Congo-TIC : l’ARPCE se dote d’un bâtiment technique à la dimension de ses missions

La coupure du ruban symbolique par le premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, ce 10 août 2021, en ce lieu qui jouxte avec le siège administratif de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE), marque la mise en service du bâtiment technique de cette structure publique en charge de la régulation dans le domaine des TIC, qui y a été construit.

Les travaux de construction de cette structure technique et opérationnelle du gouvernement congolais, sous tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, financés sous fonds propre, ont coûté la bagatelle d’1 milliard 600 millions de francs CFA.

Selon le directeur général de L’ARPCE, Louis Marc Sakala le projet de construction de ce second module du siège de l’agence date de 2010, à l’ère de son prédécesseur, Yves Castanou. « Nous l’avons poursuivi » a t il indiqué, pour offrir aux agents les conditions optimales de travail.

De son côté, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a déclaré que cette réalisation intègre l’agenda 2025, sur la politique nationale de développement de l’économie numérique. « Voilà ce dont l’écosystème numérique national a toujours eu besoin depuis la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de l’Economie Numérique, Vision digitale 2025. » Pouvait-il soutenir dans son allocution de circonstance.

Le data center, logé dans ce bâtiment intelligent va insérer le pays dans l’heure de la modernisation. Il offre une opportunité de création d’emplois et il facilitera le stockage et sécurisation de données. « Ce Data Center offre une formidable opportunité de création d’emplois et de services, en faveur du secteur public comme du secteur privé. En outre, il facilitera aux usagers le stockage et la sécurisation des données. » A martelé le ministre Léon Juste Ibombo.

Les données techniques du bâtiment

Il ressort de la présentation technique dudit bâtiment faite par le chef du projet Mme ISSONGO KIBA que l’édifice a été posé sur une superficie de 977,15 m². Structurellement, il repose en semi sous-sol sur des piliers en béton armé solidement ancrés dans une fondation en radier général. A l’intérieur ; le revêtement du sol, les ameublements et autres matériaux de finition ont été choisis dans le but d’offrir un cadre de travail convivial au personnel. Les faux-plafonds ont été réalisés en panneaux de plaque minérale dissimulant tous les circuits de climatisation ; chemin de câble et autres raccordements d’équipements techniques.

Il faut noter que ce bâtiment se compose d’un semi-sous-sol et de trois (3) niveaux sur le Rez-de-chaussée. Il offre 19 bureaux de standing élevé pour ses occupants et usagers, qui totalisent 724 m². On compte 20 places de parking, 3 Kitchenettes, un local onduleur de 50 m², une infirmerie, tous équipés. On y trouve aussi des locaux techniques dédiés aux stockages et à l’archivage.

Le Rez-de-chaussée, par ailleurs, ont été aménagé le Data Center de type Tir 2 à tendance Tir 3, ses locaux connexes et la réception. Les étages supérieurs abritent les bureaux. On y trouve, également, un Centre de supervision de trafic voix et Data, un centre de supervision des transactions électroniques et un centre de contrôle des fréquences. Un laboratoire d’homologation, qui sera sous peu équipé d’une cage de faraday, est aménagé au 2ème étage.

Les circulations verticales entre les différents étages sont assurées par un escalier et un ascenseur de marque OTIS, tous deux situés sur le côté extrême gauche du bâtiment. Les circulations horizontales s’effectuent à chaque étage par un couloir central qui distribue sur les bureaux et le NOC, situés de part et d’autre, sur les côtés Sud-Est et Sud-Ouest.

En toiture terrasse, il y a une centrale de climatisation avec les équipements de production d’air conditionnée et de ventilation. Tous les bureaux et tous les locaux du bâtiment technique de l’ARPCE sont climatisés individuellement avec un système de type “VRV”. Ils sont équipés de connectiques réseaux sécurisés et de prises de courant ondulé capables de maintenir une alimentation en continue, grâce à un système d’onduleurs d’une puissance globale de 100kva, qui offre une autonomie globale de 3h en cas de coupure de courant prolongée.

En plus, le local du data, avec une superficie de 86 m², a été aménagé de façon à accueillir en pleine charge 28 Racks informatiques. Le sol de ce local a été réalisé en faux-planchers avec des panneaux de dalle antistatiques. Un vide de 55 cm entre le sol fini et la dalle porteuse permet de transiter tout le câblage informatique et électrique qui aboutit aux Racks.

Le nouveau bâtiment est connecté à l’immeuble principal par une connexion réseau en fibre optique. De même, pour faciliter les déplacements entre les deux édifices et permettre aux techniciens de rejoindre le nouveau bâtiment sans passer par l’extérieur, il est prévu une connexion physique par une passerelle technique suspendue au 2ème étage.

A la fois simple et somptueux, cet édifice et ses annexes revêtent une architecture contemporaine. Sa façade principale revêtue de bardage, avec des ouvertures en baies vitrées traitées en verres de couleur verdâtre, traduit une volonté de conception architecturale qui s’inscrit dans la continuité du bâtiment administratif, situé à gauche. L’accès principal à la concession se fait par le portail donnant sur la Rue du Colonel Brisset, juste en face.

Il faut conclure

En somme, avec cette infrastructure au cœur de Brazzaville , qui intègre la liste d’autres existantes ou en chantiers, à savoir le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle à l’Université Denis SASSOU-N’GUESSO de Kintelé, bientôt opérationnel, celles des télécommunications en cours de déploiement sur l’ensemble du Territoire national, l’interconnexion en cours en réseau à fibre optique entre le Congo et le Cameroun, le Congo et la République Centrafricaine, l’achèvement de la troisième phase du projet de couverture nationale et le Data Center gouvernemental, dont les études sont bouclées, tout porte à croire que le numérique se positionne comme un catalyseur de développement des sociétés modernes et de diversification de l’économie.

Afrique-Numérique : les premières formations en ligne annoncées pour Janvier 2022 au centre régional sur l’intelligence artificielle.

Le premier centre régional sur l’intelligence artificielle en Afrique sera logé à l’Université Denis Sassou-N’Guesso, en République du Congo. En attendant la mise a disposition des bâtiments fonctionnels du Centre au cours de l’année 2023, l’atelier de revue à mi-parcours des travaux de sa mise en place, clos à Brazzaville, ce jeudi 5 août 2021, par le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a décidé du lancement de la formation en ligne dès le 2 Janvier 2022.

Trois jours durant les participants à l’atelier de revue à mi-parcours des travaux de mise en place du Centre Africain de Recherche sur l’Intelligence Artificielle (CARIA), ont tracé la route à suivre pour établir le premier centre régional sur l’intelligence artificielle en Afrique.

Les experts de la CEA, communauté technique et universitaire, structures publiques et privées, société civile venus de plusieurs horizons ont fait œuvre utile dans cette marche vers l’opérationnalisation du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle.

Ces moments d’échanges et de partages ont été l’occasion d’apprécier l’engagement de des partenaires et les contributions de tous les participants.  Ce qu’a permis l’adoption d’une feuille de route permettant la réalisation des objectifs dans le calendrier prescrit dans le cadre de ce projet.

C’est ainsi, intervenant à la clôture des travaux de cet atelier Jean Paul Adam, Directeur Division Technologique, Changement Climatique et Ressources Naturelles, CEA, n’a pas manqué de souligner la nécessité de ce centre en ce millénaire : « La vision du centre est d’être le premier centre de recherche en IA en Afrique avec des laboratoires de pointe dans les domaines de l’intelligence artificielle qui pourraient répondre aux objectifs STI de la nation et du continent. »

Au cours des ces assises il s’est dégagé l’idée d’accélérer le processus de création du centre. Clôturant lesdits travaux, Léon Juste Ibombo, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a pu mesurer l’engagement des différents acteurs impliqués d’aller vite vers le démarrage effectif des activités de ce centre, le tout premier en Afrique. « Nous avons constaté la détermination de tous les collaborateurs de démarrer des cours a partir de janvier 2022 dans un format virtuel. » A fait observer le ministre Léon Juste Ibombo.

L’investissement dans la construction du Datacenter de classe mondiale et les avancés réalisés dans la mise en ouvre des capacités 5G au Congo, seraient autant d’atouts à la création d’un environnement propice pour le développement de l’Intelligence artificielle et la réussite de ce centre.

Cet atelier a apprécié l’attention apporté au renforcement de l‘écosystème pour le développement de l’Intelligence Artificielle en ce qui concerne les règlements et le cadre légal.

De ce point de vue, le ministre Léon Juste Ibombo est revenu sur la vision du chef de l’Etat congolais d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique : « Cette vision se traduit, non seulement par l’implémentation des infrastructures indispensables, mais aussi par la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets. »Pouvait-il déclarer. Bien avant lui, Jean Paul Adam signifiait que « la réussite de ce centre va se mesurer surtout à travers sa contribution vers une industrialisation verte et durable du pays et du continent. »

Pour la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ce centre sera aussi un partenaire privilégié pour le secteur privé pour encourager leur investissement dans ces technologies, mais aussi pour qu’il soit demandeurs des solutions pour les défis économiques auxquels les Etats africains font face. Ainsi l’intelligence artificielle devrait s’appréhender comme un levier pour multiplier les opportunités des start-ups, et de privilégier l’innovation et l’esprit entrepreneur.

Cela nécessitera une coopération forte et approfondie avec le secteur financier pour libérer l’investissement et le financement requis pour l’adoption des technologies autour de l’Intelligence Artificielle.

En somme, satisfait des conclusions de cette rencontre Léon Juste Ibombo a déduit que la plus-value découlant cet atelier contribuera tant au niveau national qu’international, à entreprendre des recherches sur les implications juridiques, éthiques, économiques et sociétales des technologies d’Intelligence Artificielle, ainsi que de développer des outils, produits et services basés sur l’intelligence artificielle, afin d’aider le continent africain dans son ensemble à adopter la mise en œuvre de cette nouvelle technologie.

Congo : Léon Juste Ibombo engagé à restaurer la dignité de l’agent postal

Dans le dessein de sortir la poste dans la situation dans laquelle est plongée la poste congolaise depuis deux décennies, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo multiplie des stratégies, non seulement pour l’arrimer aux défis du numérique mais aussi de permettre à l’agent postal de rentrer dans ses droits, notamment le paiement des salaires. Après avoir mis en place un comité de gestion de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), l’horizon se dessine pour qu’il en soit ainsi.
En date du 20 mai 2021, et par note 004/MPTEN-CAB/21, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo avait mis en place, à titre exceptionnel et pour une durée de trois mois un comité de gestion chargé de gérer de façon collégiale entre le ministre, la direction générale et les représentants syndicaux, les recettes et les dépenses de l’entreprise postale.
Une démarche engagée par le ministre Léon Juste Ibombo pour mettre autour de la SOPECO une gestion participative, mettant en musique l’implication des tous acteurs intervenant tant la gestion que dans le fonctionnement de l’entreprise.
Aussitôt, installé dans ses fonctions, l’organe mis en place par le ministre de tutelle et dont il assure la présidence, multiplie les séances de travail pour déboucher à une solution salutaire tant pour la survie de l’entreprise et pour l’agent qui, à ce jour, accuse plusieurs mois de salaires impayés.
C’est ainsi au cours de sa 3ème réunion, tenue le mardi 1er juin 2021, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, le comité de gestion de la SOPECO, a tenu ce mardi 1er juin 2021, a engagé une réflexion pour explorer les niches pouvant permettre à l’administration postale de faire face à ses charges mensuelles.
Pour y parvenir le point des récettes et dépenses de l’entreprise a été fait. Il en ressort un déficit de 28.000.000frs à combler pour prioriser le paiement de salaire. Ce qui revient à dire que la SOPECO dispose dans son compte bancaire la somme de 13.915.601 francs/CFA. Ce qui, en conséquence, ne peut couvrir la charge salariale mensuelle, qu’est de 38.914.818 Francs/CFA.
Afin de combler le gap, le comité de gestion de la SOPECO pense qu’il est urgent de tourner vers les partenaires sociaux. De ce point de vue le concours financier de la Banque Postale du Congo et de Money gram, qui ont souscrit des engagements avec la SOPECO dans la mise en valeur de son patrimoine, est sollicité. Cette décision a été prise en accord partie avec les syndicats.
Une autre source de financement de la SOPECO est l’appui financier de l État, qui s’avère aussi indispensable, afin de préserver la paix sociale au sien de l’entreprise
A l’évidence, le comité de gestion de la SOPECO a pris une option, c’est la nécessité de restaurer la confiance et d’observer la transparence dans la gestion financière de cette entreprise publique, qu’est la SOPECO. Tout se met en place, somme toute, pour permettre à l’administration postale de payer les salaires des agents ; une manière de rétablir l’agent postal dans sa dignité. La prochaine réunion du comité de gestion de la SOPECO, prévue pour le 8 juin 2021, pourrait s’inscrire dans cette dynamique. Ainsi, Léon Juste Ibombo engage son administration dans un triptyque qui se résume en la transparence, des propositions concrètes et le dialogue social.

Congo-Infrastructure numérique : vers la modernisation de l’université Marien-Ngouabi

Trois établissements de l’Université Marien NGouabi, à savoir la Faculté des Sciences et Techniques, l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, l’Institut Supérieur de Gestion et la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines disposent ; ont été pourvus en salles multimédia connectées à internet haut débit. L’acte de leur mise en service a été posé, ce 1er avril 2021, par les ministres Jean Richard Bruno Itoua, en charge de l’enseignement supérieur et Léon Juste Ibombo, des postes, télécommunications et de l’économie numérique.
Ces salles, qui participent du processus de modernisation de l’université Marien Ngouabi sont dédiées aux étudiants et enseignants, grâce à un don du Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE) dont l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) est en assure la gestion.
Patronnant la cérémonie de mise en service de ces salles multimédia, aux côtés de son collègue de l’enseignement supérieur, Léon Juste Ibombo, par ailleurs Président du Comité du Fonds, a inscrit l’acte du jour dans le cadre de la poursuite de la marche du pays vers son arrimage à la modernité. « La poursuite de cette marche vers le développement nous conduit ce jour à l’Université Marien Ngouabi, notre Alma mater, qui d’ailleurs, nous a aussi formé, où nous procéderons à la remise officielle des salles multimédias équipées des ordinateurs modernes et d’une connexion internet haut débit, avec un service garanti par numéro vert, dans certains établissements… », a précisé Léon Juste Ibombo, dans son mot de circonstance.
En mettant à la disposition du ministère de l’enseignement supérieur, l’administration placée sous la tutelle du ministre Léon Juste Ibombo vient de traduire en acte une orientation reçu du chef du gouvernement et un engagement contenu dans le programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais. « C’est donc, pour nous un honneur et une fierté d’avoir accompli une mission confiée à notre département ministériel par le Chef du gouvernement, Monsieur Clément Mouamba, sous le leadership éclairé du Président de la République, SEM Denis Sassou-N’Guesso. »
Avant la rémise des clefs de ces salles qui doivent rendre efficace le travail et des enseignants et des étudiants ; qui en sont les principaux bénéficiaires, Léon Juste Ibombo a exhorté les utilisateurs de faire bon usage du matériel et outils de recherche mis à leur disposition par le gouvernement. « En pareille circonstance, il est d’usage protocolaire de prodiguer quelques conseils à l’endroit des heureux bénéficiaires d’en faire œuvre utile et d’en assurer une meilleure protection. » A soutenu le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, tout en invitant les uns et les autres à la responsabilité : « Aussi, nous comptons énormément sur votre sens de responsabilité vis à vis du bien commun, plus est, une donation du Chef de l’Etat à la jeunesse, décomplexée de notre pays. »
A travers ce geste, le Fonds d’Accès pour le Service Universel des Communications Électroniques (FESUCE), Entrée depuis mai 2020 dans sa phase opérationnelle, s’affirme comme un instrument d’une part de conquête des territoires numériques et d’autre part de soutien au développement durable. A ce titre, il a déjà rendu possible la mise en service des antennes de télécommunications dans certaines localités des départements jadis totalement non desservies en communications électroniques, dans les Plateaux, la Cuvette, le Pool, la Bouenza, le Niari et le Kouilou, pour ne citer que celles là, ainsi que remise officielle des salles multimédias dans certains établissements scolaires à Oyo, Dolisie et Pointe-Noire. Un travail d’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique qui suivra son corps normal, dans le dessein de permettre au pays de prendre part active à la « Révolution du numérique » et se digitaliser au maximum.

Communciations électroniques – Des « zones blanches » connectées au réseau mobile

Plusieurs localités dites « zones blanches » car jusque-là non couvertes par un réseau mobile, ont été connectées, à l’instar de Bokoma dans le département de la Cuvette, Bouanela dans la Likouala et Mboubée dans les Plateaux, dont les sites inaugurés le 21 novembre par le ministre en charge des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, redonnent la joie aux populations qui peuvent dorénavant communiquer avec le monde.
C’est grâce au Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques (Fasuce), présidé par le ministre Léon Juste Ibombo et dont la mise en œuvre est assurée par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), qu’une trentaine de districts peuvent se réjouir d’avoir accès à la téléphonie mobile, précisément à la voix, sms et à la data à partir d’un réseau appelé edge. Une équipe de techniciens d’Africa Mobile Network (AMN), partenaire de l’opérateur mobile MTN Congo, a ainsi procédé à l’installation des équipements de réseau mobile.
Le défi pour le gouvernement, cette année, dans le cadre de ce projet, était de connecter le maximum de localités dans le respect des engagements pris par le comité du Facuse qui s’est doté pour l’année 2020 d’un budget d’environ 3 milliards de FCFA.
« Le gouvernement s’est fixé l’objectif de couvrir les zones blanches et de réduire la fracture numérique avec à terme des projets ayant un impact social et économique », a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo, lors de l’inauguration du site de Bokoma.
Pour réussir ce pari à mi-chemin, l’opérateur mobile MTN a déployé en un temps record une cinquantaine d’antennes dans les départements du Kouilou, Niari, Bouenza, Lekoumou, Pool, Plateaux, Cuvette, Cuvette-ouest, Likouala et Sangha. Les équipes techniques de l’Arpce ont œuvré au côté de l’opérateur pour assurer la connectivité des localités dont certaines utilisaient encore des radios communément appelées « phonie ».
« Nous comptons donc faire un travail de connexion de 60 villes qui étaient jusque-là non connectées », a souligné, sur le site de Bouanela, le directeur général de l’Arpce, Marc Sakala, par ailleurs secrétaire du Fasuce.
Il a rappelé que le Fonds se donne l’objectif de promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population afin qu’elles bénéficient des mêmes opportunités. « Le Fasuce est initié par le gouvernement sous la volonté du président Denis Sassou N’Guesso qui nous a instruit de vite concrétiser ce projet », a dit Marc Sakala.
A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, le Fasuce est une réponse concrète pour permettre à chaque Congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques, voix et données, à des tarifs abordables et non discriminatoires quelle que soit sa localisation géographique.
À peine connectées, quelques localités, comme Bouanela, affichent déjà des bribes d’une économie numérique locale. Si hier il était impossible de voir un kiosque de vente de crédit de téléphonie, c’est désormais une réalité. Bientôt les populations de ces zones, qui savourent les bienfaits du numérique, pourront accéder à d’autres services de communications électroniques, comme le mobile money.

Emission du MPTEN 17 Novembre 2019

qxX46K8yMQc

Suivez la marche vers le développement, dans le secteur des Télécommunications Une gazette du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique consacrée sur les activités menée par ce Ministère.

CONGO/:NTIC PRESENTATION OFFICIELLE DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE DÉVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE .

Featured Video Play Icon

La vision Congo digital 2025 pose ses jalons avec la présentation ce Vendredi 09 Août 2019 à Brazzaville de la stratégie nationale de développement de l’economie numerique

. La cérémonie qui a connu la participation des acteurs du secteur a été patronnée par le Ministre en charge des postes,  télécommunications et de l’economie numerique  Léon Juste IBOMBO.

Présentant cette stratégie, le Directeur Général de la Direction générale du développement de l’economie numérique a mis en exhergue les principaux pilliers declinant ladite strategie .Au nombre desquels: L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis, dont l’objectif final est d’ériger le Congo en veritable société de l’information et du savoir.

Pour le Ministre Léon Juste IBOMBO, cette stratégie presentée, vise à garantir les progres liés au numérique puissent être partagés par tous. Il a par l’occasion mis en relief la politique du gouvernement en vue de booster ce secteur entendu qu’une stratégie implique un financement, la Direction Générale du développement de l’économie numérique à qui incombe la mission de la mise en oeuvre de cette stratégie devrait donc ne menager aucun effort pour rechercher les fonds nécessaires à l’implementation de ladite strategie.
La stratégie nationale de développement de l’economie numérique a indiqué le Ministre Léon Juste IBOMBO, constitue une politique nationale, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République Denis SASSOU NGUESSO, telle que definie dans son projet de société “la marche vers le développement : allons plus loin ensemble “.
En rappel cette stratégie a été approuvée en conseil des Ministres  en date du 02 Mai 2019 et publiée par decret n-2019-150 du 17 Juin 2019.