster  le secteur de l’économie numérique, au Congo. Une manière de trouver des ressorts et des ressources à la matérialisation de l’engagement 5 du président de la République, inscrit dans son programme de gouvernement, à savoir la marche vers le développement. « Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. »

Au cours des négociations pour la gestion optimale de la fibre optique, le gouvernement a pris le soin de dédier 8 brins à la souveraineté. Il sied de retenir que l’opérateur public, qu’est Congo télécom n’exploite que 4 brins sur les 24 formant la capacité installée de cette fibre optique.

La concession dont il est question ne porte sur le reste des brins de la fibre optique jusqu’à ce jour inexploités qui, dans le cas contraire, peuvent tomber en désuétude ; par conséquent être considérés comme un investissement nul pour l’Etat. Alors que son exploitation par un autre opérateur, loin d’être synonyme de concurrence pure et simple générerait des dividendes à l’économie nationale. In fine, cette concession permettrait au consommateur final, qu’est le peuple, le contribuable congolais, d’avoir accès, à moindre cout à la fibre optique dans les ménages.

Ce qui revient à dire que la concession, mal perçu par la direction générale et les agents de Congo Télécom n’entrave nullement l’évolution de cette société étatique, qui, en réalité devrait poursuivre ses réformes pour arriver à exploiter la totalité des 4 brins, qui ne le sont qu’en partie, jusqu’à ce jour.

Or avec la libéralisation depuis 1997du secteur Congo-Télécom ne devrait pas concevoir la concurrence à laquelle elle ferait face dans le cadre de cette concession ; mais une manière de se rendre compétitive, sous le regard du régulateur, à savoir l’agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE).

Au ministre Ibombo de renchérir « Ce n’est pas le programme couverture national en Télécommunication, qui a été concédé, mais une partie du câble de garde en fibre optique déployé sur le réseau THT de la E2C. » Avant de déplorer la désinformation et l’intoxication de l’opinion en vogue dans les milieux de Congo télécom.

De ce point de vue il a lancé une invite au ressaisissement à la direction générale et à l’ensemble des travailleurs de Congo-Télécom.

Tout porte à croire que l’administration et les administrés de Congo-Télécom entendront raison ; puisque le Congo, qui a tant investi dans la construction et du boulevard énergétique et de la fibre optique à travers le territoire national, veut rentabiliser et viabiliser tout ce qui a été dépensé en termes d’argent et d’énergie.

Congo : 53 jeunes lauréats de la 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique

Ils sont 53 jeunes férus des nouvelles technologies de l’information et de la communication à candidater cette année pour le 2ème prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique, contre 45 participants l’année dernière. Le lancement de la formation d’une semaine, sanctionnée par une évaluation pour en retenir trois meilleurs, a eu lieu ce vendredi 11 décembre 2020, à Brazzaville, par le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Ces 53 jeunes, dont 1 venu de Libreville au Gabon et 5 de Pointe Noire vont faire valoir leur talents dans le domaine du numérique, afin de figurer, au terme de la formation, parmi les 3 bénéficiaires de la 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique associé au programme de formation « seeds for the future » (semence du futur), appuyée par la société chinoise Huawei.

Les acteurs intervenant dans cette formation, à savoir Kosala, le conseiller en charge du numérique du ministre concerné et le directeur général de Huawei ont, à tour de rôle, au cours de la cérémonie de lancement dudit prix, présenté le prix et sa plus-value, tant pour les bénéficiaires que pour le pays.

C’est ainsi, qu’il a été soutenu qu’après le lancement de l’appel à candidature, le 2 novembre de l’année en cours, que la session de formation sera complétée par une évaluation des produits innovants que chaque participant aura conçu et présenté.

En effet, le prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique est un carrefour de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique Congo digital 2025, du plan d’actions d’accompagnement des jeunes innovants à l’entreprenariat juvénile  et de soutien aux Startups.

Intervenant au lancement de la formation, le ministre Léon Juste Ibombo a rappelé les efforts que déploie le gouvernement congolais en faveur des jeunes start-upers. « S’agissant des startups, son avant-projet de loi en cours, que nous avons initié dans notre pays participe au renforcement du dispositif législatif de notre écosystème numérique pour le bien-être de nos populations. », a fait savoir le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

A l’évidence, le prix de l’innovation numérique Denis SASSOU-N’GUESSO engage les créateurs, les jeunes innovants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour inventer le futur, pour apporter leur pierre à l’édifice national en matière du développement du numérique.

Pour Léon Juste Ibombo, ces jeunes participants à cette 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique ont entendu et répondu à l’appel du Chef de l’Etat congolais, lequel invite instamment les jeunes à « investir le domaine de l’économie numérique, promis à un bel avenir ». « Vous bénéficierez d’une formation de haute facture, donnée notamment par les experts de HUAWEI, ce géant mondial dans les technologies de pointe comme la 5G, l’intelligence artificielle ou encore, l’internet des objets. » a martelé le ministre Ibombo, avant d’ajouter «  Vous serez enrichis des expériences nouvelles et de l’expertise de vos aînés, professionnels congolais du domaine. »

Cette 2ème édition du prix Denis Sassou-N’Guesso de l’innovation numérique aura le mérite de faire bénéficier aux récipiendaires, outre la formation de seeds of the future, 4 places pour une formation au Caire en février 2021, offertes par le ministère égyptien des nouvelles technologies.

En rappel, la première édition du prix Denis SASSOU-N’GUESSO de l’innovation numérique avait eu lieu le 16 octobre 2019, à Kintélé, et huit (8) jeunes avaient remporté le prestigieux prix.

Congo :  Le gouvernement place les jeunes au cœur de l’innovation

Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a participé, ce 25 novembre 2020, par visioconférence à une table-ronde sur l’innovation en Afrique. Il s’est agi, au cours de ces échanges, d’appréhender pour les jeunes d’être et de demeurer des piliers de l’innovation.

 Le développement de l’économie numérique nécessite, en ce 21ème siècle l’implication des jeunes, précisément des start-upers. Et la République du Congo y travaille déjà. Intervenant à la faveur de cette table-ronde le ministre congolais Léon Juste Ibombo en charge de la question a évoqué, outre l’arsenal juridique déjà opérationnel, l’avant-projet de loi portant statut particulier et protection des jeunes start-upers au Congo, en gestation avec la collaboration des start-upers congolais.

Une démarche qui concourt à stimuler l’innovation et à doter le pays des atouts indispensable au développement de l’économie numérique. Question de se mettre au diapason de l’ambition du chef de l’Etat congolais d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.

Organisée par le CIO Mag, magazine traitant de la technologie et de l’informatique, cette table-ronde, qui se tient dans le cadre de la 9ème édition des assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA), s’était fixé pour objectif d’échanger sur les questions relatives à l’innovation numérique en Afrique.

De ce point de vue le ministre Ibombo a invité les participants d’échanger non seulement sur l’innovation en Afrique mais aussi de tracer en deux questions essentielles la perspective de l’innovation : « Comment investir dans l’innovation en Afrique ? et pourquoi investir dans l’innovation en Afrique et particulièrement au Congo. »

Dans son exposé Léon Juste Ibombo a justifié l’urgence d’investir dans l’innovation. « Les premières raisons tiennent aux potentialités naturelles, hydrauliques, climatiques et minières du Congo, sans oublier la jeunesse de sa population. » « Les deuxièmes raisons tiennent à la mondialisation  des économies pour laquelle l’Afrique est en mesure d’y prendre une place spécifique et originale »

C’est sur cette voie que s’inscrit l’Afrique, le Congo aussi ne faisant pas exception, conformément à l’agenda 2063 de l’Union Africaine, qui met l’accent sur les sciences, la technologie et l’innovation comme leviers importants et indispensables au renforcement des capacités pour l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD).

Aussi, soutient Léon Juste Ibombo, la politique du gouvernement de l’innovation s’articule en deux phases à savoir l’accompagnement de l’Etat dans l’innovation et la facilitation de son département ministériel.

En somme, les efforts se déploient pour assurer au Congo les outils de l’émergence de l’économie numérique, en mettant un accent sur l’interconnexion avec les pays voisins et limitrophes dans le cadre de l’intégration sous régionale.

Communciations électroniques – Des « zones blanches » connectées au réseau mobile

Plusieurs localités dites « zones blanches » car jusque-là non couvertes par un réseau mobile, ont été connectées, à l’instar de Bokoma dans le département de la Cuvette, Bouanela dans la Likouala et Mboubée dans les Plateaux, dont les sites inaugurés le 21 novembre par le ministre en charge des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, redonnent la joie aux populations qui peuvent dorénavant communiquer avec le monde.
C’est grâce au Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques (Fasuce), présidé par le ministre Léon Juste Ibombo et dont la mise en œuvre est assurée par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), qu’une trentaine de districts peuvent se réjouir d’avoir accès à la téléphonie mobile, précisément à la voix, sms et à la data à partir d’un réseau appelé edge. Une équipe de techniciens d’Africa Mobile Network (AMN), partenaire de l’opérateur mobile MTN Congo, a ainsi procédé à l’installation des équipements de réseau mobile.
Le défi pour le gouvernement, cette année, dans le cadre de ce projet, était de connecter le maximum de localités dans le respect des engagements pris par le comité du Facuse qui s’est doté pour l’année 2020 d’un budget d’environ 3 milliards de FCFA.
« Le gouvernement s’est fixé l’objectif de couvrir les zones blanches et de réduire la fracture numérique avec à terme des projets ayant un impact social et économique », a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo, lors de l’inauguration du site de Bokoma.
Pour réussir ce pari à mi-chemin, l’opérateur mobile MTN a déployé en un temps record une cinquantaine d’antennes dans les départements du Kouilou, Niari, Bouenza, Lekoumou, Pool, Plateaux, Cuvette, Cuvette-ouest, Likouala et Sangha. Les équipes techniques de l’Arpce ont œuvré au côté de l’opérateur pour assurer la connectivité des localités dont certaines utilisaient encore des radios communément appelées « phonie ».
« Nous comptons donc faire un travail de connexion de 60 villes qui étaient jusque-là non connectées », a souligné, sur le site de Bouanela, le directeur général de l’Arpce, Marc Sakala, par ailleurs secrétaire du Fasuce.
Il a rappelé que le Fonds se donne l’objectif de promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population afin qu’elles bénéficient des mêmes opportunités. « Le Fasuce est initié par le gouvernement sous la volonté du président Denis Sassou N’Guesso qui nous a instruit de vite concrétiser ce projet », a dit Marc Sakala.
A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, le Fasuce est une réponse concrète pour permettre à chaque Congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques, voix et données, à des tarifs abordables et non discriminatoires quelle que soit sa localisation géographique.
À peine connectées, quelques localités, comme Bouanela, affichent déjà des bribes d’une économie numérique locale. Si hier il était impossible de voir un kiosque de vente de crédit de téléphonie, c’est désormais une réalité. Bientôt les populations de ces zones, qui savourent les bienfaits du numérique, pourront accéder à d’autres services de communications électroniques, comme le mobile money.

JEUNES DE 18 à 29 ANS APPELÉS À COMPETIR POUR LE « PRIX DE L’INNOVATION NUMERIQUE 2020 »

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’économie numérique, Congo digital 2025, assortie d’un plan d’actions 2019-2023, le Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique lance, en partenariat avec la société Huawei Technologies, le prix de l’innovation numérique associé au programme « Seeds For the Future 2020 » de formation dédié aux jeunes de 18 à 29 ans, ayant un intérêt manifeste dans le domaine des TIC et des télécommunications.

PARTICIPER⤵️
http://prix-innovation.dgden.cg

Economie numérique : des solutions pour accélérer l’inclusion financière, à l’éducation ou à l’accès à l’eau potable en Afrique

Dans le dessein de disposer d’outils nécessaires pouvant aider à accélérer davantage la transformation numérique Etats africains par la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat, un forum régional de l’innovation a été organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), le 29 octobre 2020, par visioconférence. Le Congo y a participé par le biais de son ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.
Les problématiques au cœur de ce forum international
Ce Forum régional d’innovation pour l’Afrique d’une journée s’était fixé pour objectif de donner aux participants de nouvelles approches, idées, outils, cadres, communautés et études de cas pertinentes pour comprendre comment intégrer les écosystèmes durables et tirer parti des opportunités pour accélérer la transformation numérique en Afrique subsaharienne.
Les conférenciers qui sont intervenus au cours des assises ont mis en évidence les meilleures pratiques, initiatives, programmes et projets nationaux et régionaux qui favorisent l’innovation centrée sur les TIC et la transformation numérique. Réagissant au cours des travaux pour le compte du Congo, Léon Juste Ibombo, ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a soutenu la démarche visant à définir « des politiques pour favoriser les écosystèmes d’innovation numérique et la transformation numérique ; le rôle que jouent la collaboration et les partenaires régionaux ; leur importance pour l’intégration d’un écosystème compétitif à l’ère de la Covid-19 ;les principaux défis et opportunités auxquels nos pays sont confrontés et les politiques nationales en la matière. »
Ce haut lieu d’échanges et de partage a embarqué les participants dans un voyage d’apprentissage, qui leur a permis d’obtenir des informations sur la façon de renforcer les capacités régionales et nationales des constructeurs d’écosystèmes, des innovateurs et des champions qui identifieront les défis et les opportunités de la région. C’est pourquoi, « l’innovation lorsqu’elle est bien accompagnée, peut agir comme un catalyseur et un puissant accélérateur pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). »  a martelé le ministre Léon Juste Ibombo avant d’ajouter qu’ « Elle (l’innovation)  joue un rôle essentiel en apportant des solutions durables, inclusives et adaptées aux contextes de nos pays permettant ainsi aux populations d’accéder à des besoins et des services fondamentaux tels que l’énergie, l’éducation ou la santé. »
Au cours de ce rendez-vous du savoir, il a été mis en évidence les bonnes pratiques de travail et les efforts de collaboration entre toutes les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation numérique, ainsi que les «histoires de force» des lauréats de ITU Innovation Challenges.
Cet événement, organisé dans le cadre du Forum Mondial sur l’innovation de l’UIT 2020, aura été une tribune pour ces intelligences de capitaliser l’idée selon laquelle la transformation numérique en Afrique subsaharienne a fait de grands progrès grâce à des entrepreneurs innovants, des initiatives gouvernementales progressistes et des constructeurs d’écosystèmes collaboratifs partout sur le continent, résolvant en utilisant les TIC pour résoudre des problèmes locaux tels que le manque d’accès à l’inclusion financière, à l’éducation et à l’eau potable.
A ce stade du débat le ministre congolais en charge de l’économie numérique a présenté les progrès que le Congo continue à réaliser. « Le Gouvernement a élaboré la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, dite Vision Congo digital 2025, qui s’articule autour de trois piliers que sont : l’e-Gouvernement, l’e-citoyen et l’e-business et qui est assortie d’un plan d’actions pour la période 2018-2022, répondant ainsi aux recommandations internationales, avec le concours des acteurs majeurs de l’écosystème du numérique. » A dit le ministre Ibombo tout en précisant que « La politique de l’innovation numérique dans mon pays repose d’abord sur les infrastructures et en particulier, sur les autoroutes de l’information. C’est ainsi que ce sont mise en œuvre successivement les projets, Couverture Nationale en Télécommunications, West African Cable System et Central African Backbone afin de doter le Congo mais aussi notre sous-région, des autoroutes de l’information à très haut débit. »
Le ministre Léon Juste Ibombo a saisi cette occasion pour présenter l’arsenal juridique mis en place par le Congo, à savoir: la loi portant lutte contre la cybercriminalité, la loi relative à la cybersécurité, a loi relative à la protection des données à caractère personnel, la loi portant création de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information, ainsi que la loi relative aux transactions électroniques, qui réglemente notamment les services financiers digitaux dans notre pays, sans oublier l’avant-projet de loi portant protection des start-ups en instance de transmission au conseil de ministre avant son adoption par le parlement.
Par ailleurs, sous le même registre des évolutions notables, pour ne pas rater la révolution numérique, le Congo a ratifié la convention de l’Union Africaine, dite Convention de Malabo, sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Actuellement, ce pays travaille déjà sur la perspective de ratification de la convention de l’Union Européenne dite, convention de Budapest sur la cybercriminalité.
« C’est tout cet arsenal juridique qui devrait permettre de créer les conditions favorables et le cadre législatif nécessaire pour créer la confiance numérique, condition nécessaire pour garantir le développement de l’innovation dans notre pays. » Pouvait déduire le ministre Léon Juste Ibombo.
Ce qui fallait attendre de ce forum international ?
Ce forum s’adressait à toutes les parties prenantes impliquées dans la création d’un environnement d’innovation numérique propice à l’entrepreneuriat et à la création de start-up, la croissance et l’expansion des petites entreprises, ainsi que la transformation numérique des secteurs public et privé.
En somme, ce forum a donné aux participants des méthodologies, des cadres, des outils et des études de cas pertinentes au contexte pour accélérer la transformation numérique dans la région Afrique en promouvant l’innovation et l’entrepreneuriat. Les participants, en dernier ressort, pourront rencontrer des innovateurs et des entrepreneurs numériques prospères, ainsi que des projets et des initiatives propices au développement d’écosystèmes d’innovation centrés sur les TICs.

Congo : la journée mondiale de la poste célébrée sous le signe du partenariat douane-poste.

Un focus, organisé par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie, sous le thème « impact de la douane dans l’activité de la poste », a tenue en haleine, ce vendredi 9 octobre 2020, à Brazzaville, opérateurs postaux, douaniers et opérateurs économiques ; afin de penser l’avenir de la poste congolaise dans cette période de grandes mutations économiques, marquée par la digitalisation de tous les secteurs d’activités.

Sous le thème quadriennal innovation-intégration-inclusion l’humanité célèbre le 09 octobre 2020, dans un contexte de crise sanitaire du à la pandémie à coronavirus, la journée mondiale de la poste.

Dans l’optique de jeter les bases d’un développement de l’écosystème postal national en mal de croissance , du fait  des tendances de substitution et de concurrence croissante générées par l’ouverture du marché postal  et les nouvelles exigences  des technologies  de l’information et de la communication, le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a organisé cette tribune d’expression, d’échange et de partage pour mobiliser les principaux acteurs  du secteur postal.

La thématique « impact de la douane dans l’activité postale », inspirée du guide conjoint UPU-OMD pour le dédouanement postal et des praxis douane-poste, a été l’occasion de traiter les questions et préoccupations communes  et partagées de partenariat douane-poste.

Il en ressort que cette vision particulière de la thématique « impact de la douane dans l’activité de la poste  a reçu un écho favorable de la part de la coordination de l’Union postale Universelle (UPU) qui en a décliné tout l’intérêt d’associer la douane, partenaire indispensable de E-commerce.

L’objectif général de ce focus  aura été de promouvoir la mise en valeur des potentialités du réseau postal.

Aussi, déclinant le bien-fondé de ces retrouvailles entre acteurs, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, projette t-il la nouvelle activité postale « S’agissant du focus  dont la vocation s’adosse sur l’analyse critique et l’acquisition  de connaissances nouvelles, je vous invite à une réflexion féconde, encadrée  par l’observation des textes en vigueur. », pouvait-il soutenir, dans son mot d’ouverture.

Ce focus auquel ont pris part les opérateurs postaux  publics et privés, les douaniers  et les opérateurs ures économiques, s’était fixé comme objectif principal de promouvoir la mise en place des potentialités du réseau postal.

Les réflexions produites au cours de cette activité ont consisté à identifier les facteurs limitant et fragilisant  la praxis poste-douane, ainsi que d’améliorer le revenus postaux et la qualité des services.

A travers une projection cinématographique du travail au quotidien de la poste et le développement de plusieurs sous thèmes, tels « La transformation digitale », l’expérience des opérateurs postaux privés  sur l’impact de la douane dans leur activité, l’impact de la douane dans l’activité postale, la réglementation postale, la régulation postale de l’ARPCE, et bien d’autres, les participants ont été sensibilisés sur sur l’impact de la douane dans l’activité postale, sur la situation de la poste au Congo dans la perspective  de la transformation digitale, de e-commerce ; sans oublier le cadre règlementaire postal, dans un marché postal  libéralisé.

La cérémonie, qui rentre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la poste, a été ponctuée par la signature d’un protocole d’accord entre la douane congolaise et la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO).

Coopération : La Banque Mondiale disposée à accompagner le Congo dans le développement de l’économie numérique

Au cours d’une séance de travail, par visioconférence, ce mercredi 8 octobre 2020, avec le ministre Léon Juste Ibombo, des poste, des télécommunications et de l’économie numérique, portant sur l’examen du diagnostic de l’économie numérique, le groupe de la Banque Mondiale, par la voix de sa représentante résidente au Congo, Korotoumou Ouattara, a exprimé son intention d’accompagner ce pays dans le développement de l’économie numérique.

Le ministre Léon Juste Ibombo, suite aux recommandations formulées par  le groupe de la Banque, a apporté des éclairages, afin d’enrichir et d’actualisé ce document que l’institution financière mondiale s’apprête à présenter dans les jours à venir, sur l’état du secteur du numérique au Congo.

La voie de la République du Congo vers une croissance inclusive passe par le diversification de son économie, le renforcement du capital humain et l’appui à l’amélioration des services publics et au développement du secteur privé. L’économie numérique offre des opportunités pour atteindre ces objectifs.

De cette séance de travail, il en ressort que les cinq piliers fondamentaux de l’économie numérique, qui y ressortissent, présentent des forces et faiblesses. Il s’agit de l’infrastructure numérique,  des compétences, des services financiers numériques et de l’entreprenariat numérique.

Intervenant à ce stade du débat, le ministre Ibombo a fait savoir, une thèse soutenu également par ce diagnostic,  que le Congo a obtenu un succès sur le terrain de l’infrastructure des TIC, avec un taux de pénétration mobile allant jusqu’à 94%.

S’agissant de la collaboration et du dialogue au sein des ministères et des parties prenantes concernées, y compris le secteur privé et les associations, le ministre Léon Juste Ibombo a signifié que le gouvernement travaille là-dessus, avant de soutenir l’effectivité de la libéralisation du marché des télécoms et l’amélioration des performances de Congo-Télécom, l’opérateur historique public.

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a apporté des éclairages sur l’opérationnalisation du fonds de service universel. Puisque, illustre le ministre, à la date d’aujourd’hui plus 66 villages et localités  ont été connectés au téléphone mobile dans le cadre du financement du fonds de service universel.

L’Etat congolais avec l’appui de ses partenaires consent des investissements conséquents. Surtout avec l’interconnexion Congo-Gabon, déjà opérationnelle, Congo-Cameroun en chantier et Congo-RCA en perspective, le Congo s’offre des redondances pouvant participer au développement de l’économie numérique.

Si l’ambition est de digitaliser davantage le pays au travers de la vision Congo digital 2025, Léon Juste Ibombo a rappelé l’avant-projet de loi portant statut particulier des start-ups en cours d’élaboration et l’ensemble des textes législatifs régissant le domaine du numérique déjà adoptés par le parlement et promulgué par le président de la République, qui sécurise le cyber espace congolais (cybersecurité, cybercriminalité, transaction électronique et protection des données personnelles.)

Bien plus, tout se met en œuvre pour implémenter la stratégie nationale d’inclusion financière numérique. Sur la question son département ministériel, a dit Léon Juste Ibombo, travail avec le groupement interbancaire de l’Afrique Centrale (GIMAC), en vue de l’arrimage des différents acteurs du paiement électronique.

Au terme de cette réunion par télétravail le ministre Léon Juste Ibombo a promis à mettre à la disposition des experts de la Banque Mondiale des données actuelles, question de mettre à jour le rapport sur le diagnostic de l’économie numérique, qu’elle devrait publier avant fin octobre.

Ce travail de diagnostic et de publication du rapport sur l’économie numérique, a conclu la Représentante résidente de la Banque Mondiale Congo, Korotoumou Ouattara, se fait prélude à un programme d’accompagnement du Congo par l’institution financière mondiale, au développement de l’économie numérique.

Une décision que le ministre Léon Juste Ibombo a apprécié positivement. En ce sens qu’elle offrira au gouvernement la possibilité de s’armer davantage pour offrir à la vision Congo digital 2025 d’autres moyens de sa materialisation.